Un Jack Russell Terrier qui se gratte.

Piqûres de puces

Les puces sont de loin la cause principale des démangeaisons de notre animal de compagnie. L’hypersensibilité à la piqûre de puce ou dermatite par allergie aux piqûres de puce peut donner lieu chez eux à de fortes irritations. Il suffit parfois d’une seule piqûre pour provoquer cette affection cutanée exaspérante.

S’il est vrai que les puces aiment la chaleur, veillez quand même à ce que le traitement antipuces de votre animal soit à jour pour lui assurer une protection toute l’année. Privilégiez un produit qui rompt le cycle de vie de la puce et n’oubliez pas de bien laver la literie de votre animal et de passer l’aspirateur partout dans la maison.

Allergènes environnementaux

Les allergènes environnementaux provoquent également des démangeaisons. Si les humains allergiques souffrent du rhume des foins avec son cortège de symptômes – yeux larmoyants, nez qui coule, éternuements –, chez les chiens cela prend la forme de démangeaisons. La dermatite atopique est une allergie souvent causée par des déclencheurs environnementaux comme les pollens, les acariens ou la fumée.

Allergies alimentaires

On a affaire à des allergies alimentaires quand le système immunitaire de l’animal réagit à ce qu’il a ingéré: protéines, blé, agents de conservation ou soya. Sous la supervision du vétérinaire, un test visant à éliminer certains ingrédients spécifiques permettra de déterminer l’aliment qui est en cause.

Infections bactériennes

Les infections bactériennes ou les mycoses peuvent causer d’intenses démangeaisons et douleurs. Elles se propagent rapidement, surtout par temps chaud et humide. Pour soulager la démangeaison, lavez régulièrement l’animal avec un shampoing antibactérien, antimycosique ou simplement apaisant. Le vétérinaire jugera s’il faut administrer des antibiotiques ou un autre médicament.

Causes possibles des démangeaisons

Les puces ne sont pas les seuls parasites à causer de fortes démangeaisons. Les mites, entre autres, sont responsables de la gale, maladie non seulement désagréable, mais également transmissible à l’humain.

Il faut souvent procéder par élimination pour arriver à mettre le doigt sur la cause des démangeaisons chez l’animal. Le vétérinaire aidera dans cette tâche et proposera un plan d’action.

Le Dr Katrina Warren est vétérinaire, à Sidney, en Australie. Elle a animé plusieurs émissions consacrées aux animaux à la télévision australienne et sur la chaîne Animal Planet, aux États-Unis.

Chaton qui se gratte.

Comment savoir si l’animal a des puces

  • Il se gratte frénétiquement et se mord la fourrure; il se nettoie et se lèche sans arrêt.
  • Il y a des plaques de peau sans poils, en particulier à la base de la queue.
  • On voit de petits grains marron foncé dans sa fourrure. De la saleté? Non, des excréments séchés de puces.
  • De petits insectes noirs circulent autour du cou, des pattes arrière ou à la base de la queue.
  • Vous ne voyez qu’une puce? Attention il y en a sans doute beaucoup d’autres.
  • Vous ne voyez pas de puces? Vérifiez quand même là où la fourrure est plus épaisse et plus foncée.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Une boîte en conserve qui contient des sardines

Le poisson en conserve est peut-être moins alléchant que le carpaccio de thon, le sashimi de saumon ou les anchois ajoutés à votre salade César, mais c’est peut-être grâce à l’inventaire d’aliments non périssables adopté durant la pandémie qu’il a gagné un peu d’estime dans les deux dernières années.

Si le poisson en conserve vous fait penser à l’alimentation de votre arrière-grand-mère, vous devriez suivre son exemple: les bienfaits pour la santé du poisson en conserve se comparent à ceux de plusieurs variétés de fruits de mer frais. Et que c’est pratique!

Le poisson en conserve est une excellente source d’acides gras oméga-3 qui doivent nous être fournis par des aliments et des suppléments, puisque notre organisme ne les produit pas. Ces aliments sont également d’importantes sources de protéines, qui renforcent et réparent les muscles, et contribuent à la santé des cheveux, de la peau et des ongles. Le poisson en conserve est également riche en vitamine D, en calcium et en fer. La clinique de Cleveland souligne que ses gras sains réduisent le risque de maladies cardiovasculaires, de démence, de caillots sanguins et de dégénérescence maculaire liée à l’âge. Assurez-vous d’ailleurs de connaître les premiers signes de démence à prendre au sérieux.

Types de poissons en conserve à cibler

Quand j’ai commencé ma semaine de poissons en conserve pour découvrir leurs bienfaits potentiels, les salades de saumon et de thon étaient automatiquement au menu; elles sont faciles à préparer et je les apprécie. Je voulais aussi tester des choix moins populaires, comme la sardine, les anchois et le maquereau.

J’ai fait une réserve de thon blanc sauvage fumé de Fishwife et de saumon rose sauvage fumé de Scout. Et comme je n’avais jamais oublié le poisson en boîte portugais depuis mon séjour à Lisbonne il y a dix ans, j’ai consulté le site Portugalia Marketplace pour des choix d’anchois et de maquereau. J’ai décidé de garder les anchois pour mes soupers à l’extérieur (il m’en faut toujours plus dans ma salade César). Mes autres produits de poisson en conserve favoris, en particulier les fruits de mer durables, viennent de SafeCatch (essayez leur poisson en conserve sans arêtes!) et de Wild Planet.

Le côté pratique du poisson en conserve

Quand on choisit de ne manger qu’une chose durant la semaine, la préparation est facilitée. Ce régime de poisson en boîte m’a paru étonnamment pratique.

Au cours de la semaine, j’ai préparé des salades de thon et de saumon, et testé des anchois hachés avec des câpres sauvages, de Big Picture Foods, sur des biscotins salés, qui sont mes craquelins préférés. Comme les anchois et les câpres sont déjà très salés, je suis passée aux craquelins sans sel. J’ai aussi haché des sardines et du maquereau, et les ai mélangés à des herbes fraîches et du beurre, pour en tartiner une baguette (l’élégance rustique à son zénith). Enfin, j’ai ajouté des légumes verts, pour des sandwichs super nutritifs.

Quand j’ai besoin d’une collation rapide, avant une réunion sur Zoom ou une randonnée, je choisis souvent une pomme et des amandes, mais comme c’était ma semaine de poisson en conserve, j’ai opté pour quelques portions à même la boîte. Ce n’était peut-être pas optimal, mais j’en ai retiré de l’énergie et de la satiété sans effort.

Le poisson en conserve rassasie

Il est toujours agréable de se sentir rassasié et concentré et j’ai constaté qu’une conserve de poisson est une collation parfaite de mi-journée. «Le poisson est une excellente source de protéines qui favorise la satiété et apaise les fringales, en réduisant les hormones de la faim comme la ghréline», explique Jen Scheinman, directrice principale en nutrition de Timeline Nutrition. «L’apport nutritionnel recommandé est de 0,8g par kg de poids corporel, mais selon certaines études, des niveaux plus élevés de protéines, soit 25% à 30% de l’apport calorique quotidien, aideraient à contrôler l’appétit et favoriseraient la perte de poids.»

Ashley Poladian, coach en conditionnement physique et nutrition, ajoute: «Les protéines se digèrent plus lentement que les glucides ou les graisses, procurant ainsi un sentiment de satiété pour de plus longues périodes.» Les acides gras oméga-3 «peuvent contribuer à diminuer les sensations de faim et de fringale, et ils sont reconnus pour avoir un impact sur les hormones qui régulent l’appétit.» Je suis heureuse de pouvoir témoigner que j’en ai fait l’expérience.

Un teint éclatant avec le poisson en conserve

Les bienfaits du poisson en conserve ne seraient pas immédiats, mais on a trouvé mon visage plus éclatant au bout d’une semaine. «Cela me paraît un peu rapide pour un changement dû à une consommation accrue de poisson. Mais de petits modifications dans l’alimentation peuvent avoir des effets sur le sommeil et l’exercice, et même sur l’humeur, et une incidence cumulative sur le bien-être et, à la fin, sur l’apparence», précise Jen Scheinman.

À l’âge adulte, deux ou trois mauvaises nuits et quelques journées d’excès alimentaires semblent avoir des conséquences immédiates; il est donc juste que le contraire soit vrai. Selon Jen Dreisch, nutritionniste holistique chez Jewel Wellness à Hawaï et ancienne esthéticienne, ce qu’on fait entrer dans notre organisme a autant d’impact que ce que l’on se met sur la peau. «Un des oméga-3, l’acide eicosapentaénoïque (EPA), prévient le vieillissement de la peau. Il possède des propriétés anti-inflammatoires qui aident à protéger la dégradation du collagène. L’astaxanthine, un antioxydant du saumon, contribue aussi à rajeunir l’apparence de la peau.»

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Radar Gafam Le monstre à cinq têtes
À une époque où il est difficile de se positionner tellement les sources d’informations sont nombreuses, nous sommes tombés sur une toute nouvelle collection de livres – plus précisément d’essais pour les ados et les jeunes adultes – que nous avons adorée: Radar.

Pour inciter les jeunes à s’informer et à réfléchir sur des sujets actuels et importants pour la société, deux livres parus ce printemps, pour commencer. Le premier, GAFAM, le monstre à cinq têtes, qui propose une réflexion sur les géants qui gouvernent notre société : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Derrière l’ingéniosité de leur réussite et de leurs innovations, ces entreprises règnent sur l’empire numérique et s’immiscent dans notre vie privée. L’auteur Philippe Gendreau, enseignant est lui-même enseignant en éthique des médias au secondaire. C’est un petit livre instructif qui brosse un portrait assez inquiétant du GAFAM, à travers des chapitres accessibles, mais rigoureux. Bien que la conception de cette collection ait été pensée pour les jeunes, c’est une lecture qui saura captiver les esprits libre et curieux de tout âge.

