Ainsi s’ouvre Barbie, que Greta Gerwig (Les quatre filles du docteur March) a réalisé et coécrit avec son compagnon Noah Baumbach (L’histoire d’un mariage). Un film rose bonbon (mais avec des dents) qui a pulvérisé (à coups de talons hauts) les records au moment de sa sortie: meilleur box-office de 2023 pour son week-end d’ouverture mais aussi, et ça, ça parle très fort, meilleur box-office de l’histoire pour le week-end d’ouverture d’un film réalisé par une femme.
Et c’est non seulement tant mieux mais c’est mérité. Parce que les préjugés que l’on peut avoir sur la poupée à la plastique (trop) avantageuse tombent les uns après les autres au fil de cette comédie joyeuse et pétillante, colorée dans tous les sens du terme et bien moins superficielle qu’on aurait pu s’y attendre.
En tête de distribution, Margot Robbie qui n’incarne pas Barbie mais qui est Barbie. Tout comme Ryan Gosling est Ken. Mais son drame, c’est que Ken n’est que Ken. Alors que Barbie est… tout. Elle est présidente. Elle est docteur. Elle est astronaute. Elle est journaliste. Elle est tout ce qu’on peut imaginer qu’elle est. Dur, pour Ken. Qui ne s’en fait pas trop parce que… eh bien, c’est le destin de tous les Ken (et d’Allan, un peu à part des autres «gars», joué avec brio par l’unique Michael Cera). Tous, sont dans l’ombre des Barbie. Jusqu’au jour où, prise d’un élan de cafard, Barbie se met à penser à la mort, découvre de la cellulite sur une de ses cuisses, voit ses pieds devenir «plats» alors qu’ils étaient modelés pour porter des talons vertigineux.
Que se passe-t-il?! Un problème avec l’enfant qui joue avec elle dans le vrai monde, croit Barbie Bizarre (formidable Kate McKinnon). N’écoutant que son courage, car elle en a (et ignore tout de ce qui l’attend hors Barbieland), Barbie prend la route. Accompagnée à son insu par Ken. La première découvre la vie pas rose des femmes dans un monde encore fait par/pour les hommes. Et le second, le patriarcat. Qu’il décide d’importer/imposer à/sur Barbieland. Leur route croise ainsi le pire et le meilleur de l’humanité en termes d’égalité des genres. D’un côté, le grand patron de Mattel (Will Ferrell). De l’autre, une adolescente maintenant en âge de ranger ses poupées – dont sa Barbie – et sa mère.
Pour incarner celle-ci, America Ferrera (Ugly Betty), qui se déchaîne et nous déchire dans un morceau de bravoure percutant sur la condition féminine. C’est simple, son monologue devrait être imprimé, encadré et accroché aux murs des classes de tous niveaux pour être lus et vus par toutes les filles. Et tous les garçons.
Bref, Barbie stéréotypée devient ici Barbie féministe. Mais ne l’a-t-elle pas toujours été?
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Mariez cette crème glacée riche et crémeuse à une tasse de café chaud ou glacé. Elle est légèrement sucré avec une pointe de paprika. Quel délice!Bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses à refuser les diktats de la mode et de la beauté, leurs critères élevés occupent toujours une place trop importante dans la société. Elles restent trop souvent intimidées par le regard d’autrui, mais aussi (et surtout) par leur propre jugement. Avec son livre sorti au printemps, Charlotte Gamache propose un outil pratique pour les femmes qui en ont assez d’être prisonnières de l’image négative qu’elles se font d’elles-mêmes.
Pour beaucoup de femmes, l’arrivée de l’été n’est pas seulement la perspective réjouissante des vacances et du beau temps au bord de l’eau: elles sont nombreuses à appréhender leur garde-robe, la perspective de devoir mettre des vêtements plus légers et… à l’inévitable maillot de bain! Charlotte Gamache, psychologue et autrice du livre Faire (enfin) la paix avec mon corps en sait quelque chose. Elle côtoie tous les jours des femmes aux prises avec la souffrance du paraître. «Le malaise peut-être exprimé de plusieurs façons: redouter le regard de l’autre sur soi, rester habillée à la plage, éviter certains vêtements ou encore anticiper le changement de saison parce qu’on ne sait plus comment s’habiller.» Ce sont des exemples qui ne font pas les statistiques, mais qui sont extrêmement répandus, selon la Dre Gamache.
Un culte sournois de la beauté
Pour se libérer et renouer avec une image corporelle positive et saine, l’auteure invite les femmes concernées à effectuer une démarche concrète. En décortiquant les mécanismes de cette insatisfaction pour mettre en place les rouages de cette révolution, à l’aide d’exercices et de témoignages tirés de sa pratique… et de son expérience personnelle. Car «faire la paix avec son corps» et son apparence physique, c’est un peu son cheval de bataille.
Après de longues études et l’obtention du titre de psychologue, Charlotte Gamache commence à travailler en psychologie de la santé, plus précisément en soins palliatifs, en oncologie, sans se rendre compte qu’il y avait toujours cette notion du corps au cœur de ses réflexions et de son travail. «Rapidement, j’ai été confrontée à de nombreuses femmes extraordinaires, qui avaient pourtant du mal à s’apprécier, à savourer tout ce qu’elles incarnaient, parce que les préoccupations corporelles prenaient toute la place et les tiraient vers le bas. En tant qu’individu, ça nous prive de notre pouvoir, de notre liberté, de notre amour propre et ça nous prive aussi de porter notre attention sur des sujets qui sont beaucoup plus importants, finalement, que d’avoir une peau lisse ou pas, ou de la cellulite…»
Prendre soin de soi, sans culpabilité
Toutes les femmes n’ont pas le même degré d’insatisfaction par rapport à leur corps et leur apparence. Et toutes n’ont pas les mêmes besoins. Le travail sur soi est conseillé quand l’apparence physique prend trop de place dans la valeur que l’on s’accorde en tant qu’individu. Et à partir du moment où l’on veut faire la paix avec son corps, il y a plusieurs pistes à explorer, que l’on retrouve dans le livre: le rapport à son corps et à son image, la comparaison sociale ou encore la projection positive (plutôt que négative) et plusieurs autres. «Il y a certaines femmes qui se demandent si c’est mal de se maquiller… Mais absolument pas!» souligne avec enthousiasme la psychologue, qui ajoute : «Se maquiller, avoir une manucure ou un brushing, ça peut être des stratégies formidables pour faire la paix avec son corps. Ça dépend de l’intention. Est-ce qu’on le fait pour correspondre à un certain standard ou si on le fait par plaisir, parce qu’on aime ce moment-là? Ce sont deux choses complètement différentes.»
