Recharger son cellulaire dans l’auto: une pratique courante
Le fait de recharger son cellulaire dans l’auto présente un risque pour votre téléphone. La plupart des gens utilisent la prise de 12V de l’allume-cigarette.
«Les téléphones intelligents utilisent généralement 5V lors de la charge, ce que l’adaptateur est normalement capable de réguler en toute sécurité», déclare Joshua Sutton, de uBreakiFix, une chaîne américaine d’ateliers de réparation électronique.
«Cependant, si l’adaptateur fonctionne mal ou n’est pas conçu par le fabricant de votre téléphone, il peut envoyer trop d’énergie à votre cellulaire et potentiellement l’endommager. La plupart du temps, vous ne remarquerez peut-être pas immédiatement ces dommages, car ils affectent généralement la batterie de votre téléphone, diminuant graduellement sa santé. (De la température extérieure au nombre d’applications ouvertes en même temps, découvrez toutes ces choses qui épuisent la batterie de votre cellulaire.)
Vous ne remarquerez peut-être pas les dommages causés à votre cellulaire à court terme, mais cela pourrait représenter un coût élevé à long terme. «Le pire des scénarios: cela pourrait endommager le port de charge de votre téléphone ou la carte mère elle-même, une pièce très coûteuse», explique Joshua Sutton. «Une bonne règle de base consiste à toujours utiliser le chargeur fourni par le fabricant du téléphone pour garantir la meilleure qualité et une régulation de puissance appropriée si vous voulez recharger votre cellulaire dans l’auto.»
Il est préférable d’effectuer quelques recherches sur votre véhicule et les fils de recharge que vous utilisez. Si vous êtes toujours préoccupé par la puissance de sortie, Joshua Sutton recommande d’investir dans un onduleur à onde sinusoïdale pure. «Il peut détecter tout changement rapide de la puissance de sortie de la prise de courant de la voiture (ou de l’allume-cigarette) et réguler en toute sécurité la puissance que reçoit votre cellulaire», explique-t-il.
«Ils sont plus grands que les chargeurs de voiture traditionnels, mais ils sont infiniment plus sécuritaires», poursuit-il. Il a également l’avantage supplémentaire d’être souvent équipé de prises de courant CA intégrées pour alimenter également les ordinateurs portables.
Reste que la dépendance au cellulaire est de plus en plus répandue. Alors, pourquoi ne pas suivre les conseils de Bryony Halpin qui explique comment elle a réussi à lâcher prise.
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Alors qu’un bon nombre de Québécois souhaitent toujours arrêter de fumer et renoncer au tabac, ce début d’année marque le retour du Défi J’arrête, j’y gagne! pour une 24e édition afin d’aider les fumeurs à écraser. Le Défi invite les fumeurs à s’engager à ne pas fumer pendant 6 semaines, soit du 6 février au 19 mars, un premier objectif réaliste. Vous avez jusqu’au 6 février pour vous inscrire à defitabac.ca.
Une formule gagnante pour arrêter de fumer
Le nouveau concept du Défi inspire les fumeurs et fumeuses à essayer d’écraser en leur rappelant la célébration liée à la cessation. Liberté retrouvée, meilleure santé, plus d’énergie et d’économies!
«On compte encore 13,3 % de fumeurs au Québec, ce qui représente près d’un million de personnes. Nous devons poursuivre notre lutte contre le tabac afin de contribuer à prévenir plusieurs maladies chroniques telles que certains cancers, les maladies du cœur et des poumons», précise Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux.
Sachant qu’écraser implique un sevrage tant physique que psychologique, les fumeurs ont tout à gagner à profiter des différentes formes de soutien pour augmenter leurs chances de succès.
Une offre de soutien élargie
Pour mieux joindre les jeunes fumeurs, le Défi élargie ses actions de promotion et de soutien sur Instagram avec un contenu original, dont plusieurs capsules vidéo.
Les participants ont également accès à une panoplie d’autres outils de soutien gratuits. Parmi ceux-ci, on trouve un dossier personnel en ligne et un plan de préparation à personnaliser à defitabac.ca, des courriels d’encouragement, une communauté Facebook ainsi que la ligne J’ARRÊTE (1 866 527-7383), les centres d’abandon du tabagisme, le site JARRETE.QC.CA ainsi que l’aide par texto SMAT.