Le deuxième livre de la collection, S’engager en amitié, se penche de façon plus réconfortante sur l’amitié et son importance dans notre cheminement tout au long de la vie. L’autrice Camille Toffoli propose une excursion au cœur de l’amitié, sans tabous, par des témoignages et des réflexions enrichissantes.

GAFAM, le monstre à cinq têtes, Philippe Gendreau, collection Radar, éditions Écosociété
S’engager en amitié, Camille Toffoli, collection Radar, éditions Écosociété

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Casey le chien

Il y a quelques années, quand mon mari m’a convaincue d’adopter un chien de refuge, je me suis inquiétée des inconvénients: les poils partout, les disputes pour savoir qui irait le promener. Le bon moment pour avoir un chien était passé depuis des décennies, à l’époque où notre fils habitait avec nous et aurait pu jouer à la balle avec lui. À 65 ans, nous devions plutôt planifier notre prochain voyage, mais Paul a toujours voulu un chien. Par amour pour mon mari, j’ai accepté. Mais je doutais de mes capacités à aimer un cabot, et encore moins le seul animal disponible au refuge qui était capable de vivre en appartement: un bâtard à l’oreille déchirée.

L’histoire de Casey n’est pas banale, je le concède. Né et aussitôt abandonné en Ohio, il a appris les consignes «assis» et «reste» dans une prison où les détenus dressent des chiots en vue de leur adoption. Il fut ensuite envoyé dans un refuge où il a attendu en vain qu’on lui trouve un foyer, avant d’être embarqué pour Toronto par un groupe de bénévoles chargés de sauver des chiens de la mort.

Nous l’avons baptisé Casey. La première chose qu’il a faite en arrivant chez nous a été d’arroser une chaise d’urine. Il a reniflé chaque recoin pour finir par s’allonger, sa truffe chaude contre ma cuisse. Peut-être pourrais-je finir par l’aimer, après tout.

Le premier matin, oubliant sa présence, je sors de mon lit, l’esprit encore confus, pour découvrir cette nouvelle créature sur le canapé devant le téléviseur. C’est mon mari qui s’endort habituellement à cet endroit où j’aurais voulu me détendre avec ma seconde tasse de café et la rubrique nécrologique du New York Times. Paul dort mieux partout ailleurs que dans notre lit, et la télé a tendance à l’assoupir au petit matin. Le chien – le nôtre – est maintenant une apparition. Ah oui! C’est toi!

Depuis que nous nous sommes blottis tous les trois devant Dre Grey, leçons d’anatomie, Casey semble avoir pris ses aises sur le canapé. Son oreille déchirée pointe droit vers le ciel; l’autre retombe sur le canapé. Je me perche sur le petit ruban d’espace qu’il me laisse et caresse son flanc. Il lève les quatre pattes en l’air, c’est sa façon de me dire bonjour. Et c’est en effet une belle journée, puisqu’il en fait partie.

Le matin, j’aime flâner sur internet en peignoir, mais désormais Casey a besoin de sa promenade, dont la responsabilité me revient puisque je suis la seule personne matinale du foyer.

Tout ce que nous savons à son sujet, nous le tenons de sa maîtresse d’accueil, Liz. Elle m’a prévenue: je dois le sortir juste après le petit-déjeuner. Liz possède un terrain clôturé; il lui suffisait d’ouvrir la porte. Ensuite, elle pouvait se prélasser en pyjama si elle le voulait. Ou peut-être confectionner des muffins, faire des mots croisés, appeler sa mère. Mais Paul et moi vivons au septième étage d’un immeuble en copropriété du centre-ville de Toronto. Pour moi, la routine matinale de Casey exige une tenue présentable.

J’ai tout préparé hier soir – un jean et un pull pour moi, des sacs pour les crottes et des friandises au foie pour lui. Sa laisse rouge est suspendue au porte-manteau. Je repense à la première tentative de Paul pour promener Casey, une excursion trébuchante autour de la maison de Liz. Ce molosse va m’en faire voir de toutes les couleurs, c’est sûr!

Au cours de ma carrière dans l’édition, il m’est arrivé souvent de remettre le personnel sur la bonne voie. Non, on ne peut pas quitter le travail lorsque nous traversons une crise et au diable l’horaire d’été! Vous voulez laisser une faute dans un titre parce que «c’est plus joli ainsi»? Retournez à l’école.

Après avoir dompté tous ces bipèdes, promener un chien ne devrait pas être bien compliqué. Il y en a qui le font tout en textant, en portant des sacs de courses ou en hissant des poussettes sur les trottoirs enneigés. Les plus téméraires roulent en skateboard ou à vélo, et le chien le plus rapide de mon quartier – un berger croisé affublé d’une veste orange – court aux côtés de son maître roulant sur un scooter. Bref, promener un chien est à la portée de tous – il n’est même pas nécessaire de marcher.

Pourtant, ce matin, nous venons à peine de sortir que, derrière moi, on me lance en riant: «Qui promène qui?» En effet. Nous peinons à accorder nos pas. Un affrontement a régulièrement lieu. Ma volonté contre la truffe de Casey qui, furetant au ras du sol, est engagée pleins gaz dans une quête folle de tout ce qui lui semble comestible. Sans interrompre sa course, il dévore croûte de pizza humide et petit morceau de poulet baignant dans les restes poussiéreux de sa panure. Casey m’entraîne là où sa truffe le mène. La délicate précision de son museau me rappelle le colibri virevoltant autour des fleurs, mais le butin qu’il flaire pourrait être aussi bien les plumes sanguinolentes d’un pigeon écrasé qu’une flaque de vomi. Rien ne le répugne.

Quand il n’est pas à la poursuite de nourriture, Casey cherche les meilleurs endroits pour uriner. Passant d’un côté à l’autre du trottoir comme un chauffard qui couperait trois voies de circulation, le voilà qui s’arrête dans une embardée devant la borne d’incendie. Il hume. Évalue. Après tous les autres, un filet jaune finit par ruisseler jusque dans la rue. Il a toujours des réserves pour son rituel de marquage.

Je pensais tout savoir des promenades dans mon quartier du centre-ville. Regarder les films à l’affiche au cinéma du coin, prendre note des chaussures en solde ou d’une nouvelle pizzeria, suivre les conversations des autres. Je trouvais mon allure et maintenais ma forme physique tandis que mon esprit dérivait librement. Marcher était ma fenêtre sur un monde intérieur dont je m’inspirais pour diriger mon attention.

Pas avec Casey. Là, j’oscille entre serpenter, attendre, et ce qui se rapproche assez de la démarche d’un ivrogne, les deux mains agrippées à la laisse qui ceinture ma taille. Paul et moi avions pensé que chacun ferait avec Casey une balade d’une heure par jour. Pourquoi me suis-je alors inquiétée pour Paul là où je suis de loin plus exposée à la perte d’équilibre?

Ma Vie Avec Casey Le Chien Montage Deux Photos
Paul et moi nous sommes accordés pour promener Casey chacun une heure par jour.

Les piétons s’écartent pour nous éviter; de nouveaux périls surgissent à chaque coin de rue. Casey tente de prendre en chasse des voitures qui lui semblent hostiles pour une raison mystérieuse. Mais quand je commence à penser que seuls les taxis orange provoquent ses élans, il fonce sur une fourgonnette noire.

Et ce n’est que la partie facile. Les écureuils le mettent dans une frénésie de hululements alarmants et de sauts acrobatiques qui manquent de me mettre à terre. Avant Casey, ces petites bêtes me rappelaient l’adorable Nutkin des livres de Beatrix Potter. Ce sont désormais d’impitoyables scélérats toujours prêts à jaillir de l’arbuste le plus proche.

En se ruant vers un rongeur que je n’ai pas aperçu à temps, Casey percute un couple de piétons. La femme m’accorde un sourire indulgent; l’homme me lance un regard noir. Au rythme où nous allons, quelqu’un risque d’être blessé. Maintenant que j’y pense, mon épaule me fait déjà souffrir. J’ai entendu parler d’entraînement musculaire pour le golf et le ski, mais pour promener un chien?

Je jette un coup d’œil à ma montre. Dans cinq minutes, nous aurons accompli une heure de marche. «Nous»? Le mot nous définit peut-être, Casey et moi, sur le canapé, les yeux dans les yeux, mais dans la rue, il n’y a pas de nous qui tienne. C’est plutôt esprit contre instinct, et l’esprit arrive perdant. Je me fais une joie d’arriver à la maison.

Au moment où je baisse ma garde, dans l’entrée, Casey se prend de bec avec Betsy, le labrador d’un voisin, tristement célèbre pour errer dans les couloirs la nuit. Son propriétaire nous observe de haut en bas, les lèvres retroussées dans une grimace de dédain. «C’est un chien de refuge?» Pour détendre l’atmosphère, je mentionne que Casey a passé sa vie de chiot en prison. «Vous êtes courageuse», me répond-il en éloignant Betsy de mon délinquant.

L’ascenseur semble se traîner jusqu’au septième étage. Casey court dans les bras de Paul pour recevoir un vigoureux massage et entendre la question que l’on doit poser à au moins deux reprises, chaque fois plus fort: «Qui c’est le bon chien? Qui c’est le bon chien?»

C’est un bon chien, oui, mais il devient vite évident que nous devons tous deux améliorer nos compétences en promenade.

Paul se fait réprimander à St. James Park – reconnu pour son kiosque et ses jardins paysagers – quand Casey pique une crise bruyante au sujet d’un écureuil. Un vieil homme en tweed agite son doigt dans sa direction. «Votre chien est une nuisance. Ne voyez-vous pas qu’il y en a qui viennent ici pour trouver un peu de paix et de silence?» Il indique un chien duveteux, perché sur les genoux de son propriétaire comme un animal en peluche sur un oreiller de satin. «Voilà comment un chien devrait se comporter. Et jusqu’à ce que votre animal le comprenne, je vous suggère de le garder hors de ce parc.»

