Quand les intestins vont bien, tout va bien – n’est-ce pas? On pourrait le supposer. Certains désagréments comme la constipation peuvent toutefois gâcher le plaisir. Malheureusement, des événements stressants, un emploi du temps chamboulé et un nouvel environnement (par exemple, lorsqu’on s’offre les vacances d’une vie) peuvent causer de la constipation. Heureusement, il est possible d’agir. Peu importe si vous entreprenez un voyage de rêve ou passez quelques jours chez vos beaux-parents, suivez ces conseils pour améliorer votre santé intestinale. Vous vous sentirez mieux et vous en profiterez pleinement.
1. Emporter une gourde d’eau et la remplir souvent.
Plus de 50% des Canadiens souffrent de constipation occasionnelle. Quand on ne consomme pas suffisamment de liquide, le passage des selles devenues dures et sèches peut s’avérer difficile. Voilà pourquoi il importe de boire beaucoup d’eau. Vous pouvez y ajouter quelques gouttes de citron ou tranches de concombre pour lui donner du goût. Si vous craignez que l’eau du pays visité soit contaminée, faites provision d’eau embouteillée.
2. Surveiller sa consommation de fibres.
En voyage, les changements à l’alimentation peuvent avoir des effets sur les intestins, surtout quand on mange à des heures inhabituelles ou qu’on consomme des aliments pauvres en fibres comme de la viande, du fromage ou des sucreries. Essayez d’avoir un horaire régulier de repas et ajoutez des fruits et des légumes frais à votre assiette. Si vous croyez que vous n’aurez pas accès à des aliments riches en fibres, emportez des fruits secs que vous prendrez en collation au cours de la journée.
3. Ne pas rester assis trop longtemps.
S’étendre durant huit heures sur une chaise longue est sans doute reposant pour l’esprit, mais il en va autrement pour les intestins. Entrecoupez vos moments de détente par un peu d’exercice. Faites une promenade, allez nager ou – si vous êtes plus énergique – adonnez-vous à une séance d’entraînement. Durant les longs vols, levez-vous souvent et faites quelques étirements. Lors de longs trajets en voiture, faites de courtes haltes pour vous délier les jambes.
4. Commencer la journée tranquillement.
Si vous allez habituellement à la selle le matin peu après votre réveil, réservez ce moment de la journée à cet effet. Il vous faudra peut-être un certain temps avant de vous adapter à un nouvel environnement et si votre prochaine activité vous cause du stress, le passage des selles pourrait devenir plus difficile. Ne surchargez pas votre horaire matinal car le fait d’être détendu favorise le transit intestinal. Au besoin, demandez à vos proches ou à vos amis de sortir prendre l’air pour que vous puissiez allez aux toilettes en paix.
5. Mettre un laxatif doux et efficace dans sa valise.
Étonnamment, 43% des Canadiens hésitent à prendre un laxatif pour soulager la constipation. C’est pourtant l’objectif visé: une utilisation occasionnelle en cas de difficulté à aller à la selle. Lorsque vous souffrez de constipation occasionnelle, essayez un laxatif doux comme SENOKOTMD. Il est fait à partir de séné naturel, un arbrisseau dont les feuilles et les gousses possèdent des propriétés laxatives. Depuis plus de 60 ans, les consommateurs canadiens font confiance à ce laxatif qui est recommandé par les médecins et les pharmaciens.
Quand les intestins vont bien, tout va bien! Puisque l’évacuation des selles constitue sa priorité, la marque SENOKOTMD propose différents laxatifs en comprimés offerts chez de nombreux détaillants partout au Canada: Safeway, Jean Coutu, Loblaws, Pharmasave, Pharmaplus, Walmart, Metro, Pharmaprix, Costco, Lawtons, Real Canadian Superstore, Rexall, Shoppers Drug Mart, Uniprix, Sobeys, Guardian et Amazon Canada Pour en savoir plus, visitez senokot.ca.
Pour vous assurer que ce produit vous convient, lisez toujours l’étiquette et suivez le mode d’emploi.
La consommation régulière de fruits à coque fait baisser le risque de maladie cardiaque et aide à stabiliser le diabète de type 2. En prime, d’après un récent article de l’International Journal of Cancer, en manger une poignée chaque jour réduit de moitié le risque de récidive du cancer du sein et du tiers celui d’en mourir. Tous les fruits à coque ont cette vertu, car ils sont riches en nutriments qui tendent à prévenir ou à stopper la prolifération des tumeurs mammaires, notamment des acides gras insaturés et des antioxydants.