De plus, elles peuvent consulter en tout temps leur pharmacien(ne) propriétaire affilié(e) à Jean Coutu, fier partenaire du Défi, pour les aider dans leur démarche.
Sans oublier des prix à gagner par les participants, dont 5 000$ en argent comptant.
Inscriptions à defitabac.ca avant le 6 février 2023.
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Pour Josée Scantland et Patrick Grondin, le soleil qui illumine le CHU Ste-Justine en ce 29 mars 2016 ne leur a jamais paru aussi radieux.
Élissa, leur petite fille de cinq ans, s’apprête à quitter la salle d’opération après avoir reçu un nouveau cœur. Devant l’hôpital montréalais, le couple de Sherbrooke laisse éclater sa joie face à une caméra de télévision. «Notre fille va revivre!» s’exclame Josée. «Merci à la famille du donneur! dit à son tour le père d’Élissa. On ne vous connaît pas, mais vous pouvez être fiers: vous avez sauvé la vie de notre enfant!»
À 200 kilomètres de là, à Gatineau, l’œil rivé à l’écran de leur téléviseur, Michel Carpentier et Danielle Lafrance sont émus aux larmes en les voyant. Quelques jours auparavant, ils ont pris la décision de donner les organes d’Emmanuelle, leur fille de 23 ans, qui s’est suicidée. Ils ont retrouvé son corps inanimé dans le garage de la maison familiale, en Outaouais. «Elle était d’une grande sensibilité et voulait sauver le monde», se souvient sa mère. C’est pour cela qu’ils ont accepté de donner huit de ses organes. Voir les parents d’Élissa si heureux met un peu de baume sur leur immense douleur: la mort d’Emmanuelle aura elle aussi permis de sauver des vies.
Ils sont cependant à mille lieues de se douter que le cœur de leur fille bat désormais dans la poitrine d’Élissa.
Élissa a subi deux opérations à cœur ouvert durant sa première année de vie à cause de malformations congénitales. Elle a alors pu mener une vie normale, mais à l’âge de quatre ans, un virus a attaqué son cœur. Les sept mois passés à attendre un donneur ont été un cauchemar pour la fillette, qui n’a pas quitté les soins intensifs du CHU Ste-Justine. Elle est demeurée les cinq dernières semaines précédant la greffe clouée dans un lit, branchée à un cœur mécanique sans lequel elle n’aurait pas survécu. Ses parents ont passé leurs journées à son chevet, se reposant quand ils le pouvaient au Manoir Ronald Mcdonald près de l’hôpital, convaincus que seul un miracle pouvait la sauver. «Des caillots sanguins se formaient dans les tubes des appareils et risquaient à tout moment de la tuer», se rappelle sa mère.
Tout espoir semblait avoir disparu quand un médecin les a convoqués dans un petit salon près de la chambre de leur fille le 28 mars 2016, pour leur annoncer que leurs prières ont été exaucées et qu’un donneur a finalement été trouvé. Un nouveau cœur sera greffé à Élissa dès le lendemain.
Après leurs cris de joie, l’angoisse les étreints jusqu’au petit matin, quand Élissa est finalement transportée en salle d’opération. «C’était sa dernière chance!» dit avec soulagement Patrick Grondin. Huit heures plus tard, la greffe est un succès.
En 2021 au Québec, 409 patients de tous âges ont été greffés grâce à 144 bienfaiteurs. Mais on ne comptait parmi eux que quatre donneurs pédiatriques. Bon an mal an, une quinzaine de jeunes s’ajoutent à la liste d’attente et sensiblement le même nombre est greffé, car un seul patient décédé peut léguer jusqu’à 8 organes. «Les enfants de moins de cinq ans doivent patienter en moyenne plus d’un an avant de recevoir une greffe cardiaque, et leur état s’aggrave dangereusement», s’inquiète la cardiologue Marie-Josée Raboisson du CHU Ste-Justine. Souvent, la seule façon de les garder en vie est de leur implanter temporairement un cœur de Berlin, mais cette assistance ventriculaire n’est malheureusement pas possible lorsqu’ils ont certaines malformations congénitales, et certains risquent de mourir.