Son corps comme une maison
Chaque femme est habituée à être dans son corps, même si elle n’y est pas tout à fait – ou toujours – bien. Qui n’a pas déjà senti cette espèce de dualité entre son moi profond et son corps? «Parfois, je vais entendre les femmes dire: «mon corps me freine: j’essaie de faire du yoga, mais là mon ventre est dans le chemin. Ou encore: si ce n’était pas de mon corps, je serais probablement en couple… Le corps devient un ennemi, une entité avec laquelle on se bat continuellement et qu’on rejette continuellement. Dans les chemins que l’on peut prendre vers le bien-être, il y a celui d’apprivoiser son corps. Ça peut être en passant des moments dans la nature, en faisant du yoga ou de la méditation. Mais vivre un instant entre soi et le moment présent, ça devient des petites occasions où l’on se sent vraiment à la maison dans son corps, ce qui aide à rétablir une relation saine.»
Le livre constitue un apprentissage sur la formation de l’image corporelle, la comparaison sociale, le perfectionnisme – qui sont toutes des notions uniques à chacune d’entre nous. Également de partage par le récit d’autres femmes en qui nous nous reconnaissons. On peut commencer le travail sur soi par des exercices d’écriture et de réflexion sur chacun des thèmes abordés. «J’ai envie de vous dire que ce livre-là s’adresse vraiment à toutes les femmes qui ont envie de mieux comprendre ou d’améliorer la relation qu’elles ont avec leur corps».
Il n’y a pas une bonne façon de consulter le livre. «C’est à la lectrice de décider. Quand on veut faire la paix avec son corps, l’une des premières choses qu’on a à établir c’est d’être bienveillant et indulgent envers soi.» Donc l’idée n’est pas de parcourir le livre du début à la fin, mais d’y aller avec ce que l’on souhaite approfondir, un chapitre à la fois. «C’est une démarche tellement personnelle et cette démarche va être encore plus utile si la lectrice respecte son rythme et ses intérêts.»
Faire (enfin) la paix avec mon corps, Charlotte Gamache, éditions édito
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Êtes-vous adeptes de la série de films Games of Thrones, ou encore du Seigneur des anneaux? La production théâtrale La Prophétie des 7 Royaumes (plus un plus petit) vous plaira assurément, selon le metteur en scène Patrick Rozon. Dans un communiqué de presse, il promet «une création québécoise 100% originale qui fera résonner la corde geek en chacun de nous, tout cela en ajoutant une bonne dose d’humour comme seul Juste pour rire est capable de le faire.»
Les spectateurs seront ainsi plongés dans une épopée remplie de quêtes et d’aventures. Le protagoniste devra sauver le monde avec une seule chance de réussir; empêcher la réalisation d’une prophétie oubliée. La production s’adresse à tous les âges; l’activité parfaite pour la famille!
Comme à son habitude, le Groupe Juste pour rire laissera sa classique touche d’humour pour non seulement impressionner ses spectateurs, mais aussi pour les faire rire.
La pièce aura finalement une touche de modernité et de technologie grâce à ses effets spéciaux et une intégration d’éléments multimédia.
La première représentation de La Prophétie des 7 Royaumes (plus un plus petit) aura lieu le 28 juin 2024 à la salle Pierre-Mercure, à Montréal. Les billets pour toutes les représentations sont déjà en vente sur leur site Web.
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Pourquoi faut-il nettoyer sa machine à laver?
Pour quelque chose qui nettoie autant, votre machine à laver n’est elle-même pas particulièrement propre, explique Jennifer Ahoni, scientifique principale chez Tide et responsable de la communication scientifique chez P&G Home Care. L’environnement sombre et humide ainsi que le flot constant de contaminants provenant de vos vêtements sales se combinent pour faire de votre machine un milieu idéal au développement de moisissures, de champignons et même de bactéries.
Assurez-vous de connaître ces symboles de lavage sur les vêtements avant de les mettre dans la machine à laver.
Les bienfaits de nettoyer sa machine à laver
Il existe trois principaux bienfaits à tirer d’un nettoyage régulier en profondeur de la machine responsable de nettoyer vos vêtements, selon Jennifer Ahoni.
Éliminer les germes dangereux
Étant donné que votre machine à laver nettoie les vêtements mais ne les désinfecte pas, tout germe qui pénètre dans la machine peut contaminer d’autres vêtements et la machine elle-même. Les conséquences peuvent aller des éruptions cutanées, des allergies et de l’irritation jusqu’aux infections mortelles.
Une étude de 2019 publiée dans Applied and Environmental Microbiology a, par exemple, identifié une machine à laver comme étant un réservoir d’agents pathogènes multirésistants après qu’elle ait transmis une bactérie à des nouveau-nés d’une unité de soins intensifs néonataux d’un hôpital.
