Le désir, est-il ce sentiment cherchant une satisfaction instantanée ou plutôt cette émotion diffuse qui incite l’un à tendre vers l’autre? Si l’on tient pour acquis que l’objet du désir, une fois comblé, devient fade et fait place à un autre désir, l’être humain sera éternellement insatisfait. Ce qui est certain, c’est que le désir ne se définit pas en quelques mots et que le livre de Frédéric Lenoir est une ouverture aux multiples possibilités de son interprétation. Un livre que l’on parcourt avec curiosité du début à la fin, et que l’on referme avec la satisfaction des initiés.
Philosophes, psychanalystes ou scientifiques ont tenté de comprendre le désir et ont forgé les différentes approches de la quête du désir et de l’amour à travers le temps. L’idée que le désir n’est pas essentiellement éphémère, qu’il se cultive pour une meilleure harmonie en soi et un bien être plus global, n’est-elle pas encourageante? Le philosophe et sociologue contemporain nous propose de repenser le désir, ce qui est plutôt audacieux à l’ère ou le numérique et le consumérisme nous fait oublier l’essentiel. Un ouvrage accessible et passionnant.
Cultiver le désir et vivre aux éclats!, Frédéric Lenoir, éditions Flammarion Québec
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La vieille croyance selon laquelle les articulations douloureuses annoncent le mauvais temps a un fond de vérité. La recherche montre en effet qu’il existe une relation entre l’intensité de la douleur et les changements météo, particulièrement chez ceux qui sont atteints d’affections chroniques comme l’arthrite. «Certains d’entre eux affirment être en mesure de prévoir le temps ou notent que l’intensité de la douleur varie avec lui», explique Siân Bevan, directrice générale du volet scientifique à la Société de l’arthrite du Canada.
Le titre d’une étude menée au Royaume-Uni en 2019, Cloudy With a Chance of Pain (Nuageux avec un risque de douleur), est révélateur. On a analysé le relevé quotidien du ressenti douloureux de 13 000 sujets souffrant d’arthrite, de fibromyalgie, de migraines et de douleurs neuropathiques et, grâce au GPS du téléphone des participants, on a pu établir une corrélation entre la douleur et l’humidité relative, la pression atmosphérique et la vitesse du vent. Le risque d’éprouver de la douleur était plus élevé les jours d’orage ou de vent que par temps sec et calme.
On ne sait pas avec certitude pourquoi certains souffrent davantage que d’autres du temps qu’il fait. «Chacun vit la douleur différemment, souligne Siân Bevan. De nombreux facteurs influent sur la tolérance à la douleur, notamment le sommeil, le stress et la dépression.»
Suivant une théorie répandue, la baisse barométrique, qui précède généralement une tempête, modifierait la pression dans nos articulations, ce qui augmenterait la douleur. (On pense que cela entraîne un léger gonflement des tissus, ce qui est susceptible d’irriter les articulations.)
Il peut être judicieux de noter ses symptômes et la manière dont les conditions météorologiques affectent l’intensité des douleurs, fait remarquer Siân Bevan. «Avec ces données, il est plus facile de gérer son emploi du temps les jours où les symptômes s’intensifient.»
Est-ce que la météo a une influence sur notre humeur?
Sans surprise, les conditions météorologiques semblent avoir également une influence sur l’humeur. Un rapport de recherche canadien publié en 2013 dans le Journal of Happiness Studies a démontré que les femmes y étaient plus sensibles que les hommes, et que le niveau de satisfaction individuelle diminuait chez elles les jours de forte pluie.
Une autre étude, publiée en 2011 dans la revue Emotion, de l’Association américaine de psychologie, s’est intéressée au comportement d’adolescents néerlandais en fonction de leur « personnalité météorologique ». Neuf pour cent de l’échantillon ont été classés dans le groupe de ceux qui «détestent la pluie»: ces jeunes se sentaient plus en colère et moins heureux les jours de précipitations importantes.
De nombreuses raisons peuvent expliquer cette corrélation, dit le Dr Max Pemberton, psychiatre au Royaume-Uni. «La diminution de l’ensoleillement affecte les niveaux de mélatonine, une hormone directement impliquée dans la régulation de l’humeur.» D’un point de vue biologique, cela permet de comprendre que certains sujets se sentent déprimés quand il y a moins de soleil. Dans les cas extrêmes, on parle de dépression saisonnière. La lampe solaire peut aider: l’exposition à ce genre de lumière vive a un effet positif sur la mélatonine et la sérotonine (une autre hormone régulatrice de l’humeur). Assurez-vous de savoir reconnaître les signes que vous souffrez de dépression saisonnière.
Des raisons psychologiques et sociales peuvent elles aussi expliquer que l’on se sente triste ou maussade quand il pleut. En effet, le mauvais temps contribue à l’isolement social et à la solitude car il nous empêche de sortir et de faire des choses agréables en famille ou avec les amis, explique le Dr Pemberton.
Comprendre de quelle manière les conditions météorologiques nous affectent physiquement et mentalement permet de mieux se protéger. Par exemple, si vous êtes sensible au froid et à l’humidité, un bain chaud ou même une compresse chaude soulage les articulations douloureuses. Il est également prouvé que la pratique régulière d’un exercice –même à l’intérieur– améliore l’humeur et joue un rôle important dans la maîtrise de la douleur.
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Les statistiques confirment le déclin du mariage au Canada. Est-il promis à la disparition?
Dans les années 1980, 85% des couples canadiens étaient mariés. Aujourd’hui, ils sont environ 77% [mais seulement 57% au Québec – ndlr]. À bien examiner les choses, ce déclin traduit pourtant moins un rejet du mariage qu’une voie moins directe d’y arriver. Jusque-là, les jeunes vivaient chez leurs parents puis se mariaient. De nos jours, les multiples possibilités et obstacles rendent le passage plus sinueux. Le mariage a fortement décliné chez les 20-29 ans: entre les années 1970 et aujourd’hui, l’âge de mariage moyen est passé de 23 ans à 30. La plupart des jeunes envisagent de se marier, mais ils attendent.
Bien qu’elles soient moins populaires, certaines demandes en mariage se démarquent. Découvrez cette demande en mariage vraiment originale.
Et qu’attendent-ils?
Pour le sociologue américain Andrew Cherlin, le mariage, qui a longtemps été la porte d’entrée dans la vie adulte, est aujourd’hui souvent vécu comme sa clé de voûte. On se marie quand les autres cases ont été cochées – formation, carrière, épanouissement personnel. En Norvège et en Suède, par exemple, le phénomène est particulièrement prononcé : près d’un mariage sur cinq est célébré quand le couple a déjà deux enfants. Ce qui signifie qu’on souligne ce qui est accompli plutôt que de promettre ce qu’on devrait accomplir.
Parmi les pays membres du G7, le Canada est premier pour les unions de fait. Qu’est-ce que cela nous dit?
Cette réalité statistique s’explique en bonne partie par la popularité des unions de fait au Québec, ce que les démographes dérivent de la Révolution tranquille et de la perte du pouvoir de l’Église sur la population francophone. Cela aurait éloigné de l’institution du mariage dès les années 1960. Mais le plus important à prendre en considération reste le plus grand nombre d’options qui s’offrent aujourd’hui à nous.
En quoi la fonction du mariage a-t-elle changé?
Depuis la nuit des temps jusqu’à il y a moins d’un siècle, le mariage a eu un pouvoir de renforcement ou de consolidation. Songez à la série Le trône de fer! Il a longtemps consisté dans un arrangement économique par lequel la propriété d’un homme (un père) était transférée à un autre (un mari). Les femmes attendaient des hommes qu’ils assurent protection et subsistance, et les hommes que les femmes entretiennent le foyer.
Le mariage rattachait en outre l’individu au groupe. Dans les sociétés plus individualistes actuelles, il est vécu comme une forme d’accomplissement personnel. L’idée de l’amour comme ciment de la relation ne s’est popularisée qu’au XIXe siècle. Elle est formidable, mais qu’arrive-t-il quand soufflent les inévitables vents contraires? Jadis, on serrait les dents et on endurait; aujourd’hui, être malheureux s’accompagne d’un sentiment d’échec.
Mais sans nécessité économique et menacé par des attentes irréalistes, à quoi bon le mariage?
