Nous adorons découvrir de nouveaux trucs et astuces à propos de notre iPhone. Que ce soit l’extraction de messages supprimés, l’ajout de widgets ou bien l’utilisation du tapis de souris dissimulé de votre iPhone, nous sommes friands de trouvailles technologiques qui peuvent nous rendre la vie plus facile. La plus récente découverte à propos du téléphone à la pomme concerne les fonctions des boutons de volume du iPhone, qui ne servent pas seulement à régler le volume.
Comment utiliser les boutons de volume de votre iPhone
Prendre des photos
Si vous avez besoin d’une de vos mains lorsque vous prenez une photo, cette astuce pourrait vous être utile. Elle fonctionne avec la caméra arrière lorsque vous êtes en mode portrait, traditionnel ou bien panorama, et avec la caméra avant lorsque vous prenez un égoportrait. Vous n’avez qu’à ouvrir l’application Appareil Photo et peser sur un des boutons de volume pour prendre un cliché ou un panorama. Vous pouvez mettre fin au panorama en appuyant à nouveau sur un des boutons, ou bien garder votre doigt enfoncé sur celui-ci jusqu’à la fin de votre photographie panoramique.
Apprnez ensuite les techniques pour masquer des photos sur son iPhone ou son iPad.
Prendre des vidéos
De la même façon, vous pouvez aussi prendre des vidéos. Vous n’avez qu’à passer au mode vidéo dans l’application Appareil Photo et peser sur un des boutons de volume pour démarrer l’enregistrement de votre vidéo. Encore une fois, vous pouvez appuyer à nouveau sur un des boutons pour clore votre vidéo, ou bien maintenir votre doigt sur celui-ci jusqu’à la conclusion de votre enregistrement.
Prendre des photos en rafale
Prendre des photos en rafale est une bonne technique puisqu’elle vous permet de sélectionner le cliché parfait parmi un large éventail d’images. Si vous avez un iPhone XS, un iPhone XR ou un modèle encore plus récent, vous pouvez appuyer longuement sur le bouton de volume du haut pour prendre des photos en rafale. Pour ce faire, vous devez accéder à la section «Appareil Photo» de vos paramètres et activer l’option «Rafales en augmentant le volume». Si vous êtes déjà familiers avec cette fonction, vous devriez apprendre comment supprimer les doublons de photos sur votre iPhone.
Découvrez les 14 photos qu’il faudrait toujours garder dans son cellulaire.
Numériser des documents
Votre iPhone comprend un numériseur de documents qui fonctionne dans des applications comme Fichiers, Mail, Notes et Rappels. Puisque cette fonction emploie l’application Appareil Photo, vous pouvez appuyer sur un des boutons de volume pour numériser un document.
Repousser votre alarme
Préférez-vous votre iPhone à un cadran traditionnel pour vous réveiller? Ce truc vous sera très utile. Si vous êtes encore dans les vapes à votre réveil et que vous peinez à trouver la fonction «Rappel d’alarme», vous pouvez appuyer sur un des boutons de volume pour repousser votre alarme de quelques minutes. Assurez-vous simplement d’avoir activé préalablement l’option «Rappel d’alarme» pour cette alarme en particulier.
Désactiver votre alarme
Si vous n’aviez pas activé l’option «Rappel d’alarme» pour votre alarme, cliquer sur un des boutons de volume la désactivera.
Voici pourquoi il ne faut jamais charger son téléphone la nuit…
Appeler les services d’urgence
Si vous êtes en danger et que vous n’avez pas le temps de déverrouiller votre téléphone pour appeler le 911, il existe une solution. Pour contacter rapidement les services d’urgence, appuyer simultanément sur un des boutons de volume et sur le bouton latéral de verrouillage jusqu’à ce que le curseur «Appel d’urgence» apparaisse. Faites glisser l’icône SOS pour contacter les services d’urgence.
Forcer la réinitialisation de votre iPhone
Si votre téléphone intelligent est figé et que vous êtes incapables de le redémarrer, vous serez peut-être contraints de forcer la réinitialisation de votre appareil. Pour ce faire, appuyez d’abord sur le bouton de volume du haut, ensuite sur celui du bas, puis sur le bouton latéral de verrouillage jusqu’à ce que vous voyiez le logo d’Apple sur un fond noir. La réinitialisation de votre appareil sera complétée lorsque votre écran d’accueil réapparaîtra. Contrairement à un redémarrage régulier, qui n’implique que le logiciel de votre téléphone, une réinitialisation est matérielle. Cela pourrait sauver votre appareil s’il est souvent figé et plus lent qu’à l’habitude. Toutefois, n’oubliez pas qu’une réinitialisation efface toutes les données sur votre téléphone; assurez-vous donc d’effectuer régulièrement des sauvegardes sur le nuage.
Désactiver rapidement les fonctions Face ID ou Touch ID
Vous pouvez désactiver temporairement la reconnaissance faciale de votre iPhone. Afin d’y parvenir, appuyez simultanément pendant deux secondes sur le bouton latéral de verrouillage et un des boutons de volume. Vous verrez l’option servant à contacter les services d’urgence, mais pesez plutôt sur le bouton latéral pour verrouiller votre iPhone. Votre téléphone se verrouillera automatiquement si vous ne touchez pas l’écran pendant environ une minute.
Mettre votre sonnerie en sourdine
Voulez-vous rapidement mettre votre téléphone en sourdine lorsque vous recevez un appel à un moment inopportun? En appuyant sur un des boutons de volume, vous pourrez mettre en sourdine votre appareil, que ce soit pour un appel régulier ou pour un appel FaceTime. Cela permet aussi d’empêcher votre téléphone de vibrer si vous aviez activé l’option «Vibrations du système».
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Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir à se lever tôt le matin pour déneiger sa voiture. Mais s’il a neigé, autant le faire vite et bien. Voici comment. Assurez-vous également de connaître les choses à ne jamais oublier dans la voiture en hiver.
Étape 1: Si votre voiture est stationnée dans l’entrée, préparez-vous avant le début de la chute de neige en la plaçant le plus près possible de la rue (sans bloquer le trottoir évidemment!). De cette façon, vous aurez moins de neige à pelleter avant de pouvoir sortir de votre entrée.
Étape 2: Déneigez les roues, avant de vous attaquer au reste de l’entrée. Pendant que vous y êtes, assurez-vous aussi de dégager le tuyau d’échappement. Une accumulation de neige à la sortie du tuyau pourrait faire en sorte que des émanations de monoxyde de carbone mortel commencent à remplir l’habitacle au démarrage du moteur.
Étape 3: Commencez à enlever délicatement la neige de votre voiture à l’aide d’un balai à neige non abrasif. «Les éraflures sur la peinture sont des dommages courants causés par une mauvaise technique de déneigement, a déclaré Bryan Burgess, propriétaire d’un service de carrosserie, à cars.com. Elles peuvent être superficielles ou très profondes, selon la situation. Par exemple, une brosse de nylon peut laisser des éraflures superficielles sur la peinture qui seront visibles par une belle journée ensoleillée quand la voiture est propre. Si vous enlevez la neige avec une pelle, vous risquez de faire une éraflure très profonde qui nécessitera éventuellement plus qu’un simple travail de peinture.»
