Pourquoi la plomberie des hôtels est-elle si mauvaise?
La femme de la chambre 4 ouvre le robinet de la douche, coupant ainsi l’eau chaude à l’homme de la chambre 5. Alors qu’il s’acharne sur la robinetterie, la température de l’eau oscille entre bouillante et glacée. C’est un cauchemar pour le couple de la chambre 6, en pleine lune de miel, qui souffre désormais de brûlures sur plus de 20% de leur corps car ils n’étaient pas… juste à côté des robinets lorsque l’eau est devenue thermonucléaire. Certains hôtels parviennent à offrir une certaine cohérence dans la température de l’eau; pourquoi pas les autres? Votre avis, Sherlock?
Pourquoi les cabines d’essayage ne bénéficient pas d’un éclairage flatteur?
D’accord, les néons coûtent moins chers, mais lorsque votre entreprise est fondée sur l’idée de convaincre les clients de dépenser 120$ pour un vêtement qui coûte 2$ à produire, vous pourriez peut-être sacrifier quelques sous pour leur éviter de s’effrayer eux-mêmes.
Apprenez-en plus sur ces 25 faits incroyables qui semblent faux (mais qui sont vrais).
Pourquoi les piétons ont-ils perdu le goût de vivre?
Bien sûr, ils traversent hors des passages cloutés depuis des années, mais ils attendaient jadis qu’il y ait un trou dans la circulation pour traverser. Aujourd’hui, ils n’attendent plus. Bien au contraire, ils foncent tête baissée dans la circulation sans lever les yeux de leur téléphone et toujours en dehors des clous. C’est comme traverser une piste de course de Formule 1 avec un sac sur la tête.
Pourquoi notre collection de couvercles Tupperware ne s’agence jamais aux contenants?
Et pourquoi tant de couvercles manquants? Se dissolvent-ils au lavage? Les enfants les utilisent-ils comme frisbees? Sont-ils subtilisés par des extraterrestres? À vous, M. Poirot.
Pourquoi sommes-nous sensibles à certains prix et pas à d’autres?
Un pub fait payer 12$ un verre de chardonnay et 10$ une bière, et il y a toujours la queue au bar. On pourrait trouver une assurance-vie moins chère en comparant les prix, mais on se contente généralement de hausser les épaules invoquant le manque de temps. Pourtant, dès que le prix de l’essence augmente de 4 cents le litre, on perd les pédales.
Revenons aux assurances. Pourquoi sont-elles si chères?
Le crime contre la propriété est en déclin constant. En Europe, le nombre de cambriolages a chuté de 42% depuis 2010. Le taux de crime contre la propriété au Canada a baissé de plus de la moitié entre 1990 et 2020. Et en Australie, les vols de véhicules motorisés ont décliné de 16% depuis 2016. Mais les primes d’assurances, elles, restent toujours aussi élevées. Qui empoche cet argent? Pourquoi la concurrence, cette caractéristique tant vantée de notre système capitaliste, ne fait-elle pas baisser les prix? Miss Marple, de grâce, un effort!
Découvrez ensuite les plus grands mystères du corps humain!
Pourquoi les parents disciplinent-ils leurs rejetons avec tant d’ostentation?
Vous êtes un bon parent, on vous croit sur parole. Lorsque vous refusez l’accès de votre fille à sa tablette, est-ce nécessaire que tout le monde en entende le motif et puisse examiner les faits? On a tous été dans cette situation. On est de votre côté. On n’appellera pas les autorités, c’est promis.
Pourquoi les photocopieurs sont-ils si compliqués?
Le papier est toujours coincé et l’encre sans cesse épuisée. La solution à ces problèmes est censée être simple: suivre le guide à l’écran – c’est-à-dire des flèches clignotantes pointant dans toutes les directions, de manière apparamment aléatoire, un peu comme un diorama de la bataille d’Agincourt.
Personnellement, je rêverais de posséder l’un de ces duplicateurs de Gestetner, une machine inventée il y a 140 ans qui fonctionnait parfaitement bien jusqu’à l’arrivée du photocopieur au milieu du XXe siècle. Mais où puis-je m’en procurer un? Lieutenant Colombo, qu’en dites-vous?
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Ce puzzle visuel, de Rovva – la plus grande plate-forme de soutien aux entreprises au monde – illustre à quel point un rassemblement de Noël entièrement en ligne peut être amusant.
Parmi les maisons bien décorées de ces joyeux fêtards se trouvent sept pères Noël cachés. Presque tous sont de taille miniature. Certains d’entre eux sont des personnages complets, mais pour d’autres, tout ce que vous pouvez voir, ce sont les têtes surmontées d’un bonnet de Noël! Prêt à essayer? Voyez si vous pouvez également trouver l’ours caché parmi les rennes.
(Pour vous aider, nous allons vous dire que l’homme barbu à lunettes, dans la maison avec le grand miroir, compte en fait pour un père Noël, bien qu’il ne soit pas exactement «caché».)
Voici un autre indice: aucun «écran» individuel ou domicile de personne n’a plus d’un père Noël caché.
À vos marques, prêt, cherchez!
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Attention, les réponses se trouvent dans l’image ci-dessous!
Source:
Rovva: “Rovva’s Virtual Office Christmas Party”
Dans une ambiance constituée de lumières, de néons et de musique rythmée, cet endroit offre, avec plus de 80 machines, une grande sélection de jeux d’arcades. La salle est d’ailleurs assez vaste pour accueillir jusqu’à 150 personnes. C’est le service de production montréalais PLAYMIND qui est à la source de ce nouveau projet. Après des contrats avec de grandes entreprises, comme La Ronde, c’est au Centre Eaton de Montréal que la compagnie a installé sa première «boîte de jeux». On y trouve un jeu d’arcade immersif et interactif où le but est de lancer des balles sur des ennemis virtuels, une spécialité de PLAYMIND.