Il normalise l’engagement et le soumet à l’approbation de la famille et des amis. Une fois reconnus par la loi, quantité de mariages ont été célébrés chez les couples LGBTQ2S+, ce qui tend à prouver que l’institution tient bon. L’accès aux mêmes droits et protections juridiques l’explique en partie, mais l’amour en reste la raison principale.
Vous avez étudié l’impact du genre sur le mariage et ses avantages. Qu’en est-il?
L’idée que l’homme hétérosexuel sortait gagnant du mariage a commencée à être étudiée dans les années 1970. La chose était vraie à l’époque. Quand le mariage échouait, l’homme pouvait toujours compter sur une vie professionnelle source de satisfaction et de succès, là où la femme était coincée. L’horizon des femmes a fini par s’élargir et l’inégalité s’est considérablement réduite. Les effets positifs du mariage hétérosexuel sur la santé mentale sont désormais partagés par tous les genres.
Lisa Strohschein est professeur de sociologie à l’université de l’Alberta et rédactrice en chef de la revue Canadian Studies in Population.
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Ce qu’est le diabète de type 1
Le diabète de type 1 résulte de l’absence de sécrétion d’insuline par le pancréas, qui serait due à un virus ou à une réaction auto-immune incitant l’organisme à attaquer ses propres cellules pancréatiques (pancréatite, fibrose kystique, cancer du pancréas…).
L’insuline étant une hormone transportant le glucose (sucre) présent dans le sang à toutes les cellules du corps, il s’agit d’une fonction primordiale puisque ce dernier constitue le carburant de l’organisme.
Comme les réserves d’insuline diminuent, les cellules étant privées de glucose, ce dernier s’accumule alors dans le sang. L’organisme essaie de se débarrasser de cet excès par les reins, son système habituel de filtration. En conséquence, on se sent faible, on a le sentiment d’être affamé, on a fréquemment besoin d’uriner et on a toujours soif. D’ailleurs, si on ne boit pas suffisamment, on risque la déshydratation. Il est donc important de connaître les signes de déshydratation.
Personnes à risque et diabète pancréatique
Ce n’est pas toutes les maladies pancréatiques qui conduisent au diabète. Toutefois, il y a une association entre le diabète et la fibrose kystique, essentiellement liée à la destruction du pancréas. Plus le pancréas est détruit de façon importante, plus grand est le risque de développer un diabète. C’est ce qu’on appelle le diabète pancréatique qui fait partie de la grande famille des diabètes résultant d’autres maladies, explique Dr Yves Robitaille, fondateur du Centre de Médecine Métabolique de Lanaudière.
«Bien que la cause du diabète de type 1 reste inconnue, on considère que les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète sont exposées à un risque plus élevé de développer la maladie», explique Dr Robitaille.
Il y a une fausse conception voulant que le diabète soit causé par une surconsommation de sucre ou qu’il résulte d’une mauvaise alimentation ou d’un manque d’activité physique.
Néanmoins, il est possible de développer les deux types de diabètes en même temps, soit le type 1 et le type 2. Avec la montée de l’obésité et le vieillissement de la population, on voit apparaitre chez les personnes qui ont le diabète de type 1, des caractéristiques d’un diabète de type 2. «Ces personnes portent l’acronyme de diabète 1b ou sont caractérisées d’un double diabète», note Dr Robitaille.
«Il existe également des cas de ‘’Latent autoimmune diabetes in adults (LADA)’’, une sorte d’hybride entre les portraits caricaturaux des diabètes de type 1 et de type 2», ajoute-t-il.
Hyperglycémie vs hypoglycémie
Lorsque le taux de glucose sanguin est élevé, on parle d’hyperglycémie. De nombreux problèmes de santé peuvent en résulter. Ainsi, les vaisseaux sanguins et les nerfs peuvent être attaqués, entraînant l’insuffisance rénale, la cécité, la cardiopathie et d’autres complications. Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent donc prendre de l’insuline à vie.
Si le taux de glucose sanguin est faible, on parle alors d’hypoglycémie. Il est alors judicieux de consommer un aliment ou une boisson contenant du sucre, par exemple du jus d’orange ou une friandise chocolatée. Sur le long terme, une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier seront d’une aide précieuse pour la régulation de la glycémie.
À titre indicatif, le taux de glycémie dans le sang devrait être de 90 à 130 milligrammes par décilitre (mg/dl) avant de manger et de 100 à 140 mg/dl au coucher. Jetez un oeil à quoi manger pour stabiliser son taux de glycémie.
Traitement du diabète de type 1
Les personnes atteintes du diabète de type 1 doivent impérativement mesurer leur taux de glycémie dans le sang à quelques reprises durant la journée. S’il est trop élevé, elles doivent s’injecter de l’insuline. La quantité administrée est déterminée par le poids, le régime alimentaire, le mode de vie, l’état de santé général et divers autres facteurs.
L’insuline étant détruite par les sucs digestifs, on ne peut la prendre par voie orale; elle doit être administrée sous forme d’injection.
Dans la majorité des cas, on prescrit de l’insuline à action rapide à prendre avant de manger et de l’insuline à action prolongée à s’administrer entre les repas et durant la nuit.
Bien que le diabète ne se guérisse pas, en veillant soigneusement à ce que la glycémie reste stable, les risques de complications sont nettement réduits. Alors que vous soyez diabétique ou pas, savoir certaines informations sur la glycémie pourraient vous sauver la vie.
Changements dans le mode de vie
Contrairement aux personnes atteintes de diabète de type 2, l’obésité est rare chez celles qui souffrent du type 1. Toutefois, l’exercice reste le meilleur moyen de maintenir son poids et conséquemment de diminuer ses besoins en insuline. En effet, lorsque le corps est actif, la demande de glucose augmente; l’organisme utilisera d’abord celui qui est dans le sang.
Il faut planifier ses injections de manière à éviter de faire de l’exercice au moment d’un pic insulinique, sinon la chute drastique de glycémie peut s’avérer dangereuse. C’est la raison pour laquelle il est préférable d’éviter de faire de l’exercice lorsque sa glycémie est de plus de 300 mg/dl ou de moins de 100 mg/dl.
Il est également déconseillé de s’injecter de l’insuline à proximité des muscles et de consommer des glucides (pain, pâtes, patates) 30 minutes avant la séance d’activité physique.
Porter un bracelet ou un médaillon médical indiquant que l’on est diabétique peut aussi être pertinent. En cas d’urgence, l’équipe médicale aura cette information en main.
Certaines personnes, plutôt que de se piquer régulièrement un doigt, emploient un lecteur de glycémie en continu. Grâce à un petit capteur implanté sous la peau, cet appareil mesure la glycémie en continu. Le diabétique reçoit une alerte dès que son taux de glycémie sort de la normale.
Garder à l’œil les niveaux de sucre dans le sang à l’aide d’un lecteur de glycémie est un élément important dans la gestion du diabète. Mais que signifient les chiffres sur un glucomètre?
Questions à poser à un médecin quand on reçoit un diagnostic de diabète
- Parmi les nouvelles formes d’insuline, y en a-t-il une qui me conviendrait?
- Étant donné mes antécédents médicaux, devrais-je prendre des mesures particulières pour éviter les complications diabétiques?
- Quel genre d’exercice serait le plus adéquat pour moi?
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Le matin du 16 avril 2020, Drew Robinson s’assied à sa table de cuisine et termine le mot qui expliquera à sa famille et ses amis pourquoi il a décidé de mettre fin à ses jours. «Personne n’aurait pu le deviner, écrit-il, car j’ai tout fait pour le cacher. Ce n’est la faute de personne.»
Il s’excuse auprès de Daiana, Darryl, Renee, Britney et Chad – les cinq personnes qu’il aime le plus au monde. Celles qui le connaissent le mieux mais ont pourtant été incapables de discerner la tristesse qui l’étouffe. Même eux ont cru au personnage qu’il s’est créé: un joueur professionnel de baseball, bel homme, charmant, drôle, au rire facile et au sourire contagieux. À 27 ans, Drew a réalisé son rêve et désire pourtant mourir.
Vers 20h, assis sur son canapé, il appuie le canon de son pistolet contre sa tempe droite et presse la détente.
Quelques instants plus tard, il regarde autour de lui, confus. Que s’est-il passé? Pourquoi suis-je encore là? Il y a du sang partout. Il porte les mains à sa tête, tentant de juguler le saignement. En vain. Il s’effondre sur son lit, ferme les yeux. C’est ici que je vais mourir.