La nuit suivant son bannissement, notre ami est allongé sur ce que nous appelons déjà le «canapé de Casey», tressautant entre deux ronflements. Je passe mes doigts dans le creux qui se dessine sur son crâne, à l’endroit où sa fourrure rousse s’assombrit pour devenir brun rouille. Je ne connaîtrai jamais les rêves de Casey, mais j’imagine qu’il doit bien y avoir un écureuil. Cours, Casey, cours. Sus à cette vermine!

Casey le chiot
L’improbabilité de notre entente amplifie la joie qui en surgit.

Laurie la dresseuse nous rend bientôt visite. Elle paraît très jeune, mais les propriétaires de chiens sur Yelp assurent qu’elle connaît son boulot. Je la préviens qu’elle aura affaire à un bâtard de refuge fou d’écureuils et amateur de fond de poubelles, présenté comme un labrador croisé carlin, mais comment le savoir?
Laurie n’en doute pas. C’est un pur chien de chasse. Avec ce museau pointu, il ne peut être rien d’autre. Et cela explique beaucoup de choses. Ses «crises d’écureuil» expriment son grand talent. Certains chiens sont nés pour aboyer devant les inconnus; le nôtre, pour chasser les rongeurs. Je me dis que nous avons fait une bonne affaire.

Laurie soumet Casey à quelques tests. Il s’assoit, reste immobile et se couche, comme on lui a appris en prison – et comme il le ferait pour nous si nous savions parler sa langue. «Vous avez gagné le gros lot avec ce petit gars, déclare Laurie. Il veut plaire.» J’aurais pu m’y tromper, mais Laurie est une professionnelle.

Tous les trois, nous emmenons Casey dans un parc à l’ambiance détendue où des adolescents jouent au basket et où personne ne s’offensera d’un peu de tapage. Laurie doit observer Casey dans ses plus mauvais comportements. Alors que nous approchons du premier arbre habité par un écureuil, il saute – non, s’élance – sur l’occasion en déployant le répertoire complet de ses effets sonores, tandis que moi, humaine ignorante à l’autre bout de la laisse, je reste sur place en bêlant: «Casey, arrête!»

J’espère secrètement que Laurie admire ses facéties. Si Casey est un démon, qu’il soit au moins le plus bruyant et le plus dangereusement acrobatique des petits diables qu’elle ait jamais vus! Combien de chiens chasseurs d’écureuils réalisent des sauts périlleux arrière, puis bondissent pour une deuxième tentative? Pour lui, la laisse n’existe pas, pas plus que l’échec. Chaque écureuil est une promesse de victoire. Casey est mon Don Quichotte à l’assaut des moulins à vent, mon Buster Keaton aux mille gaffes.

Laurie observe le spectacle, les mains dans les poches de sa veste à capuche; elle a déjà tout vu. «Comme je disais, un vrai chien de chasse. Vous voulez que son attention soit concentrée sur vous, pas sur l’écureuil. Ce sera votre défi. Alors mettons-nous au travail.»

Les Laurie de ce monde ne dressent pas vraiment les chiens. Elles apprennent à des humains perplexes comment cesser de faire ce qui ne fonctionne pas et à développer des habitudes plus constructives. Laurie me rappelle un peu Annette, notre thérapeute de couple, à l’époque où le nôtre battait de l’aile. Quelle que soit l’embrouille depuis longtemps oubliée dans laquelle nous nous trouvions, elle avait déjà tout vu.

Quels efforts n’avons-nous pas déployés dans le bureau en sous-sol aux boiseries de pin d’Annette! Chaque séance était l’aboutissement d’une rigoureuse préparation de notre part. Si nous avions été notés, nous aurions excellé. «Vous êtes remarquablement bien assortis, nous a-t-elle un jour déclaré, en nous observant à travers les énormes lunettes que les femmes portaient à l’époque des vestes à épaulettes. C’est un miracle que vous vous soyez trouvés.» Sa version du «vous avez gagné le gros lot» de Laurie.

Grâce à Annette, Paul et moi nous sommes connectés aux personnes parfois déroutantes, mais généralement bien intentionnées que nous étions. Nous amorçons un processus similaire avec un chien, qui n’a jamais oublié un anniversaire, quitté la pièce dans un accès de colère ou reproché quoi que ce soit à l’un de nous. L’éduquer devrait en somme être une partie de plaisir.

Hélas, je ne sais pas me faire entendre, m’explique Laurie. Mes suppliques ne sont que borborygmes dénués de sens, bruit de fond ponctué de son nom et d’ordres lancés sans conviction. La nature a donné à Casey une mission: massacrer des créatures qui, dans son esprit, n’ont aucun droit d’exister. Pour l’interrompre, je dois faire du bruit.

Trois possibilités s’offrent à moi: siffler, crier, ou taper fort dans mes mains. Je n’ai jamais appris à siffler, et taper dans les mains avec des gants… Il me reste à crier. À chaque écureuil, je tente d’émettre un cri respectable: «Casey ! Casey!» Comment ce nom que j’adore susurrer peut-il être si dur à vociférer avec aplomb? Paul secoue la tête (c’est lui le bon élève). Crier lui a toujours été naturel – trop naturel à mon goût, mais c’est utile face à un chien. «Plus d’autorité, m’enjoint-il. Plus de volume.»

Je maîtrise l’aspect autoritaire. À 65 ans, j’ai amplement mérité le droit d’être une vieille dame au tempérament de feu. J’exige des remboursements avec assurance (et les obtiens). Je n’hésite pas à reprendre les inconnus qui m’appellent «ma chère» ni à demander aux jeunes gens qui traînent les pieds sur le trottoir de me laisser passer. Je n’ai aucun mal à me plaindre ou à corriger les autres.

Mais personne n’aime une femme qui crie. Dans ma maison d’enfance, seul mon père jouissait de ce droit – dont il pouvait se servir sans préavis. Sobre, il récitait du Yeats à ma sœur et moi à l’heure du coucher. Lorsque nous essayions de nouvelles tenues, il s’inclinait devant nous et demandait, tel un gentleman sorti d’un vieux film: «Auriez-vous l’obligeance de me donner votre numéro?» Mais lorsqu’il était ivre ou en proie à une gueule de bois, le détail le plus insignifiant pouvait le mettre en colère, comme le bain-marie pour son gruau. «Où a donc disparu ce foutu machin? C’est pas une façon d’organiser les placards de la cuisine!» Nous nous réveillions dans un tintamarre d’ustensiles. Et je savais que la journée allait mal se passer.

La peur a un son: celui des cris. Ce n’était pas tant la colère de mon père que je craignais que la mienne. Comme il était un homme – l’homme de la maison, disait-on – il avait le droit de se défouler. Comme j’étais une fille, cela m’était interdit. Je devais garder la tête basse, ne pas rester dans ses pattes, faire de mon mieux pour apaiser ce grand bébé déguisé en homme.

Aujourd’hui, Laurie me donne la permission de crier. Plus encore, j’ai des ordres à aboyer. Pour le bien de Casey, j’apprendrai à me lâcher.

Au terme de notre première séance avec Laurie, je promène Casey en gardant sa voix en tête. Je m’entraîne à crier «non!» lorsque Casey se transforme en prédateur. La chaussée ne s’ouvre pas en deux pour m’avaler tout entière. Ma voix est claire et fière. Mieux encore, Casey commence à comprendre – pas toujours, ni même une fois sur deux, mais parfois, surtout si j’accompagne mon «non CaaaSEY!» d’un coup sec sur la laisse. Viennent ensuite la friandise et la caresse dans le cou. Je fais «bon chien», comme Laurie me l’a appris.

Mais c’est beaucoup exiger de lui. En présence d’un écureuil, ses yeux flamboient, ses poils se hérissent. Je pensais qu’il ne s’agissait que d’une expression avant de voir le souffle de rage balayer son échine, là où sa fourrure est plus sombre et drue. Lorsqu’il se hérisse, il semble plus gros, plus menaçant. Il est un agent de la nature, déterminé à radier de la terre les créatures inférieures.

La fureur le consume rapidement, mais disparaît aussi vite que l’écureuil. La violence de Casey est forgée d’une éphémère pureté. Contrairement à tous les humains de ma connaissance, il n’est pas rancunier. Il ne rumine ni sa déception ni sa colère contre la rabat-joie cramponnée à l’autre bout de la laisse.

Casey et moi marchons de concert, bipède et quadrupède, femme âgée et jeune chien, esprit analytique et créature de pulsions. Celle qui nettoie, celui qui bave sur le sol. Jusqu’ici, c’étaient les différences qui retenaient mon attention plus que le plaisir partagé de la promenade. Casey évolue dans son propre monde, j’ai le mien, et je ne pensais donc pas à lui et moi comme à un «nous». Mais je me surprends bientôt à évoquer les lieux que nous partageons – nos endroits, à lui et à moi. La fresque devant laquelle je l’ai fait poser pour une photo, le parc où nous avons sympathisé avec un jongleur qui s’entraînait.

Je commence à deviner ce que nous pouvons être l’un pour l’autre. Nous sommes désormais un «nous», et c’est suffisant. L’improbabilité de notre entente amplifie la joie qui en surgit. Tant que les écureuils patrouilleront dans les rues et les parcs de Toronto, il y aura de brefs élans de colère qui ne changeront rien. Notre relation, celle d’une femme et son chien, révèle le miracle de ces deux êtres faillibles aux points de vue opposés, posant la première pierre à l’édifice d’un nous.

Paul reste Paul, Rona demeure Rona. Au commencement était un toi, un moi. L’un faisant la grasse matinée, l’autre pour qui se lever tôt est une raison d’être. L’une qui a fui ce mariage lorsque notre fils, Ben, était tout petit, en déclarant «Je ne t’ai jamais aimé» (moi, épuisée par mon jeune mariage et mon enfant plus jeune encore), et l’autre qui a répondu «Ce n’est pas terminé. Essayons encore une fois.» L’un qui sait comment les choses devraient être, et l’autre qui ne comprend pas (en réalité, tous les deux). De différences en déceptions, nous avons créé un nous. Et c’est ce nous qui a accueilli Casey en son sein.