Étape 4: Commencez par le toit, puis descendez en enlevant la neige des fenêtres, du capot, du coffre, des phares arrière et avant. Tirez la neige plutôt que de la pousser. Et donnez vos coups de balai en ligne droite; de cette façon, si une éraflure accidentelle se produit, elle sera moins apparente.
Étape 5: Vous n’avez pas envie d’enlever jusqu’au dernier grain de neige de votre voiture? C’est correct d’allumer le chauffage et le dégivreur et de laisser la technologie faire le reste, mais si ça ne fond pas, toutefois, vous devrez sortir de la voiture pour terminer le travail. Non seulement conduire avec de la neige sur sa voiture est dangereux, mais «il est interdit de circuler avec un véhicule couvert de neige, de glace ou de toute autre matière pouvant s’en détacher et susceptible de présenter un danger pour les usagers de la route», selon la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
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J’ai un jour reçu une vidéo Instagram de ma sœur dont le message était: «Il faut essayer ça!» Phrase bien connue. Récurrente. Insidieuse. Quand allons-nous cesser de nous comparer aux autres, et en ligne en particulier? La vidéo montrait deux femmes se soutenant mutuellement dans une figure acrobatique de meneuse de claque, tout en buvant un délicieux breuvage. Cela semblait facile et en parfait contrôle. Plus petites, nous faisions aussi ce genre de cascades. Mais n’étant plus des ados agiles, notre essai a été si catastrophique qu’il valait mieux ne pas le filmer. Heureusement, les conséquences de mon désir de me comparer aux influenceuses ne m’a causé que quelques égratignures, mais ça n’a pas toujours été le cas. Il en résulte souvent une baisse d’estime de soi, de l’anxiété, une auto-évaluation négative et une dysmorphie corporelle. Quoi de pire que de se fier aux réseaux sociaux pour innover et prendre confiance en son corps pour n’en retirer qu’encore plus d’incertitude? Mon problème? L’habitude de me comparer aux autres. Mais comment arrêter de se comparer?
«La comparaison est un voleur de joie», dit-on. Cette phrase probablement familière s’entend même dans les réseaux sociaux. Quel sarcasme! Mais son impact est encore plus déroutant que jamais, selon Latasha Blackmond, autrice de Be You, No Filter. How to Love Yourself and Stay #SocialMediaStrong, un livre sur la façon de cesser de se comparer. Alors, comment se sentir mieux? Voici quelques réponses.
Ressentez-vous le besoin de plaire à tout le monde? Voici comment fixer des limites saines.
Pourquoi se compare-t-on aux autres?
«Se comparer aux autres est naturel et même parfois bénéfique, car cela peut vous inciter à vous surpasser, affirme Mme Blackmond. Mais les comparaisons deviennent trop souvent toxiques, au point de réaliser un jour que vous ne vivez plus votre propre vie, à force de vouloir constamment essayer d’imiter celle des autres.»
Elle précise que les gens font trois sortes de comparaisons.
- La comparaison ascendante: Se comparer à ceux que l’on perçoit comme supérieurs à nous, et en retirer un sentiment de médiocrité.
- La comparaison descendante: Se comparer à des personnes que l’on juge inférieures à nous, et se sentir supérieurs à elles.
- La comparaison latérale: Se comparer à qui l’on était, ou à des gens estimés comme nos égaux, pour s’assurer de bien correspondre à notre groupe.
«Ceci semble logique dans la perspective de l’évolution, car notre survie reposait sur notre tribu, dit-elle. S’intégrer était primordial.» De nos jours, l’enjeu est moins évident: l’intrus n’est (idéalement!) plus la cible du lion. Malheureusement, le besoin urgent de se comparer aux autres peut toujours sembler aussi nécessaire.
Se comparer à l’ère des réseaux sociaux
Il y a cent ans, pour se comparer, on regardait nos pairs ou ceux qui nous entouraient. Il y a soixante ans, on pouvait ajouter les vedettes de la télévision et du cinéma, et les mannequins des magazines. Mais depuis 20 ans, avec l’explosion des médias sociaux, on peut se comparer à presque tout le monde sur la terre, 24 heures sur 24 et 7 jours par semaine. Ce qui représente une pression énorme, précise Tanisha M. Ranger, psychologue clinicienne agréée de Las Vegas.
En raison de la nature même des réseaux sociaux, une grande part du contenu qu’on y consomme transmet une fausse image, notamment de la vie des autres, du succès, des lieux de vie et de l’apparence. En effet, selon une étude parue dans Media Psychology, se comparer à d’autres dans les médias sociaux peut non seulement nuire à la santé mentale, mais aussi à la confiance, à l’estime de soi, au bien-être et à l’image corporelle.
«Avec les médias sociaux, on se compare à une image sous stéroïdes.»
Voici comment les réseaux sociaux exacerbent notre tendance naturelle à se comparer.
Quand se comparer devient nocif
«Se comparer n’est pas négatif en soi, affirme Mme Ranger. Une saine concurrence est un excellent stimulant qui incite à se surpasser.» Une comparaison positive et saine peut, par exemple, être un moyen pratique pour s’inspirer, tracer des limites et définir des objectifs. Se comparer à qui on était peut aussi clarifier notre façon d’évoluer, ou rappeler des moments significatifs qui ont été perdus de vue en chemin.
«Vous faites face à un problème lorsque vous reliez votre valeur propre à votre succès, ou à votre perception de celui-ci dans vos comparaisons. Au fil du temps, vous risquez de vous faire beaucoup de mal.»
Le plus souvent, les gens tendent à se comparer pour pouvoir ensuite s’autocritiquer. «C’est le cas des femmes en particulier, ajoute-t-elle. Nous sommes la cible d’industries qui valent des milliards de dollars et dont le succès repose totalement sur notre mécontentement vis-à-vis de nous-mêmes. Les industries de la beauté, de la mode, de l’alimentation et du mariage n’ont pas de limites. Ces comparaisons négatives intensifient les maladies mentales, et nuisent à la santé physique. »
Découvrez aussi ces façons d’arrêter de se sentir coupable tout le temps!
Comment cesser de se comparer négativement
Votre habitude de vous comparer vous perturbe? Pas de stress; nul besoin d’une critique supplémentaire! Il vous faut un regain de confiance et de la force émotionnelle pour apprendre à cesser de vous comparer. Voici plutôt quelques conseils d’experts contre les comparaisons toxiques et pour un recentrage positif.
Trouver le bon clan
On se souvient que se comparer est tout à fait normal. Cependant, vous pouvez choisir la personne ou les gens à qui vous vous comparez, précise Latasha Blackmond. Intégrez un clan solide. «Cultivez des liens serrés avec vos amis et votre famille, des personnes que vous admirez et estimez et qui ne veulent que votre bien.»
Piste d’action: Il n’est pas toujours facile, de se faire de bons amis et la piste privilégiée pour trouver des gens comme vous est de vous joindre à un cours ou à un groupe, ou à un passe-temps destiné aux gens qui partagent vos intérêts. Il peut s’agir d’un club de lecture, d’un groupe de mamans, d’un séminaire culinaire, de cours d’aérobie ou autres. Mais attention de ne pas vous comparer aux autres, car chacun apprend à son rythme.