Telle aurait dû être la fin de l’histoire de Drew Robinson. En réalité, ce sera le début d’une autre histoire.
Quelques mois plus tard, six jours avant Noël 2020 plus précisément, Drew éprouvera un grand sentiment de gratitude. Peu survivent à une tentative de suicide par balle dans la tête. Plus rares encore ceux qui en ressortent clairvoyants et résolus.
Plus que tout, il souhaitera raconter son histoire afin d’en aider d’autres à reconnaître l’horreur du suicide. Il ne voulait pas imposer à sa famille ce à quoi elle a assisté, ce qu’elle a dû traverser, et regrette qu’elle doive se demander tous les jours s’il va réellement bien ou s’il risque de recommencer. Le suicide – ou une tentative de suicide – ne fait pas qu’une seule victime.
«Comment pourrais-je traverser tout cela sans en même temps aider les autres à affronter une épreuve dont ils ne pensent pas pouvoir sortir vainqueurs?», s’interrogera Drew.
Une grande pression sur les épaules
Drew Robinson a grandi dans la banlieue de Las Vegas. Il est le benjamin de Renee et Darryl Robinson. Pour sa sœur Britney et son frère Chad, il est un pot de colle et un casse-pieds, le petit frère typique qui réclame sans cesse de l’attention et des signes d’affection.
Lorsque les parents divorcent, les garçons partent vivre avec Darryl. Britney reste avec Renee. Leur seul terrain d’entente est le baseball. En grandissant, Chad atteint 1,95m et il est considéré comme l’un des meilleurs espoirs de la ligue majeure américaine de baseball. Drew est plus petit mais fluide dans ses mouvements, doté d’un talent naturel. Presque tous les week-ends, les Robinson se retrouvent pour un tournoi de baseball, les parents mettant de côté toute animosité pour encourager les garçons.
Sélectionné par les Brewers de Milwaukee en 2006, Chad a placé la barre très haut. Pour Drew, tout ce qui serait inférieur signifierait l’échec. Il vise la perfection. À l’adolescence, il a connu une poussée de croissance qui en a fait le meilleur joueur de son établissement scolaire depuis son frère.
Il est populaire, surtout auprès des filles. Il enchaîne les conquêtes jusqu’à ce qu’il rencontre Daiana Anguelova. Pour elle, Drew possède une aura magnétique, même s’ils ne forment pas le couple le mieux assorti. Il peut être bruyant, grandiloquent, s’efforçant toujours de se donner l’air décontracté. Mais ni Daiana ni le reste du monde ne voient Drew comme il se voit lui-même: non pas comme le plaisantin de service mais comme le dindon de la farce. Il se parle à lui-même comme si un compagnon perpétuel partageait ses souffrances. «Lorsqu’une situation tournait mal, racontera-t-il, la voix dans ma tête répondait : “Mais bien sûr. C’est l’histoire de ta vie. Les bons moments te sont interdits.”»
L’équipe de la ligue majeure des Rangers du Texas recrute Drew, secondaire terminé, lors des sélections de 2010. On lui accorde une prime de 198 000$ à la signature du contrat. Mais auparavant, il va devoir faire ses preuves dans l’équipe de la ligue mineure des Rangers. Il n’en reste pas moins que, à 18 ans, il est devenu un joueur professionnel de baseball. Cela accélère son entrée dans l’âge adulte; non seulement il paie ses factures, mais il se familiarise avec les jeux de pouvoir et les intrigues au sein de l’équipe, apprend à vivre la déception et réfléchit à ce qu’est la vie dans un monde conçu pour se débarrasser des faibles.
L’exemple de son frère est déjà éloquent. Les appels à 4 h 30 du matin pour les entraînements. Les longs trajets en car. Les blessures. S’ils avaient pris le temps de discuter de tout cela, Drew aurait mieux compris ce qu’était le baseball professionnel – et le coût mental qu’il exige en comparaison duquel la part physique pâlit. Mais ils ne sont pas doués pour parler. Drew doit gravir seul cette abrupte courbe d’apprentissage, y compris les années d’efforts pour être intégré aux Rangers de la ligue majeure.
Il y a des faiblesses dans l’apparente solidité du baseball. L’amour du jeu vacille maintenant chez le jeune homme, dont le sentiment alterne désormais entre passion et dégoût.
«Ça y est!» C’est le texto que Drew envoya à sa famille en apprenant qu’il figure dans la formation partante des Rangers en 2017. Son rêve se réalise.
Mais le sport professionnel peut être bien cruel: Drew n’a droit qu’à deux présences au bâton lors du troisième match de l’équipe. Sept jours plus tard, il retourne dans les ligues mineures.
Il revient en ligue majeure à la fin du mois de mai avant d’être à nouveau renvoyé le lendemain. Rappelé le 24 juin, il réussit un coup de circuit en ligue majeure lors de son premier tour au bâton le 25, puis est refoulé le 26. Les Rangers le rappellent le 7 juillet et il demeure au sein de l’équipe le reste de la saison.
Même si Drew se comporte comme s’il avait sa place au sommet du baseball professionnel, ce n’est pas ce qu’il éprouve réellement. Dans les vestiaires, il remet en cause chaque réponse qu’il fait aux journalistes. Sur le terrain, il se torture pour des détails – la façon dont il se tient durant l’hymne national, son apparence lorsqu’il entre au pas de course sur le terrain.
En décembre 2018, les Rangers l’échangent aux Cardinals de St. Louis. Très bien, un nouveau départ, pense-t-il. Il fait sa demande en mariage à Daiana. Elle accepte, ils conviennent d’une date.
Drew réussit les sélections des Cards au printemps suivant, mais une semaine après le début de la saison, il est rétrogradé en ligue mineure. Au cours du mois suivant, il fait des allers-retours fréquents entre les deux équipes. Puis il se blesse au coude gauche et doit subir une opération. Le 28 août 2019, les Cards le libèrent. La voix dans sa tête prend du volume. Il tombe plus profondément dans la dépression. Il a besoin d’aide, consulte un thérapeute, se plonge dans des ouvrages de développement personnel.
Les Giants de San Francisco le recrutent pour leur équipe des ligues mineures le 6 janvier 2020. Manifestement, il ne réussira pas à aller plus loin! Il n’est pas assez bon pour Daiana et ne le sera jamais! Il annule le mariage. Une question fermente dans son esprit: qui se soucierait de ma disparition? Incapable d’y répondre, il commence à planifier sa mort.
Chercher de l’aide, une bonne décision à prendre
Le 12 mars 2020, la Covid-19 met en pause le baseball professionnel. Drew retourne dans sa maison vide de Las Vegas. Une semaine plus tard, il s’arrête dans un magasin d’armes à feu.
À sept heures du matin le 17 avril, Drew se réveille dans la douleur. Il songe à une nouvelle tentative. Des heures durant, il sombre épisodiquement dans l’inconscience. La douleur empire. Il veut s’asseoir, mais s’effondre au sol. Il a soif. Il réussit à se mettre debout, rôde dans la cuisine, remplit un verre d’eau et avale un analgésique. En retournant dans sa chambre, il s’arrête dans la salle de bains et observe son visage dans le miroir. Il est méconnaissable. La balle a détruit son œil droit. Il se demande si l’on peut jouer avec un seul œil. Il se demande également si penser à l’avenir signifie qu’il tente de survivre.
Vers 15 h 30, assis sur le canapé à l’endroit précis où il a attenté à sa vie, il regarde, sur la table basse, le pistolet et son téléphone portable. Il saisit l’arme dans sa main gauche et le téléphone dans la droite. Il hésite: tirer ou appeler à l’aide.
Puis la réponse surgit : Je veux vivre. Il appelle. «J’ai besoin d’une ambulance. J’ai tenté de me suicider la nuit dernière, et j’ai survécu. J’ai un énorme trou dans la tête et je souffre beaucoup.»
La police se précipite chez lui. À 15h57, il est dans l’ambulance qui le mène à l’hôpital.
La balle a sectionné son globe oculaire droit. Elle lui a également fracturé le sinus frontal, entraînant une fuite de fluide céphalorachidien, ce qui pose un sérieux risque d’infection. La balle a fusé proche du plancher orbital gauche avant de ressortir au-dessus de sa pommette gauche, passant à quelques millimètres de détruire également son autre œil.
