Il est possible de faire une réaction allergique à un vaccin, mais la probabilité est très faible – environ une sur un million. Les vaccins contre la COVID-19 sont donc sûrs pour la grande majorité des personnes souffrant d’allergies alimentaires ou environnementales. Si vous avez encore des inquiétudes, les directives d’une équipe d’allergologues dirigée depuis l’université Harvard conseillent de rester sur place pendant les 15 minutes prescrites après la vaccination (30 minutes si vous avez déjà fait une crise anaphylactique). Si vous faites une réaction violente, le personnel pourra rapidement administrer un EpiPen. En principe, il y en a sur place, mais, par précaution, apportez-en un si vous êtes sujet aux crises anaphylactiques.
Nous perdons en moyenne de 3 à 8% de notre masse musculaire par décennie après la trentaine, mais la musculation peut faire contrepoids à cette dégradation. D’après une analyse de Sports Medicine, les aînés des deux sexes ont beaucoup à y gagner, qu’ils passent par des exercices de poids et haltères ou par de simples flexions, extensions et redressements. Les femmes aussi bien que les hommes font des progrès similaires en proportion de leur masse corporelle. Non seulement ces exercices ralentissent la perte musculaire due à l’âge, mais ils améliorent la résistance, l’équilibre, la souplesse et la densité osseuse, ce qui contribue à réduire le risque de faire des chutes.
La dyslexie ne serait pas seulement un trouble de la lecture. Les jeunes participants à une expérience californienne devaient regarder des vidéos qui touchaient à la sensibilité, un bébé qui rit, par exemple, ou encore une femme sur le point de vomir. Les dyslexiques ont réagi plus fortement à en juger par leurs expressions faciales et leur rythme respiratoire. Il est possible que beaucoup d’enfants dyslexiques éprouvent des émotions plus vives en raison du fonctionnement différent de leur cerveau. Cela peut certes faciliter les rapports sociaux, mais demander aussi plus de soutien quand ils traversent une épreuve difficile afin de ne pas sombrer dans l’anxiété ou la dépression.
Ceux qui souffrent d’arthrose du genou font souvent face à des suggestions contradictoires en matière de chaussures. Pour atténuer leur mal, certains spécialistes recommandent des chaussures stables, coussinées, tenant bien le pied; d’autres proposent plutôt des modèles proches du pied nu, plats et souples.
Des chercheurs australiens se sont demandé ce qu’en pensaient les principaux intéressés. Les sujets qui ont participé à leurs travaux ont déclaré moins souffrir et éprouver moins d’effets indésirables – gonflement du genou ou chevilles douloureuses, notamment – avec c Mais les chaussures ne règlent pas tout. En y ajoutant de l’exercice, un poids normal et des médicaments, on arrive à mieux supporter l’arthrose.
Greta Thunberg n’a qu’à aller se rhabiller. Contre le dérèglement climatique, le vrai militant, c’est moi! Depuis quelques semaines en tout cas. Depuis que nous avons fait installer les panneaux solaires dont une application sur mon téléphone me permet de suivre l’activité. Où que je sois, je peux ainsi connaître la quantité exacte d’électricité produite et celle que nous consommons. En ce moment, par exemple, nous exportons 2,37 kilowatts vers le réseau.
Confortablement installé à mon bureau, je m’abandonne avec délice au sentiment de sauver la planète. Pour tout dire, je gagne plus de 10 cents l’heure SANS LEVER PAS LE PETIT DOIGT. À ce rythme, je serai crédité d’un euro à la fin de la journée. Qui dit mieux?
Oui, bon, il faut quand même y mettre du sien. Depuis que j’ai endossé le rôle d’exportateur d’électricité, j’inspecte rigoureusement la maison pour maximiser notre production.
Et là, je dois composer avec les plaintes de ma femme Jocasta: «J’avais besoin de cette lampe pour lire», «Tu aurais pu sauvegarder mon travail avant d’éteindre mon ordinateur.»
Mais dans l’ensemble, je dirais qu’elle apprécie mes efforts.
L’application traque la moindre consommation, ce qui permet de vérifier au centime près l’économie que nous faisons en éteignant l’un après l’autre les ordinateurs, les lampes, les électroménagers et le routeur… J’ai même pu savoir combien d’«arbres» j’avais planté.