Une étude de 2015 publiée dans Frontiers in Microbiology a rapporté que les bactéries trouvées dans des matières fécales venant d’un caleçon n’étaient pas éliminées par la machine à laver; de plus, le lavage répandait les germes et contaminait les autres vêtements. C’est en nettoyant et en désinfectant votre machine à laver que vous pourrez enlever et éliminer ces parasites causant des maladies.
Voici 11 autres choses que vous ne lavez pas assez souvent dans la maison…
Éliminer les résidus et les odeurs
Il n’y a rien de plus frustrant que laver des vêtements sales pour qu’ils ressortent finalement de la machine en sentant encore plus mauvais. Votre laveuse devient un endroit de prédilection pour les moisissures et les champignons qui se développent bien dans des environnements chauds, sombres et humides. Ces moisissures et ces champignons peuvent causer des ennuis de santé, particulièrement chez les personnes qui sont allergiques, mais le problème le plus courant demeure qu’ils peuvent donner une odeur terrible à vos vêtements.
Nettoyer votre machine à laver régulièrement empêche ces toxines de s’accumuler et d’empester votre lessive. «Des vêtements propres requièrent une machine propre», selon Jennifer Ahoni.
Garder sa coûteuse machine à laver en parfait état
Les machines à laver coûtent cher et vous voulez que la vôtre dure des années. Une façon de prolonger sa durée de vie utile est de la nettoyer régulièrement, précise Natalie Barrett, experte en nettoyage et responsable de la qualité chez Nifty Cleaning Services, un service de nettoyage spécialisé. Cela permet de garder les composantes de la machine en bon état et de prévenir l’accumulation de savon, de saleté ou de fibres textiles qui peut tout bousiller.
Ce qu’il faut savoir avant de nettoyer sa machine
Avant de commencer, il est très important de lire les instructions du fabricant en lien avec le nettoyage de votre machine, explique Jennifer Ahoni. Consultez le manuel de l’utilisateur ou allez vérifier en ligne. Certaines machines possèdent des cycles de nettoyage intégrés alors que d’autres nécessitent des solutions de nettoyage spéciales.
Le nettoyage peut également dépendre du modèle de machine. Par exemple, les laveuses à chargement par le haut utilisent une méthode différente des laveuses à chargement frontal. Le fait de ne pas respecter les instructions de nettoyage peut plus tard entraîner des réparations très onéreuses.
Une fois que vous avez lu les instructions concernant votre machine, suivez les conseils de nos experts pour vous assurer que le nettoyage la rende le plus propre possible.
Des conseils de nettoyage quotidiens pour sa machine à laver
Ce que vous faites tous les jours peut faire une grosse différence quant au nettoyage en profondeur de votre laveuse, explique Jennifer Ahoni. Les pratiques suivantes constituent un bon point de départ:
- Lorsque vous n’utilisez pas votre machine, laissez la porte ouverte – ou le couvercle – ainsi que le compartiment pour le détergent à lessive légèrement ouvert. Ça permet à l’intérieur de la machine de sécher et ça empêche l’eau de s’accumuler dans le tambour.
- Retirez vos vêtements de la machine aussitôt que le cycle est terminé. Ne les laissez pas dans le tambour plus longtemps qu’il n’est nécessaire.
- Si vous possédez une machine à haute efficacité énergétique, assurez-vous d’utiliser un détergent à lessive HE. Ces détergents sont spécialement conçus pour prévenir l’excédent de mousse de savon et l’accumulation de résidus.
- Choisissez le bon cycle pour votre brassée en suivant les recommandations du fabricant. La quantité d’eau, sa température et la durée du cycle peuvent faire une grosse différence dans la propreté de vos vêtements et de celle de votre machine à laver.
Un nettoyage et une désinfection une fois par mois
Au fil du temps, les machines à laver accumulent de la saleté et des résidus venant des détergents utilisés. De la saleté et des germes peuvent aussi rester prisonniers à l’intérieur, ce qui rend votre laveuse moins efficace pour laver vos vêtements et peut mener à une plus grande contamination croisée, explique Diana Rodriguez-Zaba, une spécialiste du nettoyage certifiée par l’Institute of Inspection, Cleaning, and Restoration et présidente de ServiceMaster Restoration by Zaba. C’est pourquoi il est si important à la fois de nettoyer (enlever les germes, la saleté et les débris) et de désinfecter (éliminer les microbes) votre machine à laver. Vous devriez faire ça au moins une fois par mois, selon elle.
Ces choses sont également à nettoyer chaque mois dans la maison.
Étape 1: Videz la machine
Commencez par retirer tout ce qu’il y a dans la machine: vêtements, détergent ou autres articles. (Assurez-vous de ramasser la monnaie qui pourrait être tombée au fond du tambour.)
Notez que, en raison des températures et des produits différents requis, vous ne pouvez pas laver vos vêtements et la machine en même temps.
Étape 2: Essuyez l’intérieur et l’extérieur
Utilisez un chiffon propre et humide pour essuyer la saleté, les débris et surtout toute accumulation de détergent ou d’assouplissants textiles. Il ne faut pas non plus oublier la gomme à mâcher ou le baume à lèvres qui se retrouve par accident dans la brassée de lavage!
Natalie Barrett suggère d’ajouter une tasse ou deux de bicarbonate de soude, lequel fait justement partie des meilleurs produits nettoyants pour la machine à laver. Il agira comme un abrasif pour un nettoyage plus en profondeur. (Faites cependant attention si votre machine possède un fini intérieur spécial.) Vous pouvez également utiliser un nettoyant pour vitres sur la porte d’une machine à chargement frontal et un produit doux à vaporiser sur le reste de la machine, si vous voulez.
