Savez-vous ce qu'est la sieste Edison?
Quand l’inventeur Thomas Edison était à court d’inspiration, il faisait une sieste d’un genre particulier, en tenant un petit objet. Dès que ce dernier lui échappait, cela le réveillait et, souvent, il avait alors en tête une solution originale à son problème. Il y a une explication scientifique à cela: d’après une étude française publiée dans Science Advances, l’activité cérébrale entre veille et sommeil – appelée N1 ou hypnagogie – se prête bien à un rapprochement entre les expériences perceptuelles proches du rêve, et les derniers événements vécus éveillé. Près de 83% des participants à l’expérience qui ont dormi 10 minutes ont réussi à résoudre un problème de mathématiques qu’on leur avait soumis antérieurement, contre 30% de ceux qui n’avaient pas dormi et 14% de ceux qui avaient dormi profondément.

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Utiliser l’ARN messager contre le cancer.
La covid-19 a fait connaître partout dans le monde la technologie de l’ARN messager dont Pfizer et Moderna se sont servis pour élaborer des vaccins qui poussent le corps à fabriquer une protéine induisant une réaction immunitaire contre le virus. À présent, des chercheurs de la clinique Mayo s’en servent en immunothérapie, traitement qui mobilise l’appareil immunitaire contre un cancer, pour améliorer la réponse des patients dont les lymphocytes T ne suffisent pas à la tâche. L’immunothérapie a révolutionné la cancérologie et s’est révélée particulièrement efficace contre certaines tumeurs, notamment le mélanome avancé, faisant bondir le taux de survie à cinq ans de 5% à plus de 50% en une décennie.

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Le STOP est un syndrome méconnu et incurable, mais il est gérable.
La patiente: Kim Ryberg
Les symptômes: évanouissements, tachycardie, vomissements, confusion
Les médecins: Dr Peng-Sheng Chen, cardiologue à la clinique Cedar-Sinai de Los Angeles

La première fois que Kim Ryberg a perdu connaissance, au début des années 2000, elle avait 13 ans. Ce jour-là, elle faisait un exposé aux autres élèves de sa classe dans une école rurale du Montana, aux États-Unis. Elle s’est subitement sentie tout étourdie, puis s’est évanouie. Quand elle a repris connaissance, quelques minutes plus tard, elle est allée voir l’infirmière de l’école. Ne sachant que penser, celle-ci a soupçonné la nervosité. Kim est donc rentrée chez elle en espérant que ça ne se reproduirait pas.

Ce fut loin d’être le cas. Pendant tout son secondaire, elle a perdu connaissance une ou deux fois par mois – en classe, pendant les concerts de la chorale, à l’épicerie. «C’était comme la roulette russe», se rappelle-t-elle. Chaque matin, elle se demandait: «Vais-je m’évanouir aujourd’hui?»

Pour comble, d’autres symptômes inquiétants sont apparus: tachycardie, vomissements, brouillard mental affectant sa concentration. Par moments, elle transpirait abondamment, l’instant d’après, elle grelottait.

Ses parents se sont d’abord demandé si c’était du théâtre, mais comme les troubles persistaient, ils l’ont amenée chez leur médecin, qui, elle non plus, n’avait jamais rien vu de tel. Ils ont donc consulté d’autres médecins, dont le diagnostic allait du stress à l’anxiété, en passant par la simulation. «Quand on me voyait, je donnais l’image de quelqu’un en parfaite santé, dit-elle. Et c’était bien le problème: je n’avais pas l’air malade.»

Cette étrange maladie n’en a pas moins joué un rôle crucial dans sa vie. Elle devait souvent sécher ses cours parce qu’elle ne se sentait pas bien ou avait rendez-vous chez le médecin. Elle a renoncé à conduire: qu’arriverait-il si elle s’évanouissait au volant? «Comme si le secondaire n’était pas déjà assez difficile pour l’élève moyen, j’étais aux prises avec tout ça», soupire-t-elle.

Dans la vingtaine, Kim déménage à Los Angeles pour tenter sa chance dans la chanson. Elle y rencontre son futur mari, Or, un homme qui a les pieds bien sur terre et qui l’aide à gérer ses symptômes. Au fil des ans, elle voit plus d’une centaine de médecins, infirmiers, naturopathes et autres spécialistes médicaux pour essayer d’obtenir réponse à ses questions. Certains essaient de traiter ses symptômes, mais aucun ne peut les expliquer tous.

Vers la fin de la vingtaine, Kim n’est plus admissible à une assurance maladie à prix abordable aux États-Unis. Pendant quatre ans, elle ne voit plus de médecin et s’entraîne plutôt régulièrement dans l’espoir d’améliorer son état de santé. Mais c’est l’inverse qui se produit. Parfois, la tête lui tourne quand elle essaie simplement de s’asseoir, et elle vomit deux fois à quatre fois par mois. Au mois d’octobre 2017, elle doit s’aliter et passe 18 mois sans pouvoir se lever. Elle est lavée, vêtue et nourrie par son mari et ses parents.

