Qu’est-ce qu’une sinusite?
Si votre rhume, votre grippe ou votre allergie ne semble pas vouloir disparaître, c’est peut-être parce qu’ils se sont transformés en sinusite, une infection des sinus.
Les sinus consistent en quatre paires de cavités remplies d’air et situées à l’avant de la boîte crânienne. Ils sont reliés aux fosses nasales par d’étroits orifices appelés ostia qui laissent normalement s’échapper le mucus et passer l’air dans les deux directions. En cas de sinusite ou d’infection respiratoire, par exemple un rhume, la muqueuse des sinus enfle et obstrue ces passages. Le mucus est alors piégé; il s’accumule et épaissit, favorisant la multiplication de bactéries normalement inoffensives.
Quand cela se produit, on le sent et on le sait. La sinusite se caractérise par la production d’un mucus jaunâtre-verdâtre, une sensation de pression au niveau du visage, des céphalées et une difficulté à respirer par le nez. Vous pourriez également éprouver de la douleur au niveau des dents de la mâchoire supérieure, une toux persistante, une faible fièvre et de la fatigue.
Les symptômes d’allergies et d’infection des sinus peuvent être assez similaires et tout aussi misérables. Découvrez 9 choses que vous devez savoir sur la sinusite allergique.
Personnes à risque de souffrir d’une sinusite
Si vous en êtes à votre première sinusite, ou si vous en avez rarement, il s’agit probablement de la forme aiguë. Elle est habituellement causée par la bactérie Streptococcus pneumoniae ou Haemophilus influenzae. Quand elle est traitée, elle dure environ trois semaines. Si elle persiste pendant plus de deux mois malgré le traitement, alors il s’agit probablement d’une sinusite chronique.
Bien que la sinusite chronique résulte souvent d’une infection bactérienne tenace, elle peut aussi être la conséquence des lésions aux muqueuses causées par une sinusite aiguë que les traitements n’ont pas réussi à guérir. Ou encore, par des polypes ou des kystes, petites tumeurs bénignes présentes dans les voies nasales. L’obstruction peut résulter d’une déviation du septum (cloison faite d’os et de cartilage qui divise les cavités nasales), une anomalie courante.
La fièvre des foins et l’asthme, tous deux associés aux allergies, peuvent également contribuer à la sinusite chronique (en fait, près de 70% des personnes souffrant de sinusite chronique sont aussi atteints par des allergies). Chez certaines personnes, la sinusite est aggravée par une sensibilité à divers aliments, par exemple les produits laitiers et le blé. Elle peut aussi, à l’occasion, être déclenchée par une réaction immunitaire à des champignons microscopiques naturellement présents dans le nez.
Démangeaisons, éternuements, nez et yeux irrités… Découvrez les meilleurs remèdes naturels et les conseils les plus efficaces contre les allergies.
Traitement de la sinusite
Comme près de la moitié des sinusites aigues guérissent d’elles-mêmes, votre médecin pourrait vous recommander d’attendre et de voir ce qui se passera avant de vous prescrire un antibiotique. Pendant cette période d’attente, vous pourriez prendre un certain nombre de mesures simples, par exemple l’inhalation de vapeur et des techniques de gestion du stress, qui vous faciliteront l’existence.
La sinusite bactérienne est souvent pénible à vivre, mais les complications sont rares. Cependant, si vous avez un oeil enflé, si votre vue se brouille, si vous faites beaucoup de fièvre ou si votre comportement change, c’est signe que l’infection s’est propagée. Dans ce cas, rendez-vous à l’urgence dans les plus brefs délais.
Le traitement de la sinusite chronique est plus complexe, compte tenu des nombreuses causes sous-jacentes possibles. On a généralement d’abord recours aux antibiotiques et à diverses mesures en vue d’atténuer les symptômes. Cependant, les traitements habituels ne viendront pas à bout d’une sinusite causée par un polype. Si votre état ne s’améliore pas, le médecin vous référera probablement à un oto-rhino-laryngologiste.
Voici 5 symptômes évidents d’une sinusite.
Antibiotiques contre la sinusite
On dispose d’un certain nombre d’antibiotiques pour traiter la sinusite bactérienne aiguë. Celui que le médecin vous prescrira au départ dépendra de la souche bactérienne qui prévaut dans votre région. (Comme cette information est fournie par les hôpitaux, vous n’aurez pas à faire analyser votre mucus.)
À moins que vous soyez allergique à la pénicilline, le choix de votre médecin se portera probablement sur l’amoxicilline, un antibiotique à large spectre qui a largement fait ses preuves pour le traitement de cette infection. Les autres antibiotiques prescrits sont l’amoxicilline/clavulanate (Augmentin), la céfuroxime (Ceftin), le loracarbef (Lorabid), le cefprozil (Cefzil), la lévofloxacine (Levaquin) et la sparfloxacine (Zagam).
Pour que l’antibiotique soit efficace, il faut généralement le prendre pendant au moins dix jours consécutifs. Certains médecins optent pour un traitement de deux semaines afin de diminuer le risque de rechute. Vous éprouverez probablement du mieux au bout de quatre jours, d’autant plus que votre mucus jaunâtre sera moins abondant, mais il est important que vous preniez votre médicament pendant toute la période prescrite afin de guérir l’infection. Autrement, vous risquez de vous retrouver avec une sinusite chronique. Si vos symptômes ne s’atténuent pas au bout de quatre à cinq jours, retournez consulter votre médecin. De plus en plus, les médecins prescrivent, en plus de l’antibiotique, un corticostéroïde en inhalateur nasal afin d’atténuer l’enflure dans les voies nasales.
Autres médicaments contre la sinusite
Outre les antibiotiques, certains médicaments pourraient soulager vos symptômes et accélérer votre rétablissement. Ainsi, les analgésiques en vente libre, tels que les ibuprofènes ou les acétaminophènes, soulagent la douleur des sinus et les céphalées, tandis que les décongestionnants oraux diminuent l’enflure des muqueuses et facilitent la respiration.
Le Sudafed et le Drixoral, qui contiennent de la pseudoéphédrine, et l’Afrin, le Dristan 12-heures et la Neo-Synephrine 12-heures, qui comprennent de l’oxymétazoline, sont les décongestionnants en vente libre les plus populaires. Cependant, il est important que vous consultiez votre médecin avant de prendre un décongestionnant en inhalateur; dans certains cas, ils aggravent la congestion. En outre, n’en prenez pas pendant plus de trois ou quatre jours afin d’éviter l’effet rebond: lorsque son effet se dissipe, le décongestionnant peut provoquer une enflure dans les voies nasales.