«Environ la moitié des parents d’enfants décédés refusent le don d’organes, souvent parce qu’ils ne veulent pas que le corps soit charcuté, explique le Dr Matthew Weiss, directeur médical à Transplant Québec et intensiviste pédiatrique au CHU de Québec. En réalité, la chirurgie est pratiquée avec beaucoup de respect.» Tous les hôpitaux pédiatriques disposent d’infirmières spécialisées dont le rôle est d’informer et de rassurer les familles sur le prélèvement et sur la mort cérébrale ou circulatoire qui permet le don. S’ils donnent leur accord, elles leur expliquent que le corps restera branché pendant quelques jours à des appareils aux soins intensifs, le temps de trouver des receveurs compatibles et que les organes soient prélevés dans un centre de prélèvement d’Héma-Québec. «Quelques fois cette attente leur est insupportable, et ils se désistent», ajoute le Dr Weiss. «Les parents sont dévastés et il faut leur laisser le temps de réfléchir, admet le Dr Saleem Razack, directeur médical des soins intensifs à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Certains invoquent des motifs religieux ou des croyances pour justifier leur refus.»
Mais ceux qui consentent semblent unanimes : permettre à d’autres enfants de guérir tout en vivant leur immense chagrin est le plus beau geste qu’ils ont posé, comme en témoignent Maxime Lapointe Bélair et son épouse, dont la fille de quatre ans, Raphaëlle, est décédée au CHU de Sherbrooke le 23 février 2019 des suites d’une infection des voies respiratoires. Alors que leur enfant était en état de mort cérébrale, une infirmière leur a suggéré de rencontrer Marie-Pier Savaria et son époux Benoît Lefebvre, qui ont créé une fondation pour encourager le don d’organes. Le couple a perdu son fils de 8 ans, Justin, qui s’est noyé dans une piscine à Sherbrooke, le 17 juin 2017. «Le don d’organes ne règle pas tout mais donne un sens à la mort», leur confie Marie-Pier Savaria. Maxime Lapointe Bélair s’inspire toujours de ses paroles les jours où la tristesse le submerge. «Plutôt qu’être cinq familles à pleurer la perte d’un enfant, il n’y a que nous. C’est pour cela que le don d’organes vaut la peine!»
«On pourrait accroître le nombre de transplantations pédiatriques en faisant davantage de sensibilisation auprès des jeunes dans les écoles pour qu’ils en discutent ensuite à la maison avec leurs parents», croit la cardiologue Marie-Josée Raboisson. Pour le Dr Pierre Marsolais, intensiviste à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, il est avant tout fondamental d’identifier les donneurs potentiels. Il aimerait que l’on s’inspire de l’Espagne, qui est depuis 1992 le leader mondial du don d’organes grâce à la création d’une agence qui supervise les équipes de prélèvement et d’accompagnement des familles dans tous les hôpitaux. En trois décennies, ce pays a vu son taux de donneurs en général doubler et le refus des familles chuter à 14%.
Les enfants qui donnent leurs organes meurent souvent de manière accidentelle et rien n’a préparé leurs parents à prendre une telle décision alors qu’ils vivent le pire moment de leur vie. En septembre 2021, un conducteur en état d’ébriété percute à grande vitesse l’arrière d’une automobile immobilisée à un feu rouge à Québec, tuant sur le coup un grand-père et une mère de famille. Les deux enfants de cette dernière, Emma et Jackson, demi-frère et demi-sœur âgés de 10 et 14 ans, sont transportés dans un centre de traumatologie où leur mort cérébrale est constatée. Le père d’Emma, Jean-Dominic Lemieux, donne sans hésitation les organes de sa fille, cinq au total, jugeant que c’est la seule chose à faire. «Avant qu’elle parte, j’ai enregistré les battements de son cœur avec mon cellulaire, puis je lui ai dit adieu, mon amour. Va sauver des vies!» Le père de Jackson, Daniel Fortin, accepte lui aussi le don permettant de prolonger cinq autres vies. Il ne sent pas le besoin de connaître les receveurs. «Peut-être qu’un jour je voudrai en apprendre plus sur eux, mais pas tout de suite», confie-t-il, encore trop fragile. Mais d’autres veulent savoir.