La beauté de ce centre de divertissement lumineux et coloré réside toutefois dans sa large variété de jeux. Certains visent davantage les adolescents et les adultes, comme les deux stations de jeux en réalité virtuelle (VR). L’une d’entre elles comprend d’ailleurs un vaste espace de jeux, permettant une reconstruction de lieux populaires tels que le Laser Tag. Un cinéma interactif est également accessible, incluant des lunettes 3D, des sièges mouvants, une fausse arme à feu pour tirer sur des ennemis et plusieurs histoires amusantes ou terrifiantes.
Pour les plus jeunes, une zone avec plusieurs machines à toutous est visible près de l’entrée. Jeux de tir, jeux de conduite: tous les facettes d’une arcade classique sont intégrées dans ce centre de divertissement. Plusieurs de ces machines ont d’ailleurs été produites par d’autres compagnies montréalaises, comme Triotech et Phenomena.
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La Forêt de la Seconde Vie
Une nouvelle forme de services funéraires ouvrait ses portes au mois d’août à Sainte-Sophie dans les Laurentides: la Forêt Seconde Vie. Concept unique, c’est le premier site en Amérique du Nord qui permet l’inhumation de cendres incorporée à une servitude de protection de l’environnement. Plus concrètement: pour chaque «enracinement» – c’est le mot utilisé par les cofondateurs Ritchie Deraiche et Guillaume Marcoux pour remplacer le mot «enterrement» –, il s’agit de planter un arbre à l’endroit choisi pour la mise en terre de l’urne. Parmi les découvertes de décembre, celle-ci représente un site magnifique d’une superficie de 2 500 000 p2 où l’on peut passer du bon temps, pour apprivoiser les lieux avec les êtres chers ou pour se recueillir.
Afin de respecter la nature et qu’aucune matière nuisible pour l’environnement ne soit utilisée lors de l’inhumation, il est possible de mettre les cendres directement en terre, ou d’utiliser des urnes non polluantes proposées par la Forêt de la Seconde Vie à ses partenaires funéraires.
Experts en soins de la peau
L’Institut de Recherche en Dermatologie-Esthétique du Canada (IRDEC) est un bel exemple d’un grand rêve réalisé. Face à la pénurie de ressources dermatologiques dans le système de santé publique, Lydia Gauthier, M.Sc, dermocosmétologue et fondatrice de l’Institut, a conçu l’idée de réunir toute une équipe d’experts en pathologies cutanées sous un même toit.
Que ce soit pour traiter des problèmes d’acné, de psoriasis sévère, d’eczéma, de rosacée ou d’autres affections cutanées importantes, l’Institut prend en charge chaque cas de manière individualisée et utilise les technologies de pointe pour garantir des soins de qualité.
Dès que l’on franchit les portes de l’Institut, on ressent une atmosphère apaisante et une confiance totale, car une infirmière spécialisée évalue notre peau, crée un dossier et assure un suivi continu. À chaque visite, l’évolution de l’état de sa peau est minutieusement observée.
Informez-vous sur les questions à poser à son dermatologue pour les soins de la peau.
Wampums: artefacts de la culture autochtone
Les amateurs d’histoires seront intéressés par l’exposition Wampum : perles de diplomatie, présentée au Musée McCord Steward depuis 20 octobre. C’est l’occasion de découvrir ces objets uniques provenant des collections de musées canadiens et français: le musée du Quai Branly Jacques Chirac et la collection de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres. Artefacts traditionnels et culturels significatifs, en particulier pour les peuples des Premières Nations, les colliers de wampum sont fabriqués de perles tubulaires faites à partir de coquillages.
Bien que remarquables, ils n’ont toutefois jamais servi de parures, mais représentent plutôt des symboles de prestige, des objets de communication et des moyens de commémorer des accords et des événements historiques. Employés autrefois lors d’échanges diplomatiques, le geste de remettre un wampum était une preuve d’intégrité et de sincérité en affaires, et que l’on avait qu’une parole.
L’hôte le plus accueillant d’Airbnb au Canada
Il semblerait que les Canadiens soient connus pour leur gentillesse d’un océan à l’autre, même que la nouvelle se propage chez les utilisateurs d’Airbnb. Plusieurs qualités sont mises de l’avant pour évaluer l’hospitalité d’un hôte, notamment une réponse rapide aux demandes d’un invité ou encore un processus d’enregistrement simple et transparent.
C’est à la suite de la publication d’un rapport qui mettait de l’avant les hôtes les plus accueillants du Canada qu’Airbnb a pu faire cette annonce officielle, où le grand gagnant est le propriétaire québécois des micromaisons (ou petits chalets) le Panorama et du Chamonix, tous deux situés à Lac-Beauport à Québec. Pour se classer, les hôtes devaient atteindre un taux de près de 100% de commentaires 5 étoiles (avec un minimum de 100 commentaires) dans les catégories Propreté, Arrivée et Communication.
Voici des conseils pour bien louer son habitation sur Airbnb.
Beaux livres… de recettes
Recevoir un beau livre en cadeau fait toujours plaisir (et si vous êtes toujours à la recherche d’idées, n’hésitez pas à consulter notre guide cadeaux). Pour les cordons-bleus maison comme pour les cuistots en herbe, un beau livre de recettes c’est joindre l’utile à l’agréable. Cet automne, plusieurs beaux livres ont été publiés au Québec et en voici trois qui ont particulièrement retenu notre attention:
Dans les cuisines du monde
Nutritionniste spécialisée en nutrition internationale – en résumé une globe-trotter gastronomique – Marianne Lefebvre nous offre ici un livre unique. Unique en son genre, Dans les cuisines du monde vous invite à une excursion autour du monde, où chaque chapitre propose un menu typique de la région présentée, ainsi que l’histoire de la personne rencontrée et la culture gastronomique de son pays. La Turquie, la Bolivie, le Laos, le Pérou ou le Bénin: un tour du monde tout en saveur. On a l’impression de rencontrer les gens présentés dans son livre et de humer le parfum des épices exotiques.
