Les années 1950
Impossible de commencer notre palmarès sans parler de notre Félix Leclerc national! Chose certaine, Le p’tit bonheur et Moi, mes souliers auront beaucoup voyagé! Peut-être serez-vous-même surpris d’apprendre que la chanson québécoise Quand les hommes vivront d’amour composé par Raymond Lévesque remonte aussi loin qu’en 1956 alors qu’il vivait à Paris?
1960: La petite voleuse – Dominique Michel
Cette «voleuse de sourires» entame sa carrière très jeune, à l’âge de 19 ans, dans les cabarets comme chanteuse, notamment au Café Montmartre à Montréal.
En 1954, Raymond Lévesque lui écrit la chanson Une petite Canadienne qui deviendra son premier succès sur disques. Elle avait connu un grand succès en 1957 avec la chanson Sur l’perron, qui se vendra à plus de 100 000 exemplaires, un succès phénoménal pour l’époque.
1961: Frédéric – Claude Léveillé
Frédéric! Voilà ce que Claude Léveillé décrit lui-même comme le récit d’«une histoire d’amour entre sa famille et soi-même, un dimanche après-midi autour de la table».
Écrite pour son frère Jean, la chanson a pris le titre de Frédéric par souci d’avoir un titre à trois syllabes. Plutôt cocasse non?
1962: Sylvie – Michel Louvain
La plupart des chansons de Michel Louvain sont de l’école des chanteurs de charme. C’est son réalisateur de l’époque, Pierre Nolès, souvent parolier et parfois compositeur, qui a signé le grand succès Sylvie, comme plusieurs autres titres au fil du temps.
1963: La chanson du Québec – Muriel Millard
En 1963, Muriel Millard, la miss music-hall québécoise, participe au concours organisé par Télé-Métropole pour trouver un hymne national à la province. Elle gagne le concours avec une chanson entraînante, d’allure militaire bien rythmée.
«Québec à l’accueillant sourire, Québec tu sais danser et rire, Ô belle province tu nous es chère», chantait-elle.
1964: Avant de me dire adieu – Les Classels
C’est avec Avant de me dire adieu que Les Classels se sont mérité le titre de légende de la musique québécoise (sans oublier, Ton amour a changé ma vie ou Le sentier de neige).
1965: Mon pays – Gilles Vigneault
Gilles Vigneault a écrit et composé cette chanson pour un film d’Arthur Lamothe, La neige a fondu sur la Manicouagan, à la demande de l’Office national du film du Canada.
La chanson sort dans son album Gilles Vigneault – À La Comédie-Canadienne en 1965, sur lequel parait aussi Les Gens de mon pays.
1966: La Manic – Georges Dor
En 1966, le Québec est déjà champion de l’hydroélectricité. Cette chanson, inspirée d’une lettre qu’un travailleur avait envoyée à sa bien-aimée, fait référence à la solitude qui pesait lourd sur les ouvriers qui ont bâti nos cinq grands barrages Manic.
1967: La Ronde – Marc Gélinas
Bien que remarquable, la contribution de Marc Gélinas à la chanson québécoise a souvent été sous-estimée.
L’effervescence entourant l’Expo 67 inspire l’auteur-compositeur-interprète. En effet, ce n’est pas un, mais trois airs à succès qui lui seront inspirés par l’événement: Rendez-vous à Montréal, Lorsque le rideau tombe et La Ronde. Cette dernière a été co-écrite avec Pierre Létourneau.
1968: Lindberg – Robert Charlebois et Louise Forestier
Pendant les effervescentes années 1960, alors que les traditionnels codes de la musique pop explosent, Robert Charlebois compose, en une seule nuit avec le poète Claude Péloquin, Lindberg.
La chanson québécoise entre alors dans une magnifique zone de turbulences psychédéliques. Plus besoin que ça rime, il faut que ça sonne, quitte à aligner les sacres et les expressions en joual!
