Scene Le Balcon 01

La salle de spectacle Le Balcon a pignon sur la rue Sainte-Catherine et pas besoin de chercher l’adresse: c’est la magnifique église Saint-James, située entre les rues Saint-Alexandre et City Councillors. On y entre par une grande porte située à gauche (un panneau nous indique le chemin à suivre).

Ensuite, on suit un couloir austère avant d’arriver dans cette incroyable salle de spectacle, qui fait également office de restaurant. C’est étrange et captivant à la fois: on a l’impression d’être invité à une soirée secrète réservée aux initiés. Mais c’est seulement une impression, car la salle bondée est remplie de gens venus pour s’amuser: couples, bandes d’amis ou groupes de collègues pour le party de bureau. L’atmosphère est agréable et animée. Bien sûr, tout le parcours jusqu’à notre table est fait en en suivant les règles d’hygiène et le port du masque est obligatoire. C’est seulement une fois assis que nous enlevons le masque.

Le Balcon est la destination tout indiquée pour une soirée combinant à la fois un excellent repas suivi d’un spectacle. La table d’hôte propose deux choix d’entrées et trois choix de plats principaux, cuisinés sur place avec de savoureux produits du terroir. Le menu offre un délicieux choix entre un repas composé de viande ou de poisson ou un repas végétarien. Suivi d’un excellent dessert de la pâtisserie Crémy.

Le Balcon Entree Et Repas Raviolis
Le plateau de charcuteries artisanales et les raviolis aux champignons shiitakes avec noisettes rôties et roquettes.

Bien que tout avait l’air délicieux, nous devions faire un choix: en entrée, nous avons savouré le plateau de charcuteries artisanales. Pour le mets principal, nous avons opté pour le porc braisé avec son coulis de jus au cassis accompagné de lamelles de rabiole et de panais du Québec – et les raviolis aux champignons shiitakes avec noisettes rôties et roquettes (nous étions deux). Pour le dessert, nous avons goûté à la jolie sculpture de sorbet aux fruits de la passion. Cet excellent (et copieux) repas était accompagné d’un délicieux vin espagnol d’importation privée.

Spectacle Michelle Sweeney 01
À peine avions-nous terminé le repas que l’incomparable Michelle Sweeney (avec cinq musiciens – guitariste, saxophoniste, batteur, claviériste et bassiste) est montée sur scène dans une entrée remarquable. Elle a tout de suite mis le feu au plancher – carrément – et pour le reste de la soirée. Nous avons assisté à une interprétation fougueuse des plus grands succès de la musique Soul et Motown dans ce concert qui a entraîné tout le monde. Plusieurs se sont levés de table pour danser et l’ambiance était au party.

Le Balcon propose une programmation variée pour les fêtes, avec plusieurs concerts en décembre, jusqu’au party du Jour de l’An. Parmi les incontournables: la reine montréalaise du Blues, Dawn Tyler Watson, et la chanteuse Michelle Sweeney. Cette formule unique de souper-spectacle au centre-ville de Montréal, (tout près du Quartier des spectacles), vous permettra – dans la même soirée – de savourer de délicieux plats réalisés par des créateurs culinaires, de raviver vos souvenirs musicaux… et de danser!

Pour de l’information pratique ou en savoir plus sur la programmation de décembre, consultez le site web Le Balcon.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest!

Woman,stretching,her,arms,ready,to,exercise,outdoor,in,winter
Vive le supplément Emergen-C immunité+!

L’hiver est à nos portes et nous savons tous ce que cela veut dire: la saison du rhume arrive à grand pas. Nous devons donc faire un petit effort supplémentaire pour soutenir notre système immunitaire, demeurer en santé et augmenter notre résistance au cours des prochains mois. Ainsi, nous pourrons profiter pleinement des plaisirs de l’hiver comme le patinage, le ski et, bien sûr, le visionnage de films!

Emergen C 1000x750 Image 2 Blueberry
Les nombreux bienfaits d’Emergen-C immunité+ en poudre

Un petit sachet d’Emergen-C immunité+ renferme des nutriments essentiels qui peuvent aider à prévenir le rhume ou à réduire la durée et la gravité des symptômes du rhume*. Combattez-vous un rhume inopportun? Chaque sachet contient les vitamines et les minéraux dont vous avez besoin, notamment de la vitamine C, de la vitamine D et du zinc.