Devant la dégradation de son état, ses amis et sa famille la supplient de consulter de nouveau, mais au lieu de voir un médecin, elle se tourne vers Google. Elle a déjà fait des recherches à partir de ses divers symptômes, sans succès. Cette fois, elle trouve sur Facebook des groupes dont les membres décrivent des troubles semblables aux siens. Si c’est bien ce dont elle souffre, son mal a un nom: syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP).

Le STOP est un trouble vasculaire. Ses victimes ont une tension artérielle irrégulière et un battement cardiaque anormal, ce qui dérègle la circulation sanguine, surtout en cas de mouvement brusque ou après une période d’immobilité prolongée. En conséquence, il leur arrive de s’évanouir en se levant. Kim a le profil type: une femme blanche âgée de 13 à 50 ans. «En lisant ça, j’ai fondu en larmes.» Elle sent qu’elle a enfin résolu l’énigme.

Sa recherche lui livre aussi le nom d’un spécialiste qui pourrait l’aider: le Dr Peng-Sheng Chen, cardiologue à la clinique Cedar-Sinai de Los Angeles, non loin de chez elle.

Kim réussit à obtenir un rendez-vous en octobre 2020. Dès son arrivée, le médecin lui assure que sa maladie est réelle. «En soi, c’était une confirmation inouïe», dit-elle.

Pour le Dr Chen, le cas de Kim n’est pas mystérieux. Étant l’un des rares spécialistes du STOP, il voit souvent des patients qui ont été mal diagnostiqués pendant des années.

Comme Kim, ils présentent un ensemble de symptômes généraux qu’aucun spécialiste n’a les moyens de diagnostiquer ni de traiter. Pourtant, même si quelque 700 000 Américains en souffrent, le syndrome n’est pas connu des médecins.

La cause primaire du STOP demeure inconnue, mais il apparaît parfois à la suite d’une autre maladie, d’une blessure ou d’une infection. Le Dr Chen aide Kim à découvrir que son cas a un rapport avec une maladie héréditaire commune chez les victimes du STOP, le syndrome d’activation des mastocytes. Tout le monde a des mastocytes: ces cellules sécrètent une substance appelée histamine qui, en combattant les allergènes, provoque des réactions comme le nez qui coule ou les yeux qui piquent. Les sujets atteints du syndrome d’activation produisent une quantité anormalement élevée d’histamine qui a des effets nuisibles sur tout l’organisme.

Selon le Dr Chen, on peut dépister ces anomalies génétiques chez les jeunes patients si le médecin pense à faire le test. Dans certains cas, cependant, les patients restent dans le noir pendant des décennies malgré des symptômes persistants, au risque de faire un choc anaphylactique potentiellement fatal.

Ni le STOP ni le syndrome d’activation des mastocytes ne sont curables, mais ils sont assez aisément gérables. Le Dr Chen prescrit à Kim une enzyme anti-inflammatoire contre ses troubles digestifs, ainsi qu’une antihistamine. Il lui recommande de porter des vêtements de compression pour accroître l’irrigation sanguine du cerveau, de s’entraîner couchée et de prendre des électrolytes et du sel pour rester hydratée.

Dès qu’elle commence ce régime, Kim se sent mieux. Elle a encore des crises, mais son état de santé s’est grandement amélioré; elle perd rarement connaissance. Désormais remise sur pied, elle rêve de fonder une famille – ce qui lui semblait jusque-là impossible. «Maîtriser un problème comme celui-là demande d’abord de la détermination, le désir de guérir, dit-elle. Maintenant que je suis en meilleure santé, je ferai vraiment n’importe quoi pour le rester.»

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Des gouttes peuvent remplacer les lunettes.
L’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA) vient d’approuver les premières gouttes sur ordonnance contre la presbytie (difficulté à voir de près) qui survient avec l’âge. Grâce à elles, jusqu’à 1,8 milliard de personnes dans le monde pourraient se passer de lunettes de lecture. Ces gouttes, de marque Vuity, réduisent la pupille et allongent la profondeur de foyer, ce qui permet de mieux voir les objets proches. On en met une fois par jour, sauf si on doit conduire de nuit, car le rétrécissement de la pupille altère la vision nocturne. Elles conviendront mieux aux quadragénaires et quinquagénaires, étant moins efficaces contre une presbytie déjà avancée.

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Bonne nouvelle: thé et café réduisent le risque de démence.
Bonne nouvelle pour ceux qui en boivent: non seulement le café et le thé aident à démarrer la journée mais, en quantité raisonnable, ils diminueraient le risque d’AVC et de démence. Une étude chinoise sur plus de 350000 habitants du Royaume-Uni a en effet constaté une réduction de 32% dans le premier cas et de 28% dans le second chez les sujets qui boivent deux ou trois tasses par jour comparativement à ceux qui n’en boivent jamais. Si vous avez déjà fait un AVC, boire régulièrement du café pourrait diminuer de 40% la probabilité de démence vasculaire, séquelle courante d’un AVC.