Étape 3: Nettoyez le joint en caoutchouc
Dans les machines à chargement frontal, le joint en caoutchouc autour de la porte empêche l’eau de sortir. Dans les machines à chargement par le haut, vous verrez peut-être un joint en caoutchouc entourant le haut du tambour ou le couvercle. Utilisez un papier essuie-tout ou une brosse à dents pour nettoyer toute la crasse pouvant s’être déposée dans les coins. Comme c’est un endroit où les moisissures malodorantes aiment se cacher, nettoyez minutieusement, conseille Natalie Barrett.
Étape 4: Démarrez un cycle de désinfection
Selon la marque et le modèle de votre machine à laver, un cycle de désinfection peut venir en option préprogrammée (le cas échéant, suivez les instructions) ou vous devrez le faire vous-même. Voici une méthode naturelle pour un cycle de désinfection maison:
- Réglez la machine à laver au cycle le plus long et à l’eau la plus chaude. Versez deux tasses de bicarbonate de soude dans le tambour et démarrez la machine.
- Réglez la machine pour un second long cycle à l’eau chaude. Ajoutez deux à quatre tasses de vinaigre blanc – un autre produit sur la liste des meilleurs nettoyants pour la machine à laver – dans le tambour et démarrez la machine. Note : En présence d’odeurs tenaces, ça peut aider d’arrêter le cycle à mi-parcours et de laisser le mélange vinaigre et eau agir pendant deux heures avant de finir le rinçage, selon Diana Rodriguez-Zaba.
- Une fois les deux cycles terminés, essuyez le tambour à l’aide d’un chiffon propre trempé dans le vinaigre.
Autre méthode pour désinfecter votre machine à laver: utiliser un produit nettoyant pour machine à laver. Ces produits, notamment les tablettes, les pochettes et les poudres de nettoyage, sont conçus spécifiquement à cet effet. Ils contiennent des substances chimiques antimicrobiennes qui éliminent la majorité des types de virus et de bactéries, explique Jennifer Ahoni.
Suivez les directives sur l’emballage. Pour les machines à chargement par le haut, versez le produit directement dans le tambour. Pour les machines à chargement frontal, versez le produit dans le compartiment à lessive.
Prendre l’habitude de nettoyer sa machine à laver
Le secret pour avoir une lessive propre et fraîche? Une machine à laver propre et fraîche. Garder une bonne routine de nettoyage de la laveuse rendra les choses beaucoup plus faciles en prévenant taches et accumulations collantes, selon Natalie Barrett. Intégrez-la dans votre routine de lessive et vous ne vous demanderez plus jamais pourquoi vos draps fraîchement lavés sentent les chaussettes mouillées.
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Nous avons tous eu mal au dos à un moment ou un autre, que ce soit parce que nous avons travaillé toute la journée assis·e et penché·e devant notre ordinateur portable, soulevé de grosses boîtes, tenu un jeune enfant contre notre épaule dans une mauvaise position ou transporté un sac à main lourd pendant une longue journée d’emplettes. Ces formes de douleur au dos, qui sont toutes de nature mécanique, ont tendance à se manifester rapidement et peuvent être soulagées par le repos, des étirements ou les soins prodigués par un physiothérapeute ou un chiropraticien.
Toutefois, il existe un autre type de douleur au dos qui apparaît sans avoir subi de stress physique ou de blessure, et qui se révèle généralement avant l’âge de 45 ans. C’est ce qu’on appelle la spondylarthrite axiale, une affection qui peut être invalidante. Voici ce que vous devez savoir sur cette maladie inflammatoire.
Qu’est-ce que la spondylarthrite axiale?
La spondylarthrite axiale fait partie d’un groupe général de maladies appelées spondylarthrites, c’est-à-dire un groupe de maladies d’origine immunitaire au cours desquelles le système immunitaire attaque des cellules et des tissus sains.
Plus précisément, la spondylarthrite axiale est une forme chronique et évolutive d’arthrite inflammatoire qui peut être incroyablement douloureuse et qui touche habituellement le bas de la colonne vertébrale et les articulations sacro-iliaques (point de rencontre de la colonne vertébrale et du bassin). La douleur peut aussi se manifester au niveau du cou, des hanches et des genoux, surtout chez les femmes.
Un membre de Sélection du Reader’s Digest a discuté en direct sur Facebook avec le Dr Élie Karam, président du conseil d’administration de l’Association canadienne de spondylarthrite, et le Dr Alexander Tsoukas, professeur adjoint à l’Université McGill et directeur de la Clinique de spondyloarthrite du Centre universitaire de santé McGill. Lors de notre discussion fort instructive, nous nous sommes penchés sur la spondylarthrite axiale, une forme particulière d’arthrite qui touche le dos et les articulations sacro-iliaques. Nous avons également exploré des ressources très utiles qui sont offertes aux patients et à leur famille. Regardez la vidéo ci-dessus pour écouter la discussion. Cette discussion en direct a été commanditée par une société biopharmaceutique axée sur la recherche.
Types de spondylarthrite axiale
Il existe deux types de spondylarthrite axiale :
- Radiographique : Lorsqu’il s’agit d’une spondylarthrite axiale radiographique, les changements aux articulations sacro-iliaques ou à la colonne vertébrale sont visibles à la radiographie. Elle porte aussi le nom de spondylarthrite ankylosante.
- Non radiographique : Lorsqu’il s’agit d’une spondylarthrite axiale non radiographique, les changements ne sont pas visibles à la radiographie. Cependant, chez 70% des personnes qui présentent des symptômes, les changements aux articulations sacro-iliaques ou à la colonne vertébrale sont visibles à l’examen d’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Symptômes de la spondylarthrite axiale
Si vous ressentez ces symptômes, il est temps de demander une consultation auprès d’un rhumatologue.