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Après avoir aidé à mettre au monde des bébés pendant plus de 20 ans, vous aidez à présent des gens à mourir. Pourquoi?
J’ai toujours été intéressée par l’intersection entre la médecine, l’éthique et la loi. Quand je travaillais en périnatalité, j’ai pu l’étudier sous l’angle de la santé et des droits reproductifs des femmes. Entre-temps, j’observais l’évolution de la législation sur l’aide à mourir au Canada et je me disais que certes, la loi allait peut-être changer, mais ensuite, qui ferait ce travail très important?
Vous parlez de la loi canadienne qui l’a décriminalisée. Quand et comment est-ce arrivé?
Au Canada, la prohibition totale de l’aide à mourir a été jugée contraire à la charte des droits dans le cadre de plusieurs procès historiques, et la Cour suprême en a convenu à l’unanimité. En 2016, le projet de loi C-14 a donc instauré un certain nombre de règles concernant le consentement et les capacités, tout en stipulant que, pour avoir droit à l’aide à mourir, la mort naturelle devait être «raisonnablement prévisible».
Qu’est-ce que cela veut dire exactement?
Là était le problème. «Raisonnablement prévisible», est-ce une question de semaines? De mois? D’années? Qu’arrive-t-il aux personnes atteintes de SLA, aux parkinsoniens? Je pense que l’expression visait à donner une certaine marge de manœuvre aux cliniciens, mais elle les a plutôt ligotés parce qu’on a eu peur des conséquences – éthiques et juridiques – d’une mauvaise décision.
En mars 2021, le gouvernement a adopté la loi C-7 qui modifie l’accès à l’aide à mourir. Qu’est-ce qui a changé?
Il n’est plus nécessaire que la mort soit «raisonnablement prévisible», ce qui rend admissibles davantage de personnes, notamment celles qui souffrent de douleurs chroniques intolérables, mais non fatales. La loi C-7 stipule aussi que, dans certains cas, le consentement écrit du patient reste valide même s’il perd la capacité à consentir avant la date prévue de sa mort. C’est une grande victoire. Les moments les plus difficiles de ma carrière sont ceux où je suis arrivée auprès d’un patient afin de lui fournir l’aide à mourir pour découvrir qu’il n’était plus capable de donner son consentement à cause de sa médication antidouleur ou d’une détérioration de son état. J’avais le cœur brisé de devoir dire non aux proches alors que nous connaissions tous le souhait du patient.
Comment la législation actuelle traite-t-elle les demandes d’aide à mourir provenant de personnes atteintes de maladie mentale?
Pour le moment, on ne peut invoquer la maladie mentale comme motif pour demander l’aide à mourir, mais cette restriction a une date d’expiration – le gouvernement a voulu se donner un temps de réflexion. Par définition, la plupart des troubles mentaux affectent l’état psychologique, et on peut craindre, en effet, que ces patients n’aient pas la lucidité nécessaire pour prendre une telle décision. Cela dit, il y a une différence entre une impulsion suicidaire irrationnelle et un désir rationnel de mettre fin à ses jours afin d’échapper à la souffrance. Comment faire la distinction? Le gouvernement a chargé un comité d’experts de l’aider à répondre à cette question.
Dans votre livre, vous évoquez le soulagement qu’éprouvent les patients durant leur premier rendez-vous. Pouvez-vous l’expliquer?
La plupart des gens répugnent à parler de la mort, mais mon approche est très franche. Je dis d’emblée à mes patients que nous allons parler de la mort: de leur mort et de l’aide à mourir. Que je finisse ou non par les aider, ils me sont reconnaissants de pouvoir en discuter. Pas parce qu’ils veulent mourir, mais parce qu’ils veulent rester maîtres de leur vie et autonomes, deux conditions essentielles à une mort digne.
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Si vous voyez la moisissure rose, c’est qu’il est temps de la nettoyer au plus vite
Avez-vous déjà remarqué la formation d’un dépôt rouge ou rose à l’intérieur de vos toilettes ou sur les parois de votre douche? Vous pensez peut-être qu’il s’agit d’un simple dépôt, qui s’est accumulée parce que c’est un endroit difficile à nettoyer. Toutefois, cette substance gluante n’est pas seulement sale, elle peut être dangereuse. (Profitez-en également pour vérifier ces éventuels vices cachés à surveiller dans la maison.)
S’en débarrasser au plus vite!