D’autres médicaments pourraient également s’avérer utiles:
- Si vous avez une vilaine toux et dormez mal à cause d’une rhinopharyngite, vous pourriez prendre un antitussif à base de dextrométhorphane (Robitussin DM et Vicks 44). Si votre toux est pénible, demandez à votre médecin de vous prescrire un antitussif à base de codéine (Prométhazine VC/Codéine, Phénergan avec codéine).
- Pour éclaircir votre mucus, vous pourriez prendre un expectorant contenant de la guaifénésine, mucolytique (qui diminue la viscosité du mucus) constituant l’ingrédient actif du Robitussin et du Glycotuss. Les formules plus puissantes (Fenesin, Humibid) devront être prescrites par votre médecin.
- Si votre sinusite est déclenchée par une allergie, votre médecin pourrait vous recommander un antihistaminique en vente libre contenant de la diphénhydramine (Benedryl-25, AllerMax) ou vous prescrire un corticostéroïde en inhalateur nasal (par exemple le Béconase ou le Nasacort) afin d’atténuer l’inflammation. On a également recours à l’Allegra (médicament d’ordonnance) et au Claritin (médicament en vente libre), deux antihistaminiques non sédatifs. Cependant, ne prenez ni l’un ni l’autre si votre sinusite est d’origine bactérienne, car ils pourraient contribuer à épaissir votre mucus, et ainsi aggraver le problème.
- Si vous souffrez de sinusite chronique d’origine bactérienne, vous aurez peut-être besoin d’un antibiotique puissant, tel que la clarithromycine (Biaxin) ou le céfadroxil (Duricef). Vous devrez le prendre sur une période de trois à huit semaines. Votre médecin pourrait également vous recommander de la guaifénésine (expectorant) ainsi qu’un décongestionnant oral. Il s’agit généralement d’un mixte gagnant.
Hydratation, vapeur et solution saline
Vous pouvez également avoir recours à des remèdes et traitements maison qui contribueront à éclaircir votre mucus et à désobstruer vos sinus.
L’inhalation de vapeur est probablement la méthode la plus simple. Faites bouillir de l’eau, videz-la dans une bassine et ajoutez-y une cuillerée à thé de Vicks VapoRub. Recouvrez ensuite votre tête et la bassine d’une serviette. Soir et matin, inhalez lentement la vapeur pendant une dizaine de minutes. Ayez à portée de main des mouchoirs en papier. Prenez garde toutefois à ne pas vous moucher trop fort; vous risqueriez de repousser le mucus plus profondément dans vos sinus.
Pour éclaircir votre mucus et diminuer l’enflure de vos voies nasales, vous pouvez irriguer vos sinus avec une solution saline. Pour cette opération, utilisez une seringue du type dont on se sert pour nettoyer le nez des bébés, ou d’un pot neti, petit dispositif en forme de théière que vous trouverez dans les pharmacies. Irriguez vos voies nasales au moins trois fois par jour en cas de sinusite aiguë, ou une à deux fois par jour dans les cas moins graves.
Il est important de boire beaucoup d’eau, au moins 8 à 10 verres par jour afin d’éclaircir le mucus. Les boissons chaudes sont calmantes; la vapeur d’une tasse de thé ou d’un bol de bouillon de poulet désobstruera temporairement vos voies nasales.
On ne veut pas faire d’exercice quand on a la sinusite. Cependant, l’exercice a pour effet de faire circuler le mucus et de stimuler la production de globules blancs, cellules sanguines qui combattent l’infection. Prenez une marche rapide, faites un tour de vélo ou pratiquez une autre forme d’aérobique, mais évitez les exercices qui obligent à descendre la tête (par exemple pour toucher vos orteils) puisqu’ils augmentent la pression dans les sinus. Si l’exercice aggrave votre congestion, arrêtez d’en faire.
Interventions pour le traitement de la sinusite
Si, au bout de quelques mois d’un traitement aux antibiotiques et de soins à la maison, votre sinusite n’est toujours pas guérie, votre médecin pourrait vous référer à un oto-rhino-laryngologue afin de vous faire passer une endoscopie, intervention non chirurgicale qui est administrée sous sédation locale. Le médecin utilisera un endoscope, instrument flexible ressemblant à un télescope et muni d’une source lumineuse, pour examiner vos sinus et prélever un échantillon du mucus infecté. Grâce à cette intervention, il pourrait détecter une anomalie potentielle de vos sinus, ce qui expliquerait pourquoi les médicaments sont inefficaces.
Dans certains cas de sinusite chronique, votre médecin pourrait demander une tomodensitométrie (TDM). Cette technique de radiographie complexe permet de déceler une infection des sinus ayant échappé à l’examen. Au besoin, le médecin pourra recommander la chirurgie endoscopique des sinus. Lors de cette intervention, le chirurgien introduit dans les sinus un minuscule scalpel à fibre optique afin de les drainer, d’enlever un polype ou un kyste, le cas échéant, ou d’élargir les voies nasales. Elle ne laisse aucune cicatrice et, dans la majorité des cas, elle est pratiquée sous anesthésie locale. Vous pourrez donc retourner à la maison le jour même. Bien que cette intervention ne garantisse pas la guérison, les résultats d’études indiquent que la plupart de ceux qui la subissent disent avoir moins de symptômes.
Approches alternatives pour le traitement de la sinusite
Pour soulager temporairement votre congestion, consommez des aliments épicés. Le piment fort contient de la capsicine, composé puissant qui dégrade le mucus. La moutarde et le raifort, qui renferment de l’isothiocyanate d’allyle, exerceraient le même effet. Quant au gingembre frais, c’est un antihistaminique naturel. Faites vos expériences; vous finirez par mettre le doigt sur le produit le plus adapté à vos sinus.
Questions à poser à votre médecin
- Se peut-il que mes maux de tête «de sinusite» soient, en fait, des migraines?
- Se peut-il que mes sinusites infectieuses récurrentes soient dues à une obstruction de mes voies nasales?
- Le stéroïde par voie nasale que je prends m’irrite le nez. Y a-t-il d’autres médicaments que je pourrais prendre et qui seraient tout aussi efficaces?
- Est-ce qu’en traitant ma fièvre des foins je pourrais guérir ma sinusite? Devrais-je consulter un allergologue?