Se déconnecter
«Allez toucher l’herbe» est l’expression Internet qui signifie qu’il est temps de faire une désintoxication numérique. C’est une excellente phrase, car le monde extérieur offre tant de choses qui sont plus importantes que votre poids, vos vêtements ou votre compte de banque.
Piste d’action: Si vous êtes happé dans une spirale de comparaison, éteignez votre portable ou votre cellulaire et faites une promenade. Le soleil, l’air frais et l’action déclencheront les endorphines du cerveau et une toute nouvelle perspective.
Voici d’ailleurs 13 choses qui se produisent lorsqu’on décroche des réseaux sociaux!
Confronter la réalité
Avez-vous constaté la rareté, voire l’inexistence de gens qui ressemblent à un modèle Instagram ou à une vedette de TikTok? Les outils de retouche des photos et des vidéos sont si courants et efficaces qu’il est difficile de repérer les modifications effectuées par Photoshop. Et même s’ils ne touchent pas au contenu, les utilisateurs des médias sociaux (j’en fais partie!) sont reconnus pour ne publier que leurs photos ou leurs anecdotes les meilleures, même si elles sont loin de la réalité.
Ceci ne fait de mystère pour personne, alors pourquoi est-il si difficile de s’en souvenir lorsqu’on compare sa garde-robe, son maquillage ou sa peau à ceux des influenceurs en ligne? Ou lorsqu’on compare ses enfants aux photos récemment postées sur le blogue du cousin? Notre cerveau traite immédiatement ce qu’il voit, et notre processus cognitif prend un peu plus de temps à suivre, souligne Mme Blackmond.
Piste d’action: Consultez des didacticiels sur le montage photo et vidéo et les moyens de repérer les retouches de contenu. Abordez tous les médias en ligne (y compris ceux provenant de votre famille et de vos amis) avec une bonne dose de scepticisme. Ceci vaut aussi pour les rencontres non numériques. «On ne sait jamais très bien ce que vivent les autres», précise-t-elle.
Entamer une analyse corps-esprit
La pleine conscience est une pratique pour calmer l’esprit et écouter son corps et ses sentiments, en prêtant une attention particulière à l’instant présent. C’est un puissant antidote à la comparaison, car pour y arriver, il faut s’appuyer sur un «avant» et un «après», précise Tanisha Ranger. En vous concentrant sur votre présent, vous ne pourrez plus penser à faire des comparaisons. La pleine conscience qui vous connecte à votre corps peut vous aider à apprendre à vous centrer sur qui vous êtes, tel que vous êtes, et aider à vous sentir reconnaissant envers toutes les parties de vous-même.
Piste d’action: Ce n’est pas évident. La pleine conscience et la méditation sont des moyens qu’il faut acquérir, et qui s’améliorent avec la pratique. Bloquez 5 à 15 minutes par jour pour vos exercices de pleine conscience, ou commencez par une courte méditation guidée.
Mettre une croix sur les relations toxiques
Contrairement à la forte influence positive que produisent vos proches sur votre bien-être, certaines relations toxiques peuvent en avoir une qui est négative pour votre estime de soi. Évitez celles des amis ou de la famille qui semblent éternellement négatives, ou qui se comparent (en bien ou en mal) à vous ou à d’autres, explique Latasha Blackmond.
Piste d’action: Commencez par leur expliquer pourquoi vous n’aimez pas les comparaisons, puis demandez-leur poliment d’arrêter. Beaucoup de gens sont si conditionnés à se comparer qu’ils n’en ont même plus conscience. S’ils ne s’arrêtent pas, même après votre requête polie, il serait peut-être temps de vous éloigner d’eux, ou dans les cas plus graves, de cesser de les fréquenter.
Informez-vous sur ces 31 comportements toxiques (que l’on croit bons).
Adopter des habitudes saines
Donnez la priorité à l’exercice et à une alimentation saine (davantage de fruits et légumes et moins de sucres et aliments transformés). Il s’avère que les choses qui sont bonnes pour le cœur le sont aussi pour l’esprit, explique Mme Blackmond. De plus, prendre soin de soi est un acte de gentillesse et d’amour qui vous aidera à mieux apprécier votre corps, et à contrecarrer les effets des comparaisons négatives.
Piste d’action: Bougez pour vous sentir bien, que ce soit dans un cours d’aérobie, une promenade durant l’après-midi ou un sport d’équipe divertissant. Plutôt que de vous imposer des sprints ou des tournois de tennis ultra-compétitifs, essayez la danse ou les arts martiaux. Le yoga connecte le corps à l’esprit et incite à cultiver des sentiments de gratitude envers soi-même et les autres. Ou optez pour un autre objectif qui vous aide à prendre soin de votre corps comme boire plus d’eau, ou cuisiner tous vos repas pendant toute une semaine.
Cesser de commérer sur les autres (et les vedettes)
Les commérages peuvent être perçus comme un moyen de partager de l’information juteuse, mais c’est aussi une habitude malsaine aux lourdes conséquences pour la personne visée, ainsi que pour les gens qui les partagent, précise Mme Blackmond. «Chaque fois que vous comparez ou jugez durement quelqu’un, vous vous jugez vous-même en même temps.» Des photos peu flatteuses de vedettes peuvent vous rassurer sur le coup, tout comme la critique de la maison de votre voisin, mais votre cerveau enregistre ce type de comparaisons et les rend automatiques.
Piste d’action: Faites un effort conscient d’arrêter de juger les autres ou d’émettre des comparaisons ou des commentaires négatifs.
Apprendre l’autocompassion
L’estime de soi n’arrive pas par hasard, et se construit ou se détruit au jour le jour, selon la façon avec laquelle vous choisissez de vous parler à vous-même, précise Mme Ranger. «L’autocompassion consiste à se traiter de façon humaine et bienveillante, comme vous traiteriez votre meilleur ami s’il était confronté aux mêmes difficultés que vous. Se détourner de l’autocritique sévère et se tourner vers la bienveillance envers soi a un impact positif sur la façon dont vous vous estimez vous-même. »
Piste d’action: Lorsque vous vous regardez durement dans le miroir, ou que vous jugez quelque chose dans votre esprit, votre corps ou votre personnalité, mettez-y un frein et recadrez vos idées dans une perspective plus compatissante. Par exemple, au lieu de vous demander pourquoi Annie arrive à si bien s’habiller pour aller chercher son enfant à l’école et vous pas, pensez plutôt qu’elle est belle et bien habillée! Pensez aussi que vous avez choisi des vêtements confortables après une longue nuit passée auprès de vos enfants malades, et que le confort est ce dont vous avez le plus besoin aujourd’hui.»
Gérer le flux de médias sociaux
Les comparaisons en ligne sont les plus insidieuses, puisqu’elles permettent de vous comparer rapidement à tant d’autres, dont plusieurs présentent des normes de beauté et d’existence très surréalistes, explique Latasha Blackmond. Voilà pourquoi il faut être très pointilleux sur ce que vous suivez et écoutez en ligne (même chose pour vos enfants et leurs rapports aux médias sociaux).
