1. L’électromobilité en chiffres
En 2016, il se serait vendu environ 80 millions de voitures électriques à travers le monde. Depuis 2010, ce serait 400 millions de voitures électriques qui ont trouvé preneur un peu partout sur la planète. Toutefois, on apprend sur le site Express.live que 95 % des voitures électriques ont été vendu dans 10 pays, soit la Norvège (grande championne!), les Pays-Bas, la Suède, la Chine, les États-Unis, le Canada, le Japon, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.
2. Sur les routes du Québec
Selon l’Association des véhicules électriques du Québec, au 31 juillet 2017, il y aurait 17 923 véhicules électriques immatriculés au Québec. On retrouve 54,5 % de véhicules hybrides rechargeables et 45,4 % de véhicules entièrement électriques. Le 0,1 % restant? Ce sont des motos ou motocyclettes électriques. En 2016, le rapport statistique SAAQ-AVÉQ rapportait que la région de la Montérégie était celle qui comptait le plus de véhicules électriques de la province, avec 24 % du total. Finalement, voici les villes qui comptent le plus de véhicules électriques : Montréal, Québec, Laval, Longueuil, Terrebonne, Sherbrooke, Gatineau, Trois-Rivières, Saint-Jean-sur-Richelieu et Lévis.
3. L’histoire derrière l’évolution
En parcourant le site voitureelectrique.net, on apprend que le premier véhicule électrique est apparu, en Europe, autour de 1830, mais s’apparentait plus à une carriole. En 1897, on voit même des taxis électriques arpenter la ville de New York. Deux ans plus tard, une automobile construite en Belgique dépasse les 100 km/h. On pourrait croire que l’ère des voitures électriques est lancée. Pendant quelques années, ces véhicules vivent leur belle époque, mais l’apparition des la Ford T, à essence, provoque plutôt son déclin. Oubliée pendant quelques décennies, voilà qu’elle refait surface. En 1972, General Motors propose la première auto hybride, la Buick Skylark. Des fonds de recherches et de développements américains sont lacés pour encourager la production de voiture électrique. Finalement, GM produit la 11117 EV1 entre 1996 et 1998. En 1997, Toyota lance la Prius, une voiture hybride. Depuis, des nouveaux modèles issus de différents constructeurs apparaissent (et disparaissent).
4. Différences entre hybrides et électriques
Au Québec, on divise les véhicules électriques en trois catégories :
1) Les véhicules entièrement électriques (VEÉ)
– Dotés d’un moteur électrique et d’une batterie pouvant être rechargée
– Autonomie supérieure à 100 km
– Aucune émission de gaz à effet de serre
2) Les véhicules électriques à autonomie prolongée (VÉAP)
– Dotés d’un moteur électrique et d’une batterie pouvant être rechargée
– Possèdent une génératrice à essence produisant de l’électricité pour dépanner comme le fait un véhicule standard.
– Possibilité de parcourir environ 50 km sans utiliser d’essence et sans émettre des gaz à effet de serre.
3) Les véhicules hybrides rechargeables (VHR)
– Dotés d’un moteur électrique et d’un moteur à essence qui fonctionnent en combinaison selon l’utilisation (vitesse, accélération, etc.).
– Leur batterie peut emmagasiner plus d’électricité et être rechargée
– Puisque le moteur à essence est moins sollicité, la consommation de carburant est moindre.
5. Les plus populaires au Québec
Les six modèles les plus populaires vendus au Québec en 2017 (jusqu’au 31 juillet) et qui pourrait vous attirer vous aussi? Parmi les voitures hybrides ou VAÉP : la Chevrolet Volt (VÉAP), la Prius (VHR), la Chrysler Pacifica (VHR). Parmi les voitures entièrement électriques : la Chevrolet Bolt, la Nissan Leaf et la Hyundai IONIQ. Saviez-vous qu’il se vendrait, en moyenne, 35 véhicules électriques chaque jour au Québec?
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6. Les avantages des voitures électriques
– Elle est propre! Pas d’émission de polluants (ou moins pour les hybrides)
– Elle est économique à l’utilisation. Les conducteurs dépensent six à huit fois moins qu’avec une voiture à essence en ville, mais les données ne sont pas les mêmes sur l’autoroute.
– Elle est silencieuse et fiable : le moteur ne cale pas, même en hiver.
– Elle est intelligente : dans les périodes de ralenti, elle ne consomme pas et sa batterie se recharge lorsque la voiture décélère.
– Son moteur s’usera moins vite.
7. Les inconvénients
– Le prix à l’achat reste élevé et parmi les principaux freins à sa popularité.
– Son autonomie est limitée quoique des améliorations se pointent pour pallier cet inconvénient. Des chercheurs tenteraient, selon Futura-Sciences, de concevoir une batterie disposant d’une autonomie de 1000 km. Rêve ou réalité?
– Le temps de recharge et l’accessibilité des bornes de recharge.
– Les réparations doivent être faites par des techniciens spécialisés.
8. Qui sont les électroautomobilistes?
Si vous êtes un homme âgé entre 45 et 55 ans avec un salaire médian de 60 à 70 000 $ et ayant, au moins, un diplôme de niveau collégial, vous êtes le portrait type d’un électroautomobiliste. En effet, les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes à pencher pour une voiture électrique (87,8 % pour les hommes).
9. Où se ravitailler?
Le Circuit électrique est le plus important réseau offrant des bornes de recharge public au Québec. À ce jour, selon les données trouvées sur le site du Circuit électrique, il y aurait 900 bornes de recharge à 240 volts et 83 bornes de recharge rapide à 400 volts. Deux types de tarifs existent : soit un tarif forfaitaire (peu importe la durée de la recharge) de 2,50 $, soit un tarif horaire de 1 $ l’heure, facturé à la minute. Pour les bornes à recharge rapide, le tarif est de 10 $/h, facturé à la minute. Une estimation présentée dans Le Journal de Montréal stipule qu’un « plein électrique » coûterait environ 2,50 $ à une borne publique standard et 8 $ (45 minutes) à une borne de recharge publique rapide. Il est possible de faire installer une borne de recharge à la maison et, même, de recevoir une aide financière. Consultez la foire aux questions du site gouvernemental vehiculeselectriques.gouv.qc.ca pour plus de détails.
10. Les rabais à l’achat
Le prix d’achat d’un véhicule électrique reste un des principaux freins pour les consommateurs. Par exemple, on peut voir sur le site de Kia que la Soul EV se vendrait à partir de 37 250 $ alors qu’une Soul standard (essence) se vend à partir de 21 850 $. Toutefois, au bout de trois ans, le modèle électrique serait vraiment plus économique. Aussi, si le coût de remplacement de votre batterie vous inquiète, sachez qu’on prévoit une baisse du prix de ces batteries dans les prochaines années. Finalement, si vous songez à acheter une voiture électrique, n’oubliez pas que le gouvernement québécois encourage votre initiative en proposant une aide financière qui pourra, peut-être, influencer votre décision finale.
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