Prendre des décisions peut sembler épuisant pour les ambivertis.
Une étude allemande a découvert que la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience réduisait la fréquence des migraines chez près de 40 % des participants. Cela tient peut-être aux bienfaits psychologiques de la thérapie – réduction du stress, de l’anxiété, etc. –, qui éliminent certains déclencheurs potentiels de ces migraines.

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Cancer col utérus : les vaccins du VPH sont administrés en une série de deux ou trois injections.

Trois millions de personnes dans le monde souffrent de SEP, et il n’existe aucun remède. Une étude de l’université Harvard a établi que le virus d’Epstein-Barr (VEB), qui cause aussi la mononucléose, serait responsable du déclenchement de la SEP. Ils ont découvert que les patients infectés par le VEB avaient 32 fois plus de risques de développer une SEP que ceux non infectés. Des tests sanguins ont également révélé que la dégénérescence nerveuse qui accompagne la sclérose en plaques ne commence qu’après l’infection au VEB. Moderna est en train de mettre au point un vaccin contre le virus d’Epstein-­Barr visant à prévenir la mononucléose. Le projet, qui en est au stade des essais cliniques, pourrait aider beaucoup de patients dans un avenir proche.

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Qqjd Douleurs Abdominales Illustration

Douleurs abdominales subites

La patiente: Genevieve Crean, thérapeute
Les symptômes: douleurs abdominales violentes
Le médecin: Dr Edward Phillips, directeur de la chirurgie au Cedars-Sinai

En 2010, un soir de juin, Genevieve Crean, thérapeute, termine sa journée à l’université d’État de Californie à Pomona, à l’est de Los Angeles. Dans la jeune soixantaine à l’époque, elle est appréciée sur le campus pour son sens de l’humour et son sourire chaleureux. Mais ce soir-là, elle ne sourit pas. Une soudaine et violente douleur abdominale comme elle n’en a jamais connue la terrasse. Elle a l’impression qu’un poids écrase ses intestins.

John, son mari, vient la chercher et la conduit aux urgences. Mais le temps qu’un médecin l’examine, la douleur a disparu. «Il a haussé les épaules et m’a recommandé de voir un généraliste, se souvient-elle. J’ai pensé que c’était un coup du hasard.»
Mais voilà qu’un an et demi plus tard, pendant une conférence à laquelle elle assiste à Los Angeles, Genevieve est de nouveau foudroyée par la douleur. «C’était atroce, comme un accouchement sans le bébé.» Cette fois, cela s’accompagne de sueurs froides et de vomissements. Genevieve reprend le chemin des urgences et le scénario se répète: quand elle voit enfin le médecin, le mal s’est envolé et les examens ne révèlent rien. Elle est soulagée, mais craint en même temps que le problème ne soit récurrent.

L’année suivante va le confirmer. Désormais, une ou deux fois par mois, elle éprouve une douleur soudaine intolérable à l’estomac qui peut durer quatre heures, parfois plus. Elle surgit à tout moment – au milieu d’un repas, pendant une réception de mariage, en voyage professionnel. Le plus souvent, Genevieve se contente de prendre des analgésiques et de se recroqueviller en position fœtale en priant pour que ça passe. «Dieu m’accompagnait dans ces moments, dit-elle. Cela ne diminuait pas la douleur, mais j’avais l’esprit plus paisible.»

Soutenue par son mari, elle passe les années suivantes à chercher une explication. Ils consultent de nombreux spécialistes médicaux, notamment un gastro-entérologue et un gynécologue obstétricien. Scanners de l’estomac, analyses d’urine et de sang, tests d’allergies, tous ces examens arrivent à la même conclusion : normal. Sur les conseils des médecins, Genevieve modifie son alimentation, élimine les fruits et les légumes crus, avale des huiles homéopathiques. En vain. Un chirurgien lui retire la vésicule biliaire, qui peut provoquer ce genre de symptômes, mais rien n’y fait. Le gastro-entérologue envisage le syndrome du «casse-noix» caractérisé par la compression d’une veine rénale. Mais ce diagnostic va à son tour conduire à une impasse. Après de nombreuses consultations, aucun médecin ne peut lui dire ce qui la fait souffrir. Pour soulager ses douleurs, on lui prescrit un opiacé, de l’hydrocodone. Désireuse de vivre pleinement, Genevieve voyage aussitôt qu’elle en a l’occasion malgré sa peur de souffrir d’une crise à l’étranger. Est-elle condamnée à vivre avec ce mal ? Vais-je devenir une petite vieille affligée de douleurs effroyables ? , se demande-t-elle.