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Les villes américaines qui ont le plus de punaises de lit.

Quelle est la ville américaine la plus infestée par les punaises de lit?

C’est un superlatif que personne ne souhaite pour sa ville. L’entreprise de lutte antiparasitaire Orkin a récemment publié sa liste des 50 villes américaines les plus infestées par les punaises de lit, compilée à partir des données des endroits où Orkin a effectué le plus de traitements contre les punaises de lit, du 1er décembre 2020 au 30 novembre 2021. Alors, où se trouve la pire infestation?

Pour la deuxième année consécutive, Chicago est en première position sur la liste d’Orkin. Pour sa part, Philadelphie a fait un énorme bond, à partir de la 12e place pour se retrouver en deuxième position. Bonne joueuse, la ville de New York se retrouve en troisième position avec un bond notable de neuf positions par rapport à l’année dernière. Voici le top 10 des villes de la liste d’Orkin en 2022:

  1. Chicago
  2. Philadelphie
  3. Ville de New York
  4. Détroit
  5. Baltimore
  6. Indianapolis
  7. Washington, D.C.
  8. Cleveland, Ohio
  9. Columbus, Ohio
  10. Cincinnati

Baltimore a perdu trois places par rapport à l’année dernière, et Washington, D.C., quatre places. Parmi les villes qui ont quitté le top 10, citons Grand Rapids, dans le Michigan (qui occupe cette année la 11e place) et Los Angeles (en 12e position). Si vous visitez l’une de ces villes, il serait sage d’être un peu plus vigilant, notamment en vous assurant de savoir reconnaître ces signes que vous avez des punaises de lit – et peut-être de faire le plein de produits anti-punaises.

Quelle est la principale cause des punaises de lit?

Selon les Centers for Disease Control and Prevention, les punaises de lit entrent souvent en contact avec les personnes par le biais des bagages, des sacs, des vêtements, de la literie, des meubles ou de tout autre objet qui leur permet de se cacher facilement. Cela signifie que voyager dans une ville reconnue pour être infestée par des punaises de lit augmente les risques de rapporter des souvenirs indésirables. En résumé, inspectez toujours les chambres d’hôtel ou tout autre endroit où vous êtes susceptible de séjourner pendant votre voyage.

L’histoire des punaises de lit remonte à l’Égypte ancienne. Les colons les ont introduites aux États-Unis, mais dans les années 1950, elles avaient été pratiquement éradiquées, grâce aux produits de nettoyage modernes (merci aux aspirateurs et aux machines à laver) et aux nouveaux produits antiparasitaires. Elles ont malheureusement refait surface à la fin des années 1990, en grande partie à cause de l’augmentation des voyages internationaux et d’un manque de sensibilisation et de mesures de prévention.

Combien de temps vivent les punaises de lit?

Selon Orkin, les punaises de lit vivent généralement de quatre à six mois. Mais certaines d’entre elles peuvent vivre jusqu’à un an dans de bonnes conditions. Les punaises de lit prospèrent dans les espaces encombrés, où elles peuvent passer inaperçues.

Vouloir éliminer les insectes de sa maison est naturel, mais laisser certains d’entre eux tranquilles pourrait en fait être utile. Découvrez pourquoi vous ne devez pas tuer un mille-pattes.

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Il est important de se détendre pour ralentir son horloge biologique.
Les scientifiques ont commencé à étudier l’évolution de l’ADN avec l’âge. Ils ont constaté que l’«âge biologique» peut prédire la santé et la durée de vie avec plus de précision qu’un calcul à partir des bougies sur leur dernier gâteau d’anniversaire. Des chercheurs de l’université Yale ont employé un outil de ce type pour essayer de savoir si le stress chronique accélère le vieillissement.

Leur étude a démontré que le stress cumulatif accélère bel et bien l’horloge biologique, plus même que les autres facteurs de risque connus comme le surpoids.

Sachant qu’éliminer le stress est plus facile à dire qu’à faire, les scientifiques ont simplement cherché des moyens de l’atténuer. Or il se trouve que le stress n’a pas sur tous les mêmes effets. Les personnes soumises à un stress prolongé qui font preuve d’un haut degré de régulation émotionnelle et de maîtrise de soi résistent beaucoup mieux à ses effets négatifs. Les sujets manifestant une puissante régulation émotionnelle sont même entièrement immunisés contre le vieillissement dû au stress.

Or, cette résilience émotionnelle s’acquiert. Des interventions psychologiques comme la méditation de pleine conscience et la thérapie cognitivo-comportementale peuvent aider à mieux réguler ses émotions et à maîtriser ses réactions aux facteurs de stress. Non seulement ces techniques facilitent-elles la vie courante, mais elles peuvent aussi la prolonger de plusieurs mois, voire de plusieurs années.

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Comment arrêter de procrastiner: qu’est-ce que la procrastination?

Qu’est-ce que la procrastination?

La brassée de lavage attend dans un coin de votre chambre, ou encore vous «avez toujours l’intention de lire» le courriel d’un collègue? Vous êtes loin d’être le seul à procrastiner.