Deux ans après le suicide de leur fille, à l’automne 2018, les parents d’Emmanuelle sont surpris de recevoir une lettre de la famille qui a bénéficié de la transplantation cardiaque. Elle a d’abord été adressée à Transplant Québec, comme le veut la règle, pour s’assurer que rien ne permette d’identifier le receveur. «Nous pensons à vous. Vous nous avez tendu la main pour nous sortir de notre enfer!» peuvent-ils lire. Ils apprennent ainsi que le cœur de leur fille bat dans la poitrine d’une petite fille née avec une malformation cardiaque et qui a été opérée à deux reprises… et constatent avec stupéfaction que toutes les informations concordent avec celles publiées sur la page Facebook «Don d’organe Élissa Grondin», qu’ils consultent régulièrement depuis qu’ils ont découvert son histoire à la télévision. «On s’est dit que ça ne pouvait pas être Élissa, car elle avait 5 ans!» Emmanuelle en avait 23, mais elle était toute menue: 1,47 mètre pour 45 kilos. Ils se renseignent et apprennent que c’est tout à fait possible. «Dans certains cas, le donneur peut avoir 3 à 4 fois le poids du receveur», explique la cardiologue Marie-Josée Raboisson.
Quelques semaines plus tard, Danielle Lafrance, la mère d’Emmanuelle, apprend par hasard que l’animatrice d’une retraite fermée à laquelle elle participe en Outaouais est la tante de Josée Scantland, la mère d’Élissa. Elle s’approche d’elle et lui raconte son invraisemblable histoire. Stupéfaite, la dame promet de remettre son numéro de téléphone aux parents de la fillette.
«On a été abasourdis d’apprendre que la donneuse avait 23 ans», raconte Josée Scantland. En mai 2019, ils se rencontrent une première fois dans un restaurant en Estrie. «On y allait avec un mélange d’appréhension et de curiosité, car on ne savait pas pourquoi ils voulaient nous connaître», raconte Patrick Grondin. «Ma seule crainte était de leur dire qu’Emmanuelle s’est suicidée et de leur faire de la peine», raconte de son côté sa mère,Danielle Lafrance.
Lors d’une deuxième rencontre, en août 2019 , cette fois-ci avec Élissa, Josée Scantland a apporté un stéthoscope pour leur faire entendre le cœur de leur fille qui bat désormais dans celui de leur enfant. «On a l’impression qu’une partie d’Emmanuelle est toujours en vie!» se réjouit la mère d’Emmanuelle, les yeux pleins de larmes. Elle le sera toujours pour Élissa, devenue une préadolescente en pleine santé. Elle regarde de temps en temps la photo d’Emmanuelle que lui ont donnée ses parents et qu’elle a rangée précieusement dans sa garde-robe, pour ne jamais oublier celle qui l’a sauvée.
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Le congélateur est l’un des électroménagers les plus pratiques qui soient. La congélation permet de faire des provisions de produits d’épicerie en solde, de conserver légumes et fruits de saison, de stocker des plats congelés et d’avoir des glaçons à volonté. Mais trop de bonnes choses peuvent causer un problème de rangement et, si vous aimez congeler, cela s’applique aussi au congélateur-coffre!
On n’utilise pas un congélateur comme un réfrigérateur, qu’il s’agisse de stockage ou de température idéale. Pour garantir la sécurité des aliments surgelés et pour que la crème glacée reste très ferme, il faut les congeler à une température beaucoup plus basse. Mais laquelle? Poursuivez votre lecture.
Une fois que vous aurez suivi nos conseils d’experts pour l’organisation du réfrigérateur, le vôtre ne sera plus jamais en désordre.
La gamme parfaite de température
Le degré de congélation de l’eau et de nombreux aliments se situe à 0°C (32°F), d’où l’impression qu’il s’agit d’un niveau de congélation sécuritaire. Mais attention! La température idéale d’un congélateur est de -18°C (0°F). Un froid intense procure une congélation complète des aliments, en plus de prévenir leur dégradation.
Lorsque le moment sera venu, découvrez ces 11 choses qu’il vaut mieux jeter avant de nettoyer son congélateur.
Le froid élevé cause-t-il des brûlures de congélation?
Non. Ces brûlures, qui modifient le goût et la texture, résultent d’une exposition à l’air, et non au froid excessif. Pour prévenir cet effet, il faut d’abord bien emballer les aliments. L’idéal est d’utiliser deux matériaux différents: un sac de congélation en plastique, dont on peut expulser l’air, et du papier aluminium. Vérifiez si les contenants en verre peuvent aller au congélateur avant de vous en servir pour cet usage.
