La patiente: Esther Erzah, 46 ans, directrice de garderie
Les symptômes: ganglions lymphatiques gonflés, maux de tête, escarre et éruptions cutanées
Les médecins: l’équipe d’infectiologues de l’hôpital Montefiore, New York
Esther Erzah ne peut pas se permettre d’être malade, et encore moins contagieuse. En 2021, cette femme alors âgée de 46 ans dirige une garderie dans sa maison du Bronx, à New York, et doit également s’occuper de ses cinq enfants, âgés de 12 à 19 ans. Mais lors d’un voyage en Caroline du Sud pour la cérémonie de remise de diplôme de son fils aîné, à la fin du mois de juin, elle commence à se sentir étrangement faible. «Je m’étais promenée quelques heures et il faisait très chaud, j’ai donc pensé que j’étais juste fatiguée», raconte-t-elle.
Quelques semaines plus tard et après plusieurs tests de COVID-19 négatifs, Esther ne va toujours pas mieux. Elle manque d’énergie, se sent légèrement fiévreuse et a le souffle court. En même temps, s’absenter pour aller consulter un médecin est hors de question : quel que soit son problème, elle n’est certainement plus contagieuse, et trop de parents dépendent d’elle pour garder leurs enfants. Elle attend donc, en espérant que ses symptômes disparaîtront d’eux-mêmes.
Mais au mois d’août, les ganglions lymphatiques axillaires ont gonflé, et elle souffre de maux de tête constants. Une escarre a également surgi sur son flanc droit. Devant cette plaie semblable à une pustule, avec une croûte noire en son centre, Esther pense d’abord qu’il ne s’agit que d’un bouton ou d’un furoncle. Mais comme au bout d’une semaine la lésion se double d’une éruption cutanée rouge, elle se rend aux urgences de l’hôpital Montefiore, près de chez elle.
Les médecins examinent l’abcès – qui peut avoir de nombreuses causes, d’une brûlure à une plaie de lit – et prescrivent à Esther des antibiotiques pour prévenir l’infection. Ils lui recommandent de prendre de l’acétaminophène en cas de douleur.
Au cours des deux jours suivants, ses symptômes empirent. Une éruption cutanée formée de taches pustuleuses apparaît sur son front, son menton et ses joues, avant de s’étendre au reste de son corps. Elle souffre de maux de tête incapacitants, de douleurs au cou, de fièvre et de frissons, et n’a plus d’appétit. «J’ai pensé qu’il s’agissait peut-être de la varicelle, mais je l’avais déjà contractée dans l’enfance, explique-t-elle. J’étais complètement vidée. Je parvenais tout juste à me déplacer de la chambre au salon.» Son assistante prend la relève à la garderie, et son mari la ramène à l’hôpital.
Cette fois, on la garde. Et on convoque des spécialistes des maladies infectieuses pour commencer à rassembler des informations.
Esther est née au Ghana mais vit aux États-Unis depuis 14 ans. Elle n’a pas d’allergies connues, est à jour dans ses vaccins, personne d’autre dans la famille n’est malade et, à l’exception de son séjour en Caroline du Sud, elle n’a pas voyagé. Dans ses antécédents médicaux, on compte de l’asthme, des migraines occasionnelles et une hépatite B chronique, mais elle est autrement en bonne santé. Elle ne possède pas d’animaux de compagnie, mais révèle toutefois aux médecins avoir parfois eu des souris chez elle, bien qu’elle ait toujours appelé les exterminateurs dès les premiers signes de leur présence.
Une ponction lombaire écarte la méningite. Un test capable de détecter la grippe, la coqueluche et la pneumonie bactérienne donne lui aussi un résultat négatif, et elle n’est pas atteinte de la COVID-19, du virus du Nil occidental, du VIH ou de l’hépatite C. Les médecins n’ont aucune idée de ce qui peut causer ses symptômes. «Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, c’était effrayant», témoigne Esther.
L’éruption cutanée, la fièvre et les maux de tête persistants orientent l’équipe de spécialistes des maladies infectieuses vers la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, ou, probablement parce qu’Esther a mentionné une invasion de souris, la rickettsiose vésiculeuse, transmise par des poux de ce rongeur. Mais qu’il se soit agi de l’une ou de l’autre, les médecins commencent aussitôt un traitement de sept jours à la doxycycline, un antibiotique à large spectre utilisé pour traiter un éventail d’infections bactériennes, dont le charbon et certaines maladies vectorielles à tiques.
Comme la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses présente un taux de mortalité élevé, les médecins la traitent immédiatement en cas de soupçon, car on ne peut en confirmer le diagnostic que des mois plus tard, au moyen d’un test des anticorps, selon la Dre Carissa Windish, qui fait partie de l’équipe qui s’occupe d’Esther Erzah. Cette maladie transmise par les tiques se manifeste justement par de la fièvre, des frissons, des maux de tête, et parfois une éruption cutanée. En l’absence de traitement, le taux de létalité plafonne à 80%. La fièvre pourprée des montagnes Rocheuses surgit généralement à l’occasion d’un voyage, mais la Dre Windish a découvert que d’autres cas s’étaient déclarés dans le Bronx.