C’est une bactérie appelée Serratia marcescens, qui peut se développer dans les zones humides. Le chlore présent dans l’eau de ville permet de l’éviter. Mais si vous avez un filtre à charbon actif, vous éliminez le chlore, selon le service de vulgarisation de l’université d’État du Dakota du Nord. L’eau d’un puits privé ne contient pas non plus de chlore.
Cette bactérie est connue pour être à l’origine de pneumonies, d’infections de plaies et d’infections des voies urinaires en milieu hospitalier, il est donc important de s’en débarrasser. Les taches sont faciles à éliminer avec un nettoyant contenant de l’eau de Javel. Vous pouvez également ajouter 1/4 de tasse d’eau de Javel dans le réservoir de vos toilettes, laisser reposer pendant 20 minutes, puis tirer la chasse plusieurs fois pour éliminer toute l’eau de Javel. Ne laissez pas l’eau de Javel dans le réservoir, elle pourrait endommager les valves et les joints en caoutchouc.
Il s’agit donc d’une solution assez simple pour ce problème. Pendant que vous nettoyez la salle de bain, découvrez aussi pourquoi il est important d’éteindre le ventilateur avant de partir en vacances.
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Les chiens ont toujours été des compagnons de confiance pour les membres de la famille royale britannique: des épagneuls de Charles Ier à Dash, le chien bien-aimé de la reine Victoria. Pourtant, le dernier monarque britannique – et qui a régné le plus longtemps – la reine Elizabeth II, les a tous surpassés… en élevant 14 générations de corgis au cours de sa vie.
Voici ce qui est intéressant de savoir sur les corgis de la reine Elizabeth, combien elle en a élevé et pourquoi elle avait un faible pour cette race.
Combien de corgis la reine Elizabeth II a-t-elle eus?
Bien qu’elle ait toujours aimé les corgis, peu de gens savent combien la Reine en a possédé au cours de sa vie. On estime qu’elle en a élevé plus de 30 au cours des 70 dernières années. (C’est plus long que son mariage avec le prince Philip!) Selon des confidents royaux, la reine préfère les corgis aux autres races de chiens en raison de leur énergie et de leur esprit indompté. Si vous êtes avez suivi la série The Crown, vous avez probablement vu Olivia Colman dans le rôle d’Elizabeth II avec ses chiens préférés.
Pourquoi la reine Elizabeth II a-t-elle toujours eu des corgis?
Le lien indéfectible entre Elizabeth et ses corgis a commencé en 1933, lorsque les parents de la reine ont accueilli Dookie, le premier corgi de la famille royale. En 1944, le père de la reine Elizabeth lui offre un corgi nommé Susan pour son 18e anniversaire. Après avoir accompagné la reine lors de sa lune de miel, Susan a donné naissance à deux chiots en 1949. C’est ainsi qu’a commencé la lignée royale des corgis qui a produit 14 générations de chiens.
Les corgis sont ensuite devenus les compagnons personnels de la reine, qui les a bien gâtés. Elle en a même déjà eu neuf en même temps. Ses corgis avaient leur propre chambre et mangeaient des repas préparés par un chef cuisinier. En plus de l’affection infinie qu’elle leur portait (et recevait d’eux!), il y avait aussi une raison pratique à la présence des chiens. Ils permettaient à la Reine – comme à tout propriétaire de chien – de trouver un sujet de conversation avec les étrangers. De casser la glace en quelque sorte. De plus, les promenades et les repas quotidiens constituaient une routine réconfortante.
La reine Elizabeth II a-t-elle encore des corgis?
Malheureusement, le dernier membre survivant de la famille royale des corgis, Willow, est décédé d’un cancer en avril 2018. Whisper, un corgi dont la défunte reine a hérité d’un ancien membre du personnel, est décédé en octobre de la même année. Après la naissance des deux derniers corgis de Sa Majesté, Holly et Willow, la reine a cessé de les élever, car elle ne souhaitait pas en abandonner à sa mort.
Heureusement, un corgi nommé Muick, qui lui a été offert à la mort du prince Philip, et Candy, un mélange de teckel et de corgi, ont tenu compagnie à la reine jusqu’à la fin.