Emergen C 1000x750 Image 3 Orange
N’oubliez pas la préparation originale

Comprenant 1 000 mg de vitamine C, soit plus de vitamine C que 10 oranges, ainsi que des vitamines B et des électrolytes, Emergen-C est votre renfort immunitaire. Vous n’aimez pas le goût des oranges? Pas de problème! La préparation originale est offerte en neuf saveurs dont citron-lime, limonade rose et fruits tropicaux.

Hipster,young,woman,hiking,holiday,,wild,adventure.
Agissez pour optimiser votre bien-être

Quand vous vous réveillez le matin, ajoutez à un verre d’eau des nutriments qui fortifient le système immunitaire, puis remuez le tout. Ou vous pouvez mettre un sachet d’Emergen-C dans votre poche et l’utiliser à l’heure du midi. L’important, c’est de saupoudrer votre journée d’une bonne dose de vitamines et de renforcer votre système immunitaire durant la saison froide. Cela vous aidera à rester en santé et à adopter de bonnes habitudes: faire de l’exercice, manger sainement, boire beaucoup d’eau et pratiquer la pleine conscience. Profitez bien des joies de l’hiver!

*Peut aider à réduire la durée et la gravité des symptômes du rhume lorsqu’il est pris régulièrement. Peut aider à prévenir le rhume en période de stress physique.



Quel contenant à lait est le meilleur (ou le pire) pour l’environnement?

Si vous êtes un Canadien qui fait une consommation de lait moyenne, vous en buvez probablement plus de 60 litres par an. Cela représente environ deux milliards de contenants chaque année.

L’emballage de tout ce lait dépend de l’endroit où vous vivez, et de nouvelles recherches montrent qu’un type de contenant est meilleur que les autres pour l’environnement.

Il existe un éventail particulièrement vaste de contenants pour le lait. Au Canada, les plus courants sont les cruches rigides en polyéthylène haute densité, les boîtes en carton plastifié et les sacs de lait. Les bouteilles en verre réutilisables sont rares, et c’est tant mieux, car elles présentent un potentiel de réchauffement planétaire plus élevé que les autres contenants de boissons.

Mes collègues et moi, tous des chimistes et des physiciens spécialisés en recherche sur les matériaux et le stockage de l’énergie, avons étudié des enjeux de consommation liés à la durabilité. Nous avons récemment évalué l’impact environnemental des cruches de plastique, des cartons et des sacs de lait à Toronto et à Halifax, et nous avons constaté que les sacs étaient l’option la plus écologique.

Selon un rapport de 2010 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la plupart des contenants de lait vendus en Amérique du Nord sont des cruches de plastique (68%), suivis des boîtes (24%) et des sacs (7%). À l’inverse, les sacs dominent dans les pays d’Afrique méditerranéenne (72%) et l’ancienne Union soviétique (54%).

L’entreprise chimique américaine DuPont a commercialisé les sacs à lait en plastique polyéthylène au Canada en 1967. Cette innovation a pris son essor dans les années 1970, lorsque le Canada s’est converti au système métrique, car le volume pouvait y être modifié plus facilement que pour les cartons et les cruches.

L’impact du contenant

Notre étude consistait en une analyse du cycle de vie d’une grande variété de contenants de lait — les types et les tailles qu’on trouve généralement à Toronto et à Halifax. Nous avons évalué les intrants énergétiques, les émissions de gaz à effet de serre et l’eau utilisée pour les produire, les transporter et s’en débarrasser.

Nous avons constaté que la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre les plus importantes provenaient de la production du papier et des polymères plastiques, bien plus que du transport et du traitement ou de l’élimination des matériaux. Les polymères se retrouvent dans les cruches de lait, les bouchons à vis, ce qui plastifie le carton, les sacs de lait et leurs attaches, et le papier fait partie du carton.

Dans les deux villes, les sacs nécessitent moins d’énergie et d’eau par litre de lait et produisent moins de gaz à effet de serre que les cruches ou les boîtes. Cela est dû principalement au fait que les sacs ne pèsent que 20 à 30% du poids des cruches ou des cartons pour un volume égal.