Dans les cuisines du monde, Marianne Lefebvre, éditions Québec Amérique
Folks & Forks, tome II – Héritage pour Mathilde
Frédérike Lachance-Brulotte a probablement tous les talents en cuisine: fondatrice du blogue culinaire Folks & Forks, elle rayonne sur les réseaux sociaux avec plus de 118 000 abonnés sur son compte Instagram où chaque publication est un pur bonheur pour les yeux des gourmands. Le livre de recettes Folks & Forks II, Héritage pour Mathilde, a été réalisé pour sa fille à qui elle souhaite transmettre à son tour l’héritage de ses parents: boulettes de viande, sauté de crevettes, rosbif, jambalaya (des Lachance-Brulotte), gravlax, tarte au fromage ou délice aux framboises… Avec ses recettes réconfortantes, c’est le livre de recettes parfait pour traverser l’hiver!
Folks & Forks tome II, Héritage pour Mathilde, Frédérike Lachance-Brulotte, éditions Pratico
Le pain de Christina, 60 recettes infaillibles
Le livre de Christina Blais, nutritionniste et spécialiste en sciences des aliments, est LA référence pour faire son pain. Aussi bien pour les néophytes qui souhaitent mettre la main à la pâte que pour les boulangers expérimentés. On peut commencer sa lecture par la grande histoire du levain – qui remonte à l’Ancien Empire égyptien – ou passer tout de suite au chapitre sur la différence entre le levain et levure, ou simplement découvrir la marche à suivre pour faire son propre levain, avec photos et infographies à l’appui.
On peut également décider de concocter son propre pain à base de levure instantanée, tout en suivant les magnifiques recettes illustrées du livre… pour revenir ensuite aux recettes à base de levain. Des plus classiques, comme le pain 100% blé intégral aux plus fantaisistes, comme la miche orange, canneberges, chocolat et gingembre confit. C’est un livre magnifique à explorer indéfiniment.
Le pain de Christina, 60 recettes infaillibles, Christina Blais, Les éditions Cardinal
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1. Posez un verre d’eau sur la table de nuit avant d’aller au lit. Buvez ce qu’il en reste pour démarrer la journée bien hydraté.
2. Passez au moins 10 minutes chaque jour en tête à tête avec chacun de ceux qui partagent votre vie.
3. Établissez une liste des tâches, ce sera ensuite plus facile de vous mettre au travail.
4. Une fois imprimées, les photos conservées sur votre téléphone – petit plaisir rare de nos jours – feront de jolis cadeaux.
5. Appelez vos parents, ils attendent de vos nouvelles. Un jour, vous ne pourrez plus le faire.
6. Gardez toujours au frigo des fruits ou des légumes lavés et coupés pour parer aux petites fringales.
7. Faites au moins une fois par semaine ce qui vous procure le plus de joie.
8. Payez vos factures dès que vous les recevez.
9. Après avoir répondu à la question d’un ou d’une ami(e) sur vous, posez-lui à votre tour une question qui le ou la concerne.
10. Peu importe le montant, programmez un virement automatique sur votre compte d’épargne à chaque versement de salaire.
11. La vie est trop courte pour souffrir dans une paire de chaussures inconfortables.
12. Chaque jour, offrez-vous une séance de «respiration carrée»: inspirez lentement, bloquez votre respiration, expirez et bloquez de nouveau votre respiration. Pour chaque étape, comptez jusqu’à quatre.
13. Vous travaillez dans un bureau? À 15h, une petite conversation informelle avec vos collègues est une excellente façon de stimuler votre énergie.
14. Tout exercice est bénéfique. Cinq minutes de marche valent mieux que pas de marche du tout.
15. Humez le parfum des lilas.
16. Engagez systématiquement une conversation avec l’employé(e) du supermarché.
17. Achetez un écran solaire que vous utiliserez; c’est de l’argent bien dépensé.
18. Adonnez-vous à un exercice au saut du lit. Si c’est le seul de la journée, vous aurez au moins accompli cela.
19. Gardez un pot de romarin sur le rebord de la fenêtre. C’est délicieux avec les pommes de terre.
20. Ne faites jamais d’achats quand vous avez faim ou que vous vous ennuyez.
21. Les jours de semaine comptent aussi: ne réservez pas la plus belle porcelaine aux seules occasions spéciales.
22. Établissez des relations en dehors du travail et de la famille.
23. Portez un maillot de bain Speedo ou un bikini si vous en avez envie. Quelle importance?
24. La prochaine fois que vous serez tenté par une super affaire, demandez-vous: «En ai-je vraiment besoin?»
25. Souriez aux gens que vous croisez dans la rue.
26. Vous dormez mal? Coupez la caféine après midi.
27. Vous voyagez? Contentez-vous d’un bagage à main. Vous y arriverez!
28. Quel que soit le temps qu’il fait, mettez le nez dehors tous les jours.
29. Passez un après-midi en terrasse dans un café et observez la vie qui vous entoure.
30. Faites votre lit aussitôt que vous vous levez.
31. Choisissez vos combats. Ils ne méritent pas tous une bataille.
32. Vous suivez les réseaux sociaux? Prenez un jour de congé.
33. Pour une boisson revigorante l’après-midi, rien de mieux qu’un thé avec un peu de sucre.
34. Appelez un ou une ami(e) à qui vous n’avez pas parlé récemment.
35. Apprenez à dire bonjour dans au moins trois autres langues.
36. Prenez le temps de vous détendre et de profiter de vos repas.
37. Emmenez les enfants au musée, visiter une exposition, au concert, même quand ils sont adultes.
38. Empruntez à la bibliothèque locale quelques livres pour les vacances.
39. Pour la sentiment d’euphorie, essayez la nage en eau glacée ou la douche froide.
40. Cuisinez un plat inspiré d’une autre culture gastronomique.
41. Le mauvais temps ne doit pas vous empêcher d’apprécier l’extérieur ; il suffit de porter les vêtements appropriés.
42. Écrivez une lettre. Avec un stylo. Sur du papier.