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Le patient: Nick Farrow, 65 ans, semi-retraité
Les symptômes: symptômes grippaux, arythmie cardiaque, insomnie
Les médecins: Peter Harper, oncologue, et Thomas Routledge, chirurgien à l’hôpital de London Bridge
Le mois d’août 2019 est anormalement humide et brumeux dans la charmante petite ville d’Aylsham, à 15 minutes de la côte orientale de l’Angleterre, mais Nick Farrow, un semi-retraité de 65 ans, a la tête ailleurs: avec sa compagne et le fils de celle-ci ainsi que sa propre fille adulte, il s’apprête à partir une semaine au soleil de Bali.
Tous ont reçu divers vaccins, notamment contre la typhoïde et l’hépatite A et B. Mais peu de temps après la vaccination, Nick commence à souffrir de symptômes grippaux: fatigue, difficultés respiratoires, courbatures. De temps en temps, son cœur bat la chamade au point qu’il ne réussit pas à s’endormir. «La nuit, j’avais l’impression qu’un oiseau battait des ailes dans ma poitrine», se rappelle-t-il. Les autres membres de la famille n’ont pas de réaction indésirable aux mêmes vaccins.
Nick a déjà souffert de fibrillation auriculaire – un battement cardiaque irrégulier –, mais ces symptômes-là sont nouveaux et inquiétants. Il prend donc rendez-vous avec son médecin généraliste. Le jour du rendez-vous, les symptômes grippaux ont disparu, et l’infirmière le soupçonne d’avoir attrapé quelque chose peu avant ou après la vaccination. L’arythmie cardiaque persiste, cependant. On l’envoie donc voir un cardiologue et on lui déconseille le voyage à Bali.
Chez le cardiologue, Nick subit divers tests – échographie du cœur, tomographie thoracique, électrocardiogramme – qui ne révèlent rien d’anormal. Mais en écoutant le cœur et les poumons au stéthoscope, le spécialiste remarque un léger râle dans la respiration. Ne sachant pas bien ce que ça peut signifier, il dirige son patient vers un pneumologue.
En octobre, un scan pulmonaire révèle quelque chose d’inattendu: une tache noire bizarre derrière le sternum, au milieu de la poitrine. Son siège n’est ni les poumons ni le cœur, mais bien le thymus. Cette glande peu connue mais cruciale est logée entre les poumons, juste au-dessus du cœur, et intervient dans la production des lymphocytes T, leucocytes qui combattent les infections virales et microbiennes. Le thymus est actif jusqu’à l’adolescence; il s’atrophie ensuite et est remplacé par du tissu adipeux. Or, celui de Nick grossit.
Le pneumologue formule deux hypothèses pour expliquer ce gonflement. S’il s’agit d’un élargissement bénin, les causes peuvent être multiples, mais les conséquences ne seront pas graves. Mais il peut aussi s’agir d’un thymome, tumeur cancéreuse rare qui frappe moins d’une personne sur 1,5 million. «C’est étrange d’entendre dire qu’on a peut-être le cancer. Cela paraît irréel», confie Nick.
Seule une biopsie permettrait d’en avoir le cœur net, mais vu la position de la glande, il faudrait fendre la cage thoracique du malade. Par ailleurs, quelle qu’en soit la cause, l’excroissance explique le trouble cardiaque. Le thymus exerce une pression sur des vaisseaux sanguins vitaux et sur le péricarde (l’enveloppe du cœur). S’il devient anormalement gros, il peut provoquer des problèmes cardiaques et circulatoires comme ceux dont se plaignait Nick. Le spécialiste recommande plutôt de suivre l’évolution de la tache noire pour voir si elle grossit, auquel cas on conclura au cancer. «Vous n’en mourrez pas en six mois», garantit-il à son patient. Un nouveau rendez-vous est fixé en avril 2020.
Évidemment, en raison de la pandémie, il n’a pas eu lieu. Nick doit patienter une année au cours de laquelle il continue à souffrir de palpitations pendant des heures, environ deux fois par mois. «Je commençais à être inquiet à l’idée que ce truc grossissait en moi sans que je puisse aller à l’hôpital», raconte-t-il.
En octobre 2020, il subit enfin une autre tomographie qui confirme ses pires craintes: c’est bien un cancer. Par bonheur, la tumeur reste limitée au thymus, et les médecins sont sûrs de pouvoir l’enlever par endoscopie chirurgicale, en glissant de petits bistouris dans des incisions de la taille d’un trou de serrure.
Pendant que Nick Farrow attend l’intervention, une collègue lui présente son mari, l’oncologue Peter Harper, qui lui conseille d’annuler la cœliochirurgie. Il lui propose plutôt une chirurgie robotique à l’hôpital de London Bridge, l’assurant que ce sera plus efficace et moins éprouvant pour son organisme.