Il y a un hic. Hier soir, alors que j’avais tout éteint et débranché, il restait une trace de consommation de 0,05 kilowatt. J’ai vérifié le réfrigérateur. Pas de bourdonnement. Le ruban adhésif autour de la porte s’est révélé un excellent incitatif à la garder fermer. Tous les plafonniers étaient éteints.
J’avais retiré l’ampoule minuscule de la sonnette. Il ne restait aucun voyant lumineux en embuscade.
Pourtant, il continuait à s’afficher, ce 0,05 kW. Étais-ce un rat mort, les dents fichées dans un fil électrique au grenier? La nuit, j’ai à peine dormi à force de retourner toute la maison dans ma tête pour trouver le coupable.
Devenir écoresponsable, ça commence chez nous et voici comment y parvenir!
Au travail, ma collègue m’a gentiment suggéré de me mettre au boulot. Je peux comprendre, mais quoi de plus dur que de dévisser ses yeux de son application?
Maintenant, il est midi. Jocasta est à la maison. Elle devrait être au travail, mais – je jette un coup d’œil sur l’application – notre consommation explose. Je vais l’appeler et la sermonner: «Qu’est-ce qui te prends? Tu prépares encore du thé, c’est ça?» Je saisis mon téléphone, mais ma collègue me prévient. «Elle pourrait trouver ça flippant, tu sais, un peu directif, tu ne trouves pas?
— Tu crois? dis-je. Je pense à cette électricité que nous pourrions envoyer au réseau si elle se contentait d’un verre d’eau. Et si pour prendre du lait elle retire le ruban adhésif de la porte du frigo, le moteur va redémarrer…»
Ma collègue secoue la tête et pousse un long soupir de solidarité féminine.
Ramené à la raison, je n’embête pas Jocasta, mais mes pensées ont dû l’atteindre car la courbe de consommation plonge et frôle désormais le zéro. Et voilà, nous exportons maintenant 3,35 kilowatts vers le réseau, plantons 0,1 arbre et gagnons plus de 20 cents EN NE FAISANT RIEN.
Je consulte de nouveau l’application, disposé à profiter de cette heureuse nouvelle. Non! Les nuages s’amoncellent. C’est la catastrophe. Nous ne produisons rien. Rien du tout. C’est notre consommation qui bat tous les records. Nous pompons de l’électricité au réseau. Que fait Jocasta? Elle dirige une fonderie d’aluminium? Ma collègue intervient à nouveau. «Si tu continues, la batterie de ton téléphone sera à plat et tu devras la recharger en rentrant chez toi.»
L’argument est irréfutable. Je range mon appareil. Quand je rentrerai ce soir, les panneaux ne produiront plus rien. J’attendrai demain pour le recharger; dès les premières lueurs de l’aube.
Tôt le matin, avant le lever du soleil, je réveille doucement Jocasta et lui offre un bon verre d’eau du robinet. «Je t’explique, dis-je quand elle ouvre les yeux. Pour le boulot, tu écriras à la main aussitôt que le soleil disparaîtra derrière les nuages. Quand il réapparaîtra, tu rallumeras l’ordinateur et retranscriras rapidement ce que tu as écrit, mais en surveillant bien le ciel, au cas où il se couvrirait à nouveau.»
Cette fois, ma femme lève les yeux au ciel. Enfin, c’est ce que j’imagine. Il fait sombre dans la chambre et je n’ai pas allumé.
Il se trouve, explique Jocasta, que nous allons tous les deux sortir. Il n’y aura pas d’ordinateur à la maison. Ni de thé. Que le bourdonnement des panneaux: le bruit de l’électricité que l’on exporte.
Vers midi, au travail, je me permets de consulter l’application, uniquement pour calculer ce que nous avons gagné, combien d’«arbres» j’ai «plantés».
Quoi? Malheur! Les nuages se sont amoncelés et nous consommons de l’électricité? Pourquoi, mais pourquoi Jocasta a-t-elle laissé la télécommande à la portée du chien? Il faudra que j’aie une petite discussion avec lui.
Greta Thunberg le sait, il peut être difficile d’être en avance sur son temps.
