Le cancer du foie est difficile à diagnostiquer.
Obésité et vieillissement de la population font grimper le nombre de stéatoses hépatiques. Une personne sur quatre a un foie trop gras, mais souvent elle l’ignore, car elle n’a pas de symptômes. Comme cette maladie peut causer de nombreux problèmes, et même la mort, obèses et diabétiques devraient subir une évaluation diagnostique.

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Glande thyroïde : trouvez l'équilibre entre les médicaments et votre mode de vie.
Selon des estimations, jusqu’à la moitié des patients sous antidépresseurs depuis longtemps n’ont plus de raison médicale de poursuivre le traitement. Pour en avoir le cœur net, il faut cesser d’en prendre sous supervision médicale et voir ce qui se passe. Il n’existe malheureusement pas beaucoup de recherches sur la façon de réussir ce sevrage.

Plusieurs antidépresseurs induisent une dépendance physique parce que le cerveau s’adapte à leurs effets sur l’activité des neurotransmetteurs et ne peut plus fonctionner normalement sans cet apport. Pour lui donner une chance de se réadapter, disent les spécialistes, il faut réduire la dose graduellement; une coupure brutale risque de provoquer des symptômes de sevrage, dont des étourdissements, des nausées, des tremblements et des spasmes. Les personnes qui ont pris un antidépresseur pendant une courte période peuvent se sevrer en à peine un mois, mais pour celles qui en consomment depuis longtemps, il faut compter des mois, voire plus d’un an.

Un compte rendu récent relève que les symptômes de sevrage ne se distinguent pas facilement de ceux d’une rechute dépressive. Les deux peuvent causer de la morosité, de l’insomnie et une altération de l’appétit, si bien que beaucoup de gens attribuent à tort leurs malaises à une rechute. Si on réduit plus lentement la dose de médicament, les symptômes de sevrage devraient s’atténuer, mais pas ceux d’une rechute.

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Tristesse: il faut s’autoriser à éprouver du chagrin.
Des chercheurs ont prouvé qu’il vaut mieux ne pas se tracasser pour des broutilles en présentant à leurs sujets des images déplaisantes destinées à simuler les effets émotionnels des petites contrariétés – rater l’autobus, par exemple, ou renverser son café. Des encéphalographies ont révélé que les réactions négatives de certains participants duraient plus longtemps que celles des autres dans une zone appelée l’amygdale. Les sujets dont l’activité cérébrale se normalisait plus vite étaient plus portés à dire qu’ils étaient souvent de bonne humeur et ont mieux coté leur bien-être psychologique sept ans plus tard.

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Comment laver son linge à la main?
Laver à la main ses vêtements délicats permet de conserver longtemps leur fraîcheur et leur aspect neuf. Mais pour beaucoup de gens, ce processus semble être une corvée supplémentaire, alors ils préfèrent tout mettre dans la machine à laver. Même si vous utilisez la meilleure lessive, vous risquez d’abîmer vos vêtements. La bonne nouvelle: voici une technique pour un lavage à la main facile et efficace. Avec les conseils de la styliste Samantha Brown, nous vous expliquons comment laver vos vêtements à la main en moins de 30 minutes (et la majeure partie de ce temps est consacrée au trempage).

Mais avant de commencer, regardez bien l’étiquette sur les vêtements et assurez-vous de trouver le symbole de lavage représentant une main dans l’eau. Cela signifie que le linge peut être lavé à la main. «Si vous ne suivez pas les directives de l’étiquette, vous risquez d’endommager les vêtements délicats», prévient Mme Brown. «Les couleurs pourraient s’estomper, les tissus rétrécir ou faire des peluches et le vêtement pourrait perdre sa forme».

Comment laver ses vêtements à la main

Avant de commencer, il est bon de savoir quel type de vêtement nécessite un lavage à la main. Selon Mme Brown, les articles qui comportent des ornements tels que la dentelle, la broderie, le perlage ou le crochet devraient toujours être lavés à la main. Mais rien ne vous empêche d’apprendre également à laver à la main les soutiens-gorge et les pulls. (Si vous le faites correctement, le lavage à la main vous permettra d’obtenir des vêtements aussi propres que si vous aviez effectué un lavage en machine, mais avec beaucoup moins de contraintes pour le tissu.

Assurez-vous toutefois de traiter les taches avant de laver un vêtement à la main.