Vivre avec la sinusite
Voici quelques conseils qui vous aideront à mieux prendre en charge votre sinusite:
- Gérez votre stress. Des études révèlent que le stress et la colère peuvent affaiblir le système immunitaire, ce qui peut entraîner une augmentation de la fréquence et de la gravité des infections des sinus. La méditation ainsi que d’autres techniques de relaxation pourraient vous aider à mieux gérer votre stress.
- Faites preuve de prudence lorsque vous prenez l’avion. Les changements de pression lors du décollage et de l’atterrissage ont pour effet de repousser le mucus vers les sinus. Mâchez de la gomme, avalez souvent ou servez-vous d’un inhalateur nasal en vente libre afin de diminuer la pression sur vos sinus.
- Apprenez à vous moucher correctement. Même si vous êtes très congestionnée, ne vous mouchez pas avec force. Inspirez par la bouche puis mouchez-vous délicatement, une narine à la fois, en appuyant sur l’autre. Si votre nez est irrité, appliquez un peu de gel de paraffine ou de gelée de pétrole dans vos narines et en dessous.
- Inhalez de l’huile essentielle d’eucalyptus. Mettez quelques gouttes d’essence sur un mouchoir et respirez-le à quelques reprises durant la journée; cela pourrait contribuer à soulager les tissus enflammés de vos voies nasales. En inhalation, l’eucalyptol, ingrédient actif de l’huile essentielle d’eucalyptus, resserre et calme les membranes enflammées.
- Aménagez-vous un espace sans irritant. Si la poussière ou le pollen aggrave votre sinusite, faites de votre chambre un sanctuaire: enlevez tapis et rideaux, passez l’aspirateur régulièrement, lavez les draps toutes les semaines à l’eau chaude et interdisez-en l’accès aux animaux de compagnie.
Pendant que vous y êtes, jetez un oeil aux 20 meilleurs remèdes naturels pour guérir le rhume.
Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!
Nirvanie Dyal avait toujours souffert de règles douloureuses. Cette comptable aujourd’hui âgée de 41 ans se souvient que certains jours, à l’université, elle parvenait à peine à se rendre en classe. Le médecin qu’elle avait alors consulté lui avait répondu que c’était « juste des douleurs dues aux règles » et lui avait prescrit un contraceptif pour atténuer les symptômes. Toutefois, comme Nirvanie avait des antécédents familiaux de cancer du sein et que des études ont démontré un lien entre cette maladie et les contraceptifs oraux, la solution ne pouvait être que temporaire.
En 2017, après 10 ans de pilule, son médecin de famille à Toronto lui annonce qu’il est temps d’arrêter. C’est ce qu’elle fait, et la douleur revient. Tous les 21 jours, elle passe des heures recroquevillée à se tenir le ventre.
«C’était comme des coups de poignard aux entrailles», raconte-t-elle. Les médicaments en vente libre ne la soulagent pas. Pas plus que les remèdes naturopathiques. Seuls les bains chauds la soulagent un peu.
Au cours des deux années suivantes, la douleur ne fait qu’empirer. Elle devient si intense que Nirvanie doit organiser sa vie en fonction de ses règles, sachant que, quatre jours par mois, elle ne peut rien prévoir et doit cesser de travailler. La douleur s’accompagne de ballonnements. En 2019, lors du mariage d’une amie, elle doit dissimuler son ventre pour les séances de photos. «On aurait dit que j’étais enceinte de quatre mois.» Un examen gynécologique n’apporte aucune réponse. Une fois de plus, la douleur est attribuée à son cycle.
Au printemps 2020, les ballonnements cessent de se dissiper après ses règles. Puis la douleur s’étend à son dos. Nirvanie se rend également compte qu’il suffit désormais de petites quantités de nourriture pour avoir un sentiment de satiété. Son médecin l’envoie passer une échographie. « Ils n’ont pas le droit de nous dire quoi que ce soit, mais la technicienne semblait effrayée. Elle a quitté la pièce pour aller chercher son superviseur. »
Accumulation de liquide dans l’abdomen
L’échographie révèle une ascite, une accumulation de liquide dans l’abdomen. Nirvanie est transférée aux urgences, où les médecins retirent de son estomac un litre de fluide brun. «J’étais allongée à observer ce qui se passait et j’avais peur. C’était surréaliste.» On lui annonce qu’il peut s’agir d’un cancer, ou peut-être d’une infection du foie. Pensant à ses antécédents familiaux de cancer, elle est terrifiée.
Nirvanie est autorisée à quitter l’hôpital mais doit revenir le lendemain pour passer de nouveaux examens, dont une autre échographie et une tomodensitométrie. Elle reste quatre jours à l’hôpital, mais les médecins ne parviennent pas à comprendre ce qui ne va pas.
L’ascite est le plus souvent causée par une cirrhose du foie, une insuffisance cardiaque ou un cancer. Les résultats du laboratoire révèlent seulement que le fluide est « hémorragique », c’est-à-dire teinté de sang.
Nirvanie est adressée à un oncologue spécialiste du foie, qui élimine la possibilité d’un cancer ; à un rhumatologue, qui écarte la maladie de Crohn ; et à un gastroentérologue, qui fait une endoscopie de l’estomac sans rien trouver d’anormal.
La patiente, qui n’est pas mariée, s’inquiète alors de sa fertilité et tente de faire congeler ses ovocytes, mais en raison de la quantité de fluide, les médecins ne parviennent à en collecter qu’un. Elle le fait tout de même congeler. En novembre 2020, elle subit une chirurgie exploratoire, et les médecins découvrent de nouveau que son abdomen est rempli d’un fluide sanguinolent. Nirvanie présente également des zones de tissu teintées de brun sur le foie, le côlon et la paroi de l’estomac. L’équipe chirurgicale soupçonne un résultat erroné du test ayant écarté l’hypothèse du cancer ou encore une infection. Ils pratiquent une biopsie sur plusieurs des taches et sont surpris lorsque le laboratoire renvoie un résultat positif pour l’endométriose. Nirvanie est alors envoyée à l’une des équipes gynécologiques de l’hôpital Mount Sinai de Toronto.