Bien que les symptômes soient similaires, la rickettsiose vésiculeuse est bien plus bénigne et, quoique désagréable, guérit seule en quelques semaines. Cette maladie a été décrite pour la première fois dans le Queens mais se rencontre partout dans le monde, affirme la médecin. Elle porte le nom de la bactérie qui la cause (Rickettsia akari), et la première série de cas, identifiée en 1946, a d’abord été diagnostiquée à tort comme une varicelle atypique.
Le traitement de la fièvre pourprée tout comme celui de la rickettsiose est la doxycycline. En deux jours de prise de cet antibiotique, la fièvre d’Esther disparaît ainsi que son éruption cutanée. Mais elle ignore toujours ce qui l’a rendue si malade. «Parfois, quand on utilise la doxycycline pour traiter une maladie mystérieuse, on ne découvre jamais ce qui avait provoqué les symptômes», précise la Dre Windish.
Il va encore falloir un mois à Esther pour se rétablir. «J’étais très faible, mais je devais travailler, raconte-t-elle. Après mes journées à m’occuper des enfants, je restais assise sur une chaise trois ou quatre heures.»
Six mois plus tard, l’équipe de la Dre Windish a confirmé le diagnostic de rickettsiose vésiculeuse. Esther Erzah est soulagée et reconnaissante.
«Je me sens bien, affirme-t-elle aujourd’hui. Et nous n’avons plus de souris dans la maison.»
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Les livraisons à domicile ont explosé durant la pandémie de COVID-19. À quel point?
D’après les données de Statistique Canada, le cybercommerce a augmenté de 350% au pays entre 2016 et 2020. L’achat en ligne est donc bien antérieur à la pandémie, mais la COVID a accéléré la tendance.
Nous n’avons pas les chiffres exacts pour les deux dernières années, mais vu cette augmentation, le secteur du véhicule utilitaire de livraison constituera vraisemblablement en 2030 la plus importante source d’émissions de gaz à effet de serre dues au transport. Plus de deux millions de ces véhicules circulent actuellement sur nos routes, soit environ 57% de plus qu’en 2005.
Cela peut-il expliquer la forte présence de véhicules de livraison garés sur les bandes cyclables et en double file dans les petites rues?
Sans doute. La pandémie a bien montré que le mouvement des biens était absolument essentiel à notre quotidien. La tendance n’ira pas en diminuant, bien au contraire. Cela dit, il ne s’agit pas de chercher un moyen d’arrêter les livraisons urbaines, mais d’améliorer la planification du réseau routier.
On pourrait par exemple créer des places réservées au stationnement commercial pour éviter d’obstruer les rues et les bandes cyclables. Autre solution: encourager les entreprises à recourir au vélo électrique cargo plutôt qu’au camion pour la livraison. Cette tendance s’observe déjà à Vancouver, Toronto et Montréal.
Avec la pandémie, les bandes cyclables se sont multipliées, et c’est formidable. Utilisons ces infrastructures à des fins commerciales.
Les municipalités doivent-elles réglementer l’usage des fourgonnettes de livraison?
Certaines administrations – notamment Santa Monica en Californie et Londres au Royaume-Uni – ont établi des zones à faible taux d’émissions. Il s’agit de définir un certain périmètre en ville où l’usage des véhicules émetteurs de carbone, y compris les véhicules de livraison, est soumis à des restrictions ou à une tarification.
Il y a aussi ces entreprises indépendantes qui tentent de rivaliser avec Amazon et d’autres gros détaillants en ligne. Que faire pour empêcher qu’elles ne disparaissent ?
Plusieurs petites entreprises locales se sont rapidement converties à la vente en ligne et au ramassage en bordure de rue pendant la pandémie. Go Digital Canada, par exemple, apporte un soutien aux petites entreprises souhaitant rejoindre leurs clients en ligne. Mais pour qu’elles adoptent ces nouvelles technologies, il leur faut un soutien financier public.
À Bâton-Rouge, en Louisiane, Gotcha, la compagnie de partage de vélos électriques et de scooters, accorde des remises aux petites entreprises locales. Un scooter se loue 15$ la journée pour la livraison de marchandises, ce qui réduit du tiers les frais de livraison – de 20 à 30% de la commande.
Les achats sont parfois confiés à un comptoir postal situé dans une pharmacie du quartier. Ce n’est pas aussi pratique que la livraison à domicile, mais faut-il l’encourager?
Oui, c’est une bonne façon d’aider les villes à créer des systèmes de livraison urbaine plus efficaces. Au Canada, nous avons des points de ramassage où les clients viennent chercher leur marchandise. Avec ce modèle d’entreprise, ils font partie de la solution en réduisant la livraison à domicile par camion ou fourgonnette.
Que faire de plus pour être un consommateur plus responsable?