Une fois trouvé, le nous peut supporter une bonne dose de tension. Certains jours, je ne parviens pas à empêcher Casey de s’élancer vers les 17 premiers écureuils, mais il finit par se calmer autour du centième. Avec la multitude de rongeurs qui peuplent la ville, nous comptons toujours sur une nouvelle chance. Je finis par éprouver un respect réticent pour ces bestioles qui semblent toiser Casey avec une sorte d’amusement.

Écureuil après écureuil, jour après jour, nous commençons à trouver notre rythme. Nous traversons parfois des quartiers entiers sans un incident, la médaille de Casey tintant au rythme de mes pas, sa laisse vibrant doucement dans ma main maintenant que j’ai appris à ne pas m’y cramponner. Il connaît chaque variation de notre itinéraire. Si je ne choisis pas celle qu’il préfère, il tire, comme pour demander: «Es-tu sûre de cela?» Un petit désaccord en chemin n’est pas grand-chose pour une belle équipe.

Nous dévidons rapidement le rouleau format économique de sacs à crottes. Casey est remarquablement productif. Ça ne me dérange pas. Cela me donne même l’occasion d’accomplir une bonne action chaque jour. Et cette humble tâche m’ancre littéralement dans la terre. Je suis forcée de m’occuper du trottoir fissuré et bosselé, des feuilles détrempées au bord d’un sentier piétonnier. C’est une servitude que je partage avec tous les propriétaires de chien qui ont à cœur de faire ce qui est juste. La femme qui se baisse avec prudence de son fauteuil roulant, le vieil homme qui prend garde de ne pas mobiliser son mauvais genou. Les jeunes parents s’exclamant, alors que leur enfant ramasse le dépôt du teckel de la famille: «C’est ça! Bravo ma fille!»

J’ai commencé à promener Casey au début du printemps, lorsque la neige, en fondant, mettait au jour tout un hiver d’excréments noircis dans chaque parc. Ils s’entassaient au pied des haies et parsemaient les trottoirs, témoignage desséché du je-m’en-foutisme humain. Tous ces contrevenants faisaient de moi la cible de ceux qui méprisent les chiens. Ce qui les unit tous est l’horreur de leurs déjections.

Je viens tout juste de jeter la première crotte de la journée lorsqu’un individu approche, un casque beuglant une cacophonie dans ses oreilles. En passant, il crie par-dessus son épaule: «J’espère que ce n’est pas votre chien qui vient de laisser ses besoins sur le trottoir! La peste soit de ces animaux en ville!» Il ne se retourne pas à ma réponse: «Pas nous!» Nous. Toute attaque contre Casey me touche directement. En définitive, je ramasse ses déjections car je l’aime. J’aimerais que mes confrères humains le considèrent avec bienveillance, ou au moins sans mépris.

Marcher avec Paul ne me manque plus. Marcher avec un chien présente des avantages bien particuliers. Si Casey remarque mon humeur noire après une mauvaise nuit de sommeil, il ne se soucie pas des conséquences possibles sur lui. Il continue de trottiner à mes côtés, les oreilles pivotant vers l’arrière pour capter un bruissement dans l’herbe qu’aucun humain ne saurait détecter.

Je n’ai pas besoin de mériter la bonne humeur qui nous enveloppe. Son moteur est l’enthousiasme de Casey pour les menus détails de son quotidien – le mur souillé sur lequel il faut uriner, l’employée de la poste à qui il faut faire la fête contre un biscuit sorti de la boîte en fer blanc derrière le comptoir. Sur la carte des plaisirs de Casey, je suis comme la terre et le ciel, rassurante par ma présence, mais pas au premier plan.

Comme Laurie me l’a enseigné, je traverse la rue pour éviter les chats, les petits enfants qui courent, les chiots imprévisibles – tout ce qui pourrait déclencher la colère de Casey. Il fait une exception pour les chiens en liberté (ils ravivent un sentiment d’insécurité), les chiens dotés d’une énorme tête poilue (pas des chiens, selon ses critères) et bon nombre de grands chiens noirs (allez savoir pourquoi). De la même manière, d’autres chiens font une exception pour Casey, pour des raisons tout aussi impénétrables. Lorsque je ne peux pas changer de trottoir, je fais diversion en lui lançant une poignée de friandises.

Je sais que nous avons franchi une étape importante lorsque Casey fait une terrible crise d’écureuil près du lieu où nous l’avons promené pour la première fois avec Laurie. À pleins poumons, fièrement et rapidement, j’exécute ma routine en trois étapes: le cri, le coup sec sur la laisse, le «bon chien». Quelqu’un me salue, une promeneuse de chiens professionnelle dont les trois protégés reniflent tous le même carré d’herbe. «Beau travail!» me félicite-t-elle. Combien de temps depuis la question «Qui promène qui?».

Un jour, j’ai eu un éclair de génie: notre duo peut trouver une application concrète. Casey possède l’enviable pouvoir de dormir partout où il se trouve, de la banquette arrière de la voiture à l’arrière-cour d’un ami. Je profite quant à moi du talent humain de ressasser mes soucis lorsque je ne rêve que de dormir.

Ma Vie Avec Casey Le Chien Dormir Endormi
C’est un maître dans l’art du sommeil.

Au cœur d’une nuit agitée, je me lève pour chercher un livre soporifique et découvre Casey ronflant sur le canapé de la télévision. Il ne bouge pas quand je m’assois près de lui pour caresser la douce fourrure de son cou. Il exhale, plongeant plus profondément dans le sommeil. Ce soupir semble presque humain, mais tout soupir humain est essentiellement mammalien. «Hé! Casey, emporte-moi avec toi!»

Il me laisse juste assez d’espace pour me recroqueviller contre lui, son poitrail ferme et chaud en guise d’oreiller. Contrairement à tous les autres oreillers de ma vie, le thorax de Casey gonfle au rythme de sa respiration. Sa fourrure est imprégnée de sa puissante odeur. Peu importe où ses pattes ont traîné durant nos pérégrinations ni où sa truffe s’est fourrée, il sent exactement sa propre odeur.

Mon esprit bourdonnant de pensées parasites s’élève et retombe au rythme du souffle de Casey comme un bateau sur une mer calme. J’ignore encore que je prends des libertés: une tête humaine de cinq kilos est un poids non négligeable pour le corps d’un chien de 14 kilos, et tous les chiens détestent être contraints dans leurs mouvements. Mais Casey est trop endormi pour me repousser aussitôt. Il me supporte le temps de quelques respirations, assez pour me rappeler à quel point un souffle peut être profond et lent.

Je ne saurai jamais peindre comme Matisse ou écrire de la poésie comme Emily Dickinson, mais Casey me laisse croire que je pourrais dormir comme lui, mon maître personnel dans cet art.

Pour le sommeil de mes rêves, je suis prête à aller très loin. J’ai acheté un matelas de très grande taille qui s’adapte à mon poids et à la température de mon corps, fait de matériaux mis au point par la NASA. J’ai suivi un régime strict de bains et étirements avant le coucher. J’ai pris de puissants somnifères. J’ai consulté un psychiatre spécialisé dans le sommeil afin de m’aider à m’affranchir des pilules et apprendre les règles d’un «sommeil réparateur».

Par une mauvaise nuit, peu après l’arrivée de Casey à la maison, je le trouve assoupi sur le canapé. Ce qu’il sait sur le sommeil, aucun humain ne pourrait me l’enseigner. Pour tomber endormi, comme pour tomber amoureux, il s’agit d’abandonner ses attentes, de relâcher sa surveillance. J’ai appris cela en observant Casey.

Étalé les quatre fers en l’air ou la truffe contre la queue, les yeux fermés ou semi-ouverts, il dort en moyenne de 12 à 14 heures par jour, comme tous les chiens. Tout ce que je demande, c’est d’en dormir sept. Avec un petit coup de pouce de mon assistant canin, je suis devenue une toute nouvelle dormeuse.

Serait-il meilleur professeur s’il se trouvait dans le lit, à mes côtés? Environ la moitié des propriétaires de chiens dorment avec leurs animaux. Pour ma part, j’ai instauré une règle – pas de pattes sales sur nos draps 300 fils – et je m’y tiens.

Je retourne dans la chambre, où entre-temps le lit a refroidi. Mon côté ressemble au naufrage de ma nuit jusqu’ici – un enchevêtrement de draps, de masques de sommeil et de couches de vêtements ajoutés, puis ôtés, dans ma quête de la température corporelle idéale. Le côté de Paul demeure intact, puisqu’il s’est assoupi dans son fauteuil préféré.

Je m’enfonce dans l’oreiller épousant ma nuque que je dois emporter partout avec moi. La machine à bruit blanc ronronne. Je rejoue dans ma tête le moment que Casey et moi venons de partager – sa fourrure contre ma joue, son souffle qui me soulève – jusqu’à finalement glisser dans un rêve de «nous».

Tiré de Starter Dog: A Virtual Introduction, par Rona Maynard, publié par ECW Press. © Rona Maynard, 2023. Reproduit avec l’autorisation de l’éditeur. Tous droits réservés.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Evil Dead Rise 2023

La fameuse cabane au fond des bois dans laquelle des jeunes ont rendez-vous avec la mort. Ils l’ignorent jusqu’à ce qu’elle leur tombe dessus, de la plus horrible des façons. Enfin, croit-on. Jusqu’à ce que la Grande Faucheuse version entité démoniaque fasse une autre victime, de manière pire encore. Et ainsi de suite, tant qu’il y a des survivants.

C’est sur cet air à la fois horrifique et baroque qu’il y a 40 ans, Sam Raimi a fait son apparition dans l’œil public. Grâce à un film à petit budget devenu culte et fer de lance d’une franchise dont la popularité de se dément pas: Evil Dead en version originale, L’opéra de la terreur en traduction française.

