D’un océan à l’autre, à travers des routes magnifiques, notre pays offre des paysages luxuriants et une culture colorée qui ne demandent qu’à être explorés. Et il n’y a jamais eu de meilleur moment pour voir, faire et conduire à travers les plus beaux sites et les plus belles villes du territoire canadien. Lisez ce qui suit pour obtenir des conseils pour la planification du voyage et la préparation des bagages afin de prendre la route en toute confiance. Que ce soit pour un grand voyage à travers le pays ou simplement vers les régions incontournables de notre belle province.
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Même pour les meilleurs conducteurs, un voyage en voiture réussi ne se résume pas à mettre son véhicule en mode «conduite». Pour tirer le meilleur parti de votre voyage, vous devez vous préparer en tenant compte de tous les aspects: la destination, comment s’y rendre, quoi faire une fois sur place, mais aussi des détails plus techniques comme le coût du carburant, ce qu’il faut emporter et comment préparer votre véhicule pour un long voyage. Voici tout ce qu’il faut savoir pour un voyage réussi.
Étape 1: Choisir sa destination de voyage. Où irez-vous? À la plage, à la montagne, dans un parc national ou dans un lieu emblématique? Le pays tout entier est à votre portée, il vous suffit de choisir.
Étape 2: Planifier son itinéraire. Un bon road trip, c’est avoir la destination comme point final, mais le voyage en lui-même est le plus important. Pour tirer le meilleur parti du voyage en voiture, il est utile de planifier l’itinéraire et de s’y tenir.
Étape 3: Calculer le coût de son voyage. Il est vrai qu’un voyage en voiture est beaucoup plus économique que la réservation d’un billet d’avion, mais il comprend de nombreuses dépenses: du carburant à l’hébergement et de la nourriture au stationnement. Il faut garder tout cela à l’esprit lorsque vous préparez le budget de votre voyage en voiture.
Étape 4: Préparer son véhicule. S’il y a une chose dont vous avez besoin pour réussir votre road trip, c’est d’un véhicule en parfait état de marche.
Étape 5: Effectuer une recherche des choses à faire et des endroits où loger et où manger. Vous avez pris la route; que faire maintenant? C’est amusant de faire des découvertes en cours de route, mais vous devez tout de même avoir dans votre poche une liste des endroits à voir et à visiter, sur la route mais aussi à votre destination finale.
Étape 6: Dresser une liste de contrôle des bagages. Le temps consacré à l’établissement de cette liste vous sera bénéfique lorsque vous prendrez la route et disposerez de tout ce dont vous avez besoin pour un voyage parfait!
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L’entreprise familiale québécoise Mondou, centrée sur le bien-être et la santé des animaux, annonce qu’elle retire dès cette semaine les colliers aversifs de tous ses magasins. S’inscrivant au cœur des préoccupations et des valeurs de la chaîne pour qui le respect de l’animal est primordial, cette décision fait suite au rapport du Comité aviseur en bien-être animal de Mondou (CABEA) qui a conclu que des techniques et produits alternatifs efficaces sont maintenant accessibles à tous.
«Il est évident que les connaissances sur les animaux et les soins nécessaires à leur bien-être ont beaucoup évolué depuis nos débuts dans l’industrie. Plus que tout, Mondou souhaite partager son savoir-faire avec sa clientèle, aider les familles avec leur animal dans leur quotidien et les accompagner pour trouver des solutions aux problématiques comportementales canines auxquelles elles font face. Nous avons mis en place différentes ressources afin de résoudre ce type de comportement autrement et de mieux guider les familles vers des produits et des conseils personnalisés», mentionne Sarah Vaillancourt, chef principale de l’Académie Mondou et de la formation.
Depuis quelques mois, plusieurs villes entérinent par ailleurs de nouveaux règlements interdisant l’utilisation de ce type de colliers. C’est notamment le cas de Québec, Montréal, Laval, Beauharnois et Sherbrooke, pour ne nommer que celles-ci.
Qu’est-ce qu’un collier aversif?
Un collier aversif est un outil qui a pour but de punir l’animal et d’interrompre un comportement inapproprié. Il est généralement utilisé pour résoudre un problème d’aboiement ou pour contrôler un chien en laisse. Lorsque nous parlons de collier aversif, nous faisons référence au collier étrangleur (choker) et à tous les colliers de type électrostatique (électrique), vibration, citronnelle, air et ultrasons pour les clôtures invisibles.
Pourquoi retirer les colliers aversifs des magasins Mondou?
Il a été démontré que, dans la majorité des cas, les colliers aversifs ne corrigent pas la problématique initialement définie par le propriétaire de l’animal. Ceux-ci sont malheureusement peu adaptés et deviennent rapidement inefficaces après un certain temps d’utilisation. Ces colliers peuvent même causer des comportements d’anxiété ou d’agressivité chez l’animal.
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La rentrée scolaire est bien entamée et certains parents auront la tâche plus ardue que d’autres en raison d’un phénomène peu connu, mais bien réel: leur enfant est «doublement exceptionnel». Il s’agit d’enfants qui présentent à la fois une douance intellectuelle et un trouble tel que le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou un autre trouble de santé mentale comme l’anxiété généralisée.
Si la douance est une force, la double exceptionnalité représente une vulnérabilité pour l’enfant. Bien qu’au Québec le nombre d’enfants doublement exceptionnels soit estimé entre 20 000 et 30 000, leur nombre exact demeure inconnu, car il est difficile de les identifier. Cependant, leurs parents savent bien que quelque chose ne va pas.