Piste d’action: Faites une pause d’une semaine de tous les réseaux sociaux pour voir ce que vous ressentez. Si votre image de vous-même s’améliore et que vous vous comparez moins, cela pourrait indiquer qu’il est temps de limiter votre utilisation de ces réseaux. Une autre option consiste à parcourir votre flux et ne plus suivre ou même supprimer les comptes sans intérêt. Évitez ceux qui se moquent des gens ou qui, tout simplement, ne vous aident pas à vous sentir mieux.
Pratiquer la gratitude
Pratiquer la gratitude offre d’immenses bienfaits physiques, mentaux et émotionnels, dont celui d’apprendre à cesser de se comparer. «Se concentrer intensément sur ce qui nous rend reconnaissants est bénéfique pour le bien-être psychologique, et réduit le désir inné de se comparer», explique Tanisha Ranger. Trouver des sources de reconnaissance réduit la comparaison ascendante puisque vous appréciez ce que vous avez, et descendante, car vous n’avez pas besoin de surpasser les autres.
Piste d’action: Lisez des citations de gratitude tous les jours. Ou écrivez dans votre journal de gratitude; ajoutez quotidiennement les petites et grandes sources de votre reconnaissance. «Cela aide à éliminer les comparaisons négatives toxiques», conclut Tanisha Ranger.
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Ce peut être tout un défi d’établir le temps précis pour les recettes de friture à l’air, en particulier face à l’immense choix de mets savoureux offert pour cet appareil! Voilà pourquoi nous avons rassemblé les meilleures recettes, des ailes de poulet aux frites, et décodé leurs temps de cuisson pour votre fidèle friteuse à air.
N’hésitez pas à consulter nos meilleures recettes pour la friteuse à air chaud!
Tableau de temps de cuisson pour friteuse à air
Nous indiquons des plages de temps pour la plupart des aliments en raison de possibles variations entre les appareils.
ALIMENT |
TEMPÉRATURE |
TEMPS DE FRITURE |
Viandes, poissons/fruits de mer
Bacon | 200°C/400°F | 5 à 10 minutes |
Côtelettes de porc avec l’os | 200°C/400°F | 4 à 5 minutes par côté |
Saucisses grillées | 200°C/400°F | 8 à 10 minutes |
Hamburgers | 180°C/350°F | 8 à 10 minutes |
Poitrine de poulet | 190°C/375°F | 22 à 23 minutes |
Cuisses de poulet | 200°C/400°F | 25 minutes |
Ailes de poulet | 190°C/375°F | 10 à 12 minutes |
Morue | 185°C/370°F | 8 à 10 minutes |
Boulettes de viande | 200°C/400°F | 7 à 10 minutes |
Pain de viande | 160°C/325°F | 35 à 45 minutes |
Côtes de porc | 190°C/375°F | 12 à 15 minutes |
Saumon | 200°C/400°F | 5 à 7 minutes |
Galettes de saucisse | 200°C/400°F | 8 à 10 minutes |
Crevettes | 190°C/375°F | 8 minutes |
Steak | 200°C/400°F | 7 à 14 minutes |
Tilapia | 200°C/400°F | 6 à 8 minutes |
Légumes
Asperges | 190°C/375°F | 4 à 6 minutes |
Patates au four | 200°C/400°F | 35 à 45 minutes |
Brocoli | 200°C/400°F | 8 à 10 minutes |
Choux de Bruxelles | 180°C/350°F | 15 à 18 minutes |
Courge musquée (en cubes) | 190°C/375°F | 20 à 25 minutes |
Carottes | 190°C/375°F | 15 à 25 minutes |
Chou-fleur | 200°C/400°F | 10 à 12 minutes |
Haricots verts | 190°C/375°F | 16 à 20 minutes |
Poivron | 190°C/375°F | 8 à 10 minutes |
Patates douces (en cubes) | 190°C/375°F | 15 à 20 minutes |
Courgette | 200°C/400°F | 12 minutes |
Aliments frits
Frites | 200°C/400°F | 10 à 20 minutes |
Cornichons | 200°C/400°F | 14 à 20 minutes |
Croustilles | 185°C/360°F | 15 à 17 minutes |
Aliments congelés
Pogos | 200°C/400°F | 8 minutes |
Bâtonnets de mozzarella | 200°C/400°F | 6 à 8 minutes |
Pommes dauphine | 200°C/400°F | 12 à 15 minutes |
Pâtisseries et pains
Brownies | 160°C/325°F | 40 à 45 minutes |
Biscuits | 160°C/325°F | 8 à 10 minutes |
Cupcakes | 160°C/325°F | 11 à 13 minutes |
Pain à l’ail | 180°C/350°F | 2 à 3 minutes |
Mets principal/Collations
Mini Pizzas | 200°C/400°F | 4 à 5 minutes |
Quesadillas | 190°C/375°F | 5 à 7 minutes |
Ensemble de feuilles magnétiques pour friteuse à air chaud
Nous aimons beaucoup la facilité de cuisson de la friteuse à air chaud, mais une astuce peut permettre d’établir avec précision les temps et températures des recettes. Vous pouvez évidemment consulter votre livre de cuisine ou notre tableau ci-dessus, mais pourquoi ne pas avoir facilement accès à tous ces trucs et conseils directement dans votre cuisine?
Avec ces feuilles magnétiques pour friteuse à air, plus de souci pour la durée et la température exactes de friture des légumes, pépites de poulet ou bacon croustillant.
Cet ensemble vous donne toutes les indications pour la préparation de n’importe quel plat frit. Le tableau présente plus de 100 aliments courants à frire à l’air chaud, regroupés par type, temps et température de cuisson. Vous saurez en un clin d’œil comment faire frire chaque aliment en fonction de sa quantité.
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Comment convertir toutes les recettes pour la cuisson en friteuse à air
Amanda Mason, créatrice de recettes, blogueuse culinaire et propriétaire de Recipes Worth Repeating, convertit 2 à 3 recettes par semaine. Elle nous fait part de ses astuces!
Assurez-vous de ne jamais mettre ces 8 aliments dans la friteuse à air chaud!
Conversion du four conventionnel à la friteuse à air
Pour convertir une recette pour le four en recette pour la friteuse à air, Mme Mason conseille de réduire la température suggérée de 100°C/250°F, puis le temps de cuisson d’environ 20%. Utilisez simplement le bouton de pause à l’occasion pour vérifier la cuisson, et retournez l’aliment pour qu’il soit uniformément croustillant.
Conversion de la friteuse à la friteuse à air
Vous pouvez obtenir le croquant de la friture (ah, ces ailes de poulet!) avec moins d’huile. C’est la raison pour laquelle tant de gens apprécient la friteuse à air chaud.
Amanda Mason utilise une méthode spéciale pour son poulet frit. Elle règle la température à 195°C (390°F) et la minuterie à 25 minutes. Après 14 minutes, elle le retourne et l’arrose d’un peu d’huile végétale, puis le fait frire à l’air 11 minutes de plus.