Nous sommes nombreux à céder à l’envie de procrastiner même lorsque les conséquences sont plus graves. Un sondage réalisé par l’entreprise financière IPX 1031 a révélé qu’en 2020, au moins 33% des Américains avaient attendu jusqu’à la dernière minute pour produire leurs déclarations de revenus. Et c’était après que le gouvernement américain lui-même a repoussé d’avril à mai la date limite de production des déclarations.

Cette tendance va pourtant bien au-delà d’une mauvaise gestion du temps ou de la paresse. Selon une recherche publiée dans Frontiers in Psychology, voici deux principales caractéristiques de la procrastination:

  • Nous remettons quelque chose à plus tard intentionnellement et inutilement.
  • Nous savons que nous perdrons au change en remettant quelque chose à plus tard.

Cette conscience des conséquences négatives auxquelles nous devons faire face est la raison pour laquelle les scientifiques associent la procrastination avec nos émotions – et à quel point nous laissons ces émotions contrôler notre comportement.

Une recherche publiée dans la revue Social and Personality Psychology Compas a pour sa part révélé que quand nous procrastinons, nous cédons à notre désir de gratification immédiate. En remettant à plus tard quelque chose qui nous fait sentir mal, nous «priorisons notre humeur du moment plutôt que les conséquences de notre inaction sur notre avenir».

Comment arrêter de procrastiner et qu’est-ce qui cause la procrastination chronique?

Qu’est-ce que la procrastination chronique?

C’est une chose de procrastiner de temps en temps en raison d’agents de stress extérieurs comme un horaire chargé, dit Lauren Cook, psychologue clinicienne et fondatrice de Heartship Psychological Services en Californie.

«Mais quand ça devient une véritable habitude peu importe la chose à faire, c’est un signe que la procrastination est peut-être devenue chronique.»

Nous avons tous déjà subi les conséquences d’avoir remis une tâche à plus tard, que ce soit en ratant une échéance ou en laissant une carie dentaire se détériorer un peu trop.
Joyce Marter, psychothérapeute et auteure de The Financial Mindset Fix: A Mental Fitness Program for an Abundant Life, note pourtant certains comportements révélateurs des procrastinateurs chroniques:

  • Ils se sentent toujours comme s’ils étaient à la remorque des autres et les décevaient souvent.
  • Les gens autour d’eux sont frustrés par rapport à eux, ce qui peut mener à des pertes d’emploi ou à des échecs amoureux à répétition.
  • Ils deviennent sur la défensive quand il s’agit de l’évitement des tâches, par exemple en blâmant les autres ou en se servant d’excuses.
  • Ils luttent contre des sentiments d’incompétence.
  • Ils se sentent dépassés par les échéances et les responsabilités.
  • Ils consacrent leur temps à de petites tâches moins importantes.

Les procrastinateurs chroniques sont peut-être aussi entourés de gens qui leur permettent d’avoir ce comportement, notamment en finissant les tâches à leur place, en leur faisant constamment des rappels ou en essayant de les aider à mieux gérer leur temps. Et pour le procrastineur, cette aide n’est pas toujours bienvenue.«Il se peut que vous considériez ces gens comme contrôlants et que vous ne les appréciez pas», explique Joyce Marter.

Qu’est-ce qui cause la procrastination chronique?

Autre caractéristique dominante de la procrastination chronique? Une fois que vous êtes pris dans l’engrenage, il est difficile de s’en libérer.
Une étude publiée dans le Journal of Rational-Emotive & Cognitive-Behavior Therapy a révélé que les sentiments négatifs comme le stress, l’anxiété, la faible estime de soi et le syndrome de l’imposteur mènent à la procrastination, faisant de l’évitement des tâches un mécanisme de défense pour gérer ces émotions difficiles.

Ainsi, lorsque nous remettons quelque chose à plus tard, nous ressentons un soulagement temporaire. Cette réaction active le centre de gratification de notre cerveau, qui renforce l’habitude de procrastiner. Mais la procrastination s’enracine également dans la réponse de notre corps au stress.

Donc, la prochaine fois où nous ferons face à une tâche qui nous rend anxieux, nous insécurise ou nous frustre, notre corps la verra comme une menace. La procrastination agit alors comme notre mécanisme de défense contre ces émotions menaçantes. Le processus ressemble à ceci:

  • Nous avons une tâche à accomplir.
  • Nous considérons comment cette tâche nous fera sentir.
  • Nous arrivons à la conclusion que la tâche nous fera sentir stressés, nous insécurisera ou nous fera vivre d’autres émotions négatives.
  • Comme notre corps veut éviter ces mauvaises sensations, nous évitons la tâche.
  • Nous nous sentons plus stressés de remettre une tâche à plus tard et le cycle de la procrastination continue.