Fabriqué par la société américaine Intuitive Surfical, le robot en question a été baptisé Da Vinci Xi en l’honneur de ce génie universel de la Renaissance qui a fait progresser l’étude de l’anatomie et qui a laissé les premiers croquis d’un robot.
Près de 6000 appareils Da Vinci sont actuellement en usage dans des hôpitaux du monde entier pour un large éventail d’interventions au cœur, aux poumons, à la vésicule biliaire et aux reins, entre autres. «C’est une machine intimidante», reconnaît Thomas Routledge, le chirurgien de Nick. Elle comporte deux éléments: une série de bras articulés équipés d’instruments miniatures (bistouris, caméras, pinces) qui sont suspendus au-dessus du patient, et une console qui donne au chirurgien une image tridimensionnelle du champ opératoire pendant qu’il dirige les bras du robot au moyen de pédales et d’un pavé de commande. «Ça ressemble à une console de Play Station, mais en plus complexe», dit le Dr Routledge, qui utilise le robot dans presque toutes ses opérations.
En 90 minutes, le chirurgien extrait la tumeur et la partie du thymus qui l’entoure, mais pas toute la glande, car cela pourrait léser des nerfs voisins et causer pour longtemps à Nick des difficultés respiratoires. Après une soirée de récupération aux soins intensifs et quelques jours à l’hôpital, il peut rentrer chez lui et se remettre au travail. «Ça élançait un peu, dit-il, mais à vrai dire, je me sentais plutôt bien.»
Deux semaines plus tard, une tomographie confirme que Nick Farrow est en rémission. Et les palpitations cardiaques cessent. Aujourd’hui, il mène une vie normale. En octobre 2021, il a pris des vacances tant attendues avec sa famille. Sur sa poitrine, les cicatrices de la chirurgie pâlissaient déjà. «Personne ne les a remarquées, dit-il. J’étais très reconnaissant.»
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Je me suis longtemps tenue en forme. J’étais même sportive, oui. Je courais, je jouais au tennis, je faisais du pilates et du vélo sans compter, et je fréquentais la salle de gym dont j’étais membre. En raison de l’allongement de la liste des blessures et d’humiliations fâcheuses infligées par le temps, mon entraînement le plus vigoureux ne consiste plus désormais qu’à faire le tour du quartier ou à m’étirer devant la télé. Mais voilà qu’un jour je tombe sur une étude européenne qui vante les bienfaits du yoga sur chaise pour les personnes âgées. Leur santé physique aussi bien que leur force musculaire en profiteraient. J’ai voulu en faire l’expérience, même si je suis encore loin de l’âge d’or. Faire du yoga 15 minutes par jour – là où, dans une autre vie, je consacrais DEUX HEURES quotidiennes au yoga – semble parfaitement convenir à mon rythme actuel.
Le yoga sur chaise enchaîne mouvements de torsion, étirements de hanches et flexions, bien que l’on reste assis sur les fesses (quand on est debout, la chaise sert d’appui). Si l’amélioration de la proprioception (la perception de la position du corps dans l’espace qui contribue à prévenir les chutes) est son principal bénéfice, je découvre rapidement que le yoga sur chaise n’est pas que pour les grands-mères. C’est aussi une bonne pause pour l’organisme de gens enchaînés à leur table de travail; il fait d’ailleurs partie de certains programmes de rééducation dans des cas de blessures au genou ou au tendon d’Achille. Ce n’est pas deux heures de yoga, mais l’expérience nous apprend qu’il vaut mieux être actif que ne rien faire du tout, et puis en matière d’exercice, mieux vaut rester modeste dans ses aspirations.
Michael Hutkins enseigne le yoga sur chaise dans des maisons de retraite en Ontario et au Québec. En plus des effets bénéfiques que cette pratique a sur le corps – elle assouplit les articulations, améliore la digestion par le mouvement et prévient les blessures répétitives par le travail des poignets et des doigts –, son principal bienfait est peut-être de nature mentale. «L’esprit se calme quand vous respirez plus aisément, explique Michael Hutkins. Cela aide à mieux affronter l’anxiété, les pensées négatives et le stress.»