Comment vérifier la température du congélateur
On peut régler la température avec les cadrans de commande. Les chiffres ne correspondent cependant pas précisément aux températures, puisqu’ils indiquent plutôt une température plus froide ou moins froide. Alors, comment savoir si c’est la bonne température? Achetez un thermomètre qui mesure les températures sous les -18°C (0°F). Déposez deux paquets congelés depuis plus d’un jour sur l’étagère du milieu. Placez le thermomètre entre les deux, fermez la porte et attendez 3 minutes pour en faire la lecture. Vous saurez alors si votre appareil est réglé à la température optimale de congélation.
Vous pouvez aussi évaluer la température par un simple coup d’œil sur le contenu. Si les aliments sont couverts de givre, votre congélateur n’élimine pas assez d’humidité. La température est probablement trop basse, et devrait être légèrement remontée. Inversement, si la nourriture paraît molle ou fondante, cela indique que la température n’est pas assez froide et qu’elle doit être baissée.
Comment maintenir la température optimale du congélateur
En plus d’un réglage à basse température, il est primordial de superviser un autre facteur clé: la circulation de l’air. Il faut permettre un flux d’air adéquat afin d’assurer une bonne température, et un refroidissement égal de chaque zone. Et évitez de le surcharger et de bloquer le ventilateur. Cela pourrait avoir une incidence sur la durée de vie du frigidaire ou du congélateur-coffre.
Il faut également:
- Dégivrer régulièrement le congélateur, pour qu’il fonctionne efficacement (et prévenir la détérioration de bons aliments par le givre!)
- Placer les nouveaux aliments à l’arrière pour vous inciter à consommer ceux qui sont devant et qui ont été congelés depuis plus longtemps.
- Toujours noter la date de péremption d’un aliment, ainsi que celle de sa congélation, afin de savoir à quel moment il faut le consommer.
- Employer un thermomètre de congélateur pour faire un suivi de la température.
Conserver les aliments au congélateur à la bonne température garantit leur sécurité, même si leur texture et leur goût s’altéreront avec le temps. De plus, il faut s’assurer que les aliments destinés aux prochains repas peuvent se conserver au congélateur, que l’éclairage est fonctionnel. Enfin, choisissez selon votre préférence un congélateur combiné en haut ou en bas du réfrigérateur.
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J’avais 23 ans à la mort de ma mère, il y a environ 17 ans. Ce n’est pourtant que lors d’un confinement récent que j’ai vidé les cartons empilés dans un coin de notre sous-sol et remplis de ce qui lui avait appartenu. Je suis ainsi tombée sur un vase en verre, qui trouverait facilement preneur; un album de coupures de journaux sur la famille royale qu’elle avait constitué dans les années 1970 (en hommage au prince Charles dont elle s’était entichée), qui se glisserait facilement entre deux livres dans ma bibliothèque; et son manteau de fourrure, son trop chic manteau de fourrure, à la fois somptueux et laid.
Tout en caressant le doux vison brun, je me suis demandé si je devais le garder. Je ne le porterais sans doute jamais, mais il avait tout de même appartenu à ma mère. Comme beaucoup de gens de nos jours, je suis contre la fourrure. J’ai déjà signé des pétitions dénonçant les entreprises qui garnissent leurs manteaux d’hiver de vraie fourrure – la fausse suffirait. Je suis une fan d’Esther, un amour de cochon de 270 kilos que deux Ontariens ont rendu célèbre sur internet pour promouvoir le végétalisme. Je travaille même bénévolement avec mes jumeaux de six ans à ramasser le fumier dans leur ferme Happily Ever Esther à Campbellville, en Ontario.
Si elle vivait encore, ma mère elle-même ne porterait pas de fourrure. Elle tenait à être à la dernière mode – ses boîtes contiennent des douzaines de paires de chaussures à talons aiguilles –, mais était progressiste en politique. Pourtant, elle a bien dû en porter, même si je ne l’ai jamais vue le faire. En soulevant l’une des lourdes manches du manteau pour respirer son puissant parfum, je l’ai imaginée jeune, tirée à quatre épingles pour aller au théâtre, boucles d’oreilles éclatantes, rouge à lèvres flamboyant. Son compagnon l’aurait aidée à faire tomber le manteau de ses frêles épaules pendant qu’elle aurait commandé d’un rire l’attention de toute la salle.