Finalement

En 2018, elle est adressée au centre pour les patients sans diagnostic (CUP) de l’hôpital Cedars-Sinai à Los Angeles, une nouvelle unité multidisciplinaire qui se penche sur les cas difficiles. «Un médecin ne peut généralement pas consacrer une journée entière et encore moins toute une semaine à un patient», admet le Dr Edward Phillips, directeur de la chirurgie au Cedars-Sinai. Mais au CUP, pour chercher la pièce manquante du puzzle, les médecins prennent le temps de se pencher sur les dossiers de patients qui font parfois des milliers de pages. En étudiant celui de Genevieve, le Dr Phillips remarque qu’aucun des scanners de l’estomac n’a été pratiqué pendant une attaque. Il demande donc à sa patiente de se rendre à l’hôpital à la prochaine crise. Cela se produit en 2019, au moment de la fête des Mères. Quand Genevieve arrive là-bas, une équipe l’attend.

En voyant les images, le Dr Phillips comprend enfin ce qui se passe. La partie supérieure de l’intestin grêle est dilatée – bien au-delà du centimètre de diamètre habituel – tandis que la partie inférieure est affaissée, signalant une obstruction quelque part. En poursuivant l’examen, il constate qu’une boucle de l’intestin est coincée dans une ouverture du bassin – un espace à travers lequel passent les veines et artères fémorales qui transportent le sang vers et depuis le bas du corps. Les images de l’intestin ont presque toujours été normales, ce qui explique que les médecins n’ont rien vu au scanner. Mais à l’occasion, quand la boucle reste coincée, Genevieve souffre d’une attaque débilitante.

Le Dr Phillips ne sait pas ce qui a donné lieu à ces difficultés. C’est peut-être un problème datant de la naissance ou la conséquence d’une anomalie génétique touchant le collagène, la principale protéine structurante des tissus conjonctifs. Mais peu importe, pour régler le problème, il n’a pas besoin de connaître la cause. Genevieve est modérément optimiste. Elle a vu tant de médecins qui avaient tous leur hypothèse. Elle y croira quand les épisodes cesseront enfin.
Le 21 mai 2019, le Dr Phillips procède à l’intervention chirurgicale : il déloge délicatement l’intestin et referme l’ouverture du bassin avec un treillis perméable. Genevieve se remet en une semaine, puis elle attend, espérant que la douleur qui lui a empoisonné la vie pendant 10 ans a vraiment disparu. Un mois passe, puis un autre. Trois ans plus tard, toujours pas de récidive. Genevieve Crean célèbre tous les ans l’anniversaire de sa chirurgie. « Le 21 mai est gravé dans ma mémoire. » C’est le jour où elle a recommencé à vivre. « C’est mon intervention miracle », conclut-elle.

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Bienfaits de l'avocat : il aide à réduire le cholestérol.
Manger de l’avocat, c’est d’abord absorber des taux élevés de bonnes graisses non saturées, réduisant ainsi le «mauvais» cholestérol LDL. On profite ensuite de fibres qui donnent un sentiment de satiété plus long que les autres fruits et légumes. Selon une étude du British Journal of Nutrition, les personnes qui mangent plus d’avocats ont un poids inférieur aux autres et présentent une taille plus fine, ce qui peut faire baisser la tension artérielle et le risque de diabète. Enfin, les avocats sont riches en vitamines C et E, qui contribuent à maintenir une peau saine et à stimuler l’immunité.

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Bonne Nouvelles Reconstruire Polluer Moins
Will Heegaard privilégie l’énergie solaire.

Reconstruire en polluant moins

États–Unis Avec l’aggravation de la crise climatique, les catastrophes naturelles seront plus fréquentes. Or, les efforts de reconstruction après un ouragan, une inondation ou un incendie laissent eux aussi une empreinte carbone non négligeable. Actuellement, pour fournir de l’électricité dans ces situations, on recourt souvent à des groupes électrogènes à essence. Selon un rapport de l’ONU, le secteur humanitaire aurait dépensé 1,2 milliard de dollars de carburant polluant pour l’atmosphère en une année seulement.