Une maladie gynécologique courante
L’endométriose est caractérisée par la croissance à l’extérieur de l’utérus de tissu similaire à la muqueuse utérine. Elle touche environ 10% des Canadiennes et prend généralement au moins sept ans à être diagnostiquée, car on considère trop souvent ses symptômes comme de « simples » douleurs menstruelles. Les douleurs lors du cycle menstruel sont le symptôme le plus courant contrairement à l’ascite. Après la chirurgie exploratoire, le fluide dans l’abdomen de Nirvanie a continué de s’accumuler. « Je ne pouvais pas m’allonger car la pression m’empêchait de respirer correctement, raconte-t-elle. Je devais surélever mon corps en m’appuyant sur des oreillers pour pouvoir dormir. »
Peu de temps après cela, la Dre Meghan McGrattan, postdoctorante spécialisée en chirurgie gynécologique à l’hôpital Mount Sinai, retire près de trois litres de fluide de l’abdomen de Nirvanie. De toutes les patientes qu’elle a drainées au cours de sa carrière, elle n’a jamais vu d’ascite causée par une endométriose. Elle fait des recherches et découvre que de tels cas sont rares. Seules 127 patientes atteintes d’endométriose dans le monde présentent une telle accumulation de fluide.
«L’endométriose n’est pas une cause d’ascite bien comprise, mais nous continuons de chercher, explique la médecin. Si vous n’avez pas cette maladie à l’esprit quand vous cherchez, vous ne la trouverez pas.» La Dre McGrattan espère que cette découverte permettra à des femmes comme Nirvanie de ne pas souffrir des années avant d’obtenir un diagnostic.
Les médecins cherchent encore la cause exacte de l’endométriose et n’ont toujours pas trouvé de traitement définitif, mais il existe des médicaments pour soulager la douleur. Ces médicaments peuvent également augmenter la fertilité. « Nous expliquons à nos patientes qu’il s’agit d’une maladie chronique et que le traitement est là pour les aider à se sentir aussi bien que possible », précise la Dre McGrattan. En apprenant qu’elle souffrait d’endométriose et non de cancer, Nirvanie n’a éprouvé que du soulagement.
«J’aimerais pouvoir revenir en arrière et me dire qu’il n’est pas normal de souffrir autant, regrette-t-elle. J’aurais peut-être été plus insistante auprès des médecins.»
Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!
Que vous fassiez vos emplettes dans des supermarchés, des marchés de cultivateurs ou des magasins-entrepôts, vous trouverez un grand choix de produits biologiques et conventionnels. Ça correspond à la tendance générale qui nous incite à agir en fonction de notre impact environnemental pour vivre de façon plus écoresponsable. Les aliments biologiques occupent une grande place dans cette équation étant donné que la transformation des aliments a un effet néfaste sur les sols et l’eau. Les personnes qui sont conscientes de leur empreinte carbone peuvent même placer la barre encore plus haut, en achetant du poisson et des fruits de mer écologiques ou en cultivant des aliments à la maison. Si suffisamment de personnes changeaient leurs habitudes alimentaires, la planète en retirerait d’énormes bénéfices. Lisez ce qui suit pour en savoir plus sur les aliments biologiques.
Voici comment bien s’alimenter de façon coresponsable.
Définition des aliments biologiques
Les aliments biologiques sont cultivés sans produits chimiques synthétiques comme les pesticides et les fertilisants et n’ont pas été génétiquement modifiés. Même si les aliments bio représentent actuellement moins de 10% des ventes d’aliments aux États-Unis, les statistiques montrent que leur consommation augmente, et les experts s’attendent à ce que cette hausse se poursuive.
Pour être certifié bio, un aliment doit être cultivé et transformé selon le National Organic Program (organisme qui contrôle l’alimentation issue de l’agriculture biologique), lequel est supervisé par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA). Voici un aperçu des faits saillants du programme:
Le USDA réglemente toutes les récoltes, le bétail et les produits agricoles biologiques à l’aide de méthodes approuvées qui encouragent et attachent un grand prix à la gestion efficace des ressources, à l’équilibre écologique et à la biodiversité.
Tout produit affichant le sceau biologique du USDA est certifié bio et son contenu est biologique à au moins 95 %. Les fertilisants synthétiques, les boues d’épuration, les radiations et les manipulations génétiques sont proscrits.
Chaque année, des agents du USDA effectuent sur place plus de 30 000 inspections afin de vérifier le respect des standards bio.
Différence entre aliments naturels et biologiques
Si le USDA exige que les aliments étiquetés « naturels » soient très peu transformés et exempts de tout ingrédient artificiel, les aliments naturels ne sont toutefois pas tenus aux mêmes standards que les aliments biologiques. C’est une différence que les consommateurs devraient comprendre lorsqu’ils évaluent leurs options vertes.
Différence entre aliments locaux et biologiques
Par aliments locaux, on veut généralement dire des aliments cultivés ou produits près de l’endroit où ils sont censés être vendus ou consommés; en d’autres termes, les aliments locaux voyagent très peu à partir de leur lieu d’origine. En vertu de la Loi de 2008 sur l’alimentation, la conservation et l’énergie adoptée par le Congrès américain, un aliment produit localement ou régionalement doit rester à moins de 640 kilomètres de son lieu d’origine. Mais la définition la plus courante d’un aliment local est un aliment cultivé dans son État/sa province ou à moins de 160 kilomètres. Les aliments locaux, qu’ils soient biologiques ou non, sont meilleurs pour l’environnement que ceux qui sont importés ou cultivés à l’autre bout du pays parce qu’ils voyagent moins pour se rendre jusqu’à votre assiette.
Les aliments ne sont pas la seule manière de devenir écoresponsable. Apprenez-en plus sur l’écotourisme, et 8 façons d’être un voyageur plus écoresponsable.
Glossaire des termes biologiques
Pour ajouter à la confusion entourant les aliments biologiques, il existe une variété de termes utilisés par les marchands d’aliments bio. Voici un aide-mémoire :
- 100 % biologique. Tout comme l’appellation l’indique, ça signifie que le produit contient des ingrédients 100 % biologiques (à l’exception du sel et de l’eau qui sont considérés naturels).
- Biologique. Pour qu’un aliment soit certifié biologique, il doit contenir un minimum de 95 % d’ingrédients biologiques.
- Fabriqué à partir de ____ biologique. Pour obtenir cette certification, un produit doit être composé d’au moins 70 % d’ingrédients d’origine biologique.
- Œufs de poules élevées en liberté. Tous les œufs biologiques viennent aussi de poules élevées en liberté, mais tous les œufs de poules élevées en liberté ne sont pas biologiques. Comme le terme le suggère, les poules pondeuses ne sont pas gardées en cage et sont donc capables de se promener en liberté avec un accès illimité à de la nourriture et de l’eau. Pour que les œufs soient certifiés biologiques en plus de provenir de poules en liberté, les poules doivent manger de la nourriture ne contenant pas de fertilisants synthétiques, de boues d’épuration et de la plupart des pesticides.