Ma mère avait tout d’un manteau de fourrure: l’élégance, la classe, la provocation. Au travail, presque toutes ses plaisanteries et petites phrases auraient été assassines. Tout à l’inverse, je suis petite, ne porte pas de rouge à lèvres et n’aime pas attirer l’attention. Quand j’étais adolescente, ma mère aurait voulu que j’organise des fêtes à la maison, s’étonnait que je n’invite pas toute l’école. N’avais-je pas envie d’être l’âme de la fête?
Pas vraiment, mais je ne tenais pas à le lui avouer. Je me dérobais:
«Qu’est-ce que tu vas faire quand des gens vont se mettre à fumer ici ?
— Je demanderai une cigarette.»
Son intention était généreuse, mais j’avais parfois l’impression qu’elle ne me voyait pas ou ne comprenait pas que je n’étais pas tenue de lui ressembler. Tous ceux qui la connaissaient étaient entraînés dans son orbite, moi seule semblait ne pas arriver à faire partie du cercle. Mes vêtements étaient trop ternes, mes cheveux trop bouclés, mon humeur trop anxieuse. Je ne me suis jamais sentie digne d’être sa fille.
À un trait de caractère près : un sens de l’humour à toute épreuve. Un mois après que ma mère a appris qu’elle souffrait d’un cancer terminal de la glande surrénale, mes deux frères et moi l’avons emmenée au théâtre – sa dernière sortie avant l’intervention chirurgicale. Dans la salle de bains, avant le spectacle, je l’ai entendue ricaner dans la toilette d’à côté. Quand elle en est sortie, je lui ai demandé ce qu’il y avait de si drôle.
«J’ai recouvert le siège de papier, comme si je risquais d’attraper quelque chose!» Nous avons hurlé de rire.
Pendant que je réfléchissais à ce que j’allais faire du fameux manteau, je n’ai pu m’empêcher de m’amuser un peu. J’ai passé les bras dans les manches et pris la pose pour mon mari. (Regarde ! Je porte un manteau de vraie fourrure!) Puis, j’en ai enveloppé Diego, mon cocker, qui, avec ses boucles sombres, ressemble à Jon Snow, le héros du Trône de fer. Après l’avoir photographié, j’étais enfin prête à me séparer du manteau. Mais quand j’ai entrepris de le fourrer dans un sac à ordures, le manteau s’est déplié et, sur la poche intérieure, j’ai remarqué un nom brodé aux ravissantes arabesques sur la soie grise de la doublure. J’ai passé les doigts sur le P et le L de Patti Litner et, soudain, une version plus douce de ma mère est apparue, peut-être une part cachée d’elle que je n’avais pas connue.
Les derniers mois de sa vie, j’ai espéré que nous réussirions à dépasser nos différences de tempérament. Je nous imaginais en train de nous faire des confidences, de nous tenir la main dans les moments calmes. Je la voyais extraire un livre de sa bibliothèque, le déposer entre mes mains en disant «C’est pour toi». J’ouvrirais le livre et je trouverais sur la page de garde un mot écrit de sa main qui me prouverait qu’elle me voyait non comme elle aurait voulu que je sois, mais simplement comme j’étais.
En réalité, nous nous sommes disputées comme toujours et toujours sur les mêmes sujets – mon dos rond quand j’étais assise à son chevet, les directives du médecin qu’elle refusait de suivre. En fin de compte, elle ne m’a rien laissé de spécial ni d’important, sinon un fatras sans valeur.
Me voilà donc, 17 ans plus tard, au sous-sol, aussi peu sûre de moi et incertaine qu’avant. Je ne me sentais plus capable de me débarrasser du manteau. Sans lui, j’aurais été tout ce qui reste de ma mère. N’étant pas aussi classe que lui, j’ai pensé qu’il était peut-être une plus juste évocation d’elle, un meilleur héritage.
Je l’ai suspendu sur un cintre entre les pantalons de neige de mes fils. Oh, je finirai bien par m’en débarrasser! Je suis la fille de ma mère, après tout. Et mes enfants me renvoient l’image réconfortante d’une femme pragmatique qui a aussi bien le sens de l’humour que l’amour de la justice. Je sais être aussi forte et décidée que l’était ma mère.
Un jour, je l’entendrai me dire : «Mais pourquoi donc gardes-tu ce stupide manteau de fourrure? Je ne l’aimais pas tellement de toute façon.»
«Je ne sais pas, dirai-je en le mettant à la poubelle. Je ne l’aime pas non plus.»
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