Selon elle, vaporiser un peu d’huile au début et à la moitié de la cuisson quand vous retournez les morceaux peut accentuer le croustillant de l’extérieur, tout en gardant l’intérieur bien juteux.
Si vous faites frire des aliments surgelés préemballés comme des frites, appuyez sur pause et secouez le panier une ou deux fois durant la cuisson pour exposer toutes les surfaces à l’air chaud provenant du sommet de la friteuse à air.
Conversion de la poêle à frire à la friteuse à air chaud
Si cela peut être cuit sur la cuisinière, il est probable que cela se convertisse pour la friteuse à air. Pensez aux sautés, boulettes de viande et plats d’accompagnement végétariens.
Quand votre recette traditionnelle à la poêle requiert une sauce ou une pâte, préparez d’abord ces éléments. S’il faut paner dans la recette, enrobez l’aliment comme indiqué et placez les cornichons en une seule couche dans le panier de la friteuse, pour qu’ils soient croquants. Lorsqu’ils sont bien dorés, retournez-les et vaporisez l’autre côté d’enduit végétal.
Si votre recette se compose de nombreux ingrédients comme un sauté ou un plat de grains, Mme Mason conseille d’utiliser un insert à gâteau, un moule en aluminium ou un bol allant au four pour éviter que les petits morceaux ne s’échappent du panier de la friteuse à air chaud. Pour les plats de grains, faire cuire les grains à l’avance facilitera l’opération. Les ajouter déjà cuits aux légumes et aux herbes dans une poêle, et placer celle-ci directement dans le panier. Remuer toutes les 5 minutes.
Conversion du barbecue à la friteuse à air chaud
Plutôt que de saisir votre steak sur le gril ou dans une poêle en fonte, essayez de le faire dans la friteuse à air chaud. Retournez le steak à mi-cuisson, et rehaussez son goût en le garnissant d’une tranche de beurre à l’ail pendant qu’il repose. Cette méthode peut s’employer avec le poisson, en vérifiant la température en fin de cuisson.
Cela dit, certains aliments ne sont vraiment pas faits pour la friteuse à air. Gagnez du temps en restant fidèle à ceux qui le sont.
Plats principaux, collations et aliments congelés réchauffés
La friteuse à air chaud est l’un des meilleurs moyens pour préparer des aliments surgelés comme les bâtonnets de mozzarella, les croquettes ou les pogos, car ils sont encore plus croustillants qu’au four. Et utilisez-la aussi pour des aliments comme les quesadillas ou les pizzas!
Conseils pour la friteuse à air chaud
D’abord et avant tout, il faudra retourner un bon nombre de ces aliments à la mi-cuisson. Comme ce genre de friteuses cuisent en projetant de l’air chaud sur les aliments, il faut les retourner pour obtenir une cuisson uniforme et pour qu’ils ne brûlent pas. Il y a certaines recettes qui font exception, comme les boulettes de viande, mais beaucoup suivent cette règle.
Un autre conseil de cuisson avec une friteuse à air chaud est de toujours placer les aliments en une seule couche uniforme dans le panier. Ceci permet une cuisson plus égale et l’aliment est plus croustillant. Aussi, si vous faites frire d’importantes quantités ou de gros aliments, nous conseillons de les préparer par lots pour réduire le temps de cuisson.
Enfin, n’oubliez pas de préchauffer la friteuse à air chaud! C’est l’une des erreurs les plus courantes et trop souvent commises. Ça ne prend que quelques minutes et le résultat en vaut la peine, car vous ne gâcherez pas vos aliments.
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On n’échappe pas au vieillissement, mais on peut en ralentir les effets moyennant quelques bonnes pratiques afin de bien vieillir. Et il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. Du régime alimentaire aux objectifs de retraite en passant par un programme d’exercices et des relations sociales, il y a des façons simples et efficaces de rester en bonne forme physique et mentale.
Pour commencer, le poids. On sait qu’une baisse de seulement 5% réduit le risque de devenir diabétique ou cardiaque et améliore le métabolisme du foie, des tissus adipeux et des muscles. Bien sûr, tout le monde préférerait perdre tous les kilos en trop, mais c’est plus facile de viser une réduction de 5%… et de la maintenir.
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L’alimentation
Des études ont révélé que la consommation d’une seule portion de viande transformée – bacon, saucisses ou autres charcuteries – fait bondir de 42% la probabilité de faire une crise cardiaque et de 19% celle de souffrir de diabète; d’autres, qu’elles s’accompagnent d’un risque accru de cancer colorectal. Comparativement à la viande fraîche, la viande préparée renferme en moyenne quatre fois la quantité de sodium et une fois et demie la dose d’agents de conservation nitratés.
En général, il suffit de bannir de son alimentation tous les aliments et boissons transformés, entre autres parce qu’on supprime aussitôt les sucres ajoutés. Comment savoir si un produit est transformé? S’il est emballé, c’est probable. Bien sûr, certains aliments complets, naturels et très sains le sont aussi: les fruits à coque, les œufs, l’huile d’olive, le lait… Considérez donc également le nombre d’ingrédients: si le paquet en contient un seul (de la dinde hachée, par exemple), c’est sans doute un choix raisonnable.
Les bleuets sont recommandés, pour de multiples raisons, comme tous les fruits de couleur foncée et, bien sûr, les légumes. Manger toutes sortes de fruits et de légumes tend à faire baisser la tension artérielle et le risque de diabète.
En réduisant les produits transformés, vous consommerez plus de fruits, de légumes, de viandes maigres, de poisson et de grains entiers, dont les bienfaits ne sont plus à démontrer.
Voici 28 aliments qui dynamisent le cerveau!
Et les suppléments?
Toutes les études semblent démentir leurs supposés effets bénéfiques. Un bon conseil: investissez plutôt dans une bonne paire de chaussures de marche, un abonnement au gym ou un excellent repas entre parents ou amis. Vous en retirerez une meilleure santé émotive et physique qu’avec un supplément.
L’exercice physique
Le corps vieillit mieux en mouvement que sur un canapé. Voici quelques conseils pour le faire travailler en fonction de l’âge.
Depuis quelques années, l’entraînement fractionné de haute intensité fait l’objet de beaucoup d’attention. Selon de nombreuses études, ces séances de moins de 15 min, avec échauffement et refroidissement, ont, sur la santé et la forme physique, des effets similaires sinon supérieurs à ceux d’une heure d’entraînement à effort modéré.
Selon un article de la clinique Mayo publié en 2017, ce type d’effort induirait dans les cellules musculaires des changements inversant pour l’essentiel la dégradation naturelle causée par l’âge. Cela vaut même si on n’a jamais fait d’exercice. Il n’est pas trop tard pour s’y mettre. D’ailleurs les cellules des seniors ont réagi plus fortement à l’exercice intense que celles des jeunes.
La musculation peut vous aider à préserver votre masse musculaire et à renforcer votre ossature. Et il n’est pas nécessaire de s’entraîner comme les culturistes pour obtenir de bons résultats. Soulever des poids légers est aussi efficace que les plus lourds à condition de le faire jusqu’à ce que fatigue s’ensuive. La charge n’a pas d’importance en soi. La musculation peut aussi vous aider à ne pas ralentir le pas. Travaillez principalement les muscles des mollets et des chevilles.