Les différences sont importantes. Pour la même quantité de lait, si on les compare aux cruches ou aux cartons, les sacs ne consomment qu’environ 20 à 30% de l’énergie, n’utilisent qu’environ 2% (par rapport aux cartons) et 40% (par rapport aux cruches) de la quantité d’eau et ne produisent que de 20 à 40% des gaz à effet de serre engendrés par les autres contenants.

Même lorsque les sacs sont enfouis ou incinérés et que les cruches ou les cartons sont entièrement recyclés, l’impact environnemental des sacs demeure plus faible.

Exclusions et comparaisons

Nous avons omis plusieurs petits éléments dans le cadre de notre étude, notamment les matériaux et les processus associés à l’étiquetage, comme les encres et l’impression. Nous avons également exclu les cruches dans lesquelles on place le sac de lait pour pouvoir l’utiliser. Une autre étude a montré que leur impact était faible et, d’après mon expérience, elles peuvent durer plusieurs années. Une question importante que nous avons ignorée, c’est l’incidence des différents contenants sur l’océan et la vie marine.

Les résultats de notre recherche ont été validés par une comparaison avec des études antérieures menées au Royaume-Uni et dans plusieurs autres pays. Nos calculs de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre étaient compatibles avec les leurs.

On utilise beaucoup d’eau pour la production, le traitement et le transport des contenants, mais une quantité considérable d’eau est récupérée par le recyclage. La consommation nette d’eau est la petite différence entre ces grands nombres et n’est donc pas très précise. Cependant, nous avons constaté que les cartons utilisent un volume d’eau très important : près de 20 litres d’eau sont nécessaires pour produire le carton pour chaque litre de lait.

Notre comparaison avec d’autres pays nous a permis d’observer que l’énergie consommée par les sacs de lait au Royaume-Uni était presque quatre fois supérieure à notre résultat. C’est parce que les sacs utilisés au Royaume-Uni viennent du Canada. Cela nous incite à souligner l’importance de l’emplacement des consommateurs dans une évaluation du cycle de vie. Cependant, nos chiffres étaient essentiellement les mêmes pour Toronto et Halifax, ce qui indique que l’impact plus faible pour les sacs à lait s’applique à n’importe quel endroit dans les régions du sud du Canada.

Autrement dit, le sac à lait aurait le moins d’impact sur les consommateurs canadiens parmi tous les contenants si tout le monde pouvait en acheter. Pour l’instant, on n’en trouve pas dans l’ouest du pays. L’utilisation de sacs dans l’Ouest canadien pourrait permettre d’économiser jusqu’à 5 000 tonnes de plastique par an.

Quel lait faut-il choisir pour le bien de l’environnement?

Du lait gaspillé?

Ces nouvelles informations inciteront-elles les gens à se tourner vers le lait en sac? Au Canada, celui-ci se vend uniquement en quantités de quatre litres, ce qui peut être trop pour certains et risque d’occasionner du gaspillage, annulant ainsi tout avantage environnemental.

Des sacs de lait individuels d’un litre sont désormais vendus en Allemagne. Bien qu’ils soient plus lourds que les nôtres, ils demeurent préférables aux cruches ou aux boîtes.

L’impact environnemental du gaspillage du lait est encore plus important que celui de son emballage. Aux États-Unis, le lait représente environ 13% des pertes alimentaires, et le gaspillage de lait par les consommateurs produit environ dix millions de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone par an.

Le Canada a pour objectif d’interdire le plastique à usage unique d’ici 2030, mais on ne sait pas si les sacs de lait seront inclus dans les produits bannis. Notre analyse suggère que le plastique reste la meilleure option pour avoir du lait avec peu de déchets.

Si un ménage canadien moyen passait des cruches ou des cartons aux sacs, l’économie d’énergie hebdomadaire équivaudrait à une brassée de linge dans une sécheuse. Pour ceux qui se soucient de l’environnement, c’est un début.La Conversation

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest!