Les médecins font des merveilles pour remettre Drew sur pied. La première opération consiste à sauver sa paupière droite. La deuxième sert à remplacer les os broyés autour de l’orbite. L’opération dure deux heures et permet de rendre presque toute sa symétrie au visage. La troisième répare la fracture du sinus et endigue la fuite de liquide céphalorachidien.
L’œil droit de Drew est détruit au-delà de toute réparation possible. Le 11 juin, il est retiré et remplacé par un implant, qui laisse de l’espace à l’avant pour poser une prothèse oculaire.
Frapper une balle de baseball, même avec deux yeux fonctionnels, peut se révéler extraordinairement difficile. Reproduire cet exploit avec un seul œil est presque impossible. Seul un homme ayant perdu un œil a joué en ligue majeure: Whammy Douglas, qui était lanceur pour les Pirates de Pittsburgh en 1957.
Drew recommence à jouer au baseball en juillet de la même année, à peine 14 semaines après avoir tenté de s’ôter la vie. Il s’entraîne d’abord à frapper, en salle, une balle surélevée, avant de progresser vers de vrais lancers dans un stade. Puis il frappe un coup de circuit au Ballpark de Las Vegas, un stade où les joueurs professionnels de la région se rendent hors saison pour des sessions de lancers.
Drew reste en contact avec les Giants de San Francisco après sa sortie de l’hôpital. À la fin de l’été, il demande l’autorisation de s’adresser aux joueurs et au personnel de l’organisation dans le cadre de la journée mondiale de prévention du suicide, le 10 septembre. Il se dit que, s’il veut aider les autres, raconter son histoire sera la manière la plus efficace. On accueille favorablement l’idée.
Il arrive au stade de l’équipe le 9 septembre. Il est nerveux. Les joueurs, les entraîneurs et d’autres membres du personnel se rassemblent autour de lui. «Je vous remercie pour tout, entame Drew. J’ai traversé au cours de ces derniers mois l’épisode le plus terrible de ma vie.»
Il prend une grande inspiration, et parle durant sept minutes de l’importance de discuter de santé mentale, du besoin de soutien de la part de l’entourage, et de son intention de donner une autre chance au baseball. Certains ont les larmes aux yeux. Ce jour-là, il quitte San Francisco satisfait. Si la rencontre devait être sa dernière intervention auprès des Giants, cela lui conviendrait.
«Je suis plus fort que toi»
Un jour, à la fin du mois d’octobre, Drew est pris de panique en découvrant qu’il avait manqué un texto du gérant des Giants. «T’es réveillé?», demande-t-il. Drew le rappelle. Gabe Kapler lui explique que l’organisation se soucie de lui. Ils veulent des gens comme lui auprès d’eux. Et ils pensent qu’il est encore capable de jouer en ligue majeure.
Les Giants proposent à Drew un contrat et l’invitent à l’entraînement de printemps de la ligue mineure. Il n’y a aucune garantie qu’il jouera à nouveau pour les Giants. Mais il aura l’occasion de travailler pour y parvenir. Il va de nouveau jouer au baseball! Drew ne sait comment remercier Gabe.
Le 6 mai 2021, Drew joue dans l’une des équipes de ligue mineure des Giants contre une équipe de Las Vegas. Jouer dans la ville où il est né et a grandi –et où il a failli mourir– est difficile pour lui. Il ne réussit pas à frapper la balle. Mais le public le soutient tout de même avec force acclamations, s’extasiant sur son incroyable retour.
Peu après, lors du quatrième match, et toujours à Las Vegas, le bâton de Drew frappe la balle, qui s’élève haut et loin, pour atterrir de l’autre côté de la clôture. Il a réussi un coup de circuit, le premier d’une série de trois en 2021.
Mais à la mi-saison, Drew décide de se retirer – du jeu, pas du baseball. Il finit par être embauché par les Giants comme porte-parole en matière de santé mentale. Il écrit sur Instagram : «Que les Giants pensent que je peux aider d’autres joueurs à s’intéresser à leur bien-être émotionnel me touche profondément.» Il termine son mot en témoignant de sa gratitude pour ses amis, sa famille, ses coéquipiers. Et pour Daiana:«Elle est tout pour moi.»
Dans le tiroir de la table de chevet de Drew se trouve une petite boîte. À l’intérieur repose la balle qui s’est enfoncée dans son crâne et a changé sa vie. Parfois, il la fait rouler entre le pouce et l’index, et se rappelle le chemin parcouru. «Je la regarde et lui dis “je suis plus fort que toi”. Je suis plus fort que je ne pensais l’être.»
© 2021 par ESPN
Si vous avez besoin d’aide
Vous n’êtes pas seuls: si vous avez besoin de soutien, si vous avez des idées suicidaires ou que vous êtes inquiets pour l’un de vos proches, vous pouvez contacter le 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). Le service est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Pour plus de renseignements, vous pouvez visiter le site de l’Association québécoise de prévention du suicide et de Suicide Action Montréal.
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Un succès indéniable
Pour Peyton Reed, le succès des films gravitant autour du personnage de Ant-Man tient en deux mots: cellule familiale. «Ce sont des histoires multigénérationnelles à propos d’une famille. En son centre, nous avons Scott Lang (Paul Rudd), qui n’est pas un multimilliardaire mais un homme ordinaire»… en tous cas, jusqu’à ce qu’il enfile de costume de Ant-Man. «À ses côtés, Hope van Dyne (Evangeline Lilly), qui devient son amoureuse et est la fille de deux scientifiques/superhéros incarnés par Michael Douglas et Michelle Pfeiffer.»
Ajoutons au portrait la fille adolescente de Scott, Cassie (Kathryn Newton), et en effet, il y a là une belle enfilade de générations (de personnages et d’acteurs).
Pour Paul Rudd, la popularité de Scott Lang/Any-Man doit beaucoup à la… normalité du personnage: «Les circonstances ont fait qu’il est devenu membre d’un groupe impressionnant de superhéros, les Avengers, mais il se demande encore pourquoi et s’il y est vraiment à sa place. En plus, les événements survenus dans Endgame font qu’il n’a pas vu sa fille grandir et en ce moment, ce qu’il veut par-dessus tout, c’est être un père, un bon père. Comme s’il voulait rattraper le temps perdu avec elle. Je crois que ça en fait un type sympathique auquel il est facile de s’identifier.»
Humour et secrets de famille
Une recette gagnante dont l’un des ingrédients irrésistibles, insiste Michael Douglas, est l’humour: «Dans cet univers plein de personnages surhumains nous en avons un ici qui affiche une certaine vulnérabilité et un sens de l’humour certain. Il y a du danger dans ces histoires… mais il y a aussi un élément de fun qui est très présent dans ces films.»
D’autre part, qui dit famille dit aussi… secrets de famille. Et là encore, la franchise Ant-Man vise dans le mille, en particulier dans ce troisième épisode. «Au début du film, on se rend compte que Hank et Hope n’ont pas dit à Scott ce sur quoi ils travaillent avec sa fille, fait Peyton Reed. Et Janet, elle, n’a pas dit aux siens tout ce qui s’est passé pendant sa disparition dans le microscopique Royaume Quantique où elle a disparu pendant 30 ans.»
«Après tout ce temps passé loin des siens, Janet savoure le temps passé avec sa fille et son époux bien-aimé. Ce n’est pas qu’elle leur ment, c’est seulement qu’elle ne leur dit pas tout. Ainsi, vous savez, 30 ans, c’est très long et les gens ont… des besoins. Alors, il ne faut pas la juger», raconte Michelle Pfeiffer, sourire en coin et lueur amusée dans les yeux. Plus sérieusement, elle ajoute combien son personnage espérait ne jamais retourner dans le monde parallèle qui a été sa prison. Sauf qu’un 3e film était prévu et que c’est là qu’il se déroule.
L’univers parallèle
Pour qui n’a pas un doctorat en physique quantique telle que pratiquée dans le MCU, le Royaume Quantique est une des innombrables dimensions du multivers, uniquement accessible grâce aux particules de Pym. Créées par Hank Pym, ce sont des particules subatomiques qui peuvent augmenter ou diminuer la densité et la force. Le costume de Ant-Man les utilise, ce qui explique comment Scott… et quelques autres maintenant, peuvent devenir minuscules ou géants.
Dès l’écriture du premier film, Paul Rudd a émis l’idée d’explorer ce royaume situé au niveau subatomique où l’espace et le temps fonctionnent différemment que dans notre monde. Il se déploie ici, avec ses règles, ses habitants et son étrangeté.