Au moment où il passe sa commande, on propose parfois au client d’opter pour une livraison plus lente, plutôt que de la recevoir dans l’heure ou le même jour. Cela permet à l’entreprise d’optimiser les itinéraires de livraison.
La patience est toujours une vertu…
À n’en pas douter.
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Vous avez vous aussi mis la main à la pâte pendant la pandémie en faisant votre propre pain. Vous réussissez désormais mieux vos pâtes à tarte et votre recette de biscuits aux pépites de chocolat surpasse même celle de votre grand-mère. Alors que les restaurants étaient fermés, vous avez maîtrisé la cuisson du roux, des viandes panées et bien plus encore. Maintenant que la vie a repris son cours «normal», vous trouvez que vous avez trop de farine et pas assez de temps pour l’utiliser. Pouvez-vous garder votre réserve de farine et est-elle toujours bonne?
C’est une question épineuse. Après tout, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) affirme que la farine est un ingrédient qui doit être manipulé avec soin afin d’éviter les intoxications alimentaires. Mais c’est un produit de base du garde-manger qui dure beaucoup plus longtemps que les aliments périssables. En plus de vous demander si la durée de conservation de la farine est éternelle – comme le miel ou le sel – vous l’avez peut-être réemballée dans des contenants réutilisables. Ce qui veut dire que les dates de péremption ont disparu avec l’emballage original. Mais encore là, ces dates veulent-elles vraiment dire quelque chose? Vous vous demandez peut-être même s’il y a une différence dans la durée de conservation d’un type de farine à l’autre, par exemple la farine tout usage par rapport à la farine à pain.
Nous nous posions justement les mêmes questions. Voici les réponses obtenues d’agences gouvernementales et de chefs pâtissiers reconnus quant à la durée de conservation de la farine.
(Portez une attention particulière à la date de péremption de ces 16 aliments que vous gardez trop longtemps…)
Est-ce que la farine peut être périmée?
Ou, plus précisément, est-ce que la farine est toujours bonne? Oui, étonnamment. «Les farines du commerce contiennent des agents de conservation afin qu’elles puissent demeurer longtemps sur les tablettes, explique Krista Kirsch, chef pâtissière au Saints + Council d’Atlanta, [mais] c’est important que la farine reste fraîche.» La farine est en fait plutôt susceptible de se gâter en raison des huiles naturelles dans le grain, la noix ou l’amidon qu’elle contient, et sa durée de conservation dépend en partie du contenu en gras de ces huiles. Moins elle est raffinée, plus elle contiendra de gras et plus vite elle se gâtera. Par exemple, une farine blanche transformée contient 1,81% de gras alors qu’une farine de blé entier en contient 3,63%. Par conséquent, la farine blanche enrichie – celle que plus de 95% d’Américains achètent – durera substantiellement plus longtemps que celle de blé entier puisqu’elle contient moins d’huile.
Bien que des agents levants puissent être ajoutés à certains types de farine, comme les mélanges et les variétés à levure autolevantes, la majorité des farines sont composées seulement de grain brut, de grain de racine, de grain de haricot, de grain de noix ou de grain de semence. L’ajout d’ingrédients comme du sel et de la poudre à pâte, qui eux restent toujours bons, n’affecte pas la durée de conservation de la farine de base, mais il peut en affecter la performance.
À ce propos, voici comment tester le bicarbonate de sodium et la poudre à pâte.
Comment pouvez-vous savoir si la farine est toujours bonne?
Honnêtement, c’est assez difficile de ne pas remarquer que la farine n’est plus de la première fraîcheur. La farine fraîche dégage une bonne odeur neutre de poudre, si tant est qu’elle en ait une, avec un subtil arôme sucré de grain. Une farine périmée, elle, sentira mauvais, dégageant une odeur aigre et désagréable de renfermé. Mais si vous avez déjà constaté la présence de moisissures dans la farine, vous pouvez laisser tomber le test d’odeur pour éviter d’inhaler ces spores! Les signes d’une contamination fongique se présentent notamment sous la forme de grumeaux visibles bleus ou verts. Si vous remarquez des traces grumeleuses d’une autre couleur, vous devriez probablement jeter la farine pour ne pas prendre de risques. Car c’est un signe manifeste que la farine a été exposée à l’humidité, un terreau fertile pour la moisissure.
Dans les deux cas, selon le Service de salubrité et d’inspection des aliments (FSIS) du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), le sac de farine au complet n’est plus utilisable puisque les aliments poreux comme les produits de farine peuvent être contaminés sous la surface.
Et si vous doutez de votre nez, vérifiez la couleur de la farine pour être sûr:
- Les farines tout usage, à pain, à pâtisserie et les autres farines blanches raffinées devraient être d’un beau blanc neigeux;
- la farine de tapioca devrait également être d’un blanc vibrant;
- la farine de blé entier devrait habituellement être couleur sable;
- la farine d’amandes devrait plutôt être blanc cassé, comme la chair d’une noix.
Si vous voyez que votre farine a pris une teinte tirant sur le jaune, c’est le signe que l’huile qu’elle contient a ranci.