- Douleur au dos ou aux fesses qui se manifeste graduellement sur une période de quelques semaines ou mois;
- Douleur ou raideurs présentes en début de matinée et qui s’atténuent lorsque vous bougez;
- Mal de dos qui dure depuis plus de trois mois;
- Soulagement de la douleur avec l’activité physique; douleur qui apparaît après une période de repos;
- Fatigue et sommeil interrompu;
- Perte d’appétit;
- Perte de poids;
- Fièvre légère au début de la maladie;
- Douleur sourde et persistante;
- Douleur qui se manifeste tout d’abord dans les articulations des mains ou des pieds, ou qui se propage à celles-ci;
- Iritis (inflammation de l’iris de l’œil) ou uvéite (inflammation de l’uvée de l’œil).
Même si vous ne présentez pas tous ces symptômes, vous devriez consulter votre médecin si vous avez moins de 45 ans, souffrez de maux de dos depuis plus de trois mois et ressentez des raideurs le matin qui s’atténuent avec l’activité physique.
Affections connexes
Environ 10% des personnes atteintes de spondylarthrite axiale seront aussi atteintes d’une maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse ou maladie de Crohn), tandis que de 5 à 10% seront également atteintes de psoriasis.
L’importance d’un diagnostic précoce
Habituellement, les lésions à la colonne vertébrale ou aux articulations sacro-iliaques ne sont pas visibles à la radiographie avant que sept ou huit ans ne se soient écoulés depuis l’apparition de la maladie, soit une fois que des dommages permanents sont déjà survenus. Cependant, il est souvent possible de détecter plus rapidement les changements qui s’opèrent en recourant à l’IRM, ce qui permet d’instaurer un traitement précoce et ainsi de réduire l’impact de la spondylarthrite axiale. Si vous pensez présenter des symptômes de la spondylarthrite axiale, consulter votre médecin dès que possible.
Traitement contre la spondylarthrite axiale et bien vivre malgré la maladie
Vivre avec une maladie comme la spondylarthrite axiale peut être difficile, mais vous méritez de vous épanouir et d’avoir une vie enrichissante. Il est essentiel d’établir un plan de traitement avec un rhumatologue, tout comme d’adopter un mode de vie qui comprend de l’activité physique, une alimentation saine qui répond aux besoins uniques de votre corps et des groupes de soutien qui peuvent vous permettre de rencontrer d’autres personnes qui comprennent ce que vous traversez.
Pour de plus amples renseignements sur la spondylarthrite axiale et répondre à un questionnaire portant sur les symptômes de cette maladie, visitez le site de l’Association canadienne de spondylarthrite à sparthritis.ca/fr.
Aujourd’hui, Marché Express ouvre son dépanneur phare de Montréal qui marque également le lancement d’un nouveau concept de restaurant de prêt à manger fraîchement préparé: Bouchées du Marché par Les Aliments M&M. Ce qui permet d’avoir des produits prêts à manger pour les habitants du quartier, pour les étudiants de l’université ou pour ceux qui travaillent au quartier des spectacles. Bouchées est une première incursion du côté des mets préparés chauds pour Les Aliments M&M, chef de file canadien du marché des mets préparés depuis plus de 40 ans. Ce Marché Express de Montréal est le premier à offrir un restaurant Bouchées au Canada.
Élaboré par le chef principal des Aliments M&M, Michael Gray, le menu Bouchées, a de quoi plaire à la clientèle: du déjeuner au dessert et il respecte la promesse de qualité des aliments de la chaîne Les Aliments M&M. Le menu propose 30 mets fraîchement préparés, tels que le sandwich au poulet croustillant Nashville et le bol déjeuner Bouchées en plus des classiques comme la tarte à la lime et les rouleaux de printemps aux légumes. Facilement transportable, facilement mangeable sur le pouce, il y en a pour tous les goûts, aussi bien pour les amateurs de viandes que pour les végétariens.
Sélection.ca a visité la nouvelle succursale du Marché Express, qui a pignon sur la rue Sainte-Catherine, entre le quartier des spectacles et l’Université du Québec à Montréal. En plus d’une offre alimentaire variée – avec un grand choix de bonbons, de croustilles, de produits frais, de biscuits ou de farine et de prêts à emporter végane, le dépanneur propose une offre microbrasserie et vins – on y trouve une intéressante sélection de vins, tels le vin bio de Stefano Faita, le vin Boute-en-train de Bob le chef et plusieurs autres.
Pour obtenir de plus amples renseignements et découvrir le menu Bouchées, visitez le www.marcheexpress.com/montrealledebut.
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Madeline Stroup attendait avec impatience le week-end au chalet familial de la région d’Okanagan-Similkameen, en Colombie-Britannique, avec son petit ami Hayden Turcotte et leur ami Tyrell Gait. Ce vendredi de juillet 2019, le groupe avait entamé les quatre heures de conduite vers l’est depuis Maple Ridge, à la périphérie de Vancouver. Moins d’une heure après leur départ, un SUV a omis un stop et foncé dans leur voiture, côté conducteur.
Hayden Turcotte, le chauffeur, est mort sur le coup. Tyrell Gait a subi des blessures mineures. Pour Madeline Stroup, sur le siège passager, l’impact a causé un grave traumatisme crânien, et elle a été transportée en hélicoptère à l’hôpital Royal Columbian, à New Westminster. Aux soins intensifs, elle est demeurée inconsciente. Elle avait 23 ans, les médecins espéraient qu’elle sorte du coma. Mais quatre jours après l’accident, l’enflure dans le cerveau de la patiente avait empiré de manière significative. Il n’y avait désormais plus aucune chance que la jeune femme se réveille.