Restait à Peyton Reed et son équipe à l’inventer visuellement. « Nous nous sommes inspirés de Flash Gordon, de Barbarella, des couvertures des magazines de heavy metal des années 1970 et 1980, des revues de science-fiction des années 1960 et 1970, et aussi de microphotographies prises aujourd’hui et dans lesquelles des choses microscopiques ressemblent à des paysages hallucinants… ou à des monstres. » À partir de tous ces éléments, ils ont «bâti» un univers cohérent, qui «possède son histoire et sa logique interne». Et son propre méchant.
Affronter l’ennemi en trois temps
Ici, une mise en contexte. Le MCU fonctionne par Phases. Trois Phases forment une Saga dans laquelle les superhéros font face à un ennemi tout-puissant qui se révèle peu à peu. Dans le cas de la première saga, dite « de l’Infini », qui est composée de 23 films, c’était Thanos. Dans la deuxième, la Saga du Multivers (dont Quantumania, premier long métrage de la Phase V, est le 8e long métrage), il s’appelle Kang le conquérant.
«Qui est Kang?», demande son interprète Jonathan Majors. La réponse courte est qu’il est un super-vilain qui voyage dans le temps et dont il existe plusieurs «variants», c’est-à-dire plusieurs versions de lui dans différents univers du multivers. Ils ont chacun leurs intentions et leurs buts. Ils sont à la fois différents les uns des autres et, en même temps, pareils. Celui que l’on rencontre ici est coincé depuis longtemps dans le Royaume Quantique où il a… disons, des problèmes avec quelques types.
Pour le producteur Kevin Feige, qui dirige la destinée de l’Univers cinématographique Marvel, le personnage est «le pire des méchants qu’on ait vu dans le MCU». Rappelons que Thanos avait exterminé la moitié de toute vie dans l’univers en un claquement de doigt. C’est tout dire.
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L’importance d’établir des limites personnelles
Il est essentiel pour notre équilibre mental d’établir des limites saines, ce que la majorité des gens reconnaissent. Mais ce qui est plus délicat, c’est d’apprendre à dire non sans s’inquiéter de perdre des amis ou d’irriter ses proches.
Cette crainte est légitime, mais il demeure fondamental d’imposer aux autres ses limites personnelles pour sa santé et son bien-être, explique Carrie Landin, psychologue du UCHealth Integrative Medicine Center au Colorado.
Apprendre à fixer ses limites est une façon de prendre soin de soi.
«À défaut de limites, on risque de se sentir exploité, pris pour acquis ou manipulé», précise Holly Schiff, psychologue clinicienne basée à New York. «Vous privilégiez votre propre bien-être plutôt que celui des autres, ce qui est parfaitement acceptable!
Pour les personnes anxieuses, voici la meilleure façon de gérer son anxiété.
Types de limites personnelles
Les limites représentent le cadre d’un comportement acceptable et reflètent votre façon de communiquer avec les autres.
Des frontières effectives sont le reflet de vos valeurs personnelles et de vos priorités. Elles évoluent avec le temps et établissent le contexte de votre réponse lorsque quelqu’un outrepasse vos limites, explique Arianna Galligher, travailleuse sociale, instructrice de terrain et directrice associée de STAR Trauma Recovery Center du centre médical Wexner de l’Université d’État de l’Ohio.
Il existe six types fondamentaux de limites:
- Matérielles: elles définissent votre disposition (ou pas) à donner ou à partager avec les autres.
- Physiques: elles protègent votre espace personnel et votre intimité.
- Mentales: elles établissent votre droit à vos propres pensées, valeurs, croyances et opinions, même si elles ne s’accordent pas au système de croyance des autres.
- Émotionnelles: vos émotions vous appartiennent, comme celles des autres leur appartiennent. Vous et vous seul en êtes responsable.
- Sexuelles: elles protègent le niveau de confort qui vous convient dans les relations sexuelles.
- Spirituelles: elles vous permettent de déterminer votre relation avec Dieu ou toute autre représentation spirituelle.
Apprenez ces 13 choses en commun des gens en qui on ne peut pas avoir confiance.
Des limites bénéfiques pour les deux parties
Les hypothèses et les déductions sont l’opposé des limites personnelles.
Elles peuvent sembler plus faciles en premier lieu, comme la supposition que tout le monde finira par comprendre. Or cette forme de message ambigu crée souvent plus de douleur, de confusion et de discorde à long terme.
«L’établissement de limites personnelles devrait faire partie intégrante de chacune de vos relations, affirme Carrie Landin. «Fusionner vos besoins, vos émotions et vos responsabilités à ceux des autres occasionnera du stress, et enlèvera à ces personnes leur droit à un espace et à un vécu différents des vôtres.»
Scénarios de limites en toute occasion
Vous ne savez pas trop quoi dire? Nos experts vous proposent des scénarios faciles pour tracer vos limites de façon claire et bienveillante. Ils sont tout indiqués pour ceux qui aiment plaire systématiquement aux autres. Pour ceux qui ont besoin de plaire à tout le monde et qui doivent imposer ses limites, prenez des notes!
Faire valoir vos sentiments + limites
Les limites personnelles ne requièrent pas d’explications, à moins qu’elles ne soient destinées à quelqu’un de proche, comme un conjoint, pour lequel elles pourraient servir à éclairer votre démarche.
Une façon de le faire est de mettre l’accent sur les sentiments qui motivent votre demande.
Exemple
«J’entends bien que tu te sens isolé, et que tu souhaiterais passer plus de temps avec moi. Je t’aime, et c’est également ce que je veux! Mais pas ce soir, car j’ai une réunion. Que dirais-tu de samedi prochain?»
Gratitude + limites
Le fait de remercier les gens, même si ça ne vous paraît pas nécessaire, est un moyen rapide pour désamorcer une situation incertaine. Cela contribue à les faire sentir écoutés et compris, sans pour autant avoir à vous engager à faire ce qu’ils demandent.
Ce type de délimitation convient parfaitement en public aux étrangers, ou aux personnes avec lesquelles vous n’avez qu’un bref échange, comme un voisin.
Exemple
«Je vous remercie de votre sollicitude sur le comportement de mon enfant. J’en prends bonne note.»
Règles de sécurité + limites
Certaines limites ne sont pas négociables, car elles vous protègent, ou protègent une autre personne.
Un «non» direct convient parfaitement, mais pour être encore plus clair, vous pouvez décrire l’enjeu sécuritaire sans aucun détail personnel.
Exemple
«Votre question me semble trop personnelle. Je ne donne ce type d’information qu’aux gens que je connais très bien.»
Sympathie + limites
Les limites émotionnelles peuvent être les plus difficiles à établir, en particulier avec les proches.
Vous pouvez éprouver de la sympathie ou de l’empathie sans pour autant avoir à soigner la personne visée ni régler ses problèmes.
Exemple
«Ouf! Je saisis bien ce que tu as vécu, et à quel point cela a pu être difficile. Je n’ai pas d’avis à te donner, mais n’oublie pas que suis toujours prêt à t’écouter et à t’apporter mon soutien.»
Reformulation + limites
Le fait de fixer des limites peut parfois donner l’impression que l’on ignore les besoins des autres. Pour éviter cela et souligner votre empathie, vous pouvez reformuler leur demande avant de présenter vos limites personnelles. «On peut se soucier de quelqu’un tout en lui disant: «Impossible en ce moment», précise Carrie Landin.
Exemple
«Vous aimeriez que je vous aide à nettoyer votre garage et à y mettre de l’ordre? Je suis épuisé et n’ai plus d’énergie pour une telle tâche. Pourrait-on se reprendre demain?»
Garder le silence
«Il suffit parfois de ne rien dire pour tracer une limite, pour Carrie Landin. On peut poser des paramètres pour certains types d’interactions ou de communications sans avoir à les expliquer.» Ceci est très utile quand on craint un échange controversé.
Exemple
Vous décidez de répondre aux textos dans la journée plutôt que sur réception, ou de ne pas prendre d’appels durant les heures de travail. Vous pouvez aussi éviter certains sujets, comme la politique, avec quelqu’un en particulier.
Horaires + limites
Vous n’avez pas à tout laisser tomber dès qu’on vous demande votre aide. Si vous ne pouvez y répondre sur le champ, mais le pouvez plus tard, expliquez clairement à quel moment et comment vous pourrez y arriver.