43. Éteignez votre téléphone vers 21h, vous dormirez mieux.
44. Vous avez une grand contenant de mesclun? Consommez d’abord les feuilles rouges qui s’abîment plus vite.
45. Consacrez quelques minutes par jour à l’apprentissage d’une nouvelle compétence – jonglerie, dessin, sudoku, guitare.
46. Testez une nouvelle recette toutes les semaines. Si vous ne cuisinez pas, essayez un nouveau restaurant.
47. Si vous avez la place, faites sécher le linge au soleil.
48. Les gestes répétitifs, comme balayer le plancher, ont des vertus thérapeutiques, car ils permettent d’évacuer les pensées stressantes.
49. N’oubliez pas vos vieilles boîtes de photos; plongez la main dedans à l’occasion et ravivez vos souvenirs.
50. Faites le plein quand vous n’êtes pas attendu. Vous éviterez de le faire un jour où vous êtes pressé.
51. Si l’inquiétude vous tient éveillé la nuit, comptez lentement à l’envers à partir de 100.
52. Commencez la journée en effectuant 10 minutes d’exercices simples de yoga, comme la posture du chien tête en bas ou les étirements du chat et de la vache.
53. Célébrez et encouragez le talent des autres, même ceux qui sont plus doués que vous.
54. Faites la sieste après le déjeuner. Vous serez plus alerte l’après-midi.
55. Lisez de la poésie. Quand vous trouverez un poème qui vous plaît, envoyez-le à un ou une ami(e).
56. Quand vous discutez politique avec des amis ou la famille, écoutez et apprenez du point de vue des autres.
57. Étreignez vos enfants chaque fois que vous les voyez.
58. Vous visitez un autre pays? Ne craignez pas de sortir des sentiers battus. Ailleurs dans le monde, la plupart des gens sont bons, comme vous.
59. L’honnêteté est la meilleure des politiques (comme de rester soi-même).
60. Ne vous contentez pas des grands titres. Prenez le temps de lire tout l’article.
61. Découvrez vos voisins en les invitant à boire un verre.
62. Si vous avez le choix, prenez le vélo plutôt que la voiture.
63. Quand vous avez tort, reconnaissez-le.
64. Un coup de blues l’été? Offrez-vous une crème glacée. Et l’hiver? Un bol de nouilles fera l’affaire.
65. Devant une décision difficile, ne réfléchissez pas trop; le cœur sait souvent ce qu’il faut choisir.
66. Préparez un bon repas pour quelqu’un.
67. Même après une dispute, essayez de partir avec le sourire.
68. Faites un massage à votre partenaire.
69. Achetez toujours des ustensiles de cuisine de qualité (attendez les soldes).
70. Explorez une rue, une place ou une colline où vous n’avez jamais mis les pieds.
71. N’hésitez pas à décliner une invitation si vous n’avez pas envie d’y aller. Vous avez le droit de dire non.
72. Ayez toujours dans la voiture des sacs réutilisables et un parapluie.
73. Dorlotez-vous: offrez-vous une manucure, un soin bien-être ou un rasage de luxe.
74. Pendant une dispute, posez-vous la question: suis-je fatigué(e) ou ai-je faim, froid ou chaud? Répondez-y et le désaccord vous semblera peut-être moins sérieux.
75. Retirez vos chaussures et marchez pieds nus dans les vagues.
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Son plus beau cadeau: un pendentif retrouvé
Pour mon 16e anniversaire, j’ai reçu de mon frère un magnifique pendentif en forme de cœur. Je l’aimais beaucoup et ne le portais qu’aux grandes occasions. Un jour, 30 ans plus tard, je l’ai égaré. J’étais effondrée. Je l’ai cherché partout, mais ne l’ai trouvé nulle part. À Noël, cette année-là, mon mari et mes enfants semblaient particulièrement impatients de me voir ouvrir un cadeau. C’est que mon mari avait retrouvé mon cher pendentif. J’ai pleuré en le voyant. Aujourd’hui, chaque fois que je le porte, je m’assure de remettre mon plus beau cadeau en sûreté dans ma boîte à bijoux.
— Julie Oliver, Ontario
Voici 32 faits que vous ne savez peut-être pas concernant les Fêtes.
Son plus beau cadeau: ne pas avoir reçu une machine à écrire
Quand j’étais enfant, j’adorais écrire. Une année, j’ai demandé une machine à écrire pour Noël. Hélas, au lieu d’un cadeau à ouvrir, j’ai reçu un «bon» pour une machine à écrire qui ne s’est jamais matérialisée. En grandissant, j’hésitais entre des études en journalisme ou en psychologie. J’ai fini par choisir la psycho – et j’adore mon métier. Le vrai cadeau, c’est peut-être de n’avoir jamais reçu cette machine à écrire: un signe qu’il fallait renoncer à l’écriture et plutôt poursuivre en psychologie.
— Amira Bueno, Madrid, Espagne
Son plus beau cadeau: des retrouvailles avec son ex-mari
Ma sœur a organisé des retrouvailles avec mon ex-mari. Elle comprenait les raisons de notre divorce et savait que l’amour n’était pas en cause, mais plutôt les circonstances de la vie.
Après le divorce, nous avons connu l’un et l’autre des relations gratifiantes, mais après 30 ans, il était veuf, et moi, divorcée pour la seconde fois. Ma sœur qui, contrairement à moi, avait maintenu le contact, a décidé de jouer Cupidon. En deux mots, nous sommes retombés amoureux. Mariés depuis 9 ans maintenant, notre relation est la plus belle chose qui me soit arrivée. Pour une fois, je suis contente que quelqu’un se soit mêlé de mon existence, même si, à l’époque, j’étais sceptique et un peu agacée!
— Debbie Browne, Alberta
Découvrez l’histoire de cette femme qui a enfin dit oui… 35 ans plus tard!