1969: Un peu plus haut – Jean-Pierre Ferland
Écrite par Jean-Pierre Ferland en 1969, Un peu plus haut fait partie des chansons mythiques du répertoire québécois. On se souviendra longtemps de la prestation du trio Reno, Ferland et Dion lors des célébrations du 400e anniversaire de Québec en 2008.
1970: Le début d’un temps nouveau – Renée Claude
Ah! Les années 1970! Renée Claude annonçait le début d’un temps nouveau, et elle n’avait pas tout à fait tort…
Loin d’être la seule composition de Stéphane Venne que Renée Claude a interprété, elle affectionnait aussi particulièrement les écrits de Georges Brassens et de Léo Ferré.
1971: Je ferai un jardin– Clémence Desrochers
Originaire de Sherbrooke, Clémence Desrochers – fille du poète Alfred DesRochers – a grandi dans cette ville de «factries» qui lui inspire quelques très beaux poèmes et de superbes chansons.
Remasterisé, Je ferai un jardin est présenté de nouveau sur l’album De la factrie au jardin sorti en 2003.
1972: J’entends frapper – Michel Pagliaro
Énorme succès de notre Pag national, J’entends frapper est le 45 tours le plus vendu de toute l’histoire de la musique au Québec!
1973: Je suis cool (Asteur) – Gilles Valiquette
Le second album Deuxième arrêt de Gilles Valiquette, à saveur nettement plus rock que le premier, parait à la fin de 1973 et lui apporte le succès avec Je suis cool et La vie en rose.
Après avoir participé à l’album Pas besoin de frapper pour entrer de Jacques Michel, il effectue quelques tournées, dont une avec l’auteure-compositrice-interprète et pianiste française Véronique Sanson.
1974: La complainte du phoque en Alaska – Beau Dommage
Probablement la chanson la plus populaire de Beau Dommage, elle raconte l’histoire d’un phoque, en Alaska, qui s’ennuie depuis que sa blonde l’a quitté́ pour aller gagner sa vie dans un cirque aux États-Unis.
Succès sur les ondes radio, La complainte du phoque en Alaska, signée Michel Rivard, a traversé́ les frontières, les années, et a même été reprise par nul autre que Félix Leclerc!
1975: Bobépine – Plume Latraverse
Sur un air de gros rock, suivi d’un passage psychédélique, Bobépine devient une sorte de blues, pour se terminer avec un solo de guitare et un grand cri. Du vrai Mononc’ Pluplu direz-vous!
1976: Je reviendrai à Montréal – Robert Charlebois
Très populaire en France, la chanson Je reviendrai à Montréal n’est pas l’unique succès du 11e album de Rober Charlebois. On y retrouve également The Frog Song, une sorte d’hymne aux «french frogs».
1977: La dame en bleu – Michel Louvain
Tout le monde connait La dame en bleu de Michel Louvain! Sorti en 45 tours l’année précédente, l’album parait quant à lui en 1977.
Quel choc pour la musique québécoise que d’apprendre le décès de Michel Louvain, emporté par un cancer de l’œsophage, le 14 avril 2021.
1978: Le blues du businessman – Claude Dubois
Sortie dans le cadre de l’opéra rock Starmania, en 1978, cette histoire d’un homme d’affaires qui « aurait voulu être un artiiiiiiste » résonne encore aussi fort dans la francophonie.
Écrite par Luc Plamondon et composée par Michel Berger, cette pièce est l’une des plus marquantes et intemporelles que le tandem de créateurs franco-québécois aura pondues.
Le blues du businessman est également le tout premier lauréat du prix Félix de la chanson de l’année, prix créé en 1979.
Le monde est stone de Fabienne Thibeault – alias Marie-Jeanne – est aussi un autre énorme succès tiré de Starmania.