Avantages des aliments biologiques
Ils sont cultivés en utilisant moins de pesticides
Bien que les fruits et les légumes ne soient pas entièrement exempts de pesticides, ceux autorisés à être utilisés sont produits ou tirés de sources naturelles et sont beaucoup moins toxiques que les produits chimiques utilisés dans les produits conventionnels. « Consommer des produits biologiques réduit votre exposition aux résidus de pesticides ainsi qu’aux bactéries résistantes aux antibiotiques », de dire Linda Fears, une coach en nutrition certifiée de la Cornell University et fondatrice de la compagnie de mieux-être goodfoodrx.
Ils sont potentiellement meilleurs pour la santé
S’il n’existe pas de preuves solides comme le roc des avantages potentiels des aliments biologiques pour la santé, certaines suggèrent qu’ils sont meilleurs pour vous. Par exemple, selon une revue de 343 études publiée dans le British Journal of Nutrition, les fruits et les légumes bio contiendraient 20 à 40 % plus d’antioxydants que les fruits et légumes conventionnels.
Et d’après une étude sur les aliments biologiques et la santé publiée par l’Institut national de santé publique en Pologne, il a été démontré que les aliments bio présentaient des niveaux plus bas de métaux toxiques et des niveaux plus élevés de vitamine C et de polyphénols (des composés végétaux offrant divers bénéfices pour la santé), qui servent notamment de protection contre les maladies du cœur, le diabète de type 2 et certains cancers.
Une autre étude publiée dans le British Journal of Cancer a par ailleurs révélé que consommer des aliments biologiques n’avait pas, d’un côté ou de l’autre, d’effet sur le risque de cancer chez les femmes. Des recherches supplémentaires devront être réalisées pour confirmer les effets potentiels des aliments bio sur la santé.
Certains aspects des aliments biologiques sont meilleurs pour l’environnement
L’agriculture et l’élevage biologiques entraînent moins de pollution, permettent de conserver l’eau et produisent une terre de meilleure qualité, tout en réduisant l’érosion des sols. En outre, les eaux de ruissellement provenant de fermes non biologiques contiennent des pesticides, du fertilisant et des déchets d’origine animale qui ne sont pas utilisés dans l’agriculture biologique. Ces contaminants menacent de polluer les rivières, les lacs et autres cours d’eau.
Désavantages des aliments biologiques
Ils sont plus coûteux
Le coût des aliments biologiques est une considération pratique qu’on ne peut ignorer, particulièrement à un moment où votre portefeuille ressent déjà les effets négatifs de l’inflation à l’épicerie. Raison principale expliquant pourquoi les aliments bio sont plus coûteux : les coûts plus élevés associés aux pratiques agricoles qui respectent toutes les règles du USDA.
Ils utilisent un plus grand nombre de terres
Selon une étude internationale réalisée par la Chalmers University of Technology en Suède, le fait qu’un beaucoup plus grand territoire soit requis pour cultiver des aliments biologiques plutôt que conventionnels devrait être un facteur déterminant dans toute analyse coûts-avantages globale responsable des deux méthodes de production. En d’autres termes, plus il y a de terres utilisées pour respecter les critères spécifiques exigés par l’agriculture biologique, plus il y aura de la déforestation. Ces arbres sacrifiés auraient pourtant pu capturer les émissions de dioxyde de carbone et aider ainsi à ralentir les changements climatiques.
Biologique n’égale pas nécessairement bon pour la santé
Les experts en nutrition s’entendent généralement pour dire que les aliments biologiques possèdent de nombreux atouts dignes d’être recommandés. Sally Kuzemchak, diététiste au Healthy Family Project et créatrice de Real Mom Nutrition, souligne toutefois cet important point : un biscuit biologique reste un biscuit. Explication? Un aliment biologique ne veut pas dire que vous pouvez en manger autant que vous voulez; il contient quand même des calories et du sucre, du gras et d’autres aspects de la valeur nutritive de l’aliment qu’il faut considérer.
Produits que vous devriez toujours essayer d’acheter sous forme biologique
Chaque année, l’Environmental Working Group (EWG), un groupe militant américain à but non lucratif, publie sa liste de «12 aliments polluants». C’est-à-dire des produits contenant le plus de pesticides sur la base de tests effectués par le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) et l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA). Si vous devez choisir parmi les aliments que vous devriez acheter bio, les 12 que voici se retrouvaient en tête de la liste de 2022:
- Fraises
- Épinards
- Chou frisé
- Nectarines
- Pommes
- Raisins
- Poivrons et piments forts
- Cerises
- Pêches
- Poires
- Céleri
- Tomates
Produits que vous pouvez acheter non biologique
L’EWG élabore également sa liste de «15 aliments écologiques», des produits contenant la moins grande quantité de pesticides sur la base des informations fournies par le USDA et la FDA. En 2022, on retrouve notamment dans cette liste :
- Avocats
- Maïs sucré
- Ananas
- Oignons
- Papaye
- Pois sucrés congelés
- Asperges
- Melon miel
- Kiwis
- Chou
- Champignons
- Cantaloup
- Mangues
- Melon d’eau
- Patates sucrées
De toute évidence, la consommation d’aliments biologiques peut être compliquée. Les avantages nutritionnels, les considérations climatiques potentielles et les coûts plus élevés sont tous des facteurs en jeu. Mais, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour en apprendre plus sur un style de vie écoresponsable global. Si vous voulez réduire votre empreinte écologique, tout – de la façon dont vous recyclez à comment vous gérez les déchets alimentaires – peut avoir un impact.
Même les vêtements que vous achetez peuvent faire partie d’une stratégie globale pour être plus écoresponsable. Cela étant dit, apprendre tout ce que vous pouvez sur la viabilité environnementale et considérer soigneusement des solutions de rechange sont des tremplins vers une vie plus verte et une planète en meilleure santé.
Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!
La pandémie a complètement bouleversé notre rapport au travail (et au télétravail!)
Employés et employeurs apprennent à s’adapter à de nouvelles réalités post pandémiques tout en ayant de nouvelles attentes en matière de flexibilité du lieu de travail.