Mary Anne White, Professeure émérite, Département de chimie, Dalhousie University

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Kit Culottes Ados L Ovary 03
Vous connaissez peut-être déjà les culottes menstruelles à serviettes amovibles de Mme L’Ovary. Voici maintenant le kit menstruel pour ado, qui a été testé (et adoré!) par une ado de notre entourage. Quand on sait que la durée de décomposition des tampons peut prendre 25 ans et jusqu’à 800 ans pour les serviettes hygiéniques, l’adolescence est le meilleur moment pour se familiariser avec les alternatives écologiques. (Découvrez également la durée de décomposition des autres objets du quotidien…)

Le kit propose trois formats de culottes menstruelles: deux de jour, en formats «ordinaire» et «bikini», et une de nuit. Chaque culotte vient avec un sac de transport antifuites. Leur design est avantageux et s’harmonise à tous les gabarits de femmes, peu importe leur taille et leur poids. Le kit comprend également un Journal intime menstruel, pour apprendre à connaître son cycle et le suivre mois après mois.

Kit Culottes Ados L Ovary 02

Les deux culottes menstruelles de jour comprennent des protège-dessous intégrés – qui s’ajustent parfaitement et offre un sentiment de liberté – et trois serviettes amovibles chacune. L’ado qui a testé le kit avait hâte d’essayer le kit… c’est tout dire. Elle a suivi le mode d’emploi (indiqué sur le carton) pour procéder au lavage – car il va sans dire que les culottes menstruelles nécessitent une implication personnelle. Mais c’est tellement plus «confortable et sexy», au dire de notre ado, qui a trouvé le procédé de lavage très facile et rapide.

Pour sélectionner la bonne taille, il suffit de suivre les étapes du guide de taille sur le site web de Mme L’Ovary.

Cadeau mère-fille, grande sœur à petite sœur ou entre cousines? Si vous décidez d’offrir le kit, une complicité est toutefois de mise pour éviter les malaises… De plus, si la dépense vous semble chère au départ, c’est un investissement qui deviendra rapidement très économique.

Acheter le Kit Ado

Le meilleur moment pour acheter un sapin de Noël au Canada.
Votre envie d’être dans l’ambiance des fêtes vous incite à acheter un sapin de Noël au début de la saison? Ce n’est toutefois pas le moment le plus économique. En fait, mieux vaut l’acheter le plus près possible du 25 décembre. En effet, selon une étude menée par la société de services financiers Square, le prix d’un sapin de Noël pendant la période des fêtes a tendance à chuter à son niveau le plus bas – 34$ en moyenne au Canada – quatre jours avant Noël. Si l’on compare ce chiffre avec celui affiché au moment le plus cher pour acheter un sapin de Noël – le premier mardi de décembre – où les sapins se vendent en moyenne 83$, on constate qu’il est possible de faire des économies considérables…

Il y a d’autres facteurs que son coût à prendre en considération lors de l’achat d’un sapin de Noël. Pour vous aider à choisir le meilleur moment pour l’acheter, Square a réalisé une étude qui a révélé les éléments suivants:

  • Si vous n’aimez pas les bains de foule, évitez les lots le premier week-end de décembre, car c’est la période la plus populaire pour acheter un sapin de Noël (ce n’est pas une coïncidence si ce week-end est aussi l’un des moments les plus chers pour acheter!)
  • Le prix moyen d’un arbre de Noël au Canada est de 53$.
  • Les cinq variétés d’arbres de Noël les plus vendues au Canada en 2017 étaient le sapin baumier (coût moyen de 53$), le pin sylvestre (36$), le sapin Fraser (59$), le sapin Nordmann (81$) et le sapin Douglas (40$).

Remarque: ces données sont basées sur un échantillon de milliers de vendeurs au Canada en 2017.

Trouvez l’inspiration pour vos achats de Noël grâce à notre guide de cadeaux de Noël pour tous les goûts et n’hésitez pas à vous inscrire à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest!