1979: Je ne suis qu’une chanson – Ginette Reno
Lorsque Ginette Reno chante, même les mouches arrêtent de voler! En spectacle, lorsqu’elle interprète le dernier refrain de Je ne suis qu’une chanson, écrite par Diane Juster, la chanteuse baisse son micro et, de sa seule voix puissante, fait vibrer la salle. Ce n’est pas pour rien qu’elle a remporté le Félix de la chanson de l’année en 1980.
1980: Si j’étais un homme – Diane Tell
Diane Tell a interprété cette chanson – écrite entre Montréal et New York – lors de sa participation au Festival de la chanson française de Spa, en Belgique.
Instantanément un succès monstre au Québec, Si j’étais un homme mérite le Félix de la chanson de l’année en 1981. C’est toutefois bien autre chose en France! La chanson est boudée par les radios françaises plusieurs années avant de finalement faire surface en 1982, ce qui l’incitera d’ailleurs à s’installer en Europe.
1981: Illégal – Corbeau
Marjo a joint le groupe Corbeau en 1979. C’est elle qui a écrit la pièce-titre de l’album sorti en 1981, Illégal, qui fait partie des plus grands succès du groupe. En 1983, elle reçoit même un prix de la Société des droits d’exécution pour cette pièce.
1982: Oxygène – Diane Dufresne
Une grande chanson de Diane Dufresne, Oxygène, figure sur son sixième album, Turbulences paru en 1982.
Le 30 septembre de la même année, elle annonce son retour au Forum de Montréal après un séjour en France. Ses spectacles «Hollywood/Halloween» et «Dame de coeur/Dame de pique», totalement différents, offrent des contrastes de lumière avant-gardistes pour l’époque (et ce, pour la modique somme de 15$).
1983: Tension, attention – Daniel Lavoie
Daniel Lavoie investit quinze mois d’écriture et un budget considérable pour l’album Tension, attention, qui se distingue de ses précédents en mettant l’accent sur les synthétiseurs et les boîtes à rythme.
C’est avec cet album qu’il va connaître deux de ses plus grands succès publics: Tension, attention et Ils s’aiment.
1984: Une colombe – Céline Dion
Écrit par Marcel Lefebvre et Paul Baillargeon, Une colombe parle d’un monde de paix, d’amour et d’amitié. Pas surprenant que ce soit cette chanson que notre Dion nationale ait interprétée au stade olympique de Montréal pour la toute première visite du pape Jean-Paul II au Canada!
Une colombe a remporté deux prix Félix pour le single le plus vendu de l’année et la chanson pop de l’année.
1985: Monsieur Émile – Pierre Bertrand
Pierre Bertrand fait partie du groupe Beau Dommage de 1972 à 1977 avant d’entreprendre une carrière solo en 1980. En 1985, il chante Monsieur Émile, la trame sonore officielle du film Le Matou, adaptation cinématographique du roman d’Yves Beauchemin.
Peut-être connaissez-vous davantage la version chantée en duo avec Marie Michèle Desrosiers?
1986: Ce soir, l’amour est dans tes yeux – Martine St-Clair
Sortie en single en février 1985, Ce soir, l’amour est dans tes yeux fait partie de l’album éponyme lancé un an plus tard, en janvier 1986.
Écrit par Claude-Michel Schönberg, le morceau connait un vif succès et remporte le prix de la chanson de l’année au Gala de l’ADISQ ainsi que le single de l’année aux Prix Juno la même année.
On doit d’ailleurs bon nombre de succès de la chanson québécoise à Martine St-Clair tels que Lavez lavez, Il y a de l’amour dans l’air ou encore On va s’aimer.
1987: Je voudrais voir la mer – Michel Rivard
Après l’immense succès du groupe Beau Dommage, Michel Rivard poursuit une carrière solo avec brio. Sur son cinquième album, Un trou dans les nuages, l’auteur-compositeur livre ce qui allait devenir l’une de ses balades les plus intemporelles.
1988: Toujours vivant – Gerry Boulet
Trois ans après la séparation du groupe Offenbach, et atteint d’un cancer du côlon, Gerry Boulet surprend avec la variété des chansons de son deuxième album solo Rendez-vous doux.