Ce cercle vicieux émotionnel explique pourquoi Joyce Marter dit que la procrastination résulte souvent de:

Les problèmes de santé comportementale

Les troubles de santé mentale comme l’anxiété, la dépression, l’abus de substances, une dépendance, un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et un traumatisme peuvent contribuer à la procrastination.
«Chacun de ces problèmes altère nos fonctions cognitives et notre capacité à penser clairement, à nous concentrer, à nous organiser et à prendre des décisions», explique Joyce Marter.

Les problèmes de santé mentale mènent souvent aussi à une surcharge émotionnelle, c’est-à-dire quand l’intensité de vos sentiments (généralement négatifs) dépasse comment vous réussissez à les gérer. Cette surcharge peut nourrir un discours intérieur négatif et des distorsions cognitives tout en diminuant vos niveaux de motivation et d’énergie, et tout cela peut entraîner de la procrastination.

La peur

Que vous ayez peur du succès, de l’échec, du jugement ou d’admettre que vous ne savez pas comment faire quelque chose, n’importe quelle forme d’incertitude ou de doute peut paralyser votre capacité d’agir.
Ou encore vous pouvez vous inquiéter des conséquences liées à l’accomplissement d’une tâche, selon Joyce Marter. Par exemple, c’est plus facile pour vous de remettre une conversation difficile à plus tard si la réaction de l’autre personne vous préoccupe.

Le perfectionnisme

«J’ai vu bien des gens procrastiner quand venait le temps d’agir dans des situations pouvant faire avancer leur carrière ou améliorer leur situation financière parce qu’ils voulaient que leur curriculum vitae, leur plan d’affaires, leur site web ou leur proposition soient parfaits avant de les soumettre à quelqu’un», raconte Joyce Marter.

Mais quand nous visons la perfection, nous finissons toujours par modifier les objectifs, ce qui mène à des résultats qui se font attendre, à plus de frustration et, souvent, à davantage de procrastination.

Est-ce que la procrastination nuit à notre santé?

La satisfaction brève que nous ressentons en procrastinant a un prix.
«Les émotions négatives que vous associez à une tâche donnée ne disparaîtront pas en évitant cette tâche, explique Haley Perlus, docteure en psychologie du sport et de la performance. Elles se nourrissent d’elles-mêmes et se multiplient.»

Les effets néfastes de la procrastination sur la santé mentale

Il n’y a pas que le stress entourant une tâche qui augmente à l’approche des échéances. Une étude publiée dans la revue Journal of Rational-Emotive & Cognitive-Behavior Therapy décrit comment la procrastination chronique mène à une diminution de l’estime de soi et contribue à accroître le stress global et l’anxiété chez quelqu’un.

Ces découvertes dépendent de ce qu’on appelle les «cognitions procrastinatoires» ou les schémas de pensée négatifs qui accompagnent l’évitement d’une tâche, notamment la honte, la culpabilité, l’échec et le fait de douter de soi-même.

Les schémas de pensée négatifs sont aussi la raison pour laquelle la procrastination peut rapidement devenir un cercle vicieux.
«Plus nous procrastinons, plus nous doutons de notre capacité d’accomplir des tâches, selon la Dre Lauren Cook. Ça peut gruger notre confiance en nous.»

L’impact de la procrastination sur la santé physique

D’un point de vue pratique, remettre à plus tard une visite chez le médecin ou le dentiste retarde également les traitements médicaux nécessaires.
Pourtant, une étude réalisée par Personality and Individual Differences a découvert que les procrastinateurs chroniques sont aussi en général moins susceptibles d’adopter des comportements axés sur le bien-être tels que maintenir un bon niveau d’activité physique et avoir une bonne alimentation.

Joyce Marter explique que le stress et l’anxieté déclenchés par la procrastination peuvent également avoir des effets physiques dans tout le corps: insomnie, changements dans les habitudes alimentaires, problèmes gastro-intestinaux, maux de tête, pression artérielle plus élevée, etc.

Ces symptômes physiques de stress et d’anxiété peuvent également rendre une personne vulnérable à des problèmes plus graves. Une récente étude publiée dans le Journal of Behavioral Medicine a associé la procrastination chronique à un plus grand risque de souffrir d’une maladie cardiovasculaire et d’hypertension.

Comment peut-on arrêter de procrastiner?

Comment puis-je arrêter de procrastiner?

«À long terme, la procrastination peut créer un cercle vicieux: le fait de remettre quelque chose à plus tard renforce votre désir de recommencer, même si cela crée plus de problèmes», de dire la Dre Haley Perlus.

Mais parce que la procrastination chronique vient de nos réactions émotionnelles, télécharger encore une autre application de gestion du temps ne suffira peut-être pas à mettre fin au cercle vicieux.

Au lieu de cela, une étude publiée dans Learning and Individual Differences a révélé que se débarrasser de l’habitude de procrastiner consiste à réguler nos émotions; spécifiquement, on parle d’apprendre comment tolérer les émotions négatives et modifier nos réactions. Selon les experts, la régulation émotionnelle est un processus qui prend du temps, mais vous devriez commencer par des stratégies comme celles-ci:

Pratiquer l’autocompassion

«En apprenant à changer vos habitudes, vous devriez d’abord vous pardonner et faire preuve d’autocompassion, de dire la Dre Perlus. De cette façon, vous ne laisserez pas le blâme que vous dirigez contre vous prendre le dessus.»