Sur YouTube, je lance une des 500 millions de vidéos de yoga sur chaise (si vous vous sentez d’attaque, je recommande Gentle Chair Yoga de Cara Kircher ou sa séquence Intermediate Chair Yoga). Il y en a pour 10 minutes – je ne veux pas en faire trop! – avec un enchaînement de mouvements lents que je finis par appeler «souvenirs de yoga». Pour chaque position, mon corps se souvient du yoga que je pratiquais il y a 15 ans. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas difficile – je suis effondrée de constater que ça l’est –, mais je sens dans la seconde l’effet sur ma posture de cette version sur chaise.
Je n’arriverais sans doute plus à suivre un cours de yoga normal, mais je retrouve un peu de ce sentiment de convergence et d’accomplissement que l’on éprouve quand on intègre le «flux» yoga. J’en fais entre 10 et 20 minutes par jour pendant une semaine et parce que ça ne requiert pas trop d’énergie, j’en fais aussi parfois le soir, pendant ce temps mort enquiquinant où je suis trop fatiguée pour travailler, mais où je ne peux pas regarder une série à la télé parce que mon enfant n’est pas encore couché.
Je ne déteste pas. Le yoga sur chaise ne me transformera pas en amatrice de gym aux muscles d’acier, mais mon cou et mes épaules qui souffrent en permanence de ma position assise devant l’écran sont moins tendus et, quelle agréable surprise, mon humeur s’en trouve améliorée. Comme si changer mentalement de chaîne – même pour une très courte période – redémarrait mon cerveau grincheux qui troquerait ma sensation de piétiner sur place contre de simples soupirs agacés. Ça me convient tout à fait.
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Les pertes auditives résultent souvent de l’exposition à un bruit violent comme un feu d’artifice ou de la musique tonitruante. Comment les prévenir ? À l’université de la Californie du Sud, on a découvert que l’exposition à au moins 100 décibels – le bruit d’une tondeuse à gazon électrique ou d’une moto – provoque dans l’oreille interne une accumulation de fluide et abîme les cellules nerveuses. En injectant une solution saline dans les oreilles affectées une heure après l’exposition, on a réussi à drainer cet excédent de fluide et à réduire les lésions nerveuses. Si les essais sont concluants, il deviendra possible de prescrire aux sujets exposés à un bruit fort un traitement peu coûteux qui leur évitera une perte auditive.
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L’équipe de l’Insectarium a travaillé plus de trois ans pour développer un musée inspiré de l’habitat des insectes. Celui-ci propose aux visiteurs de modifier le regard qu’ils posent sur eux. «Mon souhait le plus cher est que la métamorphose de l’Insectarium entraîne aussi celle du public dans son rapport aux insectes. Encore trop souvent méconnus et sous-estimés, les insectes sont indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes», déclare Maxim Larrivée, directeur de cette institution muséale. En effet, ces bestioles jouent des rôles écologiques primordiaux en tant que pollinisateurs, décomposeurs et garde-manger nourrissant une foule d’animaux.
D’entrée de jeu, on est impressionné par la beauté du bâtiment de verre agrémenté d’un immense jardin pour les pollinisateurs. De l’intérieur, on a une vue imprenable sur le jardin botanique qui se renouvèlera au fil des saisons. La visite de l’exposition débute en empruntant un tunnel obscur qui mène à d’étroites galeries souterraines donnant l’impression de déambuler dans une fourmilière. Les enfants apprécient cette section appelée les Alcôves, car elle leur permet de se glisser dans la peau d’un insecte. En plus de s’amuser à se faufiler dans les couloirs, ils découvrent comment les insectes perçoivent le monde grâce à leurs sens.
On pénètre ensuite dans la salle Tête-à-tête où l’on entre en contact avec les pensionnaires de six vivariums tels que des phasmes (insectes bâtons) et des mantes orchidées.
Après cette rencontre intime, on débouche dans le Dôme, un vaste espace au plafond cathédrale. Les murs supportent 72 vitrines mettant en valeur quelque 3000 spécimens naturalisés. Ces derniers sont présentés au moyen d’une technique sans épingles apparentes développée par les techniciens de l’Insectarium. Certaines vitrines renferment des insectes regroupés par couleurs, dont certains sont de véritables joyaux. Devant tant de beauté, les exclamations d’admiration fusent de toutes parts. D’autres vitrines regroupent les spécimens selon des thématiques comme la taille, le dimorphisme sexuel et le camouflage. Les visiteurs qui le désirent peuvent obtenir des informations supplémentaires en interrogeant les animateurs ou en recourant à une application mobile ou aux écrans tactiles disposés dans l’exposition.