Defis Zero Gaspi 1200C’est en effet tout un défi que d’arrêter le gaspillage alimentaire. Qui n’oublie pas régulièrement de bons aliments dans le frigo ou dans le garde-manger? Par manque de ressources ou d’imagination, nous sommes tous responsables des aliments qui finissent au compost (ou pire, à la poubelle). Toutefois, ça ne devrait plus arriver après la lecture du dernier livre de Florence-Léa Siry, une experte du zéro gaspi qui n’en est pas à ses premiers trucs pour éviter le gaspillage alimentaire. Co-fondatrice du premier Festival Zéro Déchet à Montréal, auteure du blogue Chic Frigo Sans Fric et instigatrice de l’incomparable Défi Vide-Frigo…

Défis Zéro gaspi, Technique et canevas pour réduire le gaspillage alimentaire est son cinquième livre sur le sujet. On y trouve des canevas de recettes de base (pas moins de 31 canevas) pour utiliser les aliments. TOUS les aliments. Également, de nombreuses astuces pour devenir un meilleur consommateur. Notamment en organisant sa cuisine pour ne plus gaspiller (oui, c’est possible). Un livre agréable à lire et bien écrit – on a l’impression de recevoir les conseils directement de l’auteure. Et des astuces faciles à appliquer au quotidien. Nous avons adoré et en avons fait notre livre de chevet!

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest!

Défis Zéro gaspi, Technique et canevas pour réduire le gaspillage alimentaire, Florence-Léa Siry, Les Éditions de l’Homme, 29,95$

Telus Fr Main Img 1000x750
Pour la première fois en 11 ans, John Hornstein utilise la technologie numérique par lui-même. Elle lui permet de se connecter avec le monde et lui donne un nouvel espoir de mener une vie autonome grâce à l’assistance numérique.

Prendre des cours d’informatique a été un rêve irréalisable pour John Hornstein pendant plus d’une décennie, depuis qu’un accident de vélo en 2010 a endommagé sa colonne vertébrale et a réduit sa mobilité au niveau du cou.

Lors d’une promenade au bord d’un lac, des adolescents ont traversé la rue en dehors du passage pour piétons et John a dû réagir rapidement. L’artiste de Sault-Sainte-Marie a appuyé si fort sur les freins qu’il est passé par-dessus le guidon et qu’il s’est écrasé tête première sur la chaussée. Il a fallu plusieurs jours pour comprendre à quel point sa colonne vertébrale avait été touchée.

«Après ma blessure, ma petite amie a dit que je bougeais beaucoup les mains, que j’agitais les bras», dit John. Mais en quelques jours, ces mouvements ont cessé. Le gonflement de sa colonne vertébrale a évolué rapidement, dû à une maladie dégénérative qui n’avait pas été diagnostiquée auparavant et connue sous le nom de sténose spinale. L’accident a aggravé la maladie, provoquant un œdème traumatique de sa colonne vertébrale sténosée et tuant les nerfs des vertèbres C4 à C6.

En un instant, John a vu disparaître les ambitions qu’il avait pour sa vie d’artiste, et son avenir lui a semblé incertain.

Aujourd’hui, la technologie d’assistance offre à l’homme de 64 ans un nouvel espoir de mener une vie autonome avec l’aide du numérique et, bientôt, de retrouver sa grande passion: l’art.

Grâce à la technologie, comme des contacteurs au souffle, il peut de nouveau créer. Autrefois utilisé uniquement pour commander les fauteuils roulants, ce dispositif en forme de paille agit comme levier de commande actionné par la bouche et a récemment permis à John d’utiliser un ordinateur pour la première fois en 11 ans. Il admet avoir beaucoup à apprendre, mais étudier est une activité plaisante pour l’artiste, une activité qu’il pensait ne plus jamais pouvoir réaliser.

Plus important encore, John est en train d’achever un programme de soignants grâce auquel il sortira bientôt de l’hôpital pour emménager dans sa maison qui est déjà prête à le recevoir.

«La technologie déployée actuellement donne la possibilité aux personnes handicapées de vivre plus ou moins normalement», dit-il.

Outiller les personnes handicapées

Les développements bouleversants comme ceux vécus par John sont soutenus par un partenariat récemment élargi entre le programme innovateur Technologies pour l’avenir et l’organisme de bienfaisance national La Marche des dix sous du Canada.

TELUS a lancé Technologies pour l’avenir en Alberta et en Colombie-Britannique en 2018 pour mieux soutenir les personnes handicapées qui ont besoin d’assistance professionnelle pour utiliser ou contrôler leurs dispositifs mobiles de manière autonome. Le programme a maintenant été étendu à l’ensemble du pays en partenariat avec La Marche des dix sous du Canada, dont la mission est de venir en aide aux Canadiens handicapés, à leurs familles et aux proches aidants pour que leurs vies soient indépendantes et plus épanouies.