Écrite par Michel Rivard, Gerry affronte son destin avec combativité et «frappe dans la vie à grands coups d’amour» sur Toujours vivant. Il s’éteint deux ans plus tard, à la grande tristesse des québécois, dans sa maison de Longueuil.
1989: Fais attention – Les B.B.
Les BB est un groupe québécois ayant connu un énorme succès à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Le groupe, formé de Patrick Bourgeois, de François Jean et d’Alain Lapointe.
On connait également le fils de Patrick Bourgeois, Ludovick Bourgeois – vainqueur de la 5e saison de La Voix –, qui reprend d’ailleurs à l’occasion certaines chansons du répertoire des BB.
1990: Tu m’aimes-tu – Richard Desjardins
Indémodable mastodonte de la chanson québécoise, Tu m’aimes-tu a su traverser les époques. Cette chanson est «tellement, tellement, tellement belle», que l’album du même nom a été récompensé́ de trois prix Félix en 1991.
1991: Aux portes du matin – Richard Séguin
Aux portes du matin est sur le cinquième album de Richard Séguin paru en 1991. Vendu à plus de 100 000 exemplaires, le disque a remporté le Félix de l’album pop-rock de l’année.
Saviez-vous que l’on doit le rythme de cette chanson populaire à la claviériste et percussionniste Hélène Dallair?
1992: Sèche tes pleurs – Daniel Bélanger
Rares sont les cœurs brisés qui n’ont pas versé des torrents sur cette pièce de Daniel Bélanger. Sèche tes pleurs est rapidement devenue un classique de la chanson québécoise… et des ruptures amoureuses.
1993: La rue principale – Les Colocs
En 1993, Les Colocs sortaient leur premier album éponyme qui regroupe d’énormes succès indémodables tels que Mauvais caractère, Maudit qu’le monde est beau, Juste une p’tite nuite et Julie.
1994: N’importe quoi – Éric Lapointe
Si l’on devait nommer un succès monstre des karaokés au Québec, ce serait certainement N’importe quoi d’Éric Lapointe. À seulement 20 ans, il écrivait ce qui sera une de ses meilleures chansons.
Son premier album paru en 1994, Obsession, est certifié double disque platine et dès 1995, il remporte le Félix de la Découverte de l’année et de l’album rock au Gala de l’Adisq.
1995: Une chance qu’on s’a – Jean-Pierre Ferland
Si le chanteur a déjà̀ avoué avoir écrit cette pièce magnifique pour… un chat, il n’en reste pas moins que des milliers de Québécois et francophones ont été chamboulés par la profondeur des paroles. Une chance qu’on s’a a également été reprise maintes fois par des artistes d’ici, dont Céline Dion.
1996: I Lost my baby – Jean-Le loup
Le Dôme est le troisième album de Jean Leloup, et peut-être aussi le plus acclamé. Éclectique de nature, l’artiste aux divers surnoms a touché à divers genres musicaux, mais certaines pièces ont su davantage résister au fil du temps. Parmi celles-ci, I Lost My Baby, Edgar et Sang d’encre.
1997: Calvaire – La Chicane
La Chicane a été formée en 1997 par Boom Desjardins, Christian Legault, Éric Lemieux et Alain Villeneuve – Dany Bédard se joindra à la formation quelques années plus tard.
En moins de deux, le succès s’empare du groupe originaire de Val-d’Or. Écrite par Boom Desjardins à 19 ans, en pleine peine d’amour, l’indétrônable pièce Calvaire passe encore fréquemment à la radio.
1998: S’il suffisait d’aimer – Céline Dion
Céline Dion et Jean-Jacques Goldman forment un duo qui a sans aucun doute marqué la musique francophone. L’interprétation toute en nuances de la diva fait résonner la puissance des paroles: «S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer, je ferais de ce monde un rêve, une éternité.»