Dans le cadre d’une étude en 2017, on a comparé les effets neurologiques de la danse folklorique à ceux de la marche et autres activités. Hommes et femmes – sexagénaires et septuagénaires – ont été répartis en groupes selon l’activité: marche rapide, étirements doux, tonification musculaire et danse.
Les danseurs ont appris des chorégraphies de plus en plus complexes en tenant deux rôles en alternance afin d’accroître la difficulté cognitive de leur entraînement. Six mois plus tard, des examens cérébraux ont témoigné que la substance blanche (important révélateur du vieillissement) avait diminué dans les autres groupes, mais augmenté chez les danseurs, donnant à penser que les activités associant effort physique, rapport social et travail intellectuel peuvent stimuler un cerveau vieillissant.
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Le yoga et la méditation
Si les efforts vigoureux sont exclus, la pratique régulière du yoga et de la méditation peut stimuler les facultés intellectuelles et retarder ainsi le déclin mental qui accompagne le vieillissement.
Une étude a comparé un groupe de participants à un programme de yoga avec méditation à un autre faisant des exercices pour améliorer la mémoire. Les premiers ont mieux réussi un test de mémoire visuo-spatiale, essentielle pour s’orienter en marchant ou en conduisant et pour se rappeler les lieux. En examinant l’imagerie cérébrale des sujets, on a constaté que la connectivité neuronale des adeptes du yoga s’était développée si bien que les différentes régions de leur cerveau communiquaient davantage les unes avec les autres.
L’entraînement mental
Presque tout ce que nous faisons pour rester en forme est bon pour le cerveau. Apprendre en s’entraînant ralentit les effets du vieillissement en renforçant non seulement le corps, mais aussi l’esprit.
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La créativité
L’art peut inspirer un corps et un esprit vieillissants, et il semble bien qu’il procure de véritables bienfaits. Une étude a réparti des seniors actifs de 65 ans et plus en deux groupes. Le groupe témoin devait poursuivre ses activités habituelles, l’autre, participer à un programme collectif d’activités artistiques: peinture, écriture, fabrication de bijoux, poterie et chant choral. Ses membres suivaient un cours par semaine et allaient aussi à des concerts et à des expositions.
À la fin de l’expérience, ils étaient en meilleure santé, prenaient moins de médicaments et avaient moins souvent consulté un médecin que les membres du groupe témoin. Les artistes qui leur avaient donné les cours ont affirmé qu’ils étaient enthousiasmés par l’expérience et souhaitaient continuer après chaque apprentissage.
La médication
Un nombre inouï de patients ne prennent pas les médicaments qu’on leur a prescrits. Les enquêtes révèlent que de 20% à 30% des ordonnances ne se rendent pas en pharmacie et qu’environ 50% des médicaments prescrits ne sont pas pris correctement.
Pourtant, si vous vous êtes donné la peine de consulter un médecin, pourquoi ne pas suivre ses conseils et prendre les médicaments prescrits pour vieillir en meilleure santé?
Les relations sociales
Pour rester en bonne santé plus longtemps et même prolonger votre existence de plusieurs années, vous avez tout intérêt à rester en contact étroit avec vos proches – et à vous faire de nouveaux amis. La recherche l’atteste, l’interaction sociale – des relations solides et satisfaisantes avec la famille, les amis et les membres du groupe – améliore grandement l’état de santé et accroît l’espérance de vie.
Vos amis vous aident à supporter les inévitables ennuis de santé qui surviennent avec l’âge. Leur soutien affectif est un antidote au stress. Et surtout: à mesure que nous vieillissons, nos proches nous donnent une raison de vivre.
Selon diverses études, les sujets qui travaillent au-delà de l’âge de la retraite tendent à être en meilleure santé et à avoir plus de relations sociales. Toutefois, il est difficile de dire s’ils continuent parce qu’ils sont en bonne santé ou s’ils le sont parce qu’ils travaillent. Quoi qu’il en soit, la plupart des recherches le confirment: être actif, en contact avec les autres et motivé au quotidien aide à bien vieillir. Elles suggèrent aussi que la nature du travail est importante. Si le vôtre vous satisfait et que vous appréciez vos collègues, vous devriez envisager une prolongation, mais s’il est pénible et vous épuise, il vaut peut-être mieux se retirer – et entreprendre une nouvelle étape de votre vie. Trouvez-vous un travail bénévole ou rémunéré qui vous donnera quelque chose à faire, des perspectives et, donc, une raison de vous lever le matin. Le principal avantage du travail (rémunéré ou non), c’est sans doute le réseau social qu’il met à votre disposition.
Tiré du New York Times, © 2018, New York Times Co.
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Aujourd’hui, dans la plupart des grandes villes, il suffit de chercher «meilleure adresse de ramen» pour voir défiler une liste impressionnante. Car c’est exquis. Quand ça ne vous rend pas accro.
Les ramens se mangent traditionnellement avec des baguettes et il est de bon ton de les aspirer en faisant du bruit. Il s’agit d’un plat de nouilles servies dans un bouillon parfumé souvent agrémenté de porc rôti, de beignets de poisson, d’algues, de pousses de soja et d’un œuf diversement apprêté: mollet, dur, mariné dans une sauce soja et parfois cru.
Bien avant l’invention de sa version en sachet, les immigrants chinois venus au Japon avaient emporté avec eux la recette des nouilles de blé. Dans un livre sur la question, George Solt, historien spécialiste des ramens, rapporte une histoire non vérifiée sur son origine dans l’archipel: au XVIIe siècle, un lettré chinois aurait appris au seigneur japonais qui l’employait comment améliorer le bouillon en y ajoutant des ingrédients comme du porc et des légumes.
En 1910, ce plat était servi au Rai Rai Ken, une cantine de ramen de Tokyo prisée des ouvriers. Aux nouilles et au bouillon salé, les chefs ajoutaient des beignets de poisson, des algues et du porc. À l’époque, les Japonais disaient shina soba (en japonais ancien shina désigne la Chine et soba les nouilles de sarrasin). La prononciation japonaise de lamian, ou «nouilles de blé tendre» en chinois, a peu à peu évolué pour devenir ramen, le terme le plus largement utilisé aujourd’hui.
La Seconde Guerre mondiale a freiné la popularité du ramen. Les pénuries alimentaires ont contraint le gouvernement japonais à interdire tout ce qu’il jugeait luxueux, notamment les ramens. Durant l’occupation du Japon par les forces alliées entre 1945 et 1952, les États-Unis ont continué à limiter la vente de ramen en raison de la faible disponibilité de la farine de blé mais, craignant qu’en raison des pénuries alimentaires le pays ne se tourne vers le communisme, ils ont dû faire livrer du blé américain au Japon. Ajoutons à cela une pénurie de riz, et la demande pour les ramens et d’autres aliments consistants, riches en glucides comme les raviolis farcis à la viande, a pris de la vigueur.
Sur fond de Japon en ruine et de distribution alimentaire ralentie, de modestes étals illégaux soutenus par le crime organisé japonais des yakuzas ont fait leur apparition pour vendre des ramens à la population affamée.