Ambulancier à Minneapolis, dans le Minnesota, Will Heegaard a mis au point une solution d’alimentation électrique moins agressive pour la planète. En 2016, envoyé par une ONG internationale en Afrique de l’Ouest pour répondre à la crise déclenchée par l’épidémie d’Ebola, il avait eu l’occasion d’utiliser des batteries solaires. Alors pourquoi ne pas faire appel à cette forme d’énergie pour d’autres projets humanitaires? Ainsi est né Footprint Project, un organisme à but non lucratif qui dépêche des remorques équipées de panneaux solaires dans des régions où une catastrophe a rendu le réseau électrique inopérant. Grâce à ces unités, les habitants des zones sinistrées peuvent par exemple recharger leur téléphone et les banques alimentaires maintenir les réfrigérateurs froids.

En 2021, les bénévoles de Footprint Project ont déployé leur équipement solaire, notamment en Louisiane en août, un État durement frappé par l’ouragan Ida, et dans le Tennessee et le Kentucky après le passage de tornades mortelles en décembre. L’ONG compte sur une flotte de 20 remorques et de 40 groupes électrogènes de secours solaires mobiles. Will Heegaard a pu mesurer lui-même l’effet de cet approvisionnement d’énergie renouvelable sur les victimes d’une catastrophe. « À Nashville, un homme est venu recharger son fauteuil roulant électrique. Ça a été un moment très fort. »

Des lettres manuscrites relèvent le moral des étudiants

La pandémie mondiale a affecté de nombreux étudiants souvent contraints de renoncer à voir leurs amis ou à participer à des acti­vités scolaires. Une enquête menée auprès de 16 000 étudiants dans 21 pays a établi que plus de la moitié d’entre eux estimaient que la COVID-19 avait eu des effets néfastes sur leur santé mentale. Alors qu’elle se préparait à accueillir ses élèves à la reprise des cours en janvier dernier, Iman Al-Areibi, enseignante dans un collège de London, en Ontario, a trouvé une belle façon d’aider ces jeunes fragilisés. Elle a adressé une lettre manuscrite à chacun de ses 80 élèves pour témoigner de son soutien.
«Merci pour vos efforts dans la classe et votre contribution à l’école», écrivait-elle entre autres. «Merci d’être toi!» La mère d’une élève a posté sur Twitter: «Sa gentillesse et ses encouragements ont fait venir des larmes à ma fille et lui ont remonté le moral.»

Application Jeu Cree Par Une Octogenaire

Une octogénaire crée une application de jeu gratuite

Japon Masako Wakamiya de Tokyo ne trouvait pas d’application de jeu en japonais pour personnes âgées aux réflexes plus lents et aux doigts touchés par l’arthrite. Refusant de baisser les bras, elle en a conçu une… alors qu’elle ignorait tout des applications ! Cela dit, pour rester en contact avec ses amies après avoir pris sa retraite d’une banque, Masako s’était procuré un ordinateur et avait même créé un site pour que des locuteurs japonais âgés puissent échanger entre eux.
En 2017, elle a lancé avec succès Hinadan, un jeu dont le nom s’inspire d’un festival très ancien. Pour y jouer, les utilisateurs doivent disposer des poupées traditionnelles dans un ordre précis. Le jeu a été téléchargé plus de 100 000 fois. Lancé en 2020, son second jeu a puisé cette fois dans le rituel des « sept herbes du printemps ». Aujourd’hui, à 85 ans, Masako Wakamiya donne des cours d’informatique à des personnes de son âge.

Des expatriés syriens partagent leur amour de la musique

Allemagne Sur les millions de Syriens contraints depuis 11 ans de fuir leur pays déchiré par la guerre, des centaines de milliers ont trouvé refuge en Allemagne. En 2013, Raed Jazbeh, un bassiste, a profité d’une tournée avec un orchestre syrien pour faire une demande d’asile à Berlin. L’homme a quitté son pays mais emporté avec lui l’amour de la musique et une forte envie de présenter sa culture au monde. Il a passé des mois à chercher et réunir d’autres musiciens syriens exilés en Europe. En 2015, il a fondé l’orchestre philharmonique des expatriés syriens.

Sous la direction artistique de Raed Jazbeh, ces hommes et ces femmes de talent interprètent des œuvres classiques et contemporaines ainsi que de la musique traditionnelle syrienne et arabe. Ce collectif primé compte aujourd’hui 75 membres et a été invité dans de nombreux festivals et salles de concert en Europe, y compris au Klarafestival à Bruxelles et au centre d’art et de culture de Meudon, près de Paris.