Au cours des trois jours suivants, Madeline, qui s’était inscrite au registre provincial des donneurs d’organes, a été maintenue artificiellement en vie, le temps de mener des tests pour déterminer si son cœur, ses reins et son foie fonctionnaient bien, et de décider si elle pourrait être une donneuse compatible pour d’éventuels patients en attente d’une transplantation. C’était le cas. Elle a ainsi sauvé cinq vies. Mais l’accident avait causé des lésions thoraciques, et bien que Madeline ait consenti par avance à donner également ses poumons, les tests ont montré qu’ils étaient trop endommagés pour être greffés.
Beaucoup espèrent pouvoir faire don de leurs organes après leur mort. La Société canadienne du sang estime que 32% des Canadiens ont inscrit leur décision dans ce sens. Mais seuls entre un et deux pour cent des décès à l’hôpital permettent le don d’organes, et les personnes inscrites qui meurent en dehors de l’hôpital n’ont généralement pas l’occasion de faire don de leurs organes puisque les tissus ne peuvent être ni évalués ni transportés assez rapidement pour demeurer viables.
Les chirurgiens transplanteurs refusent les donneurs atteints d’infections pulmonaires, comme la pneumonie, ainsi que les poumons présentant des caillots sanguins ou des tumeurs. Parfois, le donneur et le receveur se trouvent dans des villes différentes, et les heures nécessaires pour transporter les tissus par voie aérienne ou terrestre jusqu’à un autre hôpital augmentent le risque que l’organe ne soit plus utilisable à l’arrivée.
Les médecins doivent être prudents, explique Jayan Nagendran, directeur chirurgical des transplantations pulmonaires à l’hôpital de l’université de l’Alberta. «Encore aujourd’hui, nous ne savons pas très bien évaluer les organes de donneurs, si la fonction d’un organe a décliné dans les heures suivant son ablation puis sa transplantation», poursuit le médecin. Et transplanter un organe malade ou endommagé chez un receveur lui-même déjà malade pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
Au total, nous ne sauvons pas autant de vies que nous le pourrions. En 2020, plus de 4000 patients au Canada attendaient une transplantation, dont 276 sont morts, contre 250 en 2019. L’espérance de vie a augmenté au cours des dernières décennies, tout comme le besoin d’organes. Une partie du problème réside simplement dans le fait que le bassin de donneurs est trop petit.
Pour pallier ce problème de pénurie, la Nouvelle-Écosse est devenue la première juridiction en Amérique du Nord à promulguer, en 2021, une loi de «consentement présumé», selon laquelle les organes de tout individu médicalement admissible (de plus de 19 ans et vivant dans la province depuis plus de 12 mois) peuvent être utilisés à sa mort, sauf s’il a explicitement interdit cet usage. Les autres provinces canadiennes n’ont pas encore franchi ce pas. Selon l’Organisation mondiale de la santé, les pays ayant adopté ce type de loi présentent un taux de don d’organes entre 25% et 30% supérieur à celui des pays qui exigent un accord explicite au don d’organes.
Mais les innovations juridiques ne répondent pas à la question de savoir pourquoi un si grand nombre des organes déjà disponibles ne peuvent être utilisés. Ce problème est particulièrement marqué dans le cas des transplantations pulmonaires. Bien qu’un plus grand nombre de Canadiens souffrent de défaillance hépatique ou rénale que pulmonaire, les patients en attente d’une greffe de poumons ont un taux de mortalité bien supérieur, car seul un candidat sur trois reçoit l’organe qui pourrait le sauver. À la fin de l’année 2020, plus de 200 patients dans tout le Canada attendaient une greffe pulmonaire en raison de maladies allant de la fibrose kystique à la COVID-19, mais seuls 20% des poumons provenant de donneurs décédés sont jugés convenir à une transplantation.
Or, à cet égard, les nouvelles recherches sont prometteuses, non en ce qu’elles agrandiraient le bassin de donneurs, mais en ce qu’elles permettraient d’utiliser des poumons autrement considérés comme trop fragiles ou malades.
Au Canada, les organes issus de donneurs sont classés par ordre de priorité selon des critères géographiques; le territoire couvert par l’hôpital de l’université de l’Alberta comprend le nord de la Colombie-Britannique, les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba. Cela signifie qu’un organe peut aussi bien être transporté rapidement en ambulance que devoir supporter un long trajet aérien. Le centre de transplantation cardiothoracique de l’hôpital est celui qui couvre le plus grand territoire au monde: 5,5 millions de kilomètres carrés.
Les équipes de transplantation se rendent à l’hôpital où se trouve le donneur afin d’évaluer si l’organe est viable pour leur patient. Si c’est le cas, l’équipe médicale procède à l’ablation de l’organe du donneur, le place dans un sac en plastique, puis dans une glacière isotherme remplie de glace et le transporte jusqu’au centre de transplantation. Tout ce processus est un défi logistique.
«Il m’est arrivé de recevoir un appel au milieu de la nuit depuis une salle d’opération à Vancouver: “Nous avons décidé de ne pas prendre ces poumons, voulez-vous les utiliser?”, raconte le Dr Nagendran. Mais mon meilleur candidat pour recevoir ces organes se trouve peut-être à Winnipeg. Il est impossible pour moi de tout coordonner à temps.»
Ces contraintes de temps sont particulièrement délicates avec les poumons, ce qui contribue au taux élevé d’organes inutilisés. Sur un lit de glace, les poumons peuvent survivre entre six et huit heures, après il peut y avoir des dommages irréversibles. La fenêtre est un peu plus large pour le foie, qui peut être transplanté jusqu’à environ 12 heures après avoir été prélevé, et les reins, qui peuvent être utilisés jusqu’à 36 heures après prélèvement.
Trouver un couple donneur-receveur compatible, traverser le pays, assurer la communication entre les hôpitaux, s’assurer que l’organe du donneur soit transporté jusqu’au centre de transplantation avant que ses fonctions ne se détériorent, coordonner l’emploi du temps des opérations : voilà autant d’obstacles. Si on ajoute le mauvais temps et les annulations de vols, il est facile de comprendre que le mécanisme puisse s’enrayer.