Son plus beau cadeau: une rose de son fils
À 12 ans, mon fils Robert a décroché son premier boulot: livreur de journaux. Il se levait tous les matins à 5h30 et sortait de la maison avant même que le reste de la famille ne commence à remuer.
Le weekend précédent la fête des Mères, il m’a demandé la permission de faire des achats sans moi. Comme il avait fait preuve de responsabilité dans son travail, j’ai accepté. Je savais qu’il cherchait un cadeau à m’offrir pour l’occasion.
Il est revenu quelques heures plus tard les mains vides. «Sais-tu à quel point le coût d’une douzaine de roses est exorbitant?», a-t-il demandé avant de disparaître dans sa chambre. Il découvre la valeur de l’argent, voilà la première chose qui me soit venue à l’esprit. La seconde, c’est que je n’aurais pas de roses pour la fête des Mères.
Une semaine plus tard, on frappait à ma porte. C’était le fleuriste qui, les yeux brillants, m’a remis une longue boîte étroite. J’ai ouvert, croyant que cela venait de mon mari. Une rose rouge reposait sur un lit de papier de soie blanc. Sur la carte, il était écrit: «Bonne fête des Mères. Je t’aime. Robert.»
Les années ont passé. Robert est aujourd’hui marié et vit avec sa famille loin d’ici, mais il n’oublie jamais de m’envoyer quelque chose pour les occasions spéciales. J’ai chéri chacun de ses cadeaux et je les ai tous conservés, mais le plus précieux reste cette rose. Il y a longtemps qu’elle a disparu, mais elle a une place particulière dans mon cœur.
— Marilyn Doyle, Nouvelle-Écosse
Son plus beau cadeau: voyager avec son petit-fils
J’ai demandé à mon petit-fils Youri ce qui lui ferait le plus plaisir dans la vie. «J’aimerais voir des manchots», a-t-il répondu. «C’est amusant, moi aussi j’en rêvais quand j’avais ton âge. Pourquoi des manchots?» Ni lui ni moi ne savions pourquoi. Peut-être parce que cet animal exotique nous était totalement étranger. Les manchots les plus proches se trouvent en Amérique du Sud; nous vivons en France.
Au fil des ans, nous avons continué à parler de pingouins, Youri et moi, comme pour nous rappeler qu’il faut toujours essayer de réaliser ses rêves.
Un jour, j’ai reçu une carte postale de Youri. Il m’écrivait que l’endroit était joli, mais que ça manquait de manchots. Ça m’a donné une idée. J’ai puisé dans mon épargne et je lui ai annoncé: «Très bien, allons voir les manchots!»
J’avais 81 ans et Youri, 14. Nous sommes partis tous les deux. Depuis Buenos Aires, nous avons traversé la Patagonie en car jusqu’à la Terre de Feu. À chacune des étapes, Youri s’occupait bien de moi, s’assurant qu’on m’offre une belle chambre à l’hôtel, traduisant le menu avec ses quelques connaissances de l’espagnol. Des touristes français croisés durant le voyage m’ont dit: «C’est une vraie chance d’avoir un petit-fils comme lui!» Pour moi, la présence de Youri est le plus beau cadeau que je pouvais espérer de ce voyage.
Nous avons vu les manchots sur les rives du canal de Beagle, près de Ushuaïa, en Argentine. Au milieu d’une colonie, un manchot adulte est sorti de l’eau et s’est approché de son petit pour lui cracher le poisson qu’il venait d’attraper. Il semblait épuisé. Le jeune manchot a bondi pour avaler le poisson tandis que l’adulte, allongé à ses côtés, les yeux mi-clos, semblait satisfait de son travail.
Ces jours-ci, je me sens comme ce manchot quand je regarde Youri, qui, à 20 ans, sait qu’il peut accomplir de grands rêves.
— Monique Arnoult, Pau, France
Jetez un coup d’œil à ce reportage d’une famille québécoise qui a fait le tour du monde!
Son plus beau cadeau: une nouvelle inattendue
Il y a une dizaine d’années, j’ai traversé une période difficile. Mon père venait de mourir et j’avais installé ma mère chez moi. La disparition de mon père me rendait triste et j’étais stressée de devoir m’occuper de ma mère malade tout en continuant de travailler à plein temps. J’ai décidé d’adopter un chiot pour me forcer à sortir de la maison, m’encourager à faire des promenades et prodiguer des caresses à un animal.
J’attendais encore l’arrivée de «Freddy» quand mon fils et sa femme sont passés à la maison pour m’offrir une jolie carte à laquelle était accrochée une tétine. J’ai ri. «Quelle drôle d’idée, ai-je dit, les chiots n’ont pas besoin de tétine.»
J’ai compris alors que la carte m’annonçait une grande nouvelle. Tandis que j’attendais l’arrivée de mon nouveau bébé à poils, mon fils et ma bru attendaient un bébé humain – j’allais être grand-mère pour la première fois!
Neuf ans plus tard, Freddy est toujours de ce monde et me témoigne chaque jour un amour inconditionnel. Ma petite-fille aura bientôt 9 ans et j’ai la chance d’avoir maintenant un petit-fils. J’ai perdu ma mère depuis, mais l’amour de mes enfants, de mes petits-enfants et de mon chien m’a permis de traverser des périodes difficiles, et je ne me suis jamais sentie seule.
— Bernice LeDuc, Colombie-Britannique
Son plus beau cadeau: un étireur de pantalon
Le cadeau le plus inoubliable n’est peut-être pas le plus beau. J’ai grandi dans un petit village et je fréquentais l’église Bethel Lutheran Church avec ma famille. La communauté organisait tous les ans un échange de cadeaux. En 1959, j’avais 13 ans à l’époque, M. et Mme Rude ont laissé sous l’arbre un cadeau d’une forme étrange.