Exemple
«Je suis occupé en ce moment, mais je pourrais vous rencontrer à 1h pour discuter de votre demande. »
Limites + ressources
Une partie de la définition des limites personnelles repose sur votre capacité ou non d’aider les autres. Vous pourriez, par exemple, ne pas avoir les compétences ni les ressources pour répondre aux demandes, ce qui est parfaitement légitime.
Exemple
«Je n’ai rien à ajouter en ce qui touche votre relation. Je vais toujours être là pour toi, mais ce serait peut-être mieux si tu en parlais à un thérapeute de couple pour t’aider à y voir plus clair. Je peux même t’en conseiller un.»
Limites + autres solutions
Ce n’est pas parce qu’on vous dit qu’il faut faire quelque chose qu’il faut vous y astreindre sur le champ (sauf si c’est votre patron qui vous le demande). Les gens sont souvent frustrés lorsque vous rejetez leur idée sans pouvoir leur présenter une solution de rechange.
Exemple
«Je ne pourrai pas m’occuper tout de suite de ce projet et respecter le délai fixé par le client. On pourrait le remettre à un peu plus tard, ou voir si quelqu’un d’autre peut nous prêter main-forte.»
Leurs limites + vos limites
Établir ses limites dépend parfois de la zone de confort de l’autre. Il conviendrait de commencer par le questionner, pour l’aider à définir ses propres limites personnelles.
Exemple
«Est-ce que je peux te prendre dans mes bras? Je n’ai pas le temps de te parler, mais il me semble qu’un peu de réconfort te ferait du bien.»
Vos émotions + limites
Votre bien-être émotionnel devrait compter pour vos proches, et le fait de partager ce que vous ressentez pourrait les aider à décoder vos limites.
Exemple
«Je me sens négligé et blessé quand tu regardes ton cellulaire alors que je te parle. Peut-on décider de laisser le téléphone de côté pendant les repas?
Limites + attentes
L’établissement de limites ne sert pas qu’à répondre aux attentes des autres. Il est toujours mieux, voire essentiel, de leur parler de vos besoins, et de la façon dont ils peuvent vous aider, tout en respectant vos limites respectives.
Exemple
«Je me sens vraiment seul, et j’ai besoin de passer du temps avec mon meilleur ami. Aurais-tu une minute pour aller prendre un café tout à l’heure, ou demain?»
Fin de relation + limites
Des limites fermes contribuent au maintien des relations (qu’elles soient amicales, amoureuses ou autres), mais permettent aussi d’y mettre fin lorsqu’il le faut.
Si vous devez ou voulez rompre avec quelqu’un, il importe de clarifier vos limites d’espace physique et de communication. Cela peut faire mal sur le coup, mais mettra fin à toute ambiguïté dans cette relation.
Exemple
«Nous n’avons plus d’échange constructif. Je me déconnecte et te prie de ne plus m’envoyer de messages.»
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Déterminer l’endroit… ou le poisson
Il est possible de taquiner le poisson sur presque tous les lacs du Québec. Les parcs, les réserves fauniques et les pourvoiries sont des endroits populaires en janvier et en février par les amateurs de pêche.
La première chose à savoir c’est que l’endroit que vous choisirez déterminera la sorte de poisson que vous allez pêcher. Qui dit petits poissons des chenaux (ou poulamon atlantique) dit Sainte-Anne-de-la-Pérade. Mais les amateurs de pêche peuvent aussi taquiner l’éperlan ou se rendre dans une zec (zone d’exploitation contrôlée) pour y pêcher la truite. À cette période de l’année, la perchaude, le brochet et l’achigan à petite bouche sont aussi prisés.
La baie des Ha! Ha!, au Saguenay, est probablement unique au Québec: pas moins de 52 espèces de poissons y cohabitent, en plein hiver, incluant le sébaste, la morue et l’éperlan. Découvrez les 7 meilleurs poissons à manger (et 5 qu’il faut éviter).
Déterminer le moment
En règle générale, deux horaires existent pour la pêche sur glace (aussi appelée pêche blanche) soient de jour ou de soir.
«Le type de clientèle est assez différent selon l’horaire. Le jour ce sont surtout des familles et le soir, des bandes d’amis», ajoute Émilie Roy-Element, historienne et directrice générale de l’Association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne. «Chose certaine, depuis les dix dernières années, on remarque que la pêche sur glace est de plus en plus une activité familiale».
Il est néanmoins fortement conseillé de réserver au moins deux semaines à l’avance pour obtenir l’horaire désiré.
Pour des raisons de sécurité à cause des conditions météorologiques qui n’étaient pas au rendez-vous, l’ouverture de la saison de pêche sur glace a été reportée de deux semaines consécutives en janvier 2023. Puisque la pêche blanche se termine habituellement vers la fin février, cela rime à d’importantes pertes financières pour les pourvoiries.
«Plus on avance dans le mois de février, moins la pêche est bonne, car les poulamons se retirent après la ponte pour retourner en grandes eaux dans le coin de L’Isle-aux-Coudres», explique Émilie Roy-Element. Impossible donc de compenser le retard d’ouverture de la saison en mars. Jetez un oeil à nos activités originales à faire pendant la semaine de relâche au Québec.
Tout inclus ou… rien d’inclus?
Pour pêcher sur les plans d’eau du Québec, il est normalement obligatoire de posséder un permis de pêche valide, sauf quelques exceptions. La pêche au poulamon atlantique et à l’éperlan dans le fleuve Saint Laurent et ses tributaires, en aval du pont Laviolette à Trois Rivières, en fait partie. Lorsque l’on est âgé de moins de 18 ans et que l’on a en sa possession le certificat Pêche en herbe ou Relève à la pêche (remis à la suite d’une activité d’initiation à la pêche), le permis de pêche n’est pas non plus obligatoire.
Autrement, pour se procurer un permis de pêche, il est possible de se rendre à l’un des points de vente ou d’utiliser la plateforme en ligne Mon dossier chasse et pêche.
Plusieurs endroits fournissement de jolies petites cabanes qui protègent du froid, certaines sont même chauffées au bois pour une expérience des plus agréables. Comme au village de pêche sur glace de Sainte-Anne-de-la-Pérade, où l’expérience de pêche est nettement différente que sur un lac.
À votre arrivée, la cabane est déjà chauffée, les lignes sont apprêtées, les appâts sont fournis et exceptionnellement aucun permis de pêche n’est nécessaire. Les poissons consommables laissés sur place – le cas échéant – sont même récupérés par le pourvoyeur et envoyés à la banque alimentaire de Moisson Mauricie.
Ainsi, nul besoin donc de se geler le bout des doigts pour percer ses trous et installer ses brimbales (l’équipement qui suspend l’appât de votre choix à une profondeur déterminée sous la glace). Nous n’avons qu’à amener son repas (il ne faut pas toujours miser sur ses prises!) et ses boissons. Pensez à emporter une glacière pour ramener vos prises à la maison.
À l’inverse, il est aussi possible de pratiquer la pêche sur glace dans certaines destinations de la Sépaq «à la dure». Vous n’y trouverez pas de villages éphémères ou de cabanes, mais pourrez y louer l’équipement nécessaire pour taquiner la truite mouchetée à travers des trous dans la glace. Le permis de pêche du Québec y est toutefois requis et la limite de prises varie selon les plans d’eau.
Évidemment, si telle est l’option que vous choisissez, veillez à bien vous couvrir pour éviter les engelures. Il est conseillé de s’habiller en «couches d’oignon» et d’appliquer de la gelée de pétrole sur ses joues (et autres parties du corps non couvertes) si la température chute sous la barre des -20 degrés Celsius.
Non véhiculé? Pêcher en ville!
Dans la région de Montréal, la pêche sur glace est possible au Vieux-Port de Montréal! Les personnes intéressées peuvent se rendre au Centre de pêche Aventure Plein-air, situé au Bassin de l’Horloge du Vieux-Port. Possibilité de louer un abri (incluant perçage de trou et brimbales) ou simplement de louer l’équipement pour pêcher au grand air. Les espèces de poisson pêchées vont de l’achigan au doré, en passant par le maskinongé, la carpe et le brochet.
Dans la Capitale-Nationale, le Village Nordik sera bientôt de retour dans le Port de Québec, avec ses igloos de pêche et ses activités hivernales. Vous pourrez y pêcher la truite en profitant des conseils des guides pêcheurs qui seront sur place. Possibilité de louer l’équipement ou encore de réserver un igloo pour la journée.
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Comment économiser de l’argent?