Une étude publiée dans Self and Identity a révélé que les personnes qui procrastinent tendent à faire preuve de moins d’autocompassion. Mais lorsque les gens sont capables de se pardonner pour les retards, ils sont susceptibles de moins procrastiner face à la prochaine tâche stressante à accomplir, selon une autre étude de Personality and Individual Differences.

«Être dur envers vous-même ne fera que créer une spirale descendante de frustration et de sentiments d’incompétence», explique Joyce Marter. C’est pourquoi vous sentir mal à propos de votre procrastination ne fait qu’aggraver le cercle vicieux, rendant ainsi l’habitude encore plus difficile à changer.

Se récompenser

Lorsque nous avons une tâche à accomplir qui nous fait sentir anxieux, pas à la hauteur, ou qui nous ennuie tout simplement, c’est gratifiant de reporter ces sentiments négatifs. Le soulagement ressenti est ce qui nous pousse à procrastiner encore et encore, particulièrement lorsque le stress de remettre quelque chose à plus tard s’aggrave.

En modifiant ce cycle de récompense, par contre, nous pouvons remplacer le bénéfice perçu de la procrastination par des incitatifs plus productifs.
«Lorsque vous accomplissez vos tâches à temps, récompensez-vous en prenant du temps de qualité pour vous occuper de vous ou faire quelque chose que vous aimez vraiment, déclare Joyce Marter. Vous pourriez même demander à vos proches de vous aider à trouver des incitatifs, par exemple être capable de regarder une émission de télé ensemble une fois que vous aurez terminé votre tâche.»

Défier les faux schémas de pensée

«Vous pouvez aussi essayer de faire dérailler les distorsions cognitives ou les schémas de pensée irrationnels et inadéquats», ajoute la Dre Perlus.
Ces schémas de pensée négatifs contribuent aux maladies comme l’anxiété et la dépression, selon une recherche de la revue Europe’s Journal of Psychology.

Avec le temps, les distorsions cognitives peuvent même devenir des pensées automatiques qui forment ainsi nos principales convictions. De cette façon, même un événement neutre ou positif pourrait déclencher de l’anxiété, du stress et de la procrastination.

Voici comment les distorsions cognitives courantes peuvent avoir une influence sur la procrastination:

  • Le perfectionnisme: vous évitez de commencer ou de terminer une tâche parce que vous avez peur de faire une erreur.
  • La dramatisation: comme vous croyez que vous ne serez jamais qualifié pour un certain emploi, vous remettez donc à plus tard la préparation de votre CV et sa soumission.
  • La surgénéralisation: comme vous avez reçu de mauvais commentaires pour un projet que vous aviez fait précédemment, vous assumez par conséquent que vous échouerez dans toutes vos tâches futures.
  • La minimisation des aspects positifs: vous vous concentrez sur un petit commentaire négatif lors d’une évaluation de rendement autrement élogieuse.
    «Essayez de trouver différentes explications qui vous aideront à recadrer les situations pouvant vous amener en terrain hostile», dit la Dre Haley Perlus.

Pratiquer des stratégies de pleine conscience

Joyce Marter dit que les pratiques de pleine conscience comme la méditation, la respiration profonde et le yoga nous aident à arrêter de ruminer à propos du passé ou de s’inquiéter pour l’avenir, facilitant ainsi la tranquillité et la clarté d’esprit ici et maintenant.
«C’est l’équivalent de redémarrer votre ordinateur», explique-t-elle. Cela peut vous aider à vous défaire de schémas de pensée négatifs et anxieux qui déclenchent la procrastination.

Accepter sa responsabilité (et une aide supplémentaire, au besoin)

«Évitez l’envie de blâmer votre patron, votre partenaire ou la météo, explique Joyce Marter. Admettez que vous souffrez de procrastination chronique et engagez-vous à y voir tout comme vous le feriez si vous aviez un problème de santé physique.»

Ça pourrait vouloir dire d’établir des systèmes de responsabilisation, par exemple en demandant à votre famille, à vos amis ou à vos collègues de faire le point avec vous sur vos progrès dans certaines tâches et responsabilités.
Mais quand un cercle vicieux de procrastination commence à affecter votre quotidien, vos relations, ou encore nuit à votre santé mentale, il serait peut-être temps d’aller chercher une aide supplémentaire.

«Envisagez de faire évaluer votre santé mentale pour voir si des troubles comme la dépression ou le TDA/TDAH pourraient contribuer à votre problème de procrastination», déclare Joyce Marter.

Grâce à des stratégies comme une thérapie cognitivo-comportementale, un professionnel peut aussi vous aider à identifier et à recadrer les schémas de pensée irrationnels à l’origine de votre procrastination.