Cette rubrique a d’abord été publiée dans le Sydney Morning Herald.
Au Canada, les gens qui ont reçu en première dose le vaccin d’AstraZeneca ont un choix à faire: ils peuvent opter pour l’un des vaccins à ARNm (Pfizer ou Moderna), ou prendre une autre dose d’AstraZeneca pour leur deuxième injection.
La saga du vaccin d’AstraZeneca a été compliquée. Des essais cliniques et des données réelles du Royaume-Uni ont démontré sa grande efficacité contre les maladies graves et les hospitalisations dues à la Covid-19. Mais des études en provenance de l’Union européenne ont confirmé l’existence d’un lien entre le vaccin AstraZeneca et des caillots sanguins rares mais potentiellement mortels, appelés thrombocytopénie immunitaire prothrombotique induite par le vaccin» ou TTIV.
Au Québec, une femme de 54 ans en est décédée, et trois autres personnes au pays.
Après quelques tergiversations, le 1er juin, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a publié des directives supplémentaires. Les personnes qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca peuvent recevoir soit une deuxième dose du même vaccin, soit d’un vaccin à ARNm. Les provinces, dont le Québec, ont rapidement modifié leurs directives pour permettre ce choix.
La question est donc la suivante: que dois-je choisir pour ma deuxième dose si j’ai reçu une première dose d’AstraZeneca?
Pendant la piqûre, pensez à sourire (ou à grimacer!) pour moins ressentir la douleur!
Les preuves à l’appui
Commençons par les preuves dont nous disposons jusqu’à présent concernant les vaccins mixtes, en particulier AstraZeneca et Pfizer/BioNtech (Pfizer). Le 12 mai, les premières données sur la réactogénicité (la capacité à produire des effets secondaires courants) de l’étude COM-CoV au Royaume-Uni ont été publiées. L’étude portait sur 830 personnes âgées de 50 ans et plus, réparties au hasard dans quatre groupes, et qui ont reçu différentes combinaisons de vaccins AstraZeneca et Pfizer à des intervalles de quatre semaines.
Les participants qui ont reçu des vaccins différents pour leur première et leur deuxième dose, quelle que soit la séquence de vaccination, ont présenté davantage d’effets secondaires (sans gravité et disparaissant d’eux-mêmes) que ceux qui ont reçu le même vaccin deux fois. Aucun problème de santé n’a été relevé.
Les experts ont émis l’hypothèse qu’un grand nombre d’effets secondaires pouvait laisser présager une réponse immunitaire plus forte, mais les données sur l’immunogénicité (la capacité du vaccin à provoquer une réponse immunitaire) sont toujours en attente et devraient être publiées dans le courant du mois.
Les résultats de l’étude espagnole CombiVacS ont été communiqués le 18 mai. Dans le cadre de cette étude, 663 personnes ayant reçu la première dose d’AstraZeneca ont été choisies pour recevoir une deuxième dose de rappel de Pfizer huit semaines plus tard, ou pour faire partie d’un groupe témoin sans deuxième dose.
Les personnes qui ont reçu AstraZeneca suivi de Pfizer ont développé deux fois plus d’anticorps que ceux observés chez les personnes ayant reçu deux doses d’AstraZeneca. Aucun problème de santé n’a été identifié.
Une étude récente réalisée en Allemagne et publiée le 1er juin sous la forme d’un document préliminaire sans comité de lecture («non-peer reviewed pre-print») apporte des informations supplémentaires sur le mélange et l’association des vaccins AstraZeneca et Pfizer. Ces données préliminaires portent sur 26 personnes, âgées de 25 à 46 ans, qui ont reçu une première dose de vaccin AstraZeneca, suivie d’une seconde dose de Pfizer huit semaines plus tard.
L’activité neutralisante était 3,9 fois plus importante contre le variant Alpha (B.1.1.7) et similaire contre le variant Delta (B.1.617.2) par rapport à l’activité neutralisante observée chez les personnes ayant reçu deux doses du vaccin Pfizer. Aucun problème de santé n’a été noté.