Tout le monde le constate, les factures ne cessent d’augmenter. Et pas qu’un peu. Avec la hausse du taux d’inflation, économiser de l’argent est plus difficile que jamais. Le prix du panier d’épicerie a bondi, se reflétant sur le prix des repas au restaurant. Parallèlement, le prix de l’énergie, de l’essence ainsi que les frais de logement ont aussi tous augmenté. Le comble? Selon l’indice des prix à la consommation (IPC), en 2022, en moyenne, la hausse des prix a dépassé celle des salaires.
On a l’habitude d’entendre les mêmes vieux conseils pour économiser de l’argent: il faut éviter le restaurant, couper les abonnements à des chaînes de visionnement en continu et ne pas avoir honte d’utiliser des coupons-rabais. De bons conseils, mais…
Des experts financiers – comme Chelsie Moore, directrice des solutions de gestion de patrimoine d’une société de services financiers, et Snigdha Kumar, experte en santé financière et responsable des opérations produits pour une application de budgétisation – discutent ici de trucs et astuces encore plus efficaces pour économiser de l’argent.
1. Refaire sa liste d’épicerie
Les auteurs du Rapport annuel sur les prix alimentaires, publié en décembre 2022 par l’Université Dalhousie, l’Université de Guelph, l’Université de la Colombie-Britannique et celle de la Saskatchewan, prévoient qu’en 2023, une famille de quatre personnes aura une dépense annuelle en nourriture qui pourrait s’élever à 1065,60$ de plus qu’en 2022.
Le rapport de 2021 prévoyait une augmentation de 5 à 7% des aliments pour l’année 2022, mais les prix ont plutôt augmenté de 10,3%, en date de septembre 2022.
Selon Statistique Canada, au Québec, entre janvier 2017 et septembre 2022, le prix des oignons a augmenté de 62,3% et celui des pommes de 45,6%. Or, ce sont les pâtisseries qui ont subi la plus grande augmentation. Elles ont progressé de 14,8 %, devant les légumes (12,7%) et les fruits (11,4%).
Heureusement, plusieurs astuces sont efficaces quand vient le temps de réduire le montant de la facture d’épicerie. La meilleure stratégie consiste à dresser une liste d’épicerie économique, comprenant des fruits et légumes surgelés ainsi que des produits frais de saison et des coupes de viande moins chères – comme l’épaule de porc ou le gril de Londres.
Il faut idéalement ignorer le fromage râpé préemballé et les yogourts vendus individuellement qui peuvent être plus chers. Chelsie Moore recommande également de faire le plein d’agrafes de garde-manger (des étiquettes) lorsqu’ils sont en vente.
2. Changer de magasin
Snigdha Kumar recommande de changer l’endroit où vous faites vos courses. «Si vous faites l’épicerie dans des boutiques plus haut de gamme, envisagez plutôt d’aller dans de grandes surfaces ou dans des petites épiceries qui offrent de bons prix», dit-elle. Avant tout, jetez un oeil à cette cinquantaine d’aliments à éviter, que vous ne devriez jamais racheter.
3. Rompre avec les grandes marques
Si vous avez été fidèle à une marque particulière de ketchup, de petits pois ou de tout autre produit de base commercial, il est peut-être temps de diversifier vos choix.
Les marques de magasins ou les marques sans nom sont tout aussi bonnes que les grandes marques (et parfois concoctées par la même compagnie). Chelsie Moore note que certains produits de marque maison sont fabriqués par le même fabricant que les grandes marques. Dans ce cas, vous payez littéralement plus pour le nom sur l’étiquette.
4. Prendre le temps de planifier ses repas
Bien qu’elle nécessite un investissement en temps et en efforts, la planification des repas peut vous faire économiser des milliers de dollars par année.
Snigdha Kumar conseille de construire des repas autour des articles à prix réduit ou des promotions hebdomadaires. «De nombreux magasins proposent une remise hebdomadaire sur certains produits alimentaires. Si vous pouvez être flexible avec vos plats et vous adapter à ce qui est en vente au cours d’une semaine donnée, cela peut faire économiser beaucoup d’argent», dit-elle.
5. Chercher les produits abimés
Acheter des produits de saison est un moyen plus que facile d’économiser de l’argent à l’épicerie, mais ce n’est pas le seul moyen. «Les agriculteurs sont obligés de jeter des produits qui ne sont pas parfaits ou soi-disant laids lorsqu’ils vendent à des chaînes d’épicerie», explique Snigdha Kumar.
«Ce sont des produits parfaitement bons, mais pas dans la forme ou la taille attendue, ils sont donc beaucoup moins chers à l’achat. Il existe des programmes et des applications comme Misfits Market qui récupère par exemple une tomate inesthétique (mais encore parfaitement savoureuse) des rejets et la vendra jusqu’à 40% moins cher. C’est à la fois bio, durable et économique.
L’équipe de Sauve ta Bouffe regroupe aussi quelques initiatives québécoises qui permettent de réduire le gaspillage alimentaire.
6. Omettre les «recommandations du chef»
L’une des façons dont les restaurateurs réussissent à vous faire commander ce qui est le plus rentable pour eux est d’étiqueter un plat «recommandation du chef» ou «spécialité de la maison».
Ce plat peut contenir des ingrédients qu’ils ont sous la main qui sont sur le point d’expirer ou encore ceux qu’ils obtiennent à un prix très avantageux auprès d’un fournisseur. À moins qu’il ne s’agisse d’un repas dont vous avez vraiment envie, restez fidèle à votre plat préféré.
7. Découvrir le plaisir du seconde main
Selon Chelsie Moore, acheter d’occasion dans des friperies est un excellent moyen d’économiser de l’argent, surtout si vous avez des enfants, car ils grandissent rapidement.
Si vous vous concentrez sur la façon d’économiser de l’argent, envisagez de rechercher des équipements de sport, des voitures, des meubles, des jouets et des vélos d’occasion. À l’inverse, voici des objets usagés qu’il est préférable de ne jamais acheter…
8. Nettoyage à sec… à la maison
Au lieu de débourser plus de 15$ pour faire nettoyer à sec ce pull en cachemire ou cette robe en soie que vous aimez tant, apprenez à les laver en toute sécurité de la maison.
Si une étiquette d’entretien sur un vêtement indique «nettoyage à sec» (par opposition à «nettoyage à sec uniquement»), vous devriez pouvoir le laver à la main et économiser un paquet d’argent.
9. Investir dans les articles réutilisables
Nous aimons tous la commodité des objets jetables, mais lorsque l’on cherche des moyens d’économiser de l’argent, opter pour des articles réutilisables plutôt que jetables est plus avantageux, précise Chelsie Moore.
Par exemple, plutôt que d’utiliser un essuie-tout pour essuyer les surfaces, utilisez un chiffon qui peut être lavé et réutilisé.
Mise en garde: le passage aux bouteilles d’eau réutilisables, aux pailles, aux serviettes en microfibre et autres peut avoir un coût initial plus élevé, même si vous récupérerez cet investissement au fil du temps. Et vous n’aurez peut-être pas à acheter autant que vous le pensez. Consultez cette liste d’articles ménagers réutilisables (mais vous ne le savez pas!).
10. Coupons-rabais numériques
Vous voulez savoir comment obtenir des coupons-rabais? Oubliez la circulaire hebdomadaire – tout tourne autour des coupons numériques maintenant. Téléchargez les applications de votre épicerie locale pour faire des économies instantanées.
«Vous pouvez utiliser des applications comme Flipp ou Groupon pour réaliser des économies ou trouver des remises plus intéressantes pour vos produits de base dans différents magasins», explique Snigdha Kumar. «Cela vous donne la possibilité de rechercher des magasins avec les meilleures remises sur les articles dont vous avez le plus besoin.»
11. Mettre son cellulaire au travail
Certaines applications de remises en argent comme Rakuten ou Honey peuvent non seulement trouver et appliquer des codes de réduction automatiquement lors du paiement.
Ces applications sont souvent gratuites et déposeront l’argent que vous avez gagné directement sur votre compte préféré. Oh, et si un détaillant offre une remise en argent de 2%, ces applications peuvent augmenter ce montant jusqu’à 10%, 15% ou jusqu’à 20% pendant les vacances ou les soldes!