Assurez-vous également de procéder de la bonne avec le blanc et les couleurs. Même si vous lavez à la main, vous devez séparer le linge blanc des couleurs sombres et/ou vives.

Une fois que ces étapes ont été effectuées, vous êtes prêt à vous mouiller les mains. Il suffit de suivre le processus, en cinq étapes, de Brown pour laver les vêtements à la main. C’est une solution qui pourrait vous être très utile pour le lavage en voyage.

Comment laver son linge à la main en 5 étapes faciles.

Étape 1: remplir l’évier

Assurez-vous que l’évier est propre, puis remplissez-le d’eau tiède (sauf si les indications d’entretien sur les étiquettes des vêtements préconisent une température différente). Versez une ou deux gouttes de détergent à lessive pour créer un effet de bain moussant. Veillez à ne pas utiliser trop de détergent: «une petite quantité suffit», prévient Mme Brown.

Vous pouvez utiliser une lessive ordinaire ou une lessive pour peau sensible, mais assurez-vous qu’elle ne contient pas d’agent de blanchiment ou de produits chimiques ajoutés. «Pour les mains en particulier, plus le savon est pur, mieux c’est», explique Mme Brown.

Vous voyagez et vous n’avez pas de détergent sous la main? Mme Brown précise qu’il est possible d’utiliser du savon en barre en cas de besoin. «Veillez simplement à faire mousser le savon dans vos mains plutôt que de le frotter directement sur le vêtement», ajoute-t-elle. «Afin de ne pas laisser de résidus».

Étape 2: immerger et remuer

Placez le vêtement dans l’eau et faites pénétrer doucement la mousse sans frotter, étirer ou tordre. Remuez-le tout simplement et ne vous inquiétez pas si l’eau prend une couleur. Un certain «dégorgement» est naturel pour les tissus foncés ou de couleur vive. C’est pourquoi, si vous décidez de laver à la main plusieurs articles à la fois, ils doivent être de couleurs similaires.

Étape 3: laisser tremper

Laissez tremper le vêtement pendant 15 à 30 minutes, en fonction de son degré de saleté. Plus il est sale, plus il doit tremper longtemps.

Étape 4: rincer et répéter

Videz et remplissez l’évier d’eau propre et fraîche. Rincez bien afin de libérer les restes de détergent, en agitant doucement le vêtement dans l’eau. Ne le tordez pas. Si l’eau devient de nouveau trouble, répétez cette étape jusqu’à ce que l’eau reste claire.

Étape 5: sécher les vêtements à l’air libre

Retirez les vêtements propres et pressez-les doucement pour en extraire l’eau. Posez-les ensuite à plat sur une serviette. Consultez les indications d’entretien sur les étiquettes des vêtements pour obtenir des recommandations spécifiques sur la durée de séchage à l’air libre.

Une fois que vous aurez appris à laver vos vêtements à la main (et que vous aurez compris à quel point c’est facile), vous aurez peut-être envie de vous offrir ce haut élégant qui vous semblait trop difficile d’entretien.

Voici comment éviter ces erreurs courantes pendant le lavage, pour ne plus faire rétrécir votre chemisier ou délaver vos pantalons noirs.

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Développer l’habitude de se laver les mains.
La COVID-19 nous a poussés à nous laver souvent les mains avec du savon pour réduire le risque de contagion – au début en tout cas. Le personnel d’un hôpital de Chicago disait le faire dans 75,5% des cas où c’était exigé (avant d’entrer dans la chambre d’un patient, par exemple) au pic de la première vague, en avril 2020. Au mois d’août de la même année, la règle n’était plus respectée qu’à environ 55%, comme avant la pandémie. Selon toute probabilité, ce retour aux mauvaises habitudes se serait produit à l’extérieur des hôpitaux. Mais malgré le recul de la COVID-19, il y a de bonnes raisons de continuer à se laver souvent les mains, ne serait-ce que pour prévenir la transmission du rhume, de la diarrhée et, surtout, de la grippe, qui demeure une importante cause de mortalité.