Dans le papier cadeau, je devinais un objet plat aux angles arrondis d’environ 30 cm sur un mètre. Un étireur de pantalon! C’était forcément ça! Mais les Rude n’offriraient jamais un étireur de pantalon comme cadeau de Noël. Il était forcément destiné aux gens plus âgés de la congrégation, me suis-je dit.
Ma mère avait un étireur de pantalon, comme beaucoup de femmes au foyer à l’époque. Une merveilleuse invention avant l’arrivée des vêtements infroissables, que l’on glissait dans chaque jambe d’un pantalon encore mouillé après avoir été lavé, et qui permettait un séchage sans pli, à l’exception de celui de l’avant et de l’arrière de la jambe. Les Rude croyaient évidemment que ce serait un cadeau fort utile.
Tout le monde avait les yeux rivés sur l’étireur de pantalon au moment de l’échange, et se demandait à qui il reviendrait. Évidemment, il était pour moi. Je l’ai reçu avec toute la nonchalance d’un adolescent cool, avant de le glisser sous le banc pour échapper à une conversation gênante avec mes amis assis à côté.
Je n’ai malheureusement jamais pu convenablement remercier les Rude pour leur cadeau si bien intentionné. Je me console en pensant qu’ils m’ont pardonné ce manque de savoir-vivre.
— Obert Friggstad, Saskatchewan
À la recherche de cadeaux pour vos proches? Consultez notre guide cadeaux avec des idées pour tous les goûts!
Son plus beau cadeau: une tortue, un ami pour la vie
Kassiopea, ma tortue, a presque mon âge – près de 45 ans. J’avais 6 ans quand j’ai eu le coup de foudre pour cette petite bête dans une animalerie, et j’étais fou de joie quand mes parents me l’ont offerte. Le retour à la maison avec mon nouvel animal de compagnie est l’un de mes plus beaux souvenirs d’enfance.
Je partage désormais ce plaisir avec mes deux fils qui la gâtent en lui offrant ce qu’elle préfère: des petites tranches de concombre, de pomme et de poire. J’attends tous les ans le printemps avec impatience, quand elle sort de son hibernation.
— Tobias Deeg, Leutenbach, Allemagne
Son plus beau cadeau: un livre de cuisine
À notre mariage, mon mari et moi avons reçu de nombreux cadeaux utiles et sympathiques, mais celui qu’une amie proche nous a offert les dépassait tous. Ce qui m’avait d’abord semblé sans prétention et un peu trop pratique a littéralement sauvé la vie de la jeune femme complètement dépassée et inexpérimentée que j’étais en cuisine. Je parle de Better Homes and Gardens Complete Step-By-Step Cook Book, un livre de cuisine qui, en plus de proposer d’innombrables recettes, m’a appris à préparer des repas savoureux.
J’ai appris des techniques – comment braiser la viande, désosser un poulet, ou faire un treillis de pâte sur une tarte – qui m’ont servi pendant près de 43 ans. Jusqu’à ce jour, c’est mon livre de cuisine préféré que je ne cesse de consulter. Il est tellement génial que j’ai entrepris de trouver un exemplaire à offrir à ma fille le jour de son mariage.
Chaque fois que je le consulte, je pense à l’amie qui me l’a offert.
— Karen Woosnam, Colombie-Britannique
Son plus beau cadeau: le diagnostic de sa fille
En me rappelant simplement les belles choses de la vie, ma fille Hannah m’a fait un cadeau que je n’oublierai jamais.
C’était il y a 16 ans. Hannah avait 10 ans à l’époque et ne se sentait pas bien depuis quelques semaines.
Notre médecin de famille avait demandé des examens, mais avant que les résultats ne tombent, les événements ont pris une tournure dramatique. Hannah s’est mise à vomir et à avoir du mal à respirer. Ma femme Cathy et moi l’avons immédiatement emmenée à l’hôpital le plus proche où les médecins ont rapidement diagnostiqué une acidocétose, une complication du diabète de type 1 qui peut être mortelle.
Pendant que l’équipe soignante luttait pour la stabiliser, je serrais fort la main d’Hannah, ignorant si elle s’en sortirait. Après ce qui m’a semblé des heures, elle a commencé à répondre au traitement et les médecins l’ont transférée dans un hôpital pédiatrique équipé d’une unité de soins intensifs et d’un service de diabétologie.
Hannah s’est rapidement remise et, avec courage, a profité de son séjour à l’hôpital pour apprendre à mesurer sa glycémie et à s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour. Cathy et moi avons compris que la vie ne serait plus jamais comme avant et cette réalité nous a terrifiés.
Au milieu d’une discussion sur l’autosurveillance par prélèvement de sang au bout du doigt, le calcul des glucides et le risque toujours présent d’hypoglycémie, un des éducateurs spécialisés en diabète a insisté sur le fait qu’à l’adolescence, impatients de s’intégrer et d’être «normaux», les enfants avaient plus de mal à gérer leur maladie.
La même semaine, à l’hôpital, une infirmière est venue voir comment se débrouillait notre fille avec l’injection d’insuline. Le stylo-injecteur sur l’abdomen, Hannah nous a lancé tout de go: «J’en ai vraiment assez de tout ça!» J’ai retenu mon souffle et échangé un regard avec Cathy. La tâche serait plus difficile que nous l’avions imaginé. Puis, en souriant, Hannah a ajouté: «Je plaisante!»
Nous avons beaucoup ri, sans doute plus que la blague inoffensive d’Hannah ne le méritait. Après une semaine intense de stress et d’anxiété, on aurait dit qu’une digue avait cédé. Nous voulions faire durer ce moment de bonheur.
Hannah nous rappelait que, malgré tout, elle restait notre petite fille adorable et joyeuse. Oui, la nouvelle réalité serait difficile, mais la joie et le rire subsisteraient. À sa manière, elle nous avait rendu notre existence. C’est un cadeau que je chérirai toute ma vie.