Le cinquième volet de cet «oratorio» sanglant s’intitule L’opéra de la terreur: Renaissance. Il est signé Lee Cronin. Pour faire différent, la cabane isolée a laissé place à un vieil immeuble d’un quartier moche de Los Angeles. En fait, à partir de la scène d’ouverture, aussi hilarante que sanglante, toute l’action prend place dans un appartement. Quant à la bande de copains, elle cède le terrain à une famille: une mère (Lily Sullivan), ses trois enfants et une invitée (Alyssa Sutherland), sœur de la première, tante des jeunes.

Disons que ça va saigner (et plus) quand les uns et les autres vont être possédés par le démon ou se battre contre lui, avec toute arme leur tombant sur la main. Ça, c’est à l’écran. Dans la salle, on grimace d’horreur, on détourne les yeux, on rit nerveusement ou à gorge déployée, on applaudit.

Le gros point fort du long métrage vient de ce que la mort leur va si bien, aux uns et aux autres. Lee Cronin, qui a aussi écrit le scénario, a de l’imagination à revendre pour inventer et filmer les mises à mort, qu’elles soient horribles ou grand-guignolesques. Là où il en a beaucoup moins, c’est en matière de récit. Il y a bien peu ici à se mettre sous la dent. Quant au déménagement vers la ville, il sert peu et, en fait, nuit à la plausibilité de l’ensemble: que les cris et hurlements se perdent dans la nuit et les bois, c’est une chose. Qu’il en aille de même dans un immeuble aux nombreux appartements (occupés), on y croit beaucoup moins.

Bref, en 90 minutes, on fait le tour de la question. Heureusement, c’est la durée du long métrage!

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Vaincre Le Diabete

En 2005, alors âgé de 25 ans, Sujay Nazareth, technicien en technologie de l’information à Delta, en Colombie-Britannique, a commencé à avoir constamment soif. Il s’est spontanément mis à perdre du poids et se sentait fatigué, quelle que soit la durée de ses nuits. Des analyses de sang ont révélé un diabète de type 2, qui n’a pas retenu outre mesure l’attention du jeune homme.

«J’avais peur et j’étais troublé. Pendant neuf ans, j’ai fait l’autruche. Je prenais des médicaments et j’essayais de renoncer aux produits sucrés, comme les sodas, sans être vraiment sérieux.» Sujay négligeait parfois de faire les analyses prescrites par son médecin, convaincu que les résultats seraient mauvais. C’est lors de la naissance de sa fille, en 2016, qu’il a résolu de s’attaquer enfin sérieusement au problème. «Je devais me secouer et commencer à m’occuper de moi.» Il regrette aujourd’hui de ne pas s’y être mis plus tôt.

Le diabète de type 2 se caractérise par l’incapacité de l’organisme à produire suffisamment d’insuline (l’hormone qui régule la quantité de sucre dans le sang) ou à utiliser celle qu’il produit. Une trop grande quantité de sucre dans le sang fragilise les organes, les nerfs et les vaisseaux sanguins. Sans traitement, on s’expose à de nombreuses pathologies, notamment des maladies cardiaques et rénales, la cécité ou une atteinte nerveuse pouvant mener à l’amputation d’un membre. Le diabète peut réduire de 5 à 15 ans l’espérance de vie.

Sa prévalence augmente au Canada – 11,7 millions de Canadiens sont atteints de diabète ou de prédiabète, surtout parce que la population vieillit et qu’elle s’est sédentarisée. «La première cause de diabète de type 2 est le vieillissement, rappelle le Dr Tom Elliot, directeur médical du BCDiabetes à Vancouver, en Colombie-Britannique. Avec l’âge, les cheveux grisonnent, la peau se ride et les cellules ne se reproduisent plus aussi rapidement, notamment les cellules bêta qui fabriquent l’insuline.»

Cela dit, un diagnostic de diabète n’est plus aussi dramatique qu’il pouvait l’être il y a encore cinq ans. Et, selon de nombreux spécialistes, les nouveaux traitements, la technologie et la perspective d’avancées révolutionnaires devraient même permettre bientôt de vaincre la maladie.

Saviez-vous qu’une marche par jour pourrait réduire le risque de diabète?

Qui souffre de diabète?

Le risque de diabète avant l’âge de la retraite est plus élevé chez les personnes de plus de 40 ans, en surpoids, qui fument, ne font pas d’activité physique et ont une tension artérielle élevée ou des antécédents familiaux de diabète (surtout dans la famille restreinte). Comme le diabète de type 2 ne s’accompagne pas toujours de symptômes – et parce que certains ajustements à l’hygiène de vie peuvent prévenir la maladie –, l’Agence de la santé publique du Canada et le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs ont mis en ligne un outil qui permet de mesurer le risque diabétique en tenant compte d’un certain nombre de données, notamment l’indice de masse corporelle (IMC) et les habitudes en matière d’exercice physique.

«Une fois le risque connu, il est plus simple de changer ses habitudes, de maîtriser sa glycémie et d’échapper aux redoutables complications à long terme du diabète», se réjouit le Dr Elliot. Aux changements d’hygiène de vie s’ajoutent de nouveaux médicaments pour réguler le poids et stabiliser la glycémie.

Comme avec d’autres maladies, le diagnostic précoce améliore les options de traitement. La soif, le manque d’énergie ou la fatigue, la vision trouble, l’envie fréquente d’uriner, la perte de poids soudaine et inexpliquée et la cicatrisation plus lente des plaies sont les symptômes les plus fréquents du diabète de type 2. En 2018, après un suivi auprès de 27 000 participants (pendant 11 ans pour certains), des chercheurs japonais publiaient une étude montrant que certains signaux d’alerte précoces, notamment l’élévation de l’IMC et de l’insulinorésistance, apparaissaient jusqu’à 10 ans avant un diagnostic de diabète – raison de plus pour ne pas négliger les examens de routine.

Nombreux sont les mythes sur le diabète. Heureusement, des spécialistes nous éclairent sur les vérités qui se cachent derrière certains d’entre eux et sur la façon de bien soigner cette maladie.

Laptop With Blank White Screen Isolated On A White Background. Laptop Blank Screen Mockup. 3d Rendering
Séances à distance avec un conseiller en santé personnel.

La prévention

Près de six millions de Canadiens souffrent de prédiabète, un trouble qui se caractérise par une glycémie anormalement élevée, mais encore insuffisante pour formuler un diagnostic de diabète.

Le prédiabète ne progresse pas nécessairement vers un diabète de type 2, mais en l’absence d’intervention, c’est presque toujours le cas, insiste la Dre Tamara Spaic, endocrinologue au St. Joseph’s Health Care à London, en Ontario. «Le régime, l’exercice et la perte de poids sont des moyens connus de prévention du diabète.» Cent cinquante minutes d’exercice hebdomadaire réparti sur cinq jours permettent de réduire jusqu’à 60% du risque. Ce n’est pas forcément facile, mais pouvoir agir sur sa santé et obtenir un résultat est plutôt une bonne nouvelle, ajoute Tamara Spaic.

Diabète Canada a lancé son programme de prévention du diabète pour soutenir les patients souffrant de prédiabète qui entreprennent de modifier leur hygiène de vie pour y arriver. Il y a trois ans, le Dr Harpreet Bajaj, directeur de la dernière étape de recherche au LMC Healthcare à Toronto et chercheur principal de l’étude, a lancé le recrutement de participants pour étudier l’effet des séances à distance avec un conseiller en santé personnel – un diététicien, par exemple – sur des patients souffrant de prédiabète ou à risque de diabète de type 2. Les résultats seront publiés plus tard en 2023.

Ce programme canadien s’inspire d’une initiative américaine qui a réduit de 58% le risque, chez les prédiabétiques participants, de développer un diabète de type 2. «Nous espérons des résultats similaires», reconnaît le Dr Bajaj.

Peter Lang, professeur de mathématiques à la retraite à Cobourg, en Ontario, participe à l’étude. À 74 ans, l’homme souffre de prédiabète depuis quatre ans. Grâce au programme, il a appris à éviter certains aliments – notamment le riz blanc, le fromage (à l’exception du fromage blanc) et les bananes, qui contiennent plus de sucre quand elles sont mûres. Il sait maintenant qu’il peut faire baisser son stress en allant marcher ou en faisant de l’exercice. «C’est une question d’habitude, admet-il. Ma femme a commencé à m’accompagner. Nous allions soulever des poids au sous-sol pendant une demi-heure après le petit-déjeuner, et maintenant, je marche environ deux heures par jour.» Peter Lang, qui va bientôt boucler son programme de 12 mois, a déjà atteint son objectif glycémique – et il s’accroche.

Il existe plusieurs types de diabète et la gravité de la maladie dépend de plusieurs facteurs. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur le diabète, une maladie qui ne cesse de croître au Québec et au Canada.

Healthy Food Poke Bowl With Prawn, Rice, Fresh Vegetables, Edamame Beans, Soybean Sprouts . Traditional Dish Hawaiian Cuisine. Poke Bowl With Shrimp Isolated On White Background. Dinner For Slimming. Salad Bowl With Prawn.
Des aliments peu caloriques, pauvres en glucides et riches en protéines.

Changer d’hygiène de vie

Quand il s’est enfin décidé à affronter son diabète, Sujay Nazareth a consulté un endocrinologue. Trop tard cependant pour qu’un changement même radical de mode de vie suffise pour maîtriser sa glycémie. Non seulement lui fallait-il des injections d’insuline, mais l’atteinte des vaisseaux sanguins de sa rétine était telle qu’il souffrait d’une rétinopathie diabétique qui l’a contraint à recevoir une fois par mois des injections de corticostéroïdes dans les yeux pour prévenir une aggravation des problèmes qui risqueraient de le rendre aveugle.