En conséquence, Bureau en Gros s’est associé à Angus Reid pour questionner les employés de bureau et les décideurs principaux d’entreprises au Canada. Ces derniers souhaitaient mieux comprendre le nouveau paysage du secteur du travail à distance, hybride et au bureau post pandémie. Il s’agit de la première étude à tenir compte à la fois des employés et des employeurs.
Sans surprise, les conclusions de cette étude démontrent que la pandémie a complètement changé la vision des Québécois sur leur façon de travailler.
Le Rapport sur les tendances de l’avenir au travail note que les travailleurs à distance sont de loin les plus satisfaits de leur mode actuel de travail. Et ceux qui doivent se déplacer pour aller au bureau sont les moins satisfaits. Par contre, les employeurs n’en sont pas entièrement conscients: ils sous-estiment la satisfaction des travailleurs à distance et surestiment celle des travailleurs au bureau.
Télétravail, mode hybride ou retour au bureau
Au Québec, les employés travaillent davantage en mode hybride (41%) que le restant des Canadiens (31%). Les Québécois seraient aussi moins enclins à considérer un travail qui n’offre pas de flexibilité quant au lieu de travail ou au niveau de l’horaire.
La productivité étant une préoccupation: 50% des employés à distance/hybrides craignent d’être distraits et de perdre leur productivité en se rendant au bureau, ce que les employeurs sous-estiment beaucoup.
Les Québécois ont également une configuration de bureau à domicile mieux adaptée que le reste des Canadiens. 59% des travailleurs à distance ou hybrides du Québec ont un bureau à domicile réservé entièrement au travail contre 42% dans le reste du Canada. Si cela peut teinter les résultats, le quart des employés en télétravail ou en mode hybride post pandémie déclarent néanmoins que leur espace de travail est tout simplement inadéquat ou médiocre.
Pour consulter la méthodologie du sondage ainsi que les résultats complets, consultez le Rapport sur les tendances de l’avenir au travail.
Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!
Devant les effets négatifs du tourisme – sur l’environnement et les populations visitées –, faut-il cesser de voyager?
Je ne crois pas que la solution soit de cesser de voyager. Le voyage est une merveilleuse façon d’être moins ignorant sur le monde qui nous entoure. Il suscite de l’empathie pour différentes cultures et stimule les économies locales. Non, il faut plutôt se demander comment mieux voyager. Aller du Canada à Amsterdam pour un week-end puis, deux semaines plus tard, s’envoler pour Paris illustre un des principaux problèmes du tourisme moderne. Il y a là un contrecoup environnemental auquel il faut réfléchir.
L’écotourisme est aussi une bonne solution. Voici 8 façons d’être un voyageur écoresponsable.
Quel est l’impact du transport aérien?
Considérable. L’avion est responsable de 12 % des émissions mondiales de carbone et d’un peu plus de 3 % des émissions au Canada. Éviter un vol équivaut à une année sans voiture. Si vous devez prendre l’avion, privilégiez le vol direct. En effet, la majorité des émissions se produisent au décollage et à l’atterrissage.
Toutefois, une autre question s’impose: quel moyen de transport est le plus nocif pour l’environnement, l’avion ou la voiture?
Que faut-il prendre en considération avant d’acheter un billet?
Certains abandonnent toute forme de décence quand ils sont ailleurs. On appelle ça l’hédonisme des vacances. Ils consomment davantage, boivent plus, urinent en public, traitent le personnel avec mépris. Un touriste a récemment lancé son scooter électrique dans le célèbre escalier de la place d’Espagne, à Rome, occasionnant des milliers de dollars de dommages. Ce genre de comportement crée des tensions entre la population locale et les touristes. Des lois ont été promulguées à Barcelone pour réduire le tourisme de masse. On a même vu dans le célèbre parc Güell un graffiti qui disait : « Pourquoi l’appeler la saison des touristes si on ne peut même pas les abattre ? »
Comment en est-on arrivés là?
Le voyage a toujours existé. Dans l’ensemble, l’être humain est attiré par l’ailleurs. Mais l’apparition des avions à réaction dans les années 1950 a changé la donne. À l’époque, 25 millions de touristes voyageaient à l’étranger chaque année ; aujourd’hui, ils sont près de 1,4 milliard. Et puis en même temps que le voyage devenait moins coûteux et plus accessible, on a assisté à l’émergence de la classe moyenne dans les pays auparavant en développement comme la Chine, l’Inde et la Russie. Cela s’est traduit par une augmentation du nombre de voyageurs. Sans compter que la destination n’a plus d’importance.
C’est-à-dire?
Nous ne cherchons plus l’authenticité ou la singularité. Nous voulons manger, boire, faire la fête et poster la photo d’un monument célèbre sur Instagram. Prenez les annonces des destinations tropicales – dans bien des cas, on ne voit même pas la plage.
Où est passée l’idée romantique de s’éloigner des sentiers battus?
Le voyage d’aventure, il est vrai, n’a pas complètement disparu. L’Islande a lancé une campagne invitant les touristes à découvrir le pays à travers les yeux de ses habitants – cela permet d’éviter les pièges habituels et de mieux sentir la société, son mode de vie. Mais ça n’intéresse qu’une petite portion des voyageurs. La plupart n’ont que deux semaines de congé par an et veulent se poser sur une plage avec un pina colada. S’ils savaient que les employés gagnent moins d’un dollar par jour et vivent à trois heures de bus de leur travail parce que le tourisme a détruit le logement local, en auraient-ils toujours envie ?
Quels conseils donnez-vous pour voyager de manière plus éthique?
De nombreux sites internet recensent les centres de villégiature qui paient convenablement leurs employés ou établissent une liste des meilleurs restaurants ou boutiques régionaux. Nous votons avec le portefeuille, ne l’oubliez pas. Si personne ne va nager avec des dauphins en captivité, ces centres ne pourront survivre. Si 100 personnes exigent du directeur de croisière des visites guidées qui stimulent l’économie locale, la compagnie devra modifier ses pratiques destructrices.
Rachel Dodds enseigne à la Ted Rogers School of Hospitality and Tourism Management.
Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!
Le dermatologue Joël Claveau, également chercheur associé au CHU de Québec, explique que les patients souffrant de dermatite atopique présentent des anomalies de la structure de leur peau surtout au niveau des attaches entre les cellules cutanées (la filaggrine, qui aide à retenir l’eau dans les couches de la peau) [3].