— Peter Dockrill, Leura, Australie
Son plus beau cadeau: une montre
J’avais 6 ans en 1962 quand ma mère m’a offert à Noël une très belle montre en or. Vu mon âge, je me suis d’abord précipitée sur les cadeaux les plus gros et c’est plus tard seulement que j’ai ouvert la petite boîte et découvert ce qu’il y avait à l’intérieur. Avec le temps, j’ai fini par apprécier la valeur de ce cadeau et j’ai porté la montre des années.
Il y avait très longtemps qu’elle ne donnait plus l’heure, mais je la gardais pour des raisons sentimentales. J’ai voulu savoir il y a deux ans combien il m’en coûterait de la réparer: c’était plus de 300$. Ça ne valait pas la peine. Aujourd’hui, ma petite fille de 5 ans est enchantée de porter la montre. Pourquoi pas? Après tout, elle ne sait pas lire l’heure.
— Anita Morton, Colombie-Britannique
Son plus beau cadeau: une rencontre importante après un drame
Mon plus beau cadeau, c’est mon mariage. Je n’aurais jamais imaginé connaître un tel bonheur. Avant de rencontrer mon mari, j’étais persuadée que je resterais célibataire en raison de mon handicap. Je me déplace en fauteuil roulant.
J’avais 22 ans quand un camion a foncé sur ma voiture et m’a laissée avec un corps désarticulé. C’était le 3 février 1993. J’ai subi 45 interventions chirurgicales depuis et attrapé une infection grave à l’hôpital. En 2007, après un épisode d’insuffisance respiratoire et une septicémie, les médecins ont prévenu mes parents que j’allais mourir. J’ai survécu au prix de grandes souffrances.
En 2010, j’ai commencé à faire du bénévolat pour une association qui parraine des enfants. C’est dans ce cadre que, un an plus tard, j’ai rencontré Patrice, bénévole comme moi, un homme au sourire radieux. Pendant des mois, il a accompagné mes déplacements en voiture, de la maison à l’association. Nous parlions de tout et de rien, et tout semblait simple avec lui.
Un jour, nous avons décidé d’aller déjeuner au bord de la mer, à une heure et demie de route. Nous ne nous sommes plus quittés.
— Sylvie Huchet, La Bruffière, France
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Quoi de mieux qu’une tasse de chocolat chaud après avoir patiné, skié ou déneigé? Cet élixir réconfortant – parfois recouvert de crème fouettée ou de guimauve – fait des heureux partout. Vous ne le savez peut-être pas, mais les peuples qui occupaient le territoire du Mexique actuel en buvaient déjà il y a plusieurs milliers d’années et, plus tard, les Aztèques et l’empereur Montezuma lui-même s’en délectaient.
Vers 1500 av. J.-C., bien avant l’apparition des barres chocolatées et des mélanges solubles, les Olmèques du nord-ouest de l’Amérique centrale consommaient le cacao sous forme liquide. Vers 1400 ap. J.-C., cette boisson faisait partie de la culture aztèque; le xocolatl (« cho-kwa-toul ») a fini par évoluer sous la forme qu’on lui connaît: le chocolat.
La boisson était très différente de celle sucrée et réconfortante que nous savourons aujourd’hui. Les Aztèques mélangeaient des graines de cacao grillées et broyées à de l’eau et de la farine de maïs. Le sucre n’étant pas encore arrivé d’Europe, ils ajoutaient souvent du piment et des épices pour parfumer le mélange, et peut-être pour atténuer l’amertume du cacao. Les Aztèques attribuaient au chocolat des vertus thérapeutiques et le voyaient comme un cadeau des dieux.
Au XVIe siècle, les Espagnols l’ont ramené dans le Vieux Continent, où les nantis le buvaient chaud, agrémenté de sucre, un luxe. Selon l’historien Bertram Gordon, le chocolat est devenu la «boisson de l’aristocratie». Marie Antoinette n’a-t-elle pas créé la fonction de «chocolatier de la reine»?
Au XVIIe siècle, les «maisons du chocolat» ont essaimé partout en Europe. Dans ces établissements animés réservés à l’élite, le chocolat chaud était versé depuis une chocolatière dorée dans une élégante tasse à deux anses. Les maisons du chocolat ont disparu vers la fin du XVIIIe siècle au profit des cafés de plus en plus populaires.
Essayez cette délicieuse recette de chocolat chaud mousseux, inspirée de la recette du café Starbucks!
L’origine du chocolat chaud en Amérique
Vers la même époque, l’Amérique du Nord se laissait à son tour séduire par le chocolat. Il a été introduit dans l’est du Canada par des marchands originaires du Pays basque français. Certains se sont installés dans la forteresse de Louisbourg, dans la province de la Nouvelle-Écosse, où est né le «chocolat chaud français», parfumé à la cannelle, à la muscade et au clou de girofle. On y ajoutait à l’occasion un jaune d’œuf pour l’onctuosité.
Pour accompagner ses pancakes à la farine de maïs, George Washington, le premier président américain, buvait au petit-déjeuner un chocolat chaud à la crème (plus épais et décoré de chocolat râpé), auquel, si l’on en croit la légende, il ajoutait un trait de brandy. La version en poudre soluble verra le jour à la fin des années 1950, quand une entreprise laitière américaine a eu l’idée de mélanger du lait en poudre à du sucre et de la poudre de cacao.
La boisson est aujourd’hui une tradition dans de nombreuses cultures. À Paris, la maison Angelina sert le chocolat chaud dans de jolies tasses et propose un bol de crème fouettée pour qui veut en ajouter. En Italie, le cioccolata calda est une déclinaison plus épaisse, idéale pour recouvrir les biscotti.
En Colombie et en Équateur, il est servi avec une bonne cuillerée de fromage frais – une expérience culinaire divinement gluante. Aux Philippines, le chocolat chaud est préparé à partir de graines de cacao fermentées et séchées, et servi avec des gros morceaux de mangue.
Quelle que soit la manière de savourer son chocolat, on comprend pourquoi les Aztèques le voyaient comme un cadeau des dieux.