En Afrique du Sud, le héros écolo a 10 ans

Romario Valentine, de Durban en Afrique du Sud, a nettoyé les plages des centaines de fois, remplissant des sacs de tant de boîtes vides et de déchets de plastique que ses parents devaient souvent l’aider à les porter. Depuis que, à six ans, il a compris que certaines espèces marines étaient menacées d’extinction, c’est pour lui un exercice hebdomadaire. « Cela m’a rendu très triste, se souvient le garçon aujourd’hui âgé de 10 ans. J’adore les animaux. »
Ses efforts ne s’arrêtent pas là. Plus récemment, il a dirigé une campagne de financement participatif pour une réserve ornithologique. Il a également commandité la plantation de centaines d’arbres dans le monde avec ses donations et ses campagnes. «Il est très motivé», dit Delsha Moodley, sa mère et sa comptable.

Le jeune garçon cumule de nombreux prix de l’environnement, mais le plus beau pour lui serait de sauver la planète. Son premier livre, sorte de guide à l’intention des environnementalistes en herbe, sera publié en septembre. « J’espère que cela encouragera des enfants à aider l’environnement et la nature. »

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Combien de temps doit durer une sieste? Ça dépend, selon un neuroscientifique

Les siestes ne donnent pas seulement l’impression de faire des merveilles pour votre corps, elles le font réellement. Les chercheurs continuent de découvrir comment une sieste en milieu de journée peut être bénéfique pour votre santé physique et mentale. Une étude de 2019 publiée dans Heart – une revue médicale à comité de lecture –  a découvert un lien entre de saines habitudes de sieste et un risque réduit de souffrir d’une maladie du cœur. Et l’American Psychological Association (APA) a indiqué comment les siestes pouvaient améliorer la mémoire, la capacité d’apprentissage, le fonctionnement du système immunitaire et l’humeur.

Sara Mednick, chercheuse en neurosciences cognitives à l’université de Californie à Irvine et auteure d’un livre paru en 2002, The Power of the Downstate, révèle combien il peut être efficace pour le corps de se reposer et de se ressourcer pendant la journée. Après des décennies de recherches sur les effets du sommeil, la Dre Mednick suggère que faire la sieste peut se révéler particulièrement efficace si on tient compte de certaines découvertes scientifiques.

Pour mieux comprendre ses bienfaits, découvrez ces 10 choses qui arrivent à votre corps quand vous faites une sieste.

Combien de temps devrais-je faire la sieste?

La Dre Mednick explique que peu importe le moment où vous vous endormez, votre corps traversera plusieurs phases de sommeil jouant chacune un rôle dans votre état de santé. Les durées idéales de sieste se basent autour du cycle suivant :

  • Phase 1: la période d’assoupissement, soit le moment où vous vous endormez.
  • Phase 2: vos muscles, votre rythme cardiaque et votre activité cérébrale commencent à ralentir.
  • Phase 3: le sommeil profond et réparateur.
  • Phase 4: le sommeil paradoxal, aussi connu sous le nom de REM ou mouvements oculaires rapides, lorsque l’activité cérébrale reprend et que vous êtes le plus susceptible de rêver.

La sieste de 5 minutes

«Même une sieste de 5 minutes peut être étrangement efficace», nous dit la Dre Mednick. Ce n’est pas nécessairement le type de sieste qu’elle recommanderait, mais si c’est tout le temps dont vous disposez, les recherches démontrent qu’une sieste éclair de 5 minutes peut vous aider à stimuler un peu votre mémoire et à réduire la somnolence.

Pour être plus précis, pendant cette période de repos de 5 minutes, votre corps commence à passer du sommeil de la phase 1 à celui de la phase 2, ce qui donne à votre cerveau et à votre système nerveux une chance de se calmer. Sachez reconnaître ces signes que vous êtes sur le point de faire une dépression nerveuse.