Cette altération de la structure de la peau permet aux allergènes de l’environnement (pollens, poussières, savons…) de pénétrer dans l’épiderme et de stimuler le système immunitaire, qui réagit de façon excessive à ce qu’il considère comme une agression [4]. Il déclenche alors rougeurs, démangeaisons, inflammations et suintements. À cause du bris de la peau causé par les lésions et le grattage, la peau sèche devient également plus sujette à une surinfection [5].
Le degré d’atteinte varie d’un patient à l’autre, bien que le symptôme principal de la dermatite atopique reste le prurit et des lésions typiques au niveau du visage et des plis de flexion [6], explique Joël Claveau. La dermatite atopique peut ainsi être définie en fonction de sa gravité, allant de légère à sévère [7].
Alors que la dermatite atopique légère forme des zones de peau sèche, provoque des démangeaisons peu fréquentes, avec ou sans zones de rougeur, la dermatite atopique sévère, pour sa part, forme des zones étendues de peau sèche, provoque des démangeaisons incessantes et des rougeurs, un épaississement étendu de la peau, des saignements, des suintements, des craquelures et une altération de la pigmentation de la peau [8].
La dermatite atopique est un problème cutané ayant des origines multifactorielles complexes, mais certains gènes ont été associés à l’atopie, note Dr Claveau. Le terme atopie signale en effet une prédisposions génétique à développer des allergies — qui regroupe habituellement trois conditions: la rhinite allergique, l’asthme et l’eczéma atopique [9]. Les enfants des patients atypiques sont donc plus à risque de développer une des trois manifestations [10].
Le dermatologue précise que la dermatite atopique est souvent la première manifestation dans cette triade. «On fait souvent référence à la “marche atopique”, c’est-à-dire le passage de la dermatite vers la rhinite et enfin l’asthme» [11], souligne-t-il.
Conséquences sur le sommeil
Il est bien documenté que la dermatite atopique perturbe le sommeil [12]. Les patients atteints d’une maladie grave doivent généralement composer plus de 150 nuits de sommeil affecté par année. La mauvaise qualité du sommeil est probablement l’un des impacts les plus importants sur la qualité de vie liés à la dermatite atopique [13].
Un sondage de la Société canadienne de l’eczéma a révélé que plus de la moitié (55%) des Canadiens atteints de dermatite atopique sévère déclarent se réveiller chaque nuit en raison de démangeaisons [14]. Près du trois quarts (74%) des soignants canadiens qui s’occupent d’un enfant atteint de la dermatite atopique déclarent que les démangeaisons ont un effet négatif sur la capacité de l’enfant à s’endormir la nuit [15].
Conséquences sur la vie sociale
La Société canadienne de l’eczéma souligne que les symptômes de la dermatite atopique peuvent non seulement entraîner un manque de sommeil, mais aussi une faible estime de soi et un impact négatif important sur la vie sociale [16]. 87% des Canadiens qui souffrent de la dermatite atopique affirment que leur vie est affectée de façon négative par leur dermatite atopique [17]. Aussi, près de la moitié (48%) admettent qu’ils évitent les activités sociales en raison de leur dermatite atopique, révèle le sondage effectué par la Société canadienne de l’eczéma [18].
Conséquences sur la santé mentale
La dermatite atopique est bien plus qu’une simple peau sèche qui démange. Les personnes atteintes de dermatite atopique sont souvent accablées par de multiples effets physiques, mais aussi psychosociaux [19].
Elle peut avoir des conséquences significatives sur la santé mentale des personnes atteintes de cette maladie cutanée et elle est également associée à des taux accrus de dépression et d’anxiété, rappelle la Société canadienne de l’eczéma dans son rapport sur la qualité de vie [20].
Selon le sondage orchestré par la Société, 64% des Canadiens qui souffrent de la dermatite atopique déclarent ressentir de l’anxiété spécifiquement liée à leur pathologie, et près de la moitié (44%) déclarent souffrir de dépression spécifiquement liée à leur dermatite atopique [21].
Les conflits psychoaffectifs peuvent aussi entraîner des recrudescences de la dermatite atopique, tout comme peut le faire le stress [22].
Solutions
Si l’hydratation est le mot d’ordre, la prévention est aussi importante [23]. Les personnes devraient éviter la chaleur et la sueur, ainsi que tous les irritants cutanés (certains tissus, certains savons, etc) [24]. «Les allergies alimentaires sont aussi un facteur aggravant» [25], note Joël Claveau.
«Il faut bien hydrater la peau avec des lotions ou, idéalement, des crèmes non parfumées, et appliquer un hydratant après la douche», recommande-t-il. Le soin ultime passe par une hydratation régulière et efficace du corps et de la peau [26].
«Il faut éviter les douches et les bains chauds prolongés et les savons basiques» [27], recommande le dermatologue. Éviter également les détergents trop puissants pour lessive et les assouplisseurs [28].
Enfin, en hiver, un chauffage trop important de la maison et un manque d’humidité sont à éviter. Il est également préférable de favoriser les vêtements de coton et d’éviter la laine [29].