Enfin, une petite étude canadienne à l’Université Dalhousie a été réalisée auprès de deux volontaires âgés de 66 ans, à qui on a administré une première dose de vaccin AstraZeneca suivie d’une seconde dose de vaccin Pfizer, 33 jours plus tard. Les réponses immunitaires ont été rapportées comme étant fortes, sans aucun problème de santé.
La question peut toujours faire débat: faut-il craindre la vaccination?
Risque de TTIV avec une deuxième dose d’AstraZeneca
Le risque de TTIV avec une seconde dose d’AstraZeneca pour les personnes ayant reçu une première dose de ce vaccin est très faible. Les meilleures données actuellement disponibles sont celles de surveillance du Royaume-Uni. Au 27 mai, 17 cas de TTIV avaient été signalés après l’administration de 10,7 millions de secondes doses du vaccin AstraZeneca, soit un risque d’environ 1 sur 600 000.
Donc, quel est le meilleur choix?
La disponibilité actuelle et prévue des deux vaccins à ARNm au Canada est excellente, avec des approvisionnements constants prévus durant les mois de juin et de juillet. Cela signifie que, dans la plupart des cas, il ne sera pas nécessaire d’attendre l’option que l’on préfère.
J’ai eu la chance de recevoir deux doses du vaccin contre la Covid-19 au début de
2021, je n’ai donc pas à prendre de décision pour moi-même. Cependant, de nombreuses personnes m’ont demandé des conseils à ce sujet au nom de leurs proches, de leurs amis et d’eux-mêmes.
Bien que les données ne soient pas définitives, les preuves s’accumulent en faveur d’une approche de mélange et d’association avec AstraZeneca suivi de Pfizer, qui est au moins aussi bonne (sinon meilleure) que l’administration de deux doses du même vaccin. Il n’y a pas de risque inhérent au mélange de vaccins, et aucun problème de santé n’a été constaté jusqu’à présent.
De plus, en prenant un vaccin à ARNm, on évite complètement le risque de TTIV. Même si ce risque est très faible, la TTIV est grave et potentiellement mortelle.
Pour ces raisons, je pense que s’il est accessible, une deuxième dose de vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna) est préférable pour la plupart des gens qui ont reçu une première dose d’AstraZeneca.
Mieux vaut arrêter de croire à ces dangereux mythes sur la vaccination.
Le cas d’AstraZeneca
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne pourrait choisir AstraZeneca plutôt qu’un vaccin à ARNm pour sa deuxième dose. Il n’existe pas de données sur l’efficacité clinique du mélange de vaccins. Pour cette raison, certaines personnes peuvent préférer une approche «éprouvée» consistant à recevoir deux doses d’AstraZeneca. D’autres, qui n’ont pas ressenti d’effets indésirables avec leur première dose d’AstraZeneca, peuvent opter pour une deuxième dose du même vaccin afin d’éviter les effets secondaires.
L’étude COM-CoV menée au Royaume-Uni présentera des données sur l’immunogénicité (réponse des anticorps) dans le courant du mois. Ces données peuvent ou non être favorables à une approche de mélange.
Certains préféreront peut-être attendre ces données avant de prendre une décision. D’autres se contenteront de prendre le vaccin qui leur est proposé en premier.
Quelle que soit la décision que l’on prenne, l’essentiel est que chacun reçoive une deuxième dose dès qu’il est éligible, qu’il s’agisse du vaccin AstraZeneca ou d’un vaccin à ARNm. Les données disponibles permettent d’affirmer que les deux options sont sûres et efficaces, il n’y a donc pas de «mauvais» choix. Une vaccination complète offre une protection optimale contre les souches actuelles et émergentes, y compris le variant Delta.
Au Canada, nous avons la chance de pouvoir choisir entre deux excellentes options pour nos deuxièmes doses. Nous avons la responsabilité de veiller à ce que les stocks de vaccins non utilisés ne soient pas gaspillés, et nous devons faire beaucoup plus pour soutenir l’équité mondiale en matière de vaccins afin de contribuer à mettre fin à la pandémie de Covid-19 dans le monde.
Je vous en prie, allez vous faire vacciner pour vous-même et pour votre communauté!
Alexander Wong, Professeur agrégé, Maladies infectieuses, Université de Saskatchewan
La version originale de cet article a été publiée sur La Conversation.