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Vous avez un tour de taille et donc probablement un poids santé.
Depuis les années 1970, l’indice de masse corporelle (IMC) est employé pour évaluer les risques cardiaques liés à l’excès de graisse corporelle, mais cette mesure a des limites. Début 2020, un groupe de spécialistes internationaux a recommandé aux médecins de mesurer aussi le tour de taille. Une personne athlétique et musclée peut en effet avoir un IMC élevé et un cœur en bonne santé. À l’inverse, beaucoup de personnes perdent de la masse musculaire en vieillissant, ce qui fait baisser leur IMC alors que leur taux de graisse corporelle reste élevé. L’IMC est donc utile, mais le profil de risque devient plus clair si on mesure aussi le tour de taille. Par bonheur, il a tendance à fondre quand on fait de l’exercice et qu’on mange sainement, même si le poids, lui, ne diminue pas.

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Le genou peut subir des blessures et des inflammations.
Un remplacement de l’articulation du genou peut soulager complètement l’arthrose aiguë, mais ce n’est pas tout le monde qui peut ou veut se prêter à cette lourde intervention. Il existe désormais une autre solution: l’embolisation de l’artère géniculée. Elle consiste à faire passer un mince tube par un orifice dans la cuisse pour administrer des particules qui réduiront le flux sanguin anormal et, par conséquent, l’inflammation du genou. C’est une intervention d’une ou deux heures sans anesthésie générale ni hospitalisation de nuit. La plupart des patients font état d’une diminution de la douleur d’au moins 50% pendant au moins 12 mois.

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Achetez vos cadeaux dans le confort de votre maison pour gérer votre stress.
Passer des heures chaque jour sur internet peut être mauvais pour la santé mentale, mais pas toujours: tout dépend de ce qu’on y fait. Selon une recherche canadienne réalisée en 2020, les médias sociaux aggraveraient le désarroi des adolescents notamment parce qu’ils leur font croire que les autres sont plus beaux ou plus heureux qu’eux. Une étude britannique menée en 2021 a au contraire constaté que des personnes âgées qui allaient en ligne au moins une fois par jour pendant un confinement pandémique se sentaient moins déprimées que celles qui se branchaient une fois par semaine ou moins. Elles y avaient des contacts avec leur famille et leurs amis, y trouvaient des idées pour se distraire hors ligne et de quoi se remonter le moral les journées sombres. (Une vidéo de chat, ça vous dit?)

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Kyste ou cancer: qu’est-ce que j’ai, docteur?
Le patient: Richard Danzer, retraité
Les symptômes: Excroissance suspecte dans le dos, toux sèche persistante
Les médecins: Dre Brittany Smirnov, dermatologue

Richard Danzer a trompé la mort une première fois en 1962. Soldat au Vietnam, le jeune Américain avait reçu l’ordre de renflouer un bateau échoué sur la plage de l’île de Phú Quôc. Ses 10 camarades et lui y étaient arrivés, mais avaient dû braver des vagues de près de quatre mètres de haut dans un petit canot pneumatique pour échapper aux forces nord-vietnamiennes.

L’homme ne pensait pas s’en tirer mais, contre toute attente, le groupe avait rallié le bateau. «Chaque jour depuis, je remercie Dieu, dit-il. Et chaque jour que je vois le soleil est une belle journée.» Cette attitude l’a aidé à affronter les eaux agitées de la vieillesse. Aujourd’hui, ce retraité de 79 ans vit à Delray Beach, en Floride, après 50 années de carrière comme vendeur et cadre dans l’industrie de la peinture. Sa femme souffre de la maladie de Parkinson et de démence; lui-même a eu sa large part de problèmes de santé. En 2017, on lui a diagnostiqué un cancer de la vessie.

Pendant le traitement, ses médecins lui ont découvert un carcinome épidermoïde dans le nez et l’ont excisé – cette forme courante mais agressive du cancer de la peau à l’aspect d’une croûte peut se propager à d’autres parties du corps si elle n’est pas soignée. Quand on l’a déclaré en rémission, il a commencé à prendre des rendez-vous réguliers pour s’assurer de le rester.

À l’été 2018, Richard remarque qu’il a une petite grosseur au milieu du dos. Elle ne fait pas mal, mais en l’espace de quelques semaines, elle gonfle tellement qu’elle le gêne pour dormir sur le dos. Son médecin de famille pense qu’il s’agit probablement d’un kyste, sans doute causé par une accumulation de graisse sous la peau ou par l’inflammation d’un follicule pileux. Il faut certes garder la chose à l’œil, sans pour autant paniquer.