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Découvrez le livre Face à face avec leurs personnages.
Stanley Péan, Nathalie Petrowski, Patrick Sénécal, Boum et plusieurs autres auteurs proposent, dans ce recueil de nouvelles, une rencontre improbable, fictive – mais littérairement vraie – avec l’un de leurs personnages. C’est donc un plaisir de lecture, pour le voyeur qui sommeille en chacun de nous. Parce que oui, on a envie de savoir ce que pense secrètement Patrick Sénécal de Yannick Bérubé, ce jeune cycliste qui fait une chute au mauvais endroit, au mauvais moment, et qui passera un séjour d’horreur entre les murs du 5150, rue des Ormes. On le retrouve dans ici, échappé de l’hôpital psychiatrique Pinel où il était enfermé depuis la fin du roman, et il en a gros sur le cœur. À cause de son auteur, nous l’aurons deviné. Ou peut-être à cause de la façon dont tout s’est terminé pour lui, ce qui revient un peu au même.

Et que dire d’Alice Malenfant, le personnage du premier roman de Nathalie Petrowski Il restera toujours le Nebraska, invitée sur un plateau de tournage pour rencontrer son auteure – un genre d’émission de retrouvailles. C’est une rencontre tendue et probablement pleine de ressentiments, mais combien fertile pour le lecteur.

Bref, Face à face est un recueil de nouvelles à lire les unes après les autres, ou selon ses préférences et ses coups de cœur. C’est amusant, bien écrit et plein de surprises.

Face à face avec leurs personnages, recueil de nouvelles sous la direction de Sonia Sarfati, éditions Druide, 24,95$

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Voici notre tableau complet de conversion des mesures de cuisine.
Un de mes premiers cours d’art culinaire avait tout d’une leçon de math. Peu enthousiaste au départ, j’ai vite compris son importance, à mesure que se poursuivait le semestre.

Le cours consistait fondamentalement à mémoriser quelques conversions de mesures de cuisson, et à les mettre en pratique dans les recettes. Mais ce n’est pas nécessaire de retourner à l’école: vous n’avez qu’à suivre ces tableaux!

Équivalence de poids et de mesures

Imprimer notre tableau

Cuillères à thé et cuillères à soupe

Voici la façon facile de se souvenir des mesures en cuillères à thé et à soupe: il y a 3 c. à thé dans 1 c. à soupe, 1 c. à soupe équivaut à ½ once liquide, et 16 c. à soupe donnent une tasse. Pour vous épargner ce calcul, suivez le tableau de conversion suivant.

Pincée ou soupçon = Moins de 1/8 de c. à thé
1-½ c. à thé = ½ c. à soupe
3 c. à thé = 1 c. à soupe; ½ once liquide
4-½ c. à thé = 1-½ c. à soupe
2 c. à soupe = 1/8 de tasse; 1 once liquide
4 c. à soupe = ¼ de tasse; 2 onces liquides
8 c. à soupe = ½ tasse; 4 onces liquides
12 c. à soupe = ¾ de tasse; 6 onces liquides
16 c. à soupe = 1 tasse; 8 onces liquides; ½ chopine

Tasses à mesurer

Pour convertir les recettes, ne pas oublier que 16 c. à soupe équivalent à 1 tasse, que 1 tasse contient 8 onces liquides, et que 4 tasses font 1 litre. Pour ne pas avoir à compter, voici le tableau complet.

1/8 de tasse = 2 c. à soupe; 1 once liquide
¼ de tasse = 4 c. à soupe; 2 onces liquides
1/3 de tasse = 5 c. à soupe + 1 c. à thé
½ tasse = 8 c. à soupe; 4 onces liquides
2/3 de tasse = 10 c. à soupe + 2 c. à thé
¾ de tasse = 12 c. à soupe; 6 onces liquides
7/8 de tasse = ¾ de tasse + 2 c. à soupe
1 tasse = 16 c. à soupe; 8 onces liquides; ½ chopine
2 tasses = 32 c. à soupe, 1 chopine; 16 onces liquides
4 tasses = 2 chopines; 1 pinte; 32 onces liquides

Chopines, pintes, gallons et livres

Un dicton raconte qu’une pinte américaine équivaut à une livre, ce qui n’est pas totalement vrai pour la chopine (pint) canadienne, qui vaut 1,2528 lb.

Pour simplifier, que pèse une livre? 16 onces, et 1 tasse pèse 8 onces, ce qui fait que 1 chopine vaut 2 tasses.

1/2 chopine = 1 tasse; 8 onces liquides
1 chopine = 2 tasses; 16 onces liquides
1 pinte = 4 tasses; 32 onces liquides
1 gallon = 4 litres; 16 tasses
¼ de livre = 4 onces
½ livre = 8 onces
¾ de livre = 12 onces
1 livre = 16 onces

Conversions métriques

Qu’ont en commun toutes les conversions ci-dessus? Elles se basent sur le système impérial. Mais qu’arrive-t-il avec une recette qui vient d’un autre pays? Elle sera en grammes, en millilitres et en degrés Celsius, plutôt qu’en onces, en tasses et en degrés Fahrenheit. Voici comment les convertir.