1999: La désise – Daniel Boucher
«Ma gang de malades, vous êtes donc où?». Après quelques mois d’hésitation, la chorégraphie de La désise a finalement goûté au succès que nous lui connaissons aujourd’hui, et fini par remporter le Félix de la chanson de l’année en 2001.
2000: Je n’ai que mon âme – Natasha St-Pier
Classique de chez classique pour les milléniaux, cette chanson a représenté la France au Concours de l’Eurovision de 2001 à Copenhague.
Écrite et composée par Robert Goldman sous le pseudonyme J. Kapler, saviez-vous qu’elle a également été traduite en anglais sous le titre All I Have Is My Soul?
2001: Rêver mieux – Daniel Belanger
Daniel Bélanger a admis avoir écrit cette chanson pour l’ex-mannequin et DJ Ève Salvail, chanteuse à ses heures, qui avait décliné l’offre. L’auteur-compositeur-interprète avait alors décidé́ de la garder pour son propre album. Un choix judicieux puisque plus de vingt ans plus tard, le morceau est toujours aussi efficace.
2002: Je n’irai pas ailleurs – France D’Amour
Déjà 20 ans que ce succès radiophonique est sorti! En 2002, France D’Amour sortait son 5e album, éponyme, sur lequel on retrouve Je n’irai pas ailleurs. Ce succès lui a valu une nomination pour l’album de l’année/pop-rock en 2003 au Gala de l’Adisq et une nomination pour le spectacle de l’année!
2003: Hawaïenne – Les Trois Accords
C’est cette pièce qui nous a fait connaître le trio originaire de Drummondville. Ils ont su, depuis, s’imposer dans la chanson québécoise, malgré – ou grâce – au côté absurde de leurs textes, avec des succès tels que Saskatchewan, Grand champion, Tout nu sur la plage ou encore Elle s’appelait Serge.
2004: Les étoiles filantes – Les Cowboys Fringants
Hyper nostalgique, ce morceau du groupe repentignois, écrit par le parolier Jean-François Pauzé, lance le message de profiter de la vie… qui passe comme une étoile filante. Tirée de l’album La Grand-Messe, elle a remporté le Félix de la chanson de l’année en 2005.
2005: Montréal – Ariane Moffatt
Qui n’est pas déjà revenu de vacances en écoutant cet air joyeux?
Deuxième album d’Ariane Moffatt paru en 2005, Le coeur dans la tête, s’est écoulé à plus de 50 000 exemplaires et a remporté le Félix de l’album pop-rock de l’année. Retourne chez elle et Petit animal sont également tirés de cet album.
2006: Dégénérations – Mes Aïeux
Dégénérations est un succès atypique. Sans refrain, cette composition de Stéphane Archambault a su rallier toutes les générations et les cultures. Dégénérations a aussi remporté le prix Félix de la chanson de l’année en 2007.
2007: L’ours – Tricot Machine
À une époque où le néo-trad atteignait son point culminant en termes de popularité, le premier album du duo trifluvien Tricot Machine laissait entrevoir la percée de l’indie folk francophone.
En plus d’avoir remis à l’avant-plan les duos, Tricot Machine a été sacrée révélation Félix de l’année en 2007. Ce fut le premier gros succès de Grosse Boîte, un label indépendant de musique québécois fondé en 2006 à Montréal.
2008: Je veux tout – Ariane Moffatt
Je veux tout scelle la popularité d’Ariane Moffatt. La chanson tirée de son 3e album Tous les sens remporte le Félix de la chanson populaire de l’année en 2008. Cette même année, Je veux tout atteignait la première position du palmarès francophone au Québec où elle est restée pendant 4 semaines consécutives.
2009: Fais-moi la tendresse – Ginette Reno
Après plus de 5 ans d’absence, «La Reno» fait un retour sur scène en 2009 à l’occasion de ses 50 ans de carrière. Ginette Reno décrit elle-même l’album Fais-moi la tendresse, comme «l’album de sa vie».