La sieste de 20 minutes

Entre 20 et 30 minutes est le temps de sieste idéal, selon la Dre Mednick, qui explique comment vous obtenez, pendant cette «sieste énergisante», suffisamment de sommeil de la phase 2 pour faire passer votre corps et votre esprit en mode de relaxation totale. Vous vous sentez alors plus détendu et moins stressé. «Ce qui est intéressant, ajoute-t-elle, c’est que certaines caractéristiques du sommeil de la phase 2 sont vraiment critiques pour la consolidation de la mémoire.» Le but est d’éviter d’entrer dans la phase 3 – ce que nous appelons le sommeil «profond». Même si la phase 3 est la plus réparatrice, vous réveiller pendant cette phase peut souvent vous faire sentir sonné et rendre difficile la reprise de vos activités, explique la Dre Mednick.

La sieste de 60 minutes

Si toutes les phases du sommeil jouent un rôle crucial dans notre santé, la phase du sommeil profond est celle où la magie opère. «Vous entrez dans un état de mini hibernation», dit-elle. N’est-ce pas merveilleux? C’est le moment pour votre corps de réparer les tissus, de renforcer votre système immunitaire et de reconstituer vos réserves d’énergie. Des recherches menées en 2019 et publiées dans le Yale Journal of Biology and Medicine ont également permis de découvrir que le sommeil profond améliore le rappel de l’information, l’apprentissage et les fonctions cognitives générales. En même temps, un manque de sommeil profond est associé à des problèmes de santé mentale comme la dépression, selon une revue d’avril 2022 publiée dans Dialogues in Clinical Neuroscience.

Étant donné que vous ne voulez pas vous réveiller en plein milieu de cette phase d’économie d’énergie, vous commencez à sortir du sommeil de la phase 3 après environ 60 minutes de sieste. (Cela dit, comme les cycles du sommeil sont uniques à chacun,  il faudra procéder par essais et erreurs pour déterminer le moment parfait pour fixer l’heure de votre réveil.) Une fois le sommeil de la phase 3 terminé, le sommeil paradoxal embarque; selon la Dre Mednick, il est «très bon pour la créativité en améliorant vos capacités et vos habiletés sensorielles».

Il est également plus facile de se réveiller d’un sommeil paradoxal, ce qui aide à prévenir l’inertie désorientante du sommeil. «Et vous n’avez pas nécessairement besoin de beaucoup de sommeil paradoxal [pendant une sieste], explique-t-elle. Un peu peut suffire à vous apporter beaucoup.»

La sieste de 90 minutes

«Si vous êtes capable de dormir 90 minutes, c’est fantastique», précise la Dre Mednick. En fait, la longueur d’un cycle du sommeil moyen est d’environ une heure et demie et en faire le tour complet peut accomplir des merveilles pour tout, allant de la performance physique à l’humeur, selon une recherche publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health.

Mais c’est aussi à 90 minutes que vous devriez mettre fin à votre sieste. Des siestes plus longues peuvent interférer avec vos habitudes de sommeil nocturne et pourraient même perturber le fonctionnement de votre cerveau et la rétention de la mémoire, selon une étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society.

Que faire si je n’arrive pas à faire la sieste?

Certaines personnes n’aiment tout simplement pas faire la sieste. La Dre Mednick peut l’affirmer, car elle a coordonné des études démontrant comment certaines personnes n’en retirent, en fait, pas grand-chose. «J’ai essayé d’entraîner des personnes à faire la sieste tout en continuant de les tester pour voir si ces siestes présentaient des avantages.» À la fin, l’opinion de ces personnes sur la sieste n’avait pas changé.

«Il en ressort que tout le monde a besoin de se reposer et de se ressourcer, mais que tout le monde n’a pas forcément besoin de faire la sieste. La clé est vraiment de mettre votre système de réparation en marche durant la journée.» De nos jours, un individu moyen fonctionne à plein régime toute la journée, ce qui fait vivre un stress constant à son organisme. «Ça repousse donc à la nuit tous les besoins de réparation du corps, ce qui met beaucoup de pression sur le sommeil nocturne.»

L’idée, selon elle, est d’incorporer tout au long de la journée davantage d’activités sollicitant la réponse réparatrice du corps. Ça peut inclure des siestes, mais si faire la sieste ne fonctionne pas pour vous, essayez de:

  • Pratiquer des exercices de respiration lente et profonde, comme vous le feriez dans une séance de yoga ou de méditation.
  • Vous allonger au sol avec les jambes relevées contre un mur pendant 10 minutes pour donner une pause à votre cœur qui combat la gravité.
  • Aller à l’extérieur pour vous connecter avec la nature.
  • Prioriser l’intimité et communiquer avec vos êtres chers.

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