Certes, on sauve toujours des vies, tempère Jayan Nagendran, mais on pourrait faire mieux. «À vrai dire, la plupart des indicateurs conclueraient que le système fonctionne mal.»
Il y a plusieurs années, Jayan Nagendran et son collègue Darren Freed ont commencé à mettre au point un procédé qui pourrait non seulement conserver les poumons pour qu’ils demeurent viables plus longtemps, mais améliorer également la santé de ces organes.
En 2007, alors jeune chirurgien cardiologue à Winnipeg, Darren Freed se désolait de la faible disponibilité de cœurs sains. Ses patients mouraient sur liste d’attente, et un grand nombre d’organes qu’on proposait n’étaient pas viables pour la transplantation. De son point de vue, augmenter le bassin de donneurs d’organes impliquait de transformer des cœurs blessés ou malades en organes sains et transplantables. Cela signifiait trouver une manière de soutenir ces organes en dehors du corps humain tout en évaluant leur bon fonctionnement.
Aujourd’hui chirurgien cardiologue et professeur de chirurgie à l’hôpital de l’université de l’Alberta, le Dr Freed a commencé à étudier la perfusion des organes ex-vivo : la préservation d’organes à l’extérieur de l’organisme, dans une machine maintenue à la température du corps, avec une irrigation sanguine en continu. À l’époque, il existait peu de machines ex-vivo, et la plupart n’aidaient pas les organes comme elles l’auraient dû. Elles étaient difficiles à utiliser pour les médecins et trop chères, il était donc rare de voir ce type de technologie dans les hôpitaux.
«En matière de perfusion d’organes, explique Darren Freed, je crois qu’il faut essayer de répliquer ce que le corps fait – notre propre physiologie. » Il a donc acheté des composants de vieilles machines cœur-poumon artificiel sur eBay, les a démontés dans son atelier, puis modifiés et remontés avec de légers changements. En 2013, il a déménagé à Edmonton et s’est associé à Jayan Nagendran. Leurs recherches se sont poursuivies et étendues pour se transformer en laboratoire de perfusion d’organes ex-vivo. En 2016, un patient a consenti à donner ses organes aux deux médecins pour les besoins de leurs recherches – et c’est ce qui a tout changé. (Jusque-là, ils utilisaient des organes d’animaux.)
«Après environ 24 heures de traitement de ces poumons humains dans notre machine, se souvient Darren Freed, ils avaient l’air en pleine santé.» Les poumons, autrefois criblés par la pneumonie et rejetés par les chirurgiens transplanteurs, semblaient désormais utilisables.
Cette expérience faisait partie d’une série plus vaste qui a permis la création d’un prototype baptisé Ex-Vivo Organ Support System (EVOSS), une création qui imite précisément la façon dont le corps humain fonctionne.
«Nous avons remarqué que, jusque-là, les appareils ne traitaient pas les poumons de la manière dont vous et moi respirons, explique le Dr Nagendran. Ils forcent l’air à l’intérieur à travers une sonde dans les voies respiratoires, comme nous le faisons aux soins intensifs, ce qui endommage les poumons. Nous respirons parce que notre diaphragme se contracte et que notre cage thoracique s’écarte. C’est une succion qui aspire l’air dans nos poumons.»
En d’autres termes, les poumons fonctionnent mieux dans l’environnement qu’ils ont toujours connu: un lieu à 37,4°C dans lequel l’air est aspiré plutôt que poussé à l’intérieur. Dans cet environnement chaud et naturel, les deux médecins ont découvert que les poumons de donneurs pouvaient être préservés jusqu’à 48 heures. En 2018, l’EVOSS a passé son dernier essai clinique à Edmonton, et les résultats ont été publiés dans le journal scientifique Nature Communications, en novembre 2020. Douze patients en attente d’une transplantation pulmonaire ont été recrutés pour participer à l’étude, et 12 poumons trop abîmés ou malades pour être transplantés ont été placés dans l’EVOSS. Le résultat a même surpris ses créateurs.
«Nous avons pu convertir les 12 poumons en organes de bonne qualité», se rappelle le Dr Nagendran. Une paire de poumons de l’essai étaient en si mauvais état – remplis de fluides et incapables de se gonfler d’air – que le Dr Nagendran n’était pas certain que leur santé s’améliorerait assez pour permettre la transplantation capable de sauver une vie. «Mais ces poumons ont miraculeusement récupéré en seulement quelques heures.»
«Le fait que nous n’utilisions pas les trois quarts des poumons de donneurs signifie qu’un de mes patients sur trois en attente d’une greffe meurt, ajoute Jayan Nagendran. J’ai le sentiment que nous avons peut-être sauvé au moins trois ou quatre de ces vies qui n’auraient jamais obtenu un organe.»
En 2015, les deux médecins ont fondé Tevosol, qui a conçu un prototype commercialisable de l’EVOSS en 2020. Composé d’une boîte noire équipée d’une tablette amovible sur un côté, l’appareil ressemble étrangement à une friteuse à air (bien que ses créateurs le comparent plutôt à une glacière de camping). Jayan Nagendran soutient que l’EVOSS aurait le potentiel d’améliorer à la fois la quantité et la qualité des poumons transplantables au Canada. La fenêtre de transplantation de deux jours allège les contraintes de temps auxquelles les chirurgiens doivent généralement faire face. Les poumons endommagés parce que le donneur était malade ou blessé peuvent être soignés: des poumons malades peuvent recevoir des antibiotiques et les caillots sanguins peuvent être retirés au moyen de médicaments thrombolytiques. L’EVOSS affiche également des données telles que la pression artérielle, le taux d’oxygène et l’élasticité, prouvant ainsi aux médecins que les poumons fonctionnent bien.