Unités de volume et conversion métrique

Si vous pouvez mémoriser que 1 c. à thé équivaut à 5 ml, 1 c. à soupe à 15 ml et une tasse à environ 250 ml, le calcul sera facile. Ou oubliez les maths et référez-vous au tableau ci-dessous.

1 ml = 1/5 de c. à thé
5 ml = 1 c. à thé
15 ml = 1 c. à soupe
60 ml = ¼ de tasse; 2 onces liquides
80 ml = 1/3 de tasse
125 ml = ½ tasse; 4 onces liquides
160 ml = 2/3 de tasse
180 ml = 3/4 de tasse; 6 onces liquides
250 ml = 1 tasse; 8 onces liquides
375 ml = 1-½ tasse; 12 onces liquides
500 ml = 2 tasses; 16 onces liquides; 1 pinte
700 ml = 3 tasses
950 ml = 4 tasses; 32 onces liquides; 1 pinte
1 litre = 33,8 onces liquides
3.8 litres = 4 pintes; 1 gallon

Unités de poids et conversion métrique

Sachez que 1 once correspond à 28 grammes, et 1 livre à un peu plus de 450 grammes. Rappelez-vous que cela s’applique au poids, et non aux onces liquides (qui sont des mesures de volume).

  • 1 gramme = 0,035 onces
  • 100 grammes = 3,5 onces
  • 500 grammes = 17,6 onces; 1,1 livre
  • 1 kilogramme = 35 onces; 2,2 livres

Équivalences des températures de cuisson

Vous voulez convertir les degrés Celsius en Fahrenheit? Multipliez les Celsius par 1,8, et ajoutez 32. Ou suivez ce tableau.

0°C = 32°F
100°C = 212°F
120°C = 250°F
160°C = 320°F
180°C = 350°F
190°C = 375°F
205°C = 400°F
220°C = 425°F
230°C = 450°F

Ingrédients liquides et ingrédients secs

On aime tous les ustensiles de cuisine polyvalents. Mais pour mesurer les ingrédients, rien de tel que deux ensembles distincts: l’un pour mesurer les liquides et l’autre pour les ingrédients secs.

Outils de mesure des liquides

Les tasses à mesurer les liquides sont parfaites pour le lait, l’eau, l’huile, le miel, la mélasse et le sirop de maïs. Elles sont faites de verre ou de plastique transparents, et souvent munies d’une anse et d’un bec verseur. On les trouve dans les formats de 1, 2, 4 ou 8 tasses. Il est pratique d’en avoir de diverses tailles, comme cet ensemble de trois tasses.

Pour mesurer les liquides, placez la tasse sur une surface plane. S’il s’agit d’un ingrédient épais comme le miel, vaporisez la tasse au préalable avec un aérosol de cuisson. Versez l’ingrédient en le mesurant au niveau de l’œil. Mesurer en regardant au-dessus la tasse peut fausser la mesure (sauf avec une tasse faite pour ça). Lorsque vous avez terminé, videz le contenu de la tasse avec une spatule en caoutchouc.

Outils de mesure des ingrédients secs

Pour des ingrédients comme la cassonade, la farine, les noix, les pépites de chocolat, la crème sure ou le gras, procurez-vous un ensemble de tasses à mesurer les ingrédients secs. Ces ustensiles en métal ou en plastique ont un rebord droit et uniforme qui facilite le nivellement avec le dos d’un couteau. Choisissez un ensemble comprenant ¼ tasse, 1/3 tasse, ½ tasse et 1 tasse. S’il s’accompagne de mesures supplémentaires (1/8 tasse, 2/3 tasse ou 3/4 tasse), c’est encore mieux.

Pour mesurer les ingrédients secs, déposez-les à la louche ou à la cuillère dans la tasse. Laissez les ingrédients dépasser un peu, en repositionnant la tasse sur la surface, si requis. Égalisez alors la surface en passant une spatule à bord droit ou le dos d’un couteau sur le rebord.

Pour la cassonade, suivez bien la recette. Si celle-ci exige que la cassonade soit tassée, pressez-la dans la tasse à mesurer avec le dos d’une cuillère, avant de niveler la surface.

Outils de mesure pour les petites quantités

Enfin, pour compléter vos outils de mesure, procurez-vous un ensemble de cuillères à mesurer. Elles ont des rebords droits et égaux et peuvent mesurer les ingrédients liquides comme les ingrédients secs. La plupart des ensembles comprennent ¼ c. à thé, ½ c. à thé, 1 c. à thé et 1 c. à soupe. Ils peuvent parfois comprendre aussi 1/8 c. à thé, ¾ c. à thé et ½ c. à soupe.

Pour mesurer les ingrédients secs avec une cuillère à mesurer, formez un petit monticule avant d’en égaliser la surface. Pour les ingrédients liquides, versez-les jusqu’aux rebords de la cuillère. Une couche d’aérosol de cuisson préviendra les éléments épais, comme le miel, de coller à la cuillère.

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