Témoin de la popularité des ramens dans l’après-guerre, l’homme d’affaires taïwanais Momofuku Ando a mis au point en 1958, après de nombreux essais, une méthode permettant de déshydrater les nouilles.
N’hésitez pas à essayer nos recettes avec des ramens, comme cette soupe ramen maison dans un pot Mason!
Une version américanisée
Ainsi est née la version de ce plat ne nécessitant que l’ajout d’eau bouillante. Les sachets carrés de nouilles sèches – aussi vendus dans des tasses de polystyrène sous le nom de Cup Noodles – ont séduit un peu partout dans le monde, y compris aux États-Unis dans les années 1970 où on les appelait Cup O’Noodles. Aujourd’hui au Japon, deux musées font honneur à la création d’Ando.
Quelques décennies plus tard, le prénom d’Ando inspirerait une nouvelle étape dans l’évolution du plat en Amérique du Nord. En 2004, le célèbre chef cuisinier coréo-américain David Chang inaugurait à Manhattan le Momofuku Noodle Bar, un restaurant de ramen où les clients pouvaient savourer leur bol fumant agrémenté de poitrine de porc fumée, d’un œuf poché et de pousses de bambou pour 21$.
L’établissement de Chang a contribué à faire passer un aliment préemballé bon marché à un plat complexe et gourmand.
Les clients affamés des cantines de ramen ont généralement le choix entre quatre bouillons: le shoyu (à base de sauce soja), le miso (fabriqué à partir de pâte de soja fermentée), le shio (un bouillon salé à base de poulet ou de poisson) ou le tonkotsu (un bouillon gras fait à partir de jarret ou de pied de porc). Quel que soit le bouillon, il donnera au plat son umami, sa saveur.
Cette exquise soupe aux nouilles fait indubitablement sensation partout dans le monde. Les cantines de ramen fleurissent dans les grandes villes, de Munich à Vancouver et de Sydney à Paris. Si Tokyo en est la capitale avec plus de 10 000 cantines et restaurants, Ichiran se distingue à la tête du palmarès des meilleures tables. En plus du Japon, l’enseigne a désormais pignon sur rue à Hong Kong, à Taïwan et aux États-Unis.
Que vous le choisissiez en sachet ou gourmet, shio ou tonkotsu, avec des shiitakes ou des beignets de poisson, le ramen est un plat réconfortant. Itadakimasu – Bon appétit!
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Il est 5h20 du matin et je suis profondément endormi dans une chambre d’hôte de Wolsztyn, une petite ville de l’ouest de la Pologne. Les lumières s’allument soudain à l’extérieur de ma chambre. J’entends Howard Jones, mon hôte, s’écrier: «Elle fonctionne ! Elle fonctionne!» Je mets une seconde à comprendre. Je bondis hors de mon lit, m’habille en vitesse. Trente minutes plus tard, nous voilà à la gare. Il fait froid, il fait nuit et il pleut, mais un énorme train à vapeur se tient bel et bien devant la plateforme, de grands panaches de vapeur et de fumée s’échappant de sa cheminée.
Nous grimpons dans la cabine, où Andrzej et Marcin, le conducteur et le chauffeur (ou aide-mécanicien) attendent dans leurs vêtements crasseux, coiffés de casquettes de baseball. À 6h03 précises, le grand monstre d’acier quitte la gare, cliquetant et grinçant, tremblant et frissonnant, soufflant et soupirant en prenant lentement de la vitesse.
Ainsi débute le voyage matinal de l’unique liaison régulière restante de train à vapeur sur des rails à gabarit normal, la dernière destinée principalement aux passagers ordinaires et non aux touristes.
C’est également le dernier train que des novices comme moi peuvent apprendre à conduire. Mais je vais trop vite.
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Le début d’une passion
Quatre ans plus tôt, un ami d’ami, grand amoureux des trains à vapeur, m’a parlé des locomotives de Wolsztyn et d’Howard Jones, cet étrange Anglais qui a tant fait pour qu’elles continuent de fonctionner en créant des cours pour ceux qui rêvaient de les conduire.
Intrigué, j’ai contacté Howard Jones, qui m’a invité à lui rendre visite en février 2020. J’ai réservé mon vol, mais la veille de mon départ, il m’a informé qu’aucun des trois trains ne fonctionnait.
Puis la Covid-19 est arrivée.
J’ai déterré mes plans au début de 2022 et réservé un vol pour une visite de trois jours en Pologne. Là, j’ai rencontré Peter Lockley, un avocat à la retraite originaire de Leamington Spa, dans le centre de l’Angleterre, qui parcourt désormais le monde pour le plaisir de photographier des locomotives à vapeur. Lui aussi souhaitait s’essayer à la conduite d’un de ces engins. Mais lorsque je suis arrivé à Wolsztyn, Howard Jones m’a annoncé qu’une seule locomotive fonctionnait.
Le train à vapeur de la ligne reliant Wolsztyn à Leszno, quelque 45 km plus loin, passe deux fois par jour en semaine une grande partie de l’année, à 6h03 et 11h41. Arrivé tard à Wolsztyn, j’ai opté pour le second départ. C’était une erreur. La pompe des freins de la locomotive est tombée en panne lors du premier trajet, et le second a été annulé.
Cela me donnait le temps, au moins, d’être initié dans l’étrange et secrète confrérie des passionnés, la plupart assez âgés pour se souvenir des trains à vapeur britanniques. Ils ont grandi avec les livres de Thomas et ses amis et des films comme Brève rencontre et Les enfants du chemin de fer.
La chambre d’hôte dans laquelle Howard Jones héberge les visiteurs est remplie d’objets de collection sur le thème des trains à vapeur: des drapeaux, des casquettes de contrôleur, des lampes de gardiens, des panneaux de plateformes, des modèles de trains, des DVD et photos sur les chemins de fer.
Peter Lockley et moi avons exploré l’«abri» à locomotives de Wolsztyn, un dépôt où se trouve une magnifique vieille rotonde, une plaque tournante ferrée comme je n’en avais plus vu depuis l’enfance. Il y avait également 18 locomotives à vapeur dans divers états d’entretien. Lockley les connaissait toutes. «Celle-ci, déclarait-il, est un Pm36-2, construit en Pologne en 1937, le dernier en son genre dans le monde.»
Autour d’un déjeuner de potage aux champignons sauvages et de gibier dans un manoir de campagne aristocratique d’avant-guerre, Howard Jones, les cheveux gris et désormais âgé de 70 ans, m’a raconté son histoire. Né et élevé à Londres, son père l’a emmené admirer une rare locomotive à vapeur Clan Stewart à la gare de la rue Liverpool lorsqu’il avait cinq ans. Plus tard, il se faufilait en secret dans des halles de trains portant des noms tels que Cricklewood, Neasden et Old Oak Common pour admirer les locomotives.
«En été j’observais les trains, et lors des sombres journées d’hiver je jouais avec un modèle de train dans la chambre.» Lorsque le dernier service régulier de train à vapeur pour les passagers s’est arrêté en Grande-Bretagne en 1968, «c’était presque comme de perdre un ami proche».