Après avoir été ébahi par l’éventail de tailles, de formes et de couleurs des insectes naturalisés, on émerge dans le Grand Vivarium, une serre baignée par la lumière du jour. Au milieu de la végétation luxuriante (cultivée dans les serres adjacentes au vivarium), on côtoie des centaines d’insectes en liberté, y compris des papillons virevoltant autour de nos têtes. On y trouve également des organismes plus discrets tels que des mille-pattes, des phasmes et des fourmis coupeuses de feuilles.
Des valeurs éthiques
Fidèle à son engagement de préserver la biodiversité mondiale, l’Insectarium présente uniquement des insectes dont les populations naturelles se portent bien. Il privilégie l’approvisionnement auprès de fermes d’élevage équitables qui ont à cœur la protection des milieux naturels.
Un bâtiment durable
Les firmes d’architectes et d’ingénieurs chargées de la métamorphose de l’Insectarium ont été sélectionnées à la suite d’un concours international. Visant la certification LEED Or, ce projet intègre plusieurs caractéristiques écoénergétiques: chauffage par géothermie, éclairage naturel et DEL, matériaux dotés d’une longue durée de vie et gestion responsable des eaux.
Informations pratiques
Ouverture au public: 13 avril 2022
Durée de visite: environ 1h30
Réservations requises (heure fixe)
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Qu’est-ce que l’aphasie?
Pendant des décennies, Bruce Willis a été l’une des stars les plus dynamiques du grand écran. Il est notamment connu pour ses rôles dans «Die Hard», «Fiction Pulpeuse» et «Sixième sens». Récemment on apprenait qu’il mettait un terme à sa carrière professionnelle, à l’âge de 67 ans, en raison de l’aphasie, une maladie cérébrale qui peut altérer nos capacités à parler, à comprendre, à lire ou à écrire.
C’est la famille Willis qui a lancé la nouvelle sur Instagram – dont Demi Moore, avec qui il a été marié de 1987 à 1998 et avec qui il a eu trois filles :
«Aux incroyables fans de Bruce, en tant que sa famille, nous voulions partager avec vous cette information. Notre bien-aimé Bruce a eu des problèmes de santé et a récemment reçu un diagnostic d’aphasie, ce qui a un impact sur ses capacités cognitives. À la suite de ce diagnostic et avec beaucoup de considération, Bruce prend un peu de recul avec sa carrière qui a tant compté pour lui.»
L’annonce sincère de la famille attire soudainement l’attention de tous et chacun sur l’aphasie, cette maladie qui touche plus de 6000 personnes annuellement au Québec, selon Aphasie Québec.
«L’aphasie est un trouble du langage», dit le médecin et professeur Roy Hamilton de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, où il dirige également le laboratoire de cognition et de stimulation neurale.
L’aphasie, c’est quoi?
L’hémisphère gauche du cerveau est responsable du traitement du langage, explique Roy Hamilton. «Tout ce qui blesse ou affecte cette partie du cerveau peut potentiellement provoquer une aphasie.»
De la difficulté à trouver ses mots, à une perte totale de la faculté de s’exprimer, l’aphasie est essentiellement causée par une lésion au cerveau, majoritairement provoquée par un accident vasculaire cérébral (AVC), une tumeur cérébrale ou un traumatisme crânien. Dans une moindre mesure, une infection du côté gauche du cerveau peut également s’avérer une cause d’aphasie.
Le médecin Roy Hamilton ajoute que jusqu’à 40% des personnes qui survivent à un AVC auront un niveau plus ou moins élevé d’aphasie. «L’aphasie peut aussi survenir à la suite d’une maladie neurodégénérative progressive. C’est ce qu’on appelle ‘’l’aphasie progressive primaire’’».
Bien que rien n’ait été confirmé, plusieurs médias ont sous-entendu que Bruce Willis avait subi plusieurs blessures à la tête au cours de sa carrière d’acteur, ce qui aurait pu conduire au diagnostic.
Types d’aphasie
Il existe plusieurs types d’aphasie. Ils sont classés principalement en fonction de la partie spécifique du cerveau qui est affectée et des symptômes de la maladie.
Les principaux types d’aphasie sont:
Aphasie de Wernicke
Également appelée aphasie réceptive, sensorielle, ou fluente.
Les personnes atteintes de l’aphasie de Wernicke peuvent dire de longues phrases complètes qui n’auront cependant aucun sens.
Aphasie de Broca
Également appelée aphasie expressive, motrice, ou non fluente.