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De 2006 à 2017, Béatrice Vaugrante a dirigé les destinées d’Amnistie internationale Canada francophone, pour ensuite s’impliquer au siège social, à Londres. Après toutes ces années auprès de cette grande organisation de défense des droits de la personne, cette femme d’action a décidé de renouveler son engagement en faveur des plus démunis, mais dans un autre cadre que celui d’Amnistie internationale.
En janvier 2023, Béatrice Vaugrante est devenue directrice générale d’Oxfam-Québec, au moment où cette institution fête 50 ans de dévouement dans les pays en voie de développement, et pas seulement lors de catastrophes naturelles ou de crises humanitaires. Grâce à l’enthousiasme de leurs membres – près de 16,000 – portés par un idéal, celui qu’un monde juste et durable est possible pour tous, Oxfam-Québec soutient ceux et celles que certains considèrent «sans voix». À ce sujet, Béatrice Vaugrante tient toujours à préciser «qu’une voix, ils en ont une, suffit de les écouter!»
C’est ce qu’elle fait, inlassablement, plus que jamais convaincue par les mots du célèbre dramaturge allemand Bertolt Brecht, et qui guide ses actions: «Ceux qui combattent peuvent perdre. Ceux qui ne combattent pas ont déjà perdu.»
En prenant la direction d’Oxfam-Québec après plusieurs années à Amnistie internationale, avez-vous l’impression de débarquer dans un environnement très différent?
Amnistie internationale s’occupe de droits de la personne à travers des plaidoyers et des campagnes de sensibilisation, et de sauver des personnes sur le point d’être mises à mort. À Oxfam-Québec, nous cherchons à réduire les inégalités et la pauvreté, aujourd’hui, et pour demain; nous sommes présents dans 26 pays pendant 7 ans. Par exemple, on travaille sur le renforcement des organisations des droits pour les femmes. Malheureusement, quand la démocratie s’étiole, les droits des femmes aussi, comme celui de l’avortement: regardez ce qui se passe aux États-Unis.
Saviez-vous que les femmes n’étaient pas autorisées à faire ces 13 choses il y a 100 ans?
Devant la multiplication des crises un peu partout à travers le monde, craignez-vous un grand repli social? Au «Pas dans ma cour» s’ajouterait «Avant d’aider les pauvres d’ailleurs, commençons par ceux d’ici»?
On dirait que tout éclate en même temps: environnement, économie, migration, technologies, attaques sur toutes les minorités, etc. Devant cela, bien des citoyens disent: je ne regarde plus les nouvelles! Plusieurs systèmes sont en panne, ce qui favorise la montée des mouvements populistes et met en danger les démocraties À Oxfam-Québec, notre défi, c’est de démontrer la valeur de la solidarité internationale, faire en sorte que nous avons tout à gagner que des gens ne prennent pas des bateaux gonflables pour traverser la Méditerranée.
Vous croyez aussi à l’importance de soutenir les femmes: d’abord pour développer leur plein potentiel, mais aussi celui de leur communauté. Un processus de transformation difficile à accomplir?
Les droits des femmes, les droits de la personne, c’est comme la vaisselle, c’est toujours à recommencer! D’ailleurs, Simone de Beauvoir nous avait prévenus: ce n’est pas parce que les systèmes juridiques changent que tout le reste va suivre. Être féministe, ce n’est pas un vilain mot. Dans les pays en voie de développement, ce sont les femmes qui font la majeure partie du travail domestique. Or, lorsque l’on propose des solutions d’autonomie économique ou de planification familiale, l’homme de la famille se rend compte que d’avoir une femme en santé, une femme qui ne meurt pas lors d’un accouchement, qui est capable d’avoir le nombre d’enfants qu’elle désire, peut bien s’en occuper et leur assurer un futur. Je reviens du Ghana où l’on soutient des femmes dans une ferme de beurre de karité. Avec leurs conjoints, on a évalué le travail gratuit effectué à la maison, et nous l’avons mieux réparti. Résultat: les femmes ont gagné deux heures et demie par jour! Elles ont maintenant une heure de plus pour dormir, 90 minutes de plus pour mieux s’occuper de leur entreprise, et ainsi gagner en autonomie financière. Sans compter que leurs enfants sont mieux nourris.
Testez vos connaissances générales sur l’émancipation des femmes en répondant correctement à ces questions!
Depuis le début de la pandémie, les banques, les pétrolières, les compagnies pharmaceutiques et de nombreux milliardaires n’ont jamais engrangé autant de profits. Qu’est-ce qu’Oxfam-Québec peut faire, et que pouvons-nous faire, pour que cesse cette injustice flagrante?
Au moment du Sommet de Davos en janvier [un rassemblement annuel organisé par le Forum économique mondial tenu dans une chic station de sports d’hiver en Suisse], on en profite pour sortir un rapport sur les inégalités, et remettre de l’avant l’idée qu’il faut taxer les très riches. La taxation représente un enjeu majeur, et on commence à voir apparaître des groupes comme Patriotic Millionaires qui se demandent… pourquoi on ne les taxe pas plus! Saviez-vous qu’aux États-Unis, le 1% des plus riches pollue autant que 50% de la population de ce pays? Dans ce contexte, ce n’est pas mauvais de contacter sa banque pour lui demander d’où viennent ses profits, et comment l’argent est redistribué. Car leurs employés sont formés par le système d’éducation publique, ils bénéficient de routes, d’un service de police qui assure leur sécurité. À ceux et celles qui font autant de sous, il faut leur dire: vous devez redonner à la société.
Certains diront que ça ressemble à un coup d’épée dans l’eau!
Les changements majeurs, dont ceux concernant l’évolution des droits, n’ont pas exigé l’adhésion de 75% de la population. Il suffit de groupes bien organisés. Pensez aux droits des Afro-Américains, des syndiqués, des femmes. Ils ont poussé le bouchon assez loin pour dire: politiciens, réveillez-vous, et changez les lois!
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