[1] Atopic Dermatitis. Association nationale de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://nationaleczema.org/eczema/types-of-eczema/atopic-dermatitis/
[2] Le parcours du patient atteint de dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/08/SCE-Le-Parcours-du-Patient-Atteint-de-Dermatite-Atopique-2020.pdf, Page 2
[2] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 2
[3] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 2
[4] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 2
[5] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 2
[6] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 3
[7] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 1
[8] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 2
[9] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 1
[10] À propos de l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://www.eczemahelp.ca/fr/quest-ce-que-leczema/
[11] The Atopic March: How Eczema Can Lead to Allergies and Asthma. National Eczema Association (US). Consulté le 17 octobre 2022 sur https://nationaleczema.org/blog/science-atopic-march/
[12] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 8
[13] Rapport sur la qualité de vie associée à la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/hcp-resources/fr/SCE_Rapport-sur-la-Qualite-de-vie-Associee-a-la-Dermitite-Atopique_2017.pdf Page 8
[14] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 8
[15] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 13
[16] Le parcours du patient atteint de dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/08/SCE-Le-Parcours-du-Patient-Atteint-de-Dermatite-Atopique-2020.pdf, Page 2
[17] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 5
[18] Rapport sur la qualité de vie associée à la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre, 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/hcp-resources/fr/SCE_Rapport-sur-la-Qualite-de-vie-Associee-a-la-Dermitite-Atopique_2017.pdf Page 8
[19] Rapport sur la qualité de vie associée à la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/hcp-resources/fr/SCE_Rapport-sur-la-Qualite-de-vie-Associee-a-la-Dermitite-Atopique_2017.pdf Page 8
[20] Rapport sur la qualité de vie associée à la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/hcp-resources/fr/SCE_Rapport-sur-la-Qualite-de-vie-Associee-a-la-Dermitite-Atopique_2017.pdf Page 8
[21] Rapport sur la qualité de vie associée à la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/hcp-resources/fr/SCE_Rapport-sur-la-Qualite-de-vie-Associee-a-la-Dermitite-Atopique_2017.pdf Page 9
[22] Les démangeaisons dans la dermatite atopique. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2021/04/SCE-Les-Demaingeaisons-dans-la-Dermatite-Atopique-Rapport-sur-le-Sondage-2021-FIN.pdf Page 7
[23] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 6
[24] Soins élémentaires de la peau eczémateuse. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2022/05/ESC-SCE-Soins-Elementaires-de-la-Peau-Eczemateuse-2021-PUBLISHED.pdf Page 1
[25] Maîtriser l’eczéma. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2020/12/SCE_Guide-Maitriser-leczema_2020.pdf Page 7
[26] Soins élémentaires de la peau eczémateuse. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2022/05/ESC-SCE-Soins-Elementaires-de-la-Peau-Eczemateuse-2021-PUBLISHED.pdf Page 1
[27] Soins élémentaires de la peau eczémateuse. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2022/05/ESC-SCE-Soins-Elementaires-de-la-Peau-Eczemateuse-2021-PUBLISHED.pdf Page 1
[28] Soins élémentaires de la peau eczémateuse. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2022/05/ESC-SCE-Soins-Elementaires-de-la-Peau-Eczemateuse-2021-PUBLISHED.pdf Page 2
[29] Soins élémentaires de la peau eczémateuse. Société canadienne de l’eczéma. Consulté le 17 octobre 2022 sur https://eczemahelp.ca/wp-content/uploads/2022/05/ESC-SCE-Soins-Elementaires-de-la-Peau-Eczemateuse-2021-PUBLISHED.pdf Page 2
Qu’est-ce que la thérapie cognitivo-comportementale?
Au début des années 1960, le psychologue américain Aaron T. Beck a voulu évaluer de manière plus scientifique l’efficacité de la psychanalyse sur des patients souffrant de dépression. Ses recherches ont plutôt montré que la manière qu’a la psychanalyse de voir la dépression comme une agression réprimée dirigée vers soi-même était erronée. Ses observations ont en effet révélé que ce sont nos pensées négatives actuelles qui déterminent nos réponses. Et que ces «pensées automatiques» sont elles-mêmes modelées par nos convictions, la perception que nous avons de nous-même, des autres et du monde qui nous entoure. Par exemple, si celui qui pense être un raté échoue lors d’un test, il se dira: «Bien sûr que j’ai échoué puisque je suis un raté – à quoi bon persévérer?» Il se sentira sans doute déprimé et démotivé, ce qui ne l’encouragera pas à modifier ce qui devrait l’être pour obtenir de meilleurs résultats au test suivant. Et s’il échoue de nouveau, cela ancrera sa conviction négative fondamentale. Le cycle peut ainsi se reproduire indéfiniment.
Aaron Beck a mis au point la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) afin d’aider les patients à reconnaître leurs modèles négatifs de pensée, à les évaluer, à les remettre en question, puis à modifier leur comportement. La TCC est depuis devenue le traitement de référence en matière de troubles anxieux et dépressifs.
Voici plusieurs façons d’apaiser l’anxiété, dont plusieurs formes de la TCC.
En quoi consiste-t-elle, et comment savoir si elle nous convient?
Une thérapie cognitivo-comportementale dure généralement entre 12 et 20 séances. L’objectif final est de fournir au patient les outils dont il a besoin pour devenir son propre thérapeute. Pour mener tout cela à bien, les thérapeutes donnent souvent des « devoirs » à leurs patients afin de les aider à se concentrer sur leurs pensées entre les séances. Tenir un journal, par exemple, peut aider un patient à garder la trace des événements qui déclenchent en lui une certaine réponse et à reconnaître ses modèles négatifs de pensée.
Si la TCC est considérée comme un traitement de première ligne de l’anxiété et de la dépression, elle se montre aussi efficace pour les troubles de la dépendance, les problèmes de gestion de la colère et les troubles alimentaires. Étonnamment, des recherches indiquent qu’elle pourrait également être bénéfique dans le cas de maladies considérées comme plutôt physiques que psychologiques, par exemple le syndrome du côlon irritable et la fibromyalgie, en aidant les patients à maîtriser leur réaction à la douleur.
Cependant, en raison de sa brièveté, la TCC ne convient pas toujours aux patients voulant régler des problèmes du passé ou qui désirent des consultations régulières. Dans ces cas, une thérapie psychodynamique ou de groupe serait préférable. Voyez avec votre médecin de famille quel type de thérapie serait le plus adapté à vos besoins.
En plus de l’anxiété et de la dépression, saviez-vous que la TCC peut aider à surmonter les symptômes du trouble affectif saisonnier? Découvrez ces 11 conseils de psys sur la dépression saisonnière.
Quelle est l’efficacité de la TCC si on la compare à celle des médicaments?
La dépression est souvent traitée au moyen de médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Mais selon un article publié dans Cognitive Therapy and Research analysant les 50 dernières années de recherches en TCC, cette thérapie est au moins aussi efficace que les médicaments dans la plupart des cas. Il semble que les patients dépressifs traités avec succès par la TCC ont plus de deux fois moins de risques de faire une rechute que les sujets traités par des médicaments. Cela peut s’expliquer en considérant la dépression comme « une adaptation évolutive ayant forcé nos ancêtres à réfléchir en profondeur à des problèmes sociaux complexes jusqu’à parvenir à une solution ». Ainsi, notent les chercheurs, les thérapies qui tablent sur la fonction utile de la dépression auront tendance à être plus efficaces que celles qui se contentent d’en supprimer les symptômes, comme les médicaments.
Greg Dubord, directeur de CBT Canada, remarque toutefois que certaines maladies – la schizophrénie, les troubles bipolaires et certaines formes de dépression chronique – nécessitent presque toujours une combinaison de médicaments et de thérapie. Et il conseille aux patients de garder en tête la quantité de travail personnel que cela implique et de se demander s’ils ont le temps et l’énergie de fournir l’effort.
Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!