Avec cette forme d’aphasie, les personnes parleront en phrases courtes, ce qui leurs demandera un effort considérable. Toutefois, ces personnes savent très bien ce qu’elles veulent dire et seront totalement compréhensibles.
Aphasie progressive primaire
Cette sorte d’aphasie est le résultat d’une maladie neurodégénérative du cerveau.
Aphasie globale
L’aphasie globale est la forme la plus sévère de la maladie. Les personnes atteintes d’aphasie globale sont incapables de prononcer un vaste éventail de mots et comprennent difficilement, voire aucunement, le langage parlé.
Symptômes d’aphasie
Les symptômes de l’aphasie peuvent varier. Les plus courants affectent la capacité à parler, à comprendre, à lire ou encore à écrire. Une personne peut ne pas être capable de penser aux mots qu’elle veut dire ou prononcer le mauvais mot au mauvais moment. Certaines personnes utiliseront des mots totalement inventés parmi de vrais mots, formant des phrases absurdes (aphasie de Wernicke).
L’aphasie peut aussi affecter la capacité à comprendre ce que les autres disent. La lecture, l’écriture et les mathématiques peuvent également s’avérer difficiles.
Diagnostiquer l’aphasie
Pour diagnostiquer l’aphasie, la plupart des patients réalisent des tests d’imagerie pour voir quelle partie du cerveau est affectée. Elizabeth Galletta, professeure de médecine de réadaptation, explique que les orthophonistes évaluent le langage réceptif, la façon dont le patient comprend le langage expressif, la manière dont il utilise le vocabulaire, ainsi que ses capacités de lecture et d’écriture.
Traitements de l’aphasie
«Le traitement implique généralement un suivi en orthophonie», note Roy Hamilton. «Les personnes qui développent une aphasie à la suite d’un AVC peuvent voir leur état s’améliorer dans une certaine mesure avec le temps. Tout dépend de la cause de l’aphasie. Certaines personnes présentant des déficits plus modestes après un AVC peuvent récupérer jusqu’à ne plus avoir de déficits fonctionnels de communication. D’autres peuvent avoir des déficits persistants.»
Il existe des traitements prometteurs qui pourraient éventuellement aider des personnes comme Bruce Willis. Certains chercheurs utilisent la stimulation cérébrale non invasive, de pair avec l’orthophonie, pour voir si la modification de l’activité cérébrale pourrait permettre de bonifier les compétences linguistiques.
Il existe plusieurs façons d’activer différentes parties du cerveau afin d’améliorer la parole. Brooke Hatfield, directrice associée des services de soins de santé à l’Association américaine Speech-Language-Hearing (ASHA) souligne que: «Nous pouvons ‘’désactiver’’ la partie du cerveau qui interfère avec le côté qui contrôle la parole et le langage ou encore, stimuler autant d’activité chimique que possible dans cette partie du cerveau. L’exercice est également utile pour les personnes aphasiques.» L’activité physique aide aussi le cerveau à récupérer, note Brooke Hatfield.
Les suivis en orthophonie pour traiter l’aphasie visent généralement à améliorer, voire à restaurer, la fonction perdue. La thérapie réparatrice, pour sa part, cible un problème spécifique, tel que la recherche de mots. «Nous créons une activité structurée pour aider le patient à penser à un mot en particulier, à l’aide d’images ou d’indices pour l’aider à établir une connexion.»
Une pratique gagnante, selon elle. «Si l’aphasie est due à un trouble acquis tel qu’un accident vasculaire cérébral ou une lésion cérébrale, elle répond très bien à la thérapie et s’améliore avec le temps.» Brooke Hatfield note que «s’il s’agit d’un problème progressif, il n’ira malheureusement pas en s’améliorant». Dans ces cas, suggère-t-elle, la thérapie peut aider les patients à se préparer pour l’avenir.
Certes, ce n’est pas une solution miracle, mais les personnes qui travaillent dur durant le traitement peuvent améliorer leurs compétences communicationnelles et mener une vie saine et heureuse avec l’aphasie, même si elle est progressive, estime Elizabeth Galletta.
Avec la thérapie compensatoire, un orthophoniste peut aider la personne atteinte d’aphasie à découvrir différents moyens d’exprimer des idées lorsqu’elle a du mal à parler comme pointer du doigt, dessiner ou utiliser un ordinateur. La famille et l’entourage font aussi partie intégrante du processus. «L’auditeur peut donner des choix de mots à la personne pour l’aider à s’exprimer», ajoute Brooke Hatfield.
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