Howard a quitté l’école au tout début de l’ère des forfaits vacances abordables. Il a travaillé dans quelques agences de voyages, puis a créé une entreprise qui organisait des séjours de week-end pour des amateurs de chemins de fer historiques en Allemagne et en Pologne. C’est ainsi qu’il a découvert le dépôt de Wolsztyn.
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Un moment difficile pour Howard Jones
Les trains à vapeur ont survécu plus longtemps en Pologne sous le régime communiste car le pays produisait beaucoup de charbon à bon prix, et les moteurs au diesel coûtaient cher. Les locomotives à vapeur étaient encore communes dans les années 1980, et trois ou quatre halles en activité ont survécu jusque dans les années 1990. En 1994, Wolsztyn était la dernière. «Elle s’accrochait encore», me dit Howard Jones.
Son entreprise – et son mariage — traversait alors un moment difficile. N’écoutant que son cœur, en 1997, il a quitté l’Angleterre pour s’installer en Pologne et tenter de sauver Wolsztyn et ses trains à vapeur. «J’étais exalté. On m’a prédit que je ne tiendrais pas cinq ans. C’était un peu un coup de pied au derrière. Et nous voilà, 25 ans plus tard.»
Il s’est engagé à réunir des fonds pour la halle si la compagnie nationale du chemin de fer continuait de faire fonctionner ces trains. Il a fait appel à l’étonnamment vaste communauté des amateurs britanniques et en a ainsi convaincu 40 d’investir 2000£ chacun (soit environ 5400$ à l’époque). En retour, ils pourraient passer une semaine par an pour les cinq années suivantes à conduire ces trains. Il s’est installé à Wolsztyn et a commencé à organiser des voyages en train à vapeur dans toute la Pologne.
Au début des années 2000, il contribuait à hauteur d’environ 50 000£ par an (environ 22 000$ à l’époque) pour maintenir la halle de Wolsztyn et attirait des visiteurs du monde entier dans la petite ville polonaise. En 2006, il a reçu le titre de Membre de l’Empire britannique pour son travail et sa contribution aux relations entre la Grande-Bretagne et la Pologne. «Je me sentais un peu comme un imposteur parce que je m’étais contenté de jouer au petit train», plaisante-t-il.
Aujourd’hui, la ligne entre Wolsztyn et Leszno transporte environ 50 000 passagers par an, dont seuls environ 5000 sont des touristes.
J’ai demandé à Howard Jones ce qui le fascinait dans les locomotives à vapeur. «Elles sont les machines les plus proches du vivant – comme des dragons qui expirent, m’a-t-il expliqué. Elles sont toutes différentes. Il faut se familiariser avec chacune d’elles. On leur donne des prénoms féminins et on les invective. Il faut beaucoup de compétences pour conduire une locomotive à vapeur, mais n’importe quel idiot peut conduire une locomotive diesel ou électrique.» Howard Jones, en passant, sait conduire une locomotive à vapeur mais pas une voiture.
Le deuxième matin, la pompe des freins est toujours en panne. Mon vol de retour est prévu à midi le lendemain. Un jeune employé est donc chargé d’aller chercher une nouvelle pièce dans un musée du train dans le sud de la Pologne. Un trajet aller-retour de 1000 km. À son retour, la pompe est rapidement réparée, et à 5h20 du matin le troisième et dernier jour, Howard m’a réveillé. Au cours des trois heures qui ont suivi j’ai commencé à comprendre les passionnés de trains.
Vêtu d’une combinaison de travail, je gravis deux mètres de marches de métal jusqu’à la cabine de la locomotive, une OL49-69 construite au début des années 1950. Son plancher est en bois, et ses portes et fenêtres tiennent avec du fil de fer. Devant moi, au-dessus de la chambre à combustion, se trouve une déconcertante rangée de leviers, roues et boutons. Derrière, le tender de charbon. Chaque surface est huileuse, noire et crasseuse. Une puissante odeur de soufre flotte dans l’air.
Howard me montre le régulateur (un levier d’acier qui sert d’accélérateur), l’inverseur (une roue qui détermine le sens du déplacement) et une manette de freins. Puis nous démarrons – 140 t d’acier grondant dans l’obscurité, au cœur d’un panache de vapeur et de fumée.
Une expérience unique
C’est à la fois exaltant et inquiétant. On distingue à peine les rails car la longue chaudière de la locomotive bouche la vue. Andrzej, 67 ans, 48 ans d’expérience, se fie presque entièrement à sa connaissance intime des rails pour savoir quand accélérer et quand s’arrêter. Il pourrait naviguer les yeux fermés.
Leszno se trouve à 45 km de là, soit 83 min de trajet. En chemin, nous nous arrêtons dans 11 gares rurales. En temps normal, de nombreux écoliers et étudiants attendent sur les plateformes, mais c’est maintenant la semaine de vacances, nous n’embarquons donc que quelques employés en route pour le travail. Insouciants, ils ignorent qu’un débutant sert d’assistant dans le compartiment moteur, tire sur des leviers et active des poignées pendant qu’Andrzej aboie des instructions dans un anglais approximatif.
On m’ordonne de faire résonner le sifflet lorsque nous approchons de passages à niveaux. Je balance des morceaux de charbon dans le foyer ardent, emplissant la cabine d’une lueur orange et d’une bouffée d’air chaud à chaque fois que nous ouvrons ses portes d’acier pour exposer la chaudière incandescente. Nous atteignons parfois une vitesse de 60 km/h et la locomotive entière se met à vibrer, mais parvenons je ne sais comment à nous arrêter au centimètre près à chaque gare.
En approchant de Leszno, nos rails en rejoignent des dizaines d’autres. Un aiguilleur invisible nous guide dans cet enchevêtrement et nous nous arrêtons progressivement dans un crescendo de bruit et de fumée. Des trains électriques ou au diesel glissent dans la gare et en repartent presque silencieusement, mais les locomotives à vapeur sont des divas – elles ne se laissent pas oublier.
Une dizaine de passagers descendent et, à peine 20 min plus tard, nous reprenons la direction de Wolsztyn. Cette fois, la locomotive se trouve à l’arrière: nous avançons… de reculons.
Nous croisons des usines, des entrepôts et des maisons modernes en quittant Leszno. Nous traversons en grondant de fertiles terres agricoles, puis des forêts de pins et de bouleaux blancs, effrayant des biches. Des clients montent, en route pour le marché de Wolsztyn; des ouvriers de nuit rentrant chez eux; 38 passagers au total. Puis nous entrons en gare de Wolsztyn, après avoir brûlé deux tonnes de charbon.
Il est 9h07. Je devrais réussir à prendre mon avion à temps. Ravi, je remercie Andrzej et Marcin, retire ma combinaison de travail et me hâte vers une voiture qui m’attend, le visage et les mains noirs de suie. «Tu fais partie des quelque 2000 personnes qui ont aidé à conduire une locomotive à vapeur sur une ligne en service au cours de ce siècle», me lance alors Jones Howard, en manière de reconnaissance.
«Driving Europe’s Last Steam Train», Financial Times / FT.com, 14 février 2022 © Martin Fletcher 2022; publié en vertu d’une licence accordée par le Financial Times. Tous droits réservés.
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