Finalement, si vous trouvez des bestioles dans votre farine, jetez-la tout de suite. Les plus courantes sont les charançons, les larves et les phalènes. Ces bestioles ne vous intoxiqueront pas si vous les avalez dans un aliment cuit au four (la chaleur va les tuer), mais nous parions que vous n’avez pas du tout besoin de ces protéines supplémentaires!
Par contre, congelez la farine avant de la jeter; ce geste permettra d’éliminer les bestioles et d’éviter une infestation dans votre poubelle. Voici quelques trucs pour se débarrasser des insectes nuisibles dans la cuisine.
Quelle est la durée de vie de la farine?
À l’instar des autres produits de base pour la cuisine, y compris les denrées comme les conserves, la durée de vie de la farine dépend d’une variété de facteurs spécifiques qui tournent autour du type de farine et de la façon dont vous la conservez. Dans les pires conditions – un sac laissé ouvert à l’air libre –, sa durée de vie ne dépassera pas trois à huit mois – s’il s’agit de farine blanche raffinée qui dure au départ plus longtemps que toutes les farines.
D’un autre côté, si vous conservez votre farine dans un contenant hermétique, au frais et à l’abri de la lumière, on parle littéralement en termes d’années d’utilisation pour ce sac de farine… si vous ne l’avez pas bien sûr toute utilisée avant! Toutefois, comme mentionné auparavant, les durées varient considérablement en fonction du type de farine. Malgré notre suggestion de vous fier à votre nez pour savoir si votre farine est toujours bonne, suivez ce guide si vous n’en êtes pas absolument sûr.
La farine raffinée: englobe la farine tous usages, celles à pain blanc, pour gâteaux, à pâtisserie et les farines à levure autolevantes faites de blé. Parmi ces farines, celles moins riches en protéines (comme celles pour gâteaux ou à pâtisserie) vont durer le plus longtemps. La farine à pain, qui est plus riche en protéines puisqu’elle est composée de blé dur, durera quelques mois de moins. En général, par contre, les farines blanchies transformées et les farines blanches d’amidon resteront utilisables jusqu’à deux ans si elles sont conservées correctement, et ce, en raison de leur contenu faible en gras.
La farine à levure autolevante: cette farine fait exception parmi les farines blanches raffinées. Son agent levant, la poudre à pâte, perdra de sa puissance avec le temps. Si elle est rangée correctement, la farine à levure autolevante donnera les résultats qu’on attend d’elle pendant environ un an.
Les farines de blé entier et de grains entiers: cette large catégorie peut comprendre aussi bien des farines de blé entier blanc que de blé entier plus foncé, de seigle noir, de seigle entier et moyen, de sarrasin, d’avoine et d’autres types de grains entiers. Ces types de farines ont tendance à rancir après un an, même lorsqu’elles sont conservées dans des conditions à l’abri de la lumière, de l’humidité et de l’air auxquels les grains sont si sensibles.
Les farines à base d’amidon: ce groupe peut inclure la farine de pomme de terre, de tapioca, de maïs, de patate douce, de pois chiches et de souchet (faussement appelé noix tigrée), qui est en fait un tubercule originaire de l’Afrique du Nord. Si elles sont blanches et raffinées, ces farines ont une durée de conservation similaire à leurs équivalents tous usages, c’est-à-dire deux ans.
Les farines de noix: les amandes, les noix de coco, les noix de macadam, les noix et les pacanes… presque toutes les noix peuvent être moulues en farine, ce qui ne les empêche par contre pas de se comporter en noix quand elles se gâtent. Ça signifie qu’elles peuvent devenir rances en aussi peu de temps que six mois, spécialement parce que ces huiles ne sont plus contenues dans le corps d’une noix mais distribuées dans la farine.
Les farines sans gluten: alors que les farines à base d’amidon se conservent pas mal longtemps, les mélanges de farine sans gluten incorporent des noix dans le mélange, ce qui réduit la durée où vous pourrez les utiliser au maximum de leur fraîcheur. Ces farines peuvent être conservées approximativement six mois (lorsque c’est fait correctement).
Connaissez-vous la différence entre la farine à pain et la farine tout usage?
Est-ce correct d’utiliser de la farine périmée?
Techniquement, une farine «périmée» ne veut pas dire grand-chose – les dates affichées sont habituellement des dates Meilleur avant et des recommandations pour une utilisation aux meilleures conditions. Selon le USDA, ces dates ne sont pas une garantie de sécurité. Néanmoins, parce que la farine peut ne plus être bonne, il vaut mieux jeter ce produit et en acheter un nouveau sac si des indicateurs de qualité démontrent qu’elle n’est plus de la première fraîcheur.
Pourquoi? La farine fait partie de ces ingrédients dont la qualité se reflète dans le produit fini. Si la farine dégage une odeur aigre ou de renfermé, cette particularité se communiquera au plat dans lequel vous l’avez utilisée en l’imprégnant de cette odeur désagréable.