En plus des médicaments, il s’est efforcé de cesser toute consommation de sucre et a augmenté son activité physique. Il s’est interdit des glucides sans valeur nutritive comme le pain blanc, s’est mis au Coca-Cola Zero, a réduit sa consommation de malbouffe et s’est mis à la marche quotidienne. «C’est à cette époque qu’on m’a diagnostiqué une maladie auto-immune, confie-t-il. Je me suis dit que si je ne pouvais pas maîtriser celle-là, j’arriverais certainement à maîtriser mon diabète.»

La perte de poids a toujours joué un rôle important contre le diabète, peut-être plus que la régulation de la glycémie, si l’on en croit des recherches récentes. On a ainsi démontré qu’il est plus bénéfique pour un patient qu’il perde 15% de sa masse corporelle que de voir baisser sa glycémie. Un comité international de spécialistes qui publiait l’année dernière un article dans The Lancet recommande justement aux médecins d’aller dans ce sens.

Si de nouveaux médicaments facilitent la perte de poids, le régime alimentaire peut contribuer de son côté à la rémission du diabète. En 2021, les résultats de travaux menés à l’université de la Colombie-Britannique ont ainsi établi qu’après seulement 12 semaines d’un régime alimentaire peu calorique, pauvre en glucides et riche en protéines, plus du tiers des 188 participants souffrant d’un diabète de type 2 pouvait désormais se passer de médicaments.

«Le diabète a toujours été considéré comme une forme de fatalité, une maladie qui finirait par progresser et entraîner des complications graves, explique Tamara Spaic. Nous pensons aujourd’hui que la rémission est possible, un peu comme dans le traitement du cancer.»

Découvrez également les meilleurs aliments pour mieux contrer et prévenir le diabète.

Bottles Of The Drug Jardiance, Made By Eli Lilly And Company, Sit On A Counter At A Pharmacy In Provo, Utah, U.s. January 9, 2020. Reuters/george Frey
Inhibiteurs des SGLT2.

Nouveaux médicaments

Engagée dans la recherche de pointe sur la rémission du diabète, Tamara Spaic, une endocrinologue, estime que le traitement plus agressif de la maladie dès son diagnostic rend désormais cette rémission possible, contrairement à l’approche traditionnelle qui conseille plutôt de modifier l’hygiène de vie – moins de sucre, plus d’exercice, réduction du stress – puis d’observer les résultats sur la glycémie.

En plus de se voir prescrire un médicament qui réduit l’absorption du glucose, ou une combinaison de ce même médicament avec de l’insuline, les patients doivent radicalement changer d’hygiène de vie, notamment en adoptant un régime hypocalorique strict. «Nous espérons qu’après au moins trois mois d’intervention intensive, les patients retrouvent une glycémie normale et n’aient plus recours à des médicaments.»

Si la perte de poids, le régime et l’exercice restent au cœur du traitement du diabète, la Dre Spaic pense que certaines nouvelles classes thérapeutiques approuvées par Santé Canada au cours des cinq dernières années ont aujourd’hui un effet majeur car elles font plus que simplement réduire le glucose. Les agonistes du récepteur GLP 1 (pour Glucagon-like peptide 1), par exemple, favorisent la perte de poids; de leur côté, les inhibiteurs des SGLT2 (pour Sodium glucose cotransporter 2) réduisent le risque de développer une maladie cardiaque ou rénale.

«Les patients atteints de diabète ne meurent pas d’hyperglycémie, mais plutôt de maladie cardiovasculaire.» L’endocrinologue explique en effet qu’environ deux patients sur trois en unité de soins intensifs cardiologiques et deux sur cinq en unité de dialyse médicalisée sont diabétiques. «C’est un progrès énorme que de pouvoir donner aux patients des médicaments qui réduiront de 20% à 30% le risque de souffrir d’une maladie cardiaque ou rénale.»

Trulicity Diabete
Agonistes du récepteur GLP 1.

Nouvelle technologie

Grâce à ces nouvelles classes thérapeutiques pour le diabète, Sujay Nazareth se passe désormais d’insuline et ne reçoit plus qu’une injection hebdomadaire d’un agoniste des récepteurs GLP 1 qui fait baisser sa glycémie et facilite la maîtrise du poids en supprimant son appétit. La mesure du glucose en continu (CGM) lui permet de surveiller sa glycémie. C’est un développement assez récent dans l’univers sans cesse en évolution de la gestion du diabète.

Le CGM est un petit appareil portable muni d’un capteur cutané de la taille d’une pièce de monnaie relié à une minuscule aiguille posée sur l’épiderme qui mesure la glycémie à quelques minutes d’intervalle et envoie le résultat à un appareil à distance, comme un téléphone intelligent.
«Quand j’ai appris que j’étais diabétique, je n’aurais jamais imaginé pouvoir disposer un jour d’un appareil comme le CGM», se réjouit Sujay Nazareth. Les mesures lui permettent d’ajuster sa médication, son niveau d’activité et son apport alimentaire – tout cela en temps réel.
Grâce au CGM, explique le Dr Elliot, plus besoin de piquer le bout du doigt pour mesurer la glycémie en capillaire. Les appareils de CGM sont fiables et précis, bien que les capteurs assez coûteux ne durent que de 10 à 14 jours. Au Canada, ils ne sont pas remboursés dans toutes les provinces. (La RAMQ par exemple ne le rembourse que pour les patients souffrant de diabète de type 1.)

«Du jour au lendemain, grâce à cet appareil, on sait en temps réel si le choix diététique est le bon. On sait ce qui se passe quand on fait de l’exercice ou qu’on se dispute avec son partenaire, dit-il. C’est simple, cet appareil a fourni la clé des modifications à apporter au comportement du diabétique.»

De nouveaux modèles de CGM – plus petits et encore plus précis – seront mis sur le marché d’ici une année ou deux, se félicite le médecin.

Les prochaines étapes

Le système de santé du Canada débourse annuellement environ 30 milliards de dollars pour soigner les diabétiques. On ne s’étonne pas que le gouvernement ait investi plus de 15 millions de dollars dans la recherche sur le diabète en 2021. Mais toute cette recherche ne changera rien si les diabétiques n’ont pas accès aux traitements et outils novateurs ou qu’ils n’ont pas les moyens de se les payer. Laura Syron, présidente et chef de la direction de Diabète Canada, elle-même diagnostiquée en 2017 d’un diabète de type 2, a lutté pour qu’on dispose en cette matière d’une loi-cadre nationale qui a été adoptée l’an dernier.

«Il existait une stratégie nationale pour le cancer, une autre pour la santé mentale, mais il n’y avait rien pour le diabète. » Le nouveau cadre permettra de mettre fin à l’ensemble disparate de programmes proposés au pays au profit d’un réseau unifié qui facilitera la mise en commun d’informations et de bonnes pratiques – de la prévention à la qualité des soins aux patients – afin d’assurer que tous les Canadiens bénéficient du même accès aux traitements les plus récents.

Laura Syron espère aussi qu’on apprendra à parler autrement de la maladie. Elle ne supporte plus la manière dont les médias abordent le diabète ni l’image stéréotypée d’une personne en surpoids qui se gave de sucre dès qu’il en est question. Contre le préjugé tenace et erroné du diabétique responsable de sa maladie, elle souhaite plus de compassion et une meilleure compréhension des causes multifactorielles de la maladie. « J’ai eu le sentiment d’être nulle quand j’ai été diagnostiquée, se souvient-elle. Je me suis stigmatisée moi-même.» Et, pendant des années, elle a navigué entre l’apathie (« tu as de la chance que ce ne soit pas plus grave ») et les reproches («tout ça c’est ta faute»).

«C’est une maladie épuisante, une inquiétude qui vous contraint à une surveillance permanente, poursuit-elle. Il y a tout juste 100 ans, un diagnostic de diabète était synonyme d’une condamnation à mort. L’insuline a été une avancée énorme, mais depuis, les changements ont été lents – jusqu’à aujourd’hui.»

Il semble en effet désormais que chaque mois apporte sa nouvelle étude sur le diabète. Y compris au Canada. En janvier, de nouveaux essais cliniques menés par des chercheurs de l’université de l’Alberta ont révélé que des cellules productrices d’insuline issues de cellules souches pouvaient être transplantées dans la paroi abdominale d’un patient atteint de diabète. Le nombre de participants était modeste, mais 35% de ceux qui avaient bénéficié de ces implants de la taille d’une carte bancaire ont montré des signes de production d’insuline dans le sang six mois après la transplantation, et ce résultat est passé à 63% après un an.

De l’investissement à la recherche, cet élan donne aux spécialistes du diabète la conviction qu’un jour ou l’autre le remède surgira. «Nous devons continuer à nous battre, reconnaît Tamara Spaic. Chaque génération aime prédire qu’il y aura un remède dans 10 à 15 ans, mais aujourd’hui, la recherche sur le diabète précise de manière exponentielle notre compréhension de la maladie. Je suis sûre que nous finirons par savoir comment la guérir.»

Le diabète de type 2 affecte 90% des personnes atteintes de diabète. Connaissez-vous réellement les facteurs de risque et les traitements efficaces contre le diabète de type 2?

Nouvel espoir pour le diabète de type 1

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune où le pancréas est incapable de produire de l’insuline. On parlait jadis de diabète sucré, et il apparaissait généralement chez des enfants et des adolescents, mais la maladie peut survenir à tout âge. Comme avec le diabète de type 2, les études identifient de nouveaux gènes et la recherche autour des cellules souches se montre prometteuse en termes de traitement, voire, un jour, de guérison. L’arrivée au Canada du pancréas artificiel qui combine un appareil mesurant le glucose en continu (CGM) et une pompe qui instille automatiquement de l’insuline au patient en fonction de sa glycémie est assurément l’annonce la plus encourageante pour les patients souffrant d’un diabète de type 1.

Bien moins courant (et connu) que le diabète de type 2, découvrez ce qu’il faut savoir sur le diabète de type 1 qui représente environ 10% des personnes atteintes de diabètes.

Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Peut-on manger cet avocat noirci?

Trouvez-vous qu’il est difficile de déterminer le moment précis où un avocat est à point? La question se pose, car ce fruit capricieux semble avoir un processus de maturation particulièrement accéléré. Découpé trop tôt, il peut être dur et sans saveur; trop tard, il peut présenter des taches foncées peu ragoûtantes et une texture pâteuse.

Mais peut-on manger un avocat dont la chair est devenue brune? Ou vaut-il mieux le jeter à la poubelle, et se jurer de bien vérifier s’il est arrivé à maturité la prochaine fois?

Pourquoi les avocats tournent-ils au brun?

Il y a trois raisons principales pour lesquelles un avocat brunit. La première est qu’il a été meurtri parce que manipulé par plusieurs personnes, ou qu’il a subi un parcours difficile et que ces taches brunes sont le résultat de chocs.

La seconde est que l’avocat est avarié. Le fruit trop mûr produit des taches brunes ou noires sur toute sa chair lorsqu’il se gâte. Cela s’accompagne, en général, du noircissement de la peau, d’une chair foncée et filandreuse, d’une odeur et d’un goût rance.

La troisième cause de brunissement d’un avocat est qu’il a été découpé, et que ses enzymes exposées à l’oxygène ont réagi par oxydation, ce qui provoque le brunissement de la chair.

Peut-on manger un avocat bruni?

On peut manger un avocat ou un guacamole bruni par l’oxydation sans risque, tout comme on peut le faire avec une pomme qui subit ce même genre de réaction chimique. Cependant, il ne sera certainement pas appétissant présenté dans une assiette, et son goût pourrait être légèrement altéré (un peu amer).

En découpant l’avocat, si vous découvrez des taches brunes dans sa chair, retirez ces zones et mangez ce qui se trouve autour. Enfin, si le brunissement commence au niveau de la tige et s’étale partout, l’avocat est gâté et doit être jeté.

Comment prévenir le brunissement d’un avocat

Ne vous forcez pas à manger un avocat en entier pour prévenir l’oxydation qui est inévitable, car il existe plusieurs façons faciles d’échapper au brunissement. Les plus simples? Pressez du jus de lime ou de citron sur le côté coupé pour que l’acidité abaisse le niveau du pH, ce qui empêchera le brunissement. Puis, déposez le demi-avocat bien enveloppé dans un récipient hermétique – pour réduire son exposition à l’oxygène – et entreposez-le au réfrigérateur.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Anna Sacks Fouille Dans Les Poubelles Ordures

Au milieu des années 2010, Anna Sacks travaillait dans une banque d’investissement à New York et menait une belle vie. Mais pas SA vie de rêve! Elle voulait s’épanouir davantage et avoir l’impression d’accomplir quelque chose d’important.

Quand on cherche à donner un sens à sa vie, on peut lire un bouquin de croissance personnelle, faire un peu de surcyclage (de upcycling, en anglais) ou même faire du bénévolat quelques heures par semaine.

Anna Sacks, a pour sa part décidé de faire ses valises et de déménager dans le Connecticut pour participer à Adamah – qui signifie «Terre» en hébreu – un programme agricole juif qui se concentre sur le développement durable et sur la culture d’aliments écologiques. Elle revient trois mois plus tard à New York avec un nouvel objectif de vie et les compétences requises pour faire de ses rêves une réalité, enfin!

«L’une des choses qui m’ont vraiment marqué, c’est le peu de déchets produit par les agriculteurs de Adamah et la façon dont ils traitaient leurs déchets, principalement par le biais du compostage», dit-elle. «Je me suis demandé pourquoi nous ne faisions pas ça à New York. Quand je me promenais dans mon quartier, j’étais choqué par le nombre de sacs de déchets empilés. J’ai commencé à me demander ce qu’il y avait réellement dans tous ces sacs et bacs de recyclage sur les trottoirs», raconte-t-elle.

Au lieu de rester coincée dans un cycle sans fin d’ecoanxiété, elle s’est lancée dans une mission qui ferait d’elle l’une des militantes les plus influentes du changement climatique sur les réseaux sociaux.

Déchétarisme ou l’art de surveiller ses poubelles

Anna Sacks remercie le programme Adamah de lui avoir ouvert les yeux sur les dommages causés par la culture de consommation, tant au niveau local, national que mondial, et sur la nécessité de trouver des solutions concrètes.

Elle suit, en 2016, un cours de perfectionnement en compostage et commence à travailler au sein d’un programme de sauvetage alimentaire. Mais c’est en 2017 qu’elle trouve sa vocation. Pour assouvir sa curiosité et l’aider à se procurer de la nourriture et des fournitures ménagères, elle se lance dans le déchétarisme.

Lors de balades dans son quartier, Anna Sacks fouille dans les ordures pour chercher des objets réutilisables ou des aliments encore comestibles. Elle a 31 ans. Rapidement, ses balades parmi les poubelles se transforment en promenades de bennes à ordures en bennes à ordure. Vous seriez surpris de voir la quantité et l’éventail de choses vraiment géniales – comme des vêtements, de la vaisselle, de la nourriture et des livres – qu’elle récupère et documente sur ses comptes Instagram et TikTok.

Produits De Pharmacie Trouves Par Anna Sacks

Dénoncer une société de (sur)consommation

Anna Sacks s’est donné le surnom de The Trash Walker (la promeneuse de poubelles) sur les réseaux sociaux et elle a rapidement gagné en popularité grâce à ses vidéos éducatives, drôles et surprenantes qui mettent en lumière les problèmes de surconsommation. Ses vidéos partagent aussi de l’information utile sur la façon de suivre un mode de vie plus durable. «Le problème fondamental est la surproduction, qui conduit à la surconsommation, qui conduit à une immense quantité de déchets», dit-elle.

Pensez un instant à votre armoire qui déborde. La mode rapide permet d’acheter facilement les dernières tendances à bas prix, mais ces vêtements finissent à la poubelle rapidement.

Anna Sacks a d’ailleurs fait une vidéo qui expose une montagne de «déchets» de friperie. On y voit des sacs poubelles noirs remplis de vêtements envahissent le trottoir et qui contiennent les marchandises que le magasin ne réussissait simplement pas à vendre.

«C’était très bouleversant à voir, mais pas surprenant non plus, déplore-t-elle. La société fabrique trop de vêtements; il faut en produire moins et de meilleure qualité.»

Envie d’en savoir plus? L’environnementaliste Miriam Diamond explique en quoi la mode éphémère est toxique pour l’environnement.

Donner un «coup de pied» aux marchandises sur le trottoir

La leçon de Sacks n’est pas seulement que nous devons produire moins de choses. C’est que nous devons aussi arrêter de jeter des objets parfaitement utilisables. Jetez un coup d’œil aux poubelles de n’importe quel magasin de détail et vous comprendez.

«D’habitude, je ne suis pas choquée par mes trouvailles, mais c’est choquant à voir», dit-elle dans une vidéo de 2021 dans laquelle elle déterre 16 boîtes de mouchoirs non ouvertes et deux paquets de rouleaux de papier toilette du tas d’ordures d’une chaîne de pharmacies américaine. Dans une autre vidéo, elle récupère trois sacs de KitKats dans les poubelles d’une autre pharmacie.

Elle trouve régulièrement des sacs de bonbons et des boîtes de tampons non ouverts à l’extérieur des pharmacies, des fleurs à l’extérieur des fleuristes et des décorations à l’extérieur des magasins de fête. (Son dernier voyage dans la benne à ordures de Party City a été payant. Anna Sacks a rapporté environ 3 000$ US de marchandises, la plupart encore dans l’emballage original.) Et dans la poubelle d’un magasin d’aubaines, elle a trouvé une couverture de marque Pottery Barn Kids neuve d’une valeur de 60$ et une boîte de vaisselle florale.

Il y a aussi beaucoup de déchets alimentaires dans les poubelles des écoles publiques. «Je pense que le système scolaire public de New York pourrait mieux gérer son inventaire», critique-t-elle depuis qu’elle a trouvé des centaines de sacs de mini-carottes gaspillés.

Après tout, tous les produits ne sont pas à jeter après la date de péremption. Même que certains aliments ne périssent pas! Jetez un oeil à la liste des aliments à garder après la date de péremption.

Une Pile De Livres Trouves Par Anna Sacks

Aller à la source du problème

Le fait est que les entreprises et autres organisations (comme les écoles publiques) choisissent souvent de détruire ou de jeter des objets plutôt que de les donner à des personnes qui pourraient en avoir besoin. Une grande raison de ce gaspillage est la façon dont les lois fiscales américaines sont actuellement structurées, dit Anna Sacks.

Les détaillants qui détruisent des marchandises peuvent réclamer le coût comme une perte sur leurs taxes et peuvent ainsi être remboursés de tous les tarifs. S’ils donnent des biens, ils ne peuvent réclamer qu’un petit montant à titre de déduction caritative sur leurs impôts. Cela donne aux entreprises une incitation financière à gaspiller.

Les employés ont souvent les mains liées en ce qui concerne le protocole d’élimination. «Ils (les employés) ne sont pas autorisés à ramener des choses à la maison, rappelle Anna Sacks. Ce serait considéré comme du vol, et ils seraient licenciés pour cela. Idem pour le don. Même si un employé voulait en faire don, il pourrait être licencié car ce serait considéré comme du vol».

«Les entreprises doivent faire mieux pour réduire leurs déchets, mais les électeurs doivent également s’exprimer et faire changer ces politiques», dit-elle.

Reconnue pour préconiser les marques durables sur les tapis rouges, l’actrice et environnementaliste Emma Watson disait: «En tant que consommateurs, nous avons réellement le pouvoir de changer le monde juste en faisant attention à ce que nous achetons.» Elle faisait notamment référence à l’écoblanchiment, essentiellement un grand mensonge des compagnies plus récentes.