Pensez à ajouter ces aliments anticancer à vos menus.

Le soi-disant kyste continue à grossir pendant six mois. En décembre, il fait huit centimètres de diamètre. Mais ce n’est pas tout. Une assez grande croûte rougeâtre se développe sur l’une des jambes de Richard. On dirait la cicatrice d’une éraflure, mais sans blessure sous-jacente. Il demande à sa fille Cheryl, qui a emménagé chez lui quelques années plus tôt, d’examiner sa jambe et son dos. «Nous avons tous les deux conclu qu’il fallait revoir le médecin», raconte-t-il.

Le généraliste l’adresse à une dermatologue, la Dre Brittany Smirnov, qui lui recommande un spécialiste capable d’effectuer une chirurgie de Mohs, technique exigeante qui permet d’exciser des cellules cancéreuses de la peau. Richard la prie aussi de jeter un coup d’œil à la grosseur dans son dos.

La Dre Smirnov comprend tout de suite qu’il ne s’agit pas d’un kyste. Il n’y a pas de punctum, le petit trou caractérisant un kyste dû à une folliculite. Et l’excroissance est ferme sous le doigt comme une gomme, alors que les kystes sont en général mous. Elle n’a pas mauvaise odeur, ce qui serait un autre indice d’un kyste causé par une accumulation de lubrifiant pileux. De plus, elle a grossi plus vite que ne l’auraient fait la plupart des kystes.

Après avoir écarté ce diagnostic, la Dre Smirnov pense à un lipome, une accumulation commune et bénigne de graisse. Des doigts, elle exerce un peu de pression autour de la masse – un lipome bouge facilement sous la peau –, qui reste bien en place et qui semble attachée à l’arrière de la cage thoracique de Richard.

Toujours perplexe, la dermatologue interroge son patient sur son état de santé. A-t-il perdu du poids? Non. A-t-il des problèmes nouveaux? Nouveaux, non, mais une toux sèche chronique que Richard attribue au fait d’avoir fumé un paquet de cigarettes par jour pendant 40 ans. La lumière se fait alors dans l’esprit de la Dre Smirnov. Les anomalies cutanées sont parfois un symptôme du cancer du poumon, et c’est là un diagnostic plausible chez un grand fumeur. «La cage thoracique est l’un des endroits où les tumeurs pulmonaires adorent métastaser.»

La Dre Smirnov fait faire une tomodensitométrie hélicoïdale des poumons de Richard. Les résultats confirment ses soupçons: son patient souffre d’un cancer au stade quatre, et les cellules cancéreuses se sont répandues sur tout son dos. Selon toute probabilité, conclut l’équipe médicale, il lui reste 18 mois à vivre. «Ça a été un choc, admet Richard. Mais je ne l’ai pas réalisé tout de suite.» Quand il commence à digérer la nouvelle, il met ça «entre les mains de Dieu».

Il y a une mince chance de faire un nouveau pied de nez à la mort avec le traitement approprié. Il subit une chimiothérapie et cinq radiochirurgies par CyberKnife, un bras-robot qui brûle la tumeur avec des faisceaux de rayons très précis. La masse dans son dos commence presque aussitôt à rapetisser. «Si cette tumeur-là se résorbe, celle des poumons diminue aussi, explique la Dre Smirnov. C’était un bon indicateur de l’efficacité du traitement.»

Deux mois après, il ne subsiste de la tumeur qu’une lésion cutanée, qu’une solution topique guérit en quelques jours. Durant la chimiothérapie, qui dure plusieurs mois, Richard ressent souvent des maux d’estomac et de l’épuisement. Sa fille le fait manger, le réconforte et veille sur lui. «Je ne sais pas ce que je serais devenu sans elle», confie-t-il.

Environ un an après sa première visite au cabinet de la Dre Smirnov, Richard Danzer est déclaré en rémission encore une fois. Durant l’été de 2020 – saison qu’il n’était pas censé vivre –, il savoure sa retraite en compagnie de sa fille, soulagé d’être encore en vie et plein de reconnaissance pour la dermatologue qui lui a sauvé la vie. «J’ai dépassé ma date de péremption d’un an et demi, plaisante-t-il. J’estimais déjà être en sursis après le Vietnam. Ce qui m’est arrivé est simplement un autre miracle.»

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