En outre, la farine qui n’est plus toute fraîche peut modifier la texture des aliments cuits au four. Une farine plus vieille est susceptible d’avoir été davantage exposée à l’air libre, ce qui endommage la structure des protéines des grains. En présence d’une infrastructure chimique moins stable, tout sera plus friable peu importe ce que vous faites cuire.
D’après l’expérience de Krista Kirsch, «utiliser une vieille farine résultera en un pain qui ne lève pas aussi bien et qui est un peu plus sec que si la farine est fraîche». Eric Wolitzky, chef pâtissier exécutif de Fifth Group Restaurants, note également que «lorsque la farine est vieille, elle n’absorbe pas l’eau aussi bien et la texture n’est pas la même. Par exemple, si vous préparez une pizza maison que vous aimeriez à la fois tendre et croustillante, vous avez besoin du parfait équilibre d’humidité pour obtenir ce résultat.»
Utiliser de la vieille farine à levure autolevante est une autre erreur de cuisson qui pourrait affecter votre pain ou vos gâteaux. Les agents levants dans le mélange sont beaucoup moins longtemps actifs que la farine elle-même demeurera de bonne qualité. «Vous voulez que le bicarbonate de soude et les autres ingrédients pour la cuisson au four soient le plus frais possible», explique Eric Wolitzky. Alors, même si l’odeur qui se dégage de votre farine est correcte, votre projet de boulangerie ou de pâtisserie tombera à plat si elle est vieille.
La vieille farine peut-elle vous rendre malade?
Normalement non. Alors que la structure moléculaire de la farine change en devenant rance, les composés qu’elle produit ne sont pas nocifs pour les humains en petites quantités. Ça ne goûtera pas très bon, mais ça ne vous rendra pas malade à moins que la farine ne contienne des moisissures. Ce sont les moisissures qui peuvent vous rendre malade car certains types génèrent des mycotoxines pouvant provoquer vomissements et diarrhée.
Même des bestioles comme les vers de farine, les charançons et les larves de phalènes ne vous rendront pas malade. Mais qui a le goût de manger ça?
Comment devriez-vous conserver votre farine?
Selon le USDA, la farine est considérée comme un produit de longue conservation, ce qui veut dire que vous ne risquez pas d’être malade si vous la rangez à la température de la pièce. Toutefois, si vous désirez prolonger la durée de vie de votre farine, voici quelques bons trucs à utiliser.
D’abord et avant tout, vous devriez toujours réemballer votre farine ou du moins ranger votre sac ouvert dans un contenant hermétique, à l’abri de la lumière, de l’humidité et de l’oxygène. Ces éléments peuvent rapidement détériorer votre farine en la rendant inutilisable ou en l’amenant à se gâter. Les boîtes à joints étanches (comme le contenant pour la farine Progressive Prokeeper) ou les contenants de rangement alimentaire Sistema sont parfaits. Pour les grandes quantités, l’élégant contenant pour le stockage sécuritaire des aliments Hubee constitue également un excellent choix. Vous pouvez même vous servir d’un sac refermable Ziploc si vous voulez.
Pouvez-vous réfrigérer ou congeler la farine?
Si le garde-manger représente une bonne option de rangement pour ceux qui utilisent leur farine régulièrement, le réfrigérateur est encore mieux puisqu’il permet de doubler la durée de conservation de la farine. Assurez-vous simplement de la garder loin de l’humidité et de tout ce qui pourrait être moisi dans le frigo. Mettez-la dans un sac en plastique de rangement bien scellé ou dans un contenant fermé – préférablement un en plastique ou en silicone pouvant supporter le froid sans se déformer. Note importante: ranger votre farine dans un contenant en métal peut lui donner un goût métallique.
Quel est le désavantage de ranger votre farine dans le réfrigérateur? Vous devrez planifier les moments où vous voulez vous en servir étant donné que la farine doit être à la température ambiante avant de pouvoir l’utiliser. Si elle est trop froide, elle s’agglutinera dans vos plats à cuire ou réagira mal dans votre pain.
Afin de maximiser le temps de conservation de votre farine, vous pouvez aussi la congeler. Si vous choisissez cette option, mettez-la dans deux sacs pour éviter que d’autres odeurs (particulièrement si vous la conservez à proximité d’une viande) et de l’air vicié ne s’imprègnent dans la farine. Là encore, vous devrez décongeler la quantité dont vous avez besoin et la laisser réchauffer avant de l’utiliser. La bonne nouvelle? Ça ne prend pas beaucoup de temps à réchauffer, mais le fait de devoir vous battre avec un bloc de farine pour en obtenir à peine une tasse est un pensez-y bien.
Quel que soit votre choix, ces méthodes vous permettront d’allonger le temps de conservation de votre farine avant de devoir aller en acheter de la nouvelle.
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Faites examiner vos yeux
Les yeux sont peut-être le miroir de l’âme, mais ils peuvent aussi être celui de notre santé vasculaire. «C’est l’une des rares parties du corps permettant de regarder à l’intérieur de l’organisme», explique Colin Mann, ophtalmologiste à Bridgewater, en Nouvelle-Écosse.