Le programme offre une évaluation personnalisée, virtuelle et individuelle, des recommandations sur mesure, des formations et une aide concernant les dispositifs mobiles (p. ex. iPhone, Android, iPad, Amazon Fire, Kindle ou Galaxy Tab). Dans certains cas, en fonction des besoins individuels, des technologies d’assistance supplémentaires pourraient être nécessaires pour permettre à des personnes handicapées d’utiliser leur téléphone intelligent et leur tablette. Il n’existe pas de solution universelle. Grâce à Technologies pour l’avenir, les participants peuvent apprendre à agrandir le contenu de leur écran, à utiliser des commandes vocales et des fonctionnalités de retranscription ou des lecteurs d’écran pour faciliter l’utilisation de leurs appareils, et à profiter des avantages de la technologie. La technologie d’assistance supplémentaire peut inclure un clavier ou une souris externe, ce qui évite l’utilisation de l’écran tactile du téléphone, ou un support spécialisé pour l’appareil, facilitant ainsi l’accès de manière autonome.

En partenariat avec La Marche des dix sous du Canada, Technologies pour l’avenir permet un accès équitable aux appareils mobiles, offrant la possibilité aux personnes handicapées de vivre, de travailler et de se divertir dans notre monde numérique.

«À titre d’organisme de bienfaisance national qui se consacre au soutien des personnes handicapées, le programme Technologies pour l’avenir cadre parfaitement avec notre mission. Notre équipe travaillera avec les clients pour s’assurer qu’ils sont connectés et à l’aise avec leurs appareils mobiles et les technologies d’assistance dont ils ont besoin», mentionne Len Baker, président et directeur général de La Marche des dix sous du Canada.

Un nouveau chapitre

Pour John, le programme permet un retour à la vie productive et indépendante qui ressemble à ce qu’il connaissait avant l’accident, «autant que possible étant donné les circonstances,» dit-il.

Grâce à de petits mouvements, en l’occurrence des aspirations et des souffles, il peut contrôler le pointeur de son ordinateur, comme s’il utilisait une souris. Il a réappris les principes de base de la bureautique et se réjouit à l’idée d’utiliser une technologie à commande vocale comme Echo Dot pour mieux utiliser son téléphone mobile. L’utilisation d’Echo Dot avec un iPhone offre de vastes possibilités, notamment le contrôle d’une maison intelligente.

«J’ai l’intention d’utiliser mon iPhone pour faire face aux difficultés habituelles de la vie, comme allumer les lumières, contrôler les thermostats, l’ordinateur, le téléviseur, et ainsi de suite», dit-il.

De plus, l’accès à la technologie a considérablement amélioré son sentiment de communauté et de sécurité.

Avec une nouvelle oreillette Bluetooth, John, qui ne peut pas élever la voix depuis qu’il a subi une trachéotomie, pourra mieux communiquer grâce à des aides personnelles à commande vocale, comme Echo Dot ou Siri, chez lui et avec ses amis et sa famille au téléphone.

Ce dernier point est le plus important pour John. Avant le téléphone intelligent, il était «plus ou moins injoignable. J’ai trouvé très difficile de ne pas pouvoir appeler les gens.»

À présent, quand il n’est pas en train de discuter avec des amis ou d’apprendre de nouvelles applications techniques, il travaille afin de faire progresser ses aspirations artistiques.

John décrit ses créations numériques comme «concevoir des images et des motifs, puis les superposer en images sympathiques» grâce à des logiciels comme Photoshop. Les logiciels ayant beaucoup progressé, John étudie assidûment l’évolution des programmes d’art assisté par ordinateur.

Perdre sa mobilité a coûté à John une grande partie de ce qu’il aimait au cours de la première décennie après l’accident, mais dernièrement, vous ne trouverez aucune amertume chez lui, uniquement des ambitions pour l’avenir.

«Je travaille actuellement avec Squarespace pour créer un site web,» déclare-t-il. Un nouveau chapitre s’annonce pour John, et ce sera un autre espace bien à lui.

«Je pense que ce site web améliorera ma vie, dit-il. Et j’ai hâte de l’utiliser pour présenter mes réalisations antérieures et m’ouvrir de nouvelles voies.»