Incarner le changement

Les vidéos d’Anna Sacks sont devenues virales à plusieurs reprises, provoquant des ondes de choc dans les industries. Sa vidéo la plus populaire date de 2021. Elle y présentait de tout nouveaux sacs à main de luxe Coach qui avaient été coupés par des employés avant d’être saccagés – une façon d ‘«endommager» les produits indésirables pour profiter de l’échappatoire fiscale. Ce qui est plutôt paradoxal, c’est «l’engagement de durabilité» qui figure sur le site Web de Coach. Il indique que l’entreprise encourage la réparation des sacs endommagés et fait partie de «l’économie circulaire»…

Cette courte vidéo de 56 secondes a été mise en ligne en octobre, et une semaine plus tard, Coach annonçait des changements à sa politique, déclarant qu’il ne détruirait plus les retours en magasin…

En 2019, elle a exposé les pharmacies américaines CVS pour avoir jeté une benne à ordures pleine de fournitures médicales parfaitement bonnes. Elle a elle-même contacté le PDG de l’entreprise, lui suggérant de former des partenariats de dons locaux. En réponse, la société a déclaré qu’elle se pencherait sur la question. L’entreprise s’est finalement engagée à abandonner les sacs en plastique…

Tenir les entreprises responsables de leurs promesses est un autre des objectifs d’Anna Sacks. En 2016, Starbucks a annoncé qu’il donnerait tous les aliments invendus, au lieu de les jeter, avant 2020. Les vidéos de Sacks datant de 2020 ont montré que malgré sa promesse, l’entreprise jetait toujours des tonnes de bonne nourriture. En 2022, Starbucks s’est réengagé, affirmant qu’il réduirait de 50% les pertes et le gaspillage alimentaires totaux dans ses opérations aux États-Unis d’ici 2030.

En mars 2021, Anna Sacks a partagé une vidéo de Jonathan Card, qui a trouvé un perroquet vivant dans une benne à ordures Petco. L’indignation des médias sociaux a été si immédiate et intense que l’entreprise a été forcée d’ouvrir une enquête officielle.

Un animal de compagnie, ce n’est pas seulement une boule de bonheur, c’est aussi beaucoup d’investissement, en temps et en argent. Avant de prendre l’importante décision d’adopter un compagnon, mieux vaut savoir à quoi s’attendre.

Produits D Epicerie Trouves Par Anna Sacks

Des trésors aux poubelles!

Ils disent que les déchets d’un homme sont le trésor d’un autre, et cela ne pourrait pas être plus vrai dans le cas d’Anna Sacks. Elle a découvert de nombreux joyaux cachés dans les sacs poubelles de New York:

  • Un ancien ensemble de bols à punch Russel Wright Saturn. Il fait maintenant partie de la collection permanente du Cooper Hewitt, Smithsonian Design Museum.
  • Une pelote de colliers Tiffany hors de prix. Elle et un ami ont passé des heures à les démêler.
  • Une belle urne pleine de cendres d’un chat de compagnie. «C’est une bonne chose que j’aie lu la plaque en bas, sinon je l’aurais peut-être ouverte», dit-elle.
  • Une veste d’opéra en velours vert. Elle l’a gardé et le porte toujours.
  • Une page encadrée d’un véritable livre médiéval. Il est désormais accroché chez elle.
  • Un ensemble de chaises en rotin comme neuves et une table basse. Ils sont dans son salon.
  • Une collection de livres de bord pour tout-petits. Elle les a offerts à sa nièce.
  • Les meilleurs chocolats. Elle en garde quelques-uns et donne les autres.
  • Un ensemble de porcelaine rétro.
  • Fleurs fraîches. «Les magasins en jettent beaucoup», dit-elle. «J’ai presque toujours des fleurs fraîches chez moi.»
  • Chaussettes en laine neuves.
  • Décorations et ampoules de couleur.
  • Jardinières avec plantes. Elle fait de son mieux pour que les plantes prospèrent.

Partager ses trouvailles

Les détours dans les poubelles ont donné à Anna Sacks un approvisionnement presque infini de vêtements, de nourriture, d’appareils électroménagers, de vaisselle, de verrerie, de couverts, de livres, de cadres, de bougies et d’œuvres d’art. Elle en garde certaines, mais sa propre maison étant maintenant assez bien approvisionnée, elle distribue une grande partie de ses prises à d’autres personnes.

Tout d’abord, elle essaie de les donner de manière informelle à sa famille, à ses amis ou à des personnes dont elle sait qu’elles pourraient échanger un article. Ensuite, elle apporte les objets restants dans des magasins de revente afin que d’autres puissent bénéficier de sa chasse au trésor. Parfois, elle dépose des produits de longue conservation dans les réfrigérateurs communautaires, ce qui permet à quiconque de prendre de la nourriture gratuitement.

Chose certaine, elle ne donne pas d’articles aux friperies. Ces détaillants jettent beaucoup de dons, qu’elle sélectionne ensuite.

Vous n’êtes pas obligé d’être un collectionneur avéré pour reconnaître que certains objets vintage ont pris de la valeur avec le temps. Certains pourraient même se trouver dans les ordures du voisin! Découvrez les objets vintage, d’un passé pas si lointain, qui ont pris beaucoup de valeur en quelques décennies!

Anna Sacks Fouille Dans Les Ordures Poubelles

Prise de conscience

L’objectif principal de Sacks est simplement d’amener les gens à prêter attention au nombre de choses inutiles qu’ils achètent pour ensuite les jeter aux poubelles. «Une fois que vous êtes conscient de la façon dont vous consommez, vous comprenez rapidement comment améliorer votre mode de vie», estime Anna Sacks.

Voici quelques-unes de ses suggestions afin de moins gaspiller:

  • composter ses restes de nourriture;
  • apprendre à cultiver des aliments de manière durable à la maison;
  • réparer les articles au lieu d’en acheter de nouveaux immédiatement;
  • ranger et réutiliser les articles saisonniers et les décorations de fêtes;
  • acheter des produits d’occasion;
  • participer à des échanges de biens;
  • donner les objets inutilisés depuis 1 an;
  • recycler. Assurez-vous simplement de savoir comment recycler correctement. Trop de gens jettent tout et n’importe quoi dans le bac vert, ce qui rend tous leurs efforts inutiles.
  • Faire ses propres balades dans les poubelles!

Apprendre à fouiller dans les poubelles

Le concept est simple: promenez-vous dans votre quartier, regardez dans les bennes à ordures et récupérez les objets utilisables. Anna Sacks donne quelques conseils:

  • Emporter des sacs fourre-tout réutilisables en tout temps. Vous ne savez jamais quand vous tomberez sur un trésor dans la poubelle de quelqu’un.
  • Porter des gants anti-perforation lorsque l’on fouille dans les poubelles.
  • Ne pas ouvrir les conteneurs ou les bacs poubelles verrouillés.
  • Si vous ouvrez un sac, vous devez vous assurer de le refermer.
  • Laisser la zone plus propre que vous ne l’avez trouvée.
  • Rechercher les aliments préemballés et éviter les choses qui doivent être réfrigérées.

Si vous faites la trouvaille du siècle, mais que vous ne pouvez garder l’objet chez vous en raison de sa taille par exemple, publiez des articles dans des groupes locaux sur les médias sociaux faisant l’apologie du freecycle, un mouvement international dont l’objectif est de favoriser le don et la réutilisation d’objets pour éviter leur mise en décharge.

Inscrivez-vous à l’infolettre de Sélection du Reader’s Digest. Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!

Saviez-vous que la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-évolutive la plus fréquente?

Defi Velo 2023 La Passion De Se Rallier A Une Cause 2

Un groupe de chercheurs a déterminé que, d’ici 2040, le nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson devrait dépasser les 12 millions de personnes dans le monde. Au Québec, en 2019, le nombre de personnes présentant des signes de la maladie de Parkinson ou de parkinsonisme a été estimé à 22430, soit 9970 femmes et 12460 hommes.

«Selon les experts du réseau de la santé, le vélo constitue une activité tout à fait indiquée pour les personnes vivant avec la maladie de Parkinson. En effet, l’activité physique adaptée est une approche thérapeutique complémentaire à la médication. Elle permet de mieux gérer les symptômes de la maladie de Parkinson et de ralentir sa progression» mentionne Caroline Champeau, directrice générale de Parkinson Québec.

Deux formules de participation

Defi Velo Parkinson 2023 2

Pour l’édition 2023 du Défi Vélo, deux formules de participation sont proposées. Pour ce qui est de la formule en présentiel, elle se tiendra au parc d’Oka le 26 août 2023. L’objectif est d’attirer 200 cyclistes de tous les niveaux qui pédaleront sur les trois parcours de 40 km, 60 km et 100 km afin d’amasser 250000$. Vous l’aurez compris, l’objectif personnel à atteindre est de 500$.

Il a aussi cette année la possibilité de se fixer un objectif et de cumuler les kilomètres pédalés lors de sorties personnelles ou en équipe pendant la durée du Défi Vélo (entre le 27 février et le 30 septembre 2023). L’objectif personnel à atteindre est alors de 300$.

Tous les fonds recueillis lors de cet événement serviront à appuyer la recherche médicale et scientifique. Il est évidemment possible de faire des dons sans participer au défi.

Nouveau porte-parole

Defi Velo Parkinson 2023 Yanic Truesdale

Parkinson Québec s’est aussi doté cette année du «parfait porte-parole»: l’acteur Yanic Truesdale.

«J’ai accepté d’être porte-parole, car j’ai perdu ma mère de cette maladie l’automne dernier et je tenais à supporter cette cause. De plus, étant propriétaire du studio de spinning Spin Énergie et un adepte du vélo, ce défi était parfait pour moi», lance-t-il.

Inscrivez-vous à notre infolettre pour recevoir de l’information fiable sur la santé! Et suivez-nous sur Facebook et Instagram!