12. Utiliser les bon appareils pour économiser de l’argent
Avec les coûts d’électricité à la hausse, vous voudrez certainement surveiller de plus près votre consommation d’énergie. Vous pouvez faire certaines choses pour contrôler vos factures d’électricité, en plus d’investir dans de nouveaux appareils Energy Star, selon Snigdha Kumar.
«Débranchez les appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas, car ils consomment toujours de l’électricité même lorsqu’ils sont éteints», conseille Snigdha Kumar.
En ce qui concerne la conservation de l’eau, utilisez votre lave-vaisselle plutôt que de laver la vaisselle à la main. «Étonnamment, les lave-vaisselle utilisent moins d’eau que le lavage traditionnel à la main», note Snigdha Kumar. (À condition de remplir la machine avant de la faire fonctionner!) Pendant que vous y êtes, découvrez ces 20 choses qui réduisent la durée de vie d’un lave-vaisselle.
13. Passer au peigne fin ses factures mensuelles
Examinez attentivement chacune de vos factures mensuelles! Payez-vous pour des services supplémentaires que vous n’utilisez pas? Comparez les tarifs avec d’autres entreprises de votre région pour voir si elles facturent des frais similaires.
Une fois que vous avez toutes ces informations en main, vous pouvez revenir en arrière et négocier avec votre fournisseur pour faire supprimer les frais.
14. Magasiner pour de meilleurs tarifs
Prenez le temps de magasiner les prix de base et pas seulement les frais supplémentaires mentionnés ci-dessus – comme vous le feriez pour une assurance automobile!
Une enquête Value Penguin a révélé que 92% des personnes qui ont changé de transporteur automobile au cours de leur période de renouvellement ont économisé parfois plus de 200$ par an. Voici encore plus de trucs pour économiser une petite fortune!
15. Faire le plein pour moins cher
Les prix du gaz peuvent fluctuer énormément, même dans un rayon d’un kilomètre carré. Éliminez les conjectures concernant le remplissage à la pompe en téléchargeant GasBuddy. Gardez à l’esprit, cependant, que cela ne vaut pas la peine de parcourir plus de cinq kilomètres pour économiser quelques cents sur un litre d’essence. D’un autre côté, si vous savez qu’il y a de l’essence bon marché près d’une destination vers laquelle vous vous dirigez de toute façon, allez-y.
16. Annuler les services d’abonnement
Vous souvenez-vous de la fois où vous vous êtes inscrit à une chaîne de visionnement en continu uniquement pour pouvoir regarder cette fameuse série? Passez en revue chacun de vos services d’abonnement et annulez ceux que vous n’utilisez pas régulièrement.
Et si vous vous inscrivez à des essais gratuits, veillez à programmer un rappel sur votre téléphone la veille de l’expiration de cet essai, juste avant d’être facturé. De cette façon, vous avez suffisamment de temps pour décider si l’abonnement vaut ou non la peine d’être payé. Sinon, voici comment trouver des podcasts gratuits.
17. Donner à sa maison une cure de jouvence énergétique
Garder sa maison aussi écoénergétique que possible est une autre façon de réduire ses factures mensuelles. Chelsie Moore suggère de remplacer les ampoules actuelles par des ampoules écoénergétiques, de fermer les stores pour réduire les factures de chauffage et de climatisation, de compter sur des ventilateurs pour déplacer l’air et d’utiliser un thermostat intelligent pour contrôler et maintenir la température dans la maison. Voici quelques conseils qui vous permettront d’améliorer le bilan énergétique de votre maison.
18. Magasiner avant d’être dans le besoin
En ce qui concerne les articles coûteux comme les appareils électroménagers, les chauffe-eaux et les pompes de puits, magasinez longtemps et à plusieurs endroits pour vous assurer d’obtenir le meilleur prix. Quand ces articles deviennent des nécessités d’urgence, on est plus susceptible de payer le gros prix pour un remplacement, prévient Chelsie Moore. Il est aussi judicieux de s’assurer que vous achetez au bon moment. Découvrez les meilleurs mois de l’année pour acheter et trouver les meilleurs prix.
19. Étiqueter ses cartes de crédit
Si vous aimez profiter des cartes de crédit avec récompenses, pensez à étiqueter chaque carte pour savoir où elle vous rapportera le plus de points. Par exemple, placez un autocollant sur votre meilleure carte de crédit pour l’essence, un autre sur votre meilleure carte de crédit pour les voyages, un sur la carte qui offre les meilleures récompenses pour l’épicerie, etc. L’étiquetage de vos cartes de crédit vous permet de profiter au maximum de tous les programmes de récompenses associés à chacun de vos comptes. À l’inverse, jetez un oeil aux situations où il ne faut jamais utiliser sa carte de crédit.
20. Se lier d’amitié avec la bibliothèque publique
Vous voulez savoir comment obtenir des trucs gratuits? Commencez par votre bibliothèque locale. En plus d’offrir des choses comme des livres audio gratuits et l’accès à des livres en ligne gratuits pour les enfants, votre bibliothèque publique offre une tonne d’autres opportunités d’économiser de l’argent.
Empruntez des livres, des films et de la musique gratuitement et accédez à divers sites de lecture en ligne sans frais. De nombreuses bibliothèques proposent même des laissez-passer à prix réduit pour des musées, des pièces de théâtre, et plus encore.
21. Réfléchir à deux fois avant de s’inscrire à un programme «achetez maintenant, payez plus tard»
Les programmes «Achetez maintenant, payez plus tard» semblent trop beaux pour être vrais? C’est parce qu’ils le sont!
Selon Snigdha Kumar, ces programmes attirent les clients avec la promesse de 0% d’intérêt. Or, de cette manière, beaucoup de gens ne réalisent même pas qu’ils s’endettent, précise Snigdha Kumar.
«Il est très facile pour les gens de tomber dans le piège de l’endettement, car ils ne contextualisent pas entièrement la dette totale qu’ils ont et la fréquence à laquelle ils doivent la rembourser», explique-t-elle.
Selon Chelsie Moore, vous ne pouvez pas faire des choses comme contester des frais, car vous n’avez pas les mêmes droits de consommateur qu’avec une carte de crédit traditionnelle. En plus, ce genre de programme n’aide en rien votre pointage de crédit lorsque vous remboursez vos dettes.
22. Connaître la politique d’exactitude des prix
La Politique d’exactitude des prix prévoit un dédommagement si le prix affiché à la caisse est plus élevé que le prix affiché en magasin.
Le commerçant doit remettre le bien gratuitement, si l’article est annoncé à 10$ ou moins. Si l’article est annoncé à plus de 10$, le commerçant doit alors vous vendre le bien au prix annoncé, avec un rabais de 10$.
23. Investir son argent dans un compte d’épargne
Les cotisations REER sont déductibles d’impôt, mais leur retrait est imposable. Investir son argent dans un REER est donc idéal lorsque vous possédez un taux d’imposition moins élevé à la retraite.
Le plafond de cotisation à votre REER dépendra de votre revenu – jusqu’à 18% de votre salaire – jusqu’à concurrence de 30 780$ en 2023. Toutefois, il est possible d’augmenter votre capacité de placement en utilisant vos droits inutilisés des années antérieures.
Reste que le compte enregistré libre d’impôt (CELI) et le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ne sont pas profitables à tous. Jetez un œil à nos conseils pour vous aider à déterminer quel régime d’épargne choisir.
24. Envisager une hypothèque de 15 ans
Une façon d’obtenir un taux d’intérêt inférieur est de contracter un prêt hypothécaire sur 15 ans, plutôt que sur 25 ans. De la sorte, vous ferez de grosses économies sur la durée de votre prêt, car vous rembourserez votre capital plus rapidement. Il est aussi préférable, pour ce qui est des intérêts, de faire des versements aux deux semaines, plutôt qu’un seul versement mensuel.
Le déséquilibre du marché immobilier du Québec a continué de s’accroitre en 2022. Que nous réserve 2023?
25. Attendre 30 jours avant de faire ce fameux achat impulsif
En avez-vous vraiment besoin?
Plutôt que de faire cet achat impulsif, donnez-vous 30 jours pour y réfléchir. Si vous oubliez votre dépense pendant ce laps de temps, alors vous n’en aviez vraiment pas besoin (ou ne le vouliez pas tant que ça).
Mais si vous ne pouvez pas arrêter d’y penser, alors allez-y et achetez-le!
N’oubliez pas que les achats en ligne sont l’une des situations où vous ne devriez pas utiliser de carte de débit, car les frais frauduleux peuvent être plus difficiles à contester.
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