Ils doivent en effet composer avec les difficultés d’adaptation, les problèmes psychologiques, sociaux et comportementaux de leur enfant provoqués par cette double exceptionnalité. Ces parents doivent relever quotidiennement de nombreux défis, exacerbant leur niveau de stress vis-à-vis leur rôle parental.
Étudiante de première année au doctorat en psychologie à l’Université de Sherbrooke dans le laboratoire de Mathieu Pilon, je m’intéresse à la réalité de ces parents et plus particulièrement, à la relation entre leur stress et leur sentiment d’efficacité parental.
Des problèmes à l’école
Plusieurs parents d’enfants doués et TDAH rapportent avoir été convoqués par l’enseignante de leur enfant en raison de ses comportements dérangeants en classe. En plus de faire état de ses difficultés à suivre les consignes, l’enseignante leur signalera souvent que la grande agitation de leur enfant en distrait plusieurs autour de lui.
Malgré tout, bien qu’elle puisse leur faire remarquer que les comportements impulsifs de leur enfant seront à surveiller de près, elle ne pourra passer sous silence son impressionnante créativité. Face à ces constats, plusieurs parents en quête de réponses seront amenés à demander une évaluation neuropsychologique. Avec un peu de chance, la bonne identification tombera: douance et TDAH.
Un stress parental intense
Si la réalité des enfants doublement exceptionnels est méconnue du grand public et même des professionnels de la santé, le stress quotidien que vivent leurs parents face à leur rôle parental est encore plus négligé. Ce stress s’explique par l’écart entre la perception des attentes parentales et celle des ressources à leur disposition. Il constitue un véritable fléau chez ces parents d’enfants à la fois doués et vulnérables.
En plus d’être davantage à risque de développer des problèmes de santé physique et psychologique tels que la dépression et l’anxiété, ce parent vit généralement plus de conflits conjugaux. Sans compter que son stress nuit au développement social, émotionnel et comportemental de leur enfant.
Des parents incompris
Les parents d’enfants doués constatent souvent que le développement précoce de leur enfant le distingue de ses pairs. Ceux d’enfants présentant un trouble du déficit de l’attention s’aperçoivent que son rythme de développement peut s’avérer inférieur à la moyenne. Or, les parents d’enfants doués et TDAH expérimentent ces deux réalités simultanément, les amenant souvent à faire face aux préjugés des enseignants, des médecins et de la famille.
En effet, il peut être difficile de concevoir qu’un enfant doué puisse également éprouver des difficultés d’apprentissage, par exemple. Ainsi, les parents de ces enfants exceptionnels, mais vulnérables, sont amenés à prendre la défense des besoins particuliers de leur enfant dans la sphère scolaire, communautaire, et même politique. Il n’est donc pas rare que ceux-ci soient perçus comme des parents perfectionnistes, exigeants, revendicateurs, voire contestataires.
Par exemple, le manque de connaissances à l’égard de la double exceptionnalité dans certaines écoles primaires et secondaires conduit plusieurs parents à devoir informer le personnel enseignant sur la condition de leur enfant. Ils doivent la faire reconnaître comme étant tout aussi valable qu’une autre et insister pour que le plan d’intervention qui a été dressé lors de l’évaluation de leur enfant soit mis en place afin de répondre à ses besoins.
Un équilibre fragile entre les forces et les faiblesses
L’identification de la double exceptionnalité est d’autant plus difficile à établir qu’elle se manifeste de manière différente pour chaque enfant. En effet, soit la douance est si importante que l’enfant obtient de bonnes performances masquant ainsi la difficulté créée par le TDAH, soit, à l’inverse, le trouble d’attention est si important que l’enfant affiche une sous-performance qui masque la douance. Enfin, il arrive également que la douance et le trouble d’attention se masquent mutuellement. C’est ce qu’on appelle l’effet de masquage.
Cependant, si ni la douance ni le trouble associé n’est identifié, l’enfant ne peut bénéficier d’interventions liées à l’une ou à l’autre de ses exceptionnalités nécessaires au développement de son plein potentiel. Le stress des parents est ainsi exacerbé, car ils sont conscients que les besoins émotionnels et éducatifs de leur enfant ne sont pas comblés.
Un avenir prometteur
La double exceptionnalité est encore un sujet tabou. Il est possible de spéculer que notre héritage judéo-chrétien, prônant des valeurs d’humilité et de modestie plutôt que celles de richesse et de réussite, peut avoir joué un rôle important dans nos choix de société dans ce domaine.
Heureusement, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec a publié, en 2020, le document «Agir pour soutenir la réussite des élèves doués». Il vise à soutenir les enseignants, le personnel des services éducatifs complémentaires, les directions d’écoles et les parents dans leur compréhension des besoins des élèves doués et dans leurs démarches visant à y répondre en milieu scolaire. On y présente plusieurs moyens d’action visant le maintien de la motivation des élèves doués et le développement de leur plein potentiel comme l’accélération scolaire, le mentorat, les activités parascolaires, etc. Il était temps !
Juliette François-Sévigny, Étudiante au doctorat en psychologie (Ph.D.-RI) – Cheminement psychologie clinique de l’enfant, de l’adolescent et des parents, Université de Sherbrooke et Mathieu Pilon, Professeur adjoint, Département de psychologie, Université de Sherbrooke
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.