Selon les cofondateurs, l’EVOSS sera bientôt prêt pour son lancement commercial au Canada, soumis à l’approbation de Santé Canada, et plus tard dans d’autres pays, avec d’autres versions en chantier pour conserver des cœurs, des foies, des reins et des membres.
L’EVOSS n’est pas la seule technologie à l’horizon permettant d’élargir la réserve d’organes. Des chercheurs tentent également de réduire le rejet par le système immunitaire des organes issus de donneurs en altérant ou retirant les protéines qui génèrent cette réponse chez le receveur, de sorte que les organes puissent être universellement transplantés. D’autres scientifiques étudient la bio-impression 3D de structures temporaires d’organes, ou échafaudages, afin d’aider à réparer les lésions des tissus et même de cultiver des organes artificiels. À bord de la Station spatiale internationale, des scientifiques fabriquent des organes afin d’étudier la manière dont la gravité affecte la croissance des tissus – des connaissances qui pourraient être utilisées pour optimiser la croissance de nouveaux organes pour des transplantations.
La technologie permettant d’augmenter la réserve d’organes pourrait également aider à éviter la zone grise éthique du consentement présumé. Marika Warren, professeur adjoint au département de bioéthique de l’université Dalhousie, explique que le fait de ne pas refuser explicitement n’est pas forcément synonyme de consentement à donner ses organes après sa mort. «Lorsque le consentement est explicite, les choses sont claires, soutient-elle. Dans le cas du consentement présumé, il faut interpréter.»
Les personnes difficiles à atteindre par la voie de l’éducation publique et des campagnes de sensibilisation, soit parce qu’elles vivent en milieu rural ou dans des régions isolées, soit parce qu’elles parlent une langue étrangère, risquent d’être négligées, affirme Marika Warren. Il est essentiel que les bienfaits obtenus en agrandissant la réserve d’organes issus de donneurs ne se fassent pas au détriment de groupes déjà marginalisés.
«Je pense que le nœud du problème est le suivant: existe-t-il une meilleure façon de procéder que le consentement présumé? commente Marika Warren. Et s’il existe un meilleur moyen d’obtenir les mêmes avantages sans dilemme humain ou éthique, alors on a l’obligation morale de choisir le moyen présentant les coûts les plus bas», conclut-elle.
Pour l’instant, lorsqu’une transplantation est réalisée avec succès, le patient qui attendait ce moment depuis des années peut avoir le sentiment qu’il s’agit d’un privilège. Il a ainsi le droit à une seconde chance, et sera à jamais reconnaissant envers le donneur qui a perdu la vie pour sauver la sienne. Bien sûr, pour les proches du donneur, cela n’efface pas l’accident de voiture ou la longue maladie. Mais pour une famille endeuillée, savoir qu’elle a réalisé le dernier souhait de cet être cher en sauvant une vie peut, au minimum, apporter un certain réconfort.
© 2022, Karin Olafson. «How Two Doctors Are Hacking the Transplant System», The Walrus (25 avril 2022), thewalrus.ca
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Les deux acolytes n’en sont pas à leur premier voyage ensemble! Jean-Michel avait fait découvrir l’Europe à Benoit il y a 20 ans (dans la série Europe Express) et plus récemment la Thaïlande (dans Tour de thaï, 2022).
«Le choix du Viêt Nam s’est imposé de lui-même», indique Jean-Michel. L’ayant visité quatre fois auparavant, il sert encore une fois de guide à Benoit à travers les grandes villes, les montagnes et les stations balnéaires pendant leur périple d’une quarantaine de jours.
Tadam Vietnam est une série en sept épisodes qui couvre sept coins de ce pays d’Asie du Sud-Est. «Nous visitons les grandes villes, les villages et les principaux attraits, du sud au nord», explique l’animateur. «On voulait un équilibre entre les incontournables et mes coups de cœur hors des parcours touristiques traditionnels», raconte-t-il.
«J’ai commencé à aller en Asie à la fin des années 1990 et j’ai découvert le Viêt Nam en 2010. C’est un continent qui me fascine parce qu’on a parfois l’impression qu’il s’agit d’une autre planète sur notre planète», poursuit-il.
Benoit Roberge souligne la gentillesse des Vietnamiens et le sentiment de sécurité qu’il éprouvait tout au long du voyage. «Je suis quelqu’un de mélangé dans la vie et j’ai l’impression que tout le monde est enclin à venir en aide à son prochain que tu cherches ton chemin ou que tu oublies ton cellulaire sur une table. Il y a un sentiment général de confiance, de gentillesse et de douceur», explique-t-il. Une impression que Jean-Michel partage: «C’est un stress de moins qui rend le voyage bien plus agréable».
Une modernité méconnue
Habitués de la chaîne Évasion, les deux animateurs font découvrir un pays plus moderne que l’idée que l’on peut s’en faire. «Le Viêt Nam est un pays riche d’histoire, mais il est à la fois très moderne», rappelle Jean-Michel. Les animateurs visitent au cours de leur aventure des cafés de troisième vague, des quartiers animés, des boites de nuit, de beaux hôtels, de grands restaurants, ce qui en fait une expédition riche d’expériences, d’amitié, de beauté, de gastronomie et de découvertes hors des sentiers battus.
«Je tenais à ce que ça ressemble au genre de voyage entre amis que j’aime faire, où on visite, on découvre la cuisine locale et on rencontre des gens». Et bien que l’humour soit toujours au rendez-vous, le téléspectateur reçoit toujours suffisamment d’informations pour en apprendre davantage sur le Viêt Nam, tant traditionnel que moderne.
Produit par Zone3, en collaboration avec Québecor Contenu, Tadam Vietnam est diffusé sur Évasion chaque lundi, à 21h.
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