Ainsi, comme une branche de l’artère carotide remonte depuis le cœur de chaque côté du cou jusqu’aux yeux, l’optométriste peut examiner les vaisseaux sanguins à l’arrière de l’œil afin de détecter d’éventuelles maladies asymptomatiques. Par exemple, de minces vaisseaux sanguins dans la rétine sont le signe d’une tension artérielle élevée; le gonflement de ces mêmes vaisseaux pourrait quant à lui indiquer un diabète. S’il n’est pas traité, celui-ci risque de causer une rétinopathie diabétique pouvant entraîner une perte de vision, voire la cécité. Pour l’ophtalmologiste, un examen régulier des yeux – au moins tous les deux ans – est la meilleure forme de prévention.
Consommez des aliments riches en antioxydants
Lorsque nous métabolisons la nourriture, nos cellules génèrent des sous-produits chimiques appelés radicaux libres qui volent des électrons aux cellules voisines et les endommagent. Généralement, le nombre de ces radicaux libres est stabilisé par les antioxydants. Mais lorsque nos réserves d’antioxydants sont basses, les radicaux libres peuvent surcharger les cellules et leur nuire, créant ce qu’on appelle un stress oxydatif. Ce déséquilibre se renforce avec le vieillissement et contribue à l’apparition de divers troubles et maladies, dont la cataracte.
Fréquente surtout chez les personnes de plus de 60 ans, cette maladie est plus ou moins inévitable. Mais la bonne nouvelle, si vous vous alimentez sainement, c’est que des ingrédients comme les légumes à feuilles vert sombre, les petits fruits rouges et les fruits à coque sont riches en antioxydants – notamment la lutéine, la zéaxanthine et la vitamine C. Ces composés peuvent aider le corps à se défendre contre les radicaux libres et à retarder les cataractes. Vous pouvez également réduire le risque de cataracte en bloquant les rayons ultraviolets au moyen de lunettes de soleil et d’un chapeau à large bord.
Cessez de fumer
«Fumer est un facteur de risque significatif de dégénérescence maculaire, qui cause une perte de vision», affirme Shamrozé Khan, qui enseigne l’optométrie à l’université de Waterloo. Les fumeurs sont en effet jusqu’à quatre fois plus exposés à cette maladie, qui provoque une détérioration des cellules du centre de la rétine. Selon la Société canadienne d’ophtalmologie, la dégénérescence maculaire due à l’âge compte pour 90 % des nouveaux cas de cécité au Canada.
Essayez les gouttes ophtalmiques médicamenteuses
Le glaucome à angle ouvert – la forme la plus commune de cette maladie – est causé par l’obstruction des canaux de drainage de l’humeur aqueuse dans l’œil. Cette occlusion augmente la pression intraoculaire et endommage les fibres constituant le nerf optique (la partie de l’œil qui transmet les images au cerveau).
En raison de sa nature insidieuse et indolore, le glaucome échappe souvent au diagnostic avant d’atteindre un stade avancé; les patients ne s’en rendent compte que lorsque leur champ de vision se rétrécit, ce que l’on décrit parfois comme une vision en tunnel. Une intervention chirurgicale qui consiste à inciser sous la paupière pour permettre aux fluides de s’écouler (la trabéculectomie) permet d’arrêter la progression de la maladie, mais la perte de vision est quant à elle définitive. Par un examen régulier des yeux, on peut cependant dépister le glaucome à un stade précoce et le traiter au moyen d’analogues de la prostaglandine – des gouttes ophtalmiques médicamenteuses capables de dissoudre l’obstruction. Un traitement similaire par gouttes, introduit dans les années 1870, devait être administré jusqu’à 50 fois par 24 heures; aujourd’hui, grâce à la découverte de composés plus efficaces, une simple goutte par jour suffit.
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Afin d’aider les jeunes à identifier, comprendre et communiquer leurs émotions, la Fondation les petits trésors a confectionné un «Coin-coin» en collaboration avec des spécialistes en psychoéducation. Ce jeu met de l’avant les quatre pôles de communication de la Fondation: écouter, parler, inclure et découvrir.
Bon an, mal an, la rentrée scolaire s’avère une source d’anxiété importante pour plusieurs enfants et adolescents. La Fondation les petits trésors organise donc des activités de sensibilisation en lien avec la santé mentale et l’autisme chez les enfants et les adolescents jusqu’au 28 octobre prochain. Depuis 40 ans cette année, la fondation soutient la recherche et les soins en santé mentale à l’Hôpital Rivière-des-Prairies, le seul établissement de la province spécialisé en pédopsychiatrie.
Jusqu’au 28 octobre, vous êtes donc invités à contribuer à la campagne «Reste pas dans ton coin» en faisant des dons sur le site de la Fondation les petits trésors.
Les sommes amassées serviront notamment à créer des projets en santé mentale et en autisme, à soutenir des organismes offrant du répit aux familles québécoises et à financer la recherche et les soins cliniques de l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies dans la région de Montréal.
Rappelons que la Journée mondiale de la santé mentale a lieu les 10 octobre de chaque année (et ce, en plein cœur de la campagne de la Fondation les petits trésors). Nos petits mousses comptent sur votre collaboration!
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De la physio pour le tendon d’Achille
La rupture du tendon d’Achille est souvent réparée par une chirurgie, mais est-ce la seule solution? Selon une étude norvégienne, les patients qui ont remplacé l’opération par de la rééducation obtiennent les mêmes résultats en termes de récupération de la force et de la capacité de sauter. Et les risques ne sont pas les mêmes. Les chercheurs ont en effet constaté que les patients opérés présentaient plus de risques de subir des lésions aux nerfs lors de l’intervention; les patients qui avaient opté pour la rééducation, eux, étaient plus exposés à une nouvelle rupture. Comme toute opération vient également avec des risques d’hémorragie, d’infection et de caillots sanguins, mieux vaut discuter avec votre spécialiste de la possibilité d’un traitement de rééducation.
Pour des pieds plus forts
Selon une étude de l’université de Liverpool, porter des chaussures aux semelles plus plates et moins renforcées que celles d’une chaussure ordinaire – comme des chaussures de course légères et minimalistes – augmente la force des pieds de près de 60% au bout de six mois d’usage quotidien. Cela améliore également l’équilibre et la stabilité.
Canneberges et santé cardiaque
Une étude britannique indique que consommer quotidiennement durant un mois l’équivalent de 100 grammes de canneberges (neuf grammes de poudre de canneberges entières lyophilisées) augmente la circulation sanguine et prévient le durcissement des artères.
Des plats maison bons pour la tête
Les bénéfices des repas maison durent bien après que vous avez terminé la vaisselle. Une étude australienne a découvert que des personnes qui avaient suivi un cours de cuisine pendant deux mois étaient non seulement plus assurées en cuisine, mais que leur estime générale d’elles-mêmes s’était améliorée. Avant ces cours, la plupart des participants ne savaient pas vraiment préparer des repas à partir d’ingrédients frais. Mais l’acquisition de nouvelles compétences en cuisine leur a permis de mieux apprécier leur nourriture, d’être en meilleure santé, de cuisiner plus volontiers et d’en tirer une plus grande satisfaction.
Réduire le sentiment de solitude
On aimerait tous un peu plus de temps pour se détendre, mais trop de temps libre n’est pas forcément bon et peut même générer un sentiment de solitude. Une étude de l’université d’État de Pennsylvanie a toutefois démontré que les personnes qui se lançaient dans des activités exigeantes requérant créativité et concentration – peindre ou ner du piano, par exemple – étaient moins affectées par ce phénomène. Puisque la solitude est l’une des principales causes de dépression et qu’elle triple le risque de démence, il vaut la peine de se mettre à une activité permettant de faire passer le temps plus rapidement.
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Plus facile à dire qu’à faire…
En pensant à la conduite autonome, on imagine souvent un véhicule qui accélère, change de vitesse et freine sans aucune personne au volant. Mais nous sommes encore bien loin de voir ce genre de véhicule chez les concessionnaires automobiles.
«Après avoir fait de grandes promesses par le passé, de nombreuses entreprises ont réalisé que la construction d’un véhicule autonome, à vendre au public, était nettement plus difficile qu’elles ne l’avaient prévu», explique Ronald Montoya, senior rédacteur en chef des conseils aux consommateurs chez Edmunds.
Beaucoup de progrès ont été réalisés grâce à la technologie, mais nous avons encore un long chemin à parcourir. Nous avons parlé à quelques experts en la matière pour savoir ce que sont réellement les voitures autonomes, comment elles fonctionnent, où elles sont légales et tout le tralala à connaitre sur la conduite autonome.
Qu’est-ce qu’un système de conduite autonome?
Il existe plusieurs niveaux de voitures autonomes, explique la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière. Elle définit une voiture entièrement autonome comme une voiture qui fonctionne elle-même à l’aide de capteurs et de caméras sans aucune assistance humaine. Des entreprises comme Waymo de Google ont créé des voitures entièrement autonomes, mais ces voitures ne sont pas encore disponibles pour le citoyen lambda.
La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), pour sa part, note que les termes «véhicule automatisé» et «véhicule autonome» sont bien souvent confondus. La SAAQ distingue un véhicule automatisé, qui peut être conduit normalement avec ou sans l’intervention d’un conducteur, d’un véhicule autonome – ou voiture intelligente – qui roule sans surveillance ni intervention humaine.
Le régulateur de vitesse ou les avertissements de collision sont par exemple des caractéristiques de la conduite automatisée, mais nécessitent une personne derrière le volant en tout temps.
«Alors qu’un nombre croissant de véhicules offrent désormais des fonctionnalités automatisées conçues pour aider le conducteur dans des conditions spécifiques, ces véhicules ne sont pas entièrement automatisés», explique Lucia Sanchez, directrice des relations avec les médias à la NHTSA.
Comment fonctionnent les systèmes de conduite autonome?
Les voitures autonomes s’appuient sur une combinaison de capteurs et de caméras pour détecter et réagir à leur environnement. Les capteurs radar de la voiture surveillent l’emplacement des véhicules à proximité, les caméras vidéo notent les feux de circulation et les panneaux de signalisation, et les capteurs lidar et à ultrasons utilisent la lumière ou les sons réfléchis pour identifier les bordures et les marquages au sol. (En passant, le Lidar est une méthode de télédétection sous forme de capteur laser consistant à mesurer le «temps de vol» des faisceaux lumineux.)
Tous ces capteurs s’associent à un logiciel puissant qui peut faire fonctionner le véhicule et réagir aux obstacles ou aux autres véhicules sur la route. Dans une voiture entièrement autonome, le «système est entièrement responsable des tâches de conduite dans toutes les conditions et sur toutes les routes. Un conducteur humain n’est pas nécessaire pour faire fonctionner le système», note la NHTSA.
Même si vous ne pouvez pas conduire une voiture autonome pour le moment, il vous arrive probablement de vous demander comment préparer votre soumission d’assurance automobile pour économiser de l’argent.
Existe-t-il une voiture qui se conduit toute seule?
Il ne sera pas possible d’acheter une voiture entièrement autonome, avant au moins 10 ans, dit Ronald Montoya.
Waymo, une entreprise technologique de conduite autonome, et sa société mère, Google, sont largement considérées comme les leaders de l’industrie en matière de voitures autonomes.
Leur première voiture autonome a parcouru les rues d’Austin, au Texas, lors d’un essai routier en 2015. Depuis, Google et Waymo ont appliqué leur technologie à un service de transport autonome et à un programme de camionnage commercial.
À Houston, Domino’s s’est associé à la société de robotique Nuro pour lancer un programme pilote qui livre des pizzas fraîchement préparées grâce à des voitures autonomes. Tout ce que les clients ont à faire est de s’inscrire au service de livraison R2 de Nuro, d’aller rejoindre la voiture à l’extérieur lorsqu’elle arrive et d’entrer un code d’accès pour déverrouiller la porte et obtenir leur pizza.
Où les voitures avec un système de conduite autonome sont-elles permises?
Les lois sur les voitures autonomes varient selon les codes de la route.
Des modifications ont été apportées au Code de la sécurité routière en 2018 permettant la mise en œuvre de projets pilotes visant à expérimenter de nouveaux moyens de transport et à encadrer la circulation de ce nouveau type de véhicules.
Toutefois, l’expérimentation d’un véhicule autonome sur le chemin public, ouvert à la circulation des véhicules routiers, est autorisée uniquement dans le cadre du projet pilote.
Ainsi, seuls les véhicules autonomes de niveau d’automatisation de conduite 3, selon la norme J3016 de la SAE International, sont permis sur les routes du Québec, précise la SAAQ.
Attendez-vous cependant à ce qu’un nombre croissant de lois concernant les voitures autonomes, et en lien avec d’autres projets futuristes, tels que le tourisme spatial, voient le jour.
Quel est l’avenir de la conduite autonome?
L’avenir des voitures sans conducteur s’annonce prometteur, d’autant plus que les véhicules autonomes peuvent prévenir les accidents causés par l’erreur humaine, la fatigue ou les capacités affaiblies, ajoute Lucia Sanchez.
Les voitures autonomes pourraient également augmenter l’occupation et l’efficacité des véhicules, ainsi que réduire les embouteillages, selon Jody Kelman, directrice d’une plateforme de conduite autonome. «Cela signifie que [les véhicules autonomes] peuvent déplacer davantage de personnes, réduisant l’espace nécessaire pour garer les voitures et améliorant la conception de la ville», explique-t-elle.
La conduite autonome est-elle sécuritaire?
Alors que les voitures entièrement autonomes peuvent offrir de nombreux avantages, le plus grand obstacle auquel elles sont confrontées reste la sécurité des passagers. C’est la raison pour laquelle le déploiement public des voitures autonomes est si long, disent les experts. «Il reste encore du travail à faire pour garantir leur fonctionnement en toute sécurité avant qu’ils ne soient disponibles à l’achat pour les consommateurs», ajoute Lucia Sanchez.
Les capteurs et caméras utilisés par les voitures autonomes ne sont pas toujours fiables, surtout sous certaines conditions. À l’heure actuelle, la technologie de conduite autonome «ne peut pas fonctionner partout, dans toutes les conditions météorologiques, à tout moment», déclare Jody Kelman. «Par exemple, un capteur peut ne pas voir aussi bien dans le brouillard ou à travers la neige.»
Il existe également des questions juridiques concernant les voitures sans conducteur. D’une part, les législateurs pourraient un jour avoir besoin de décider qui est responsable des accidents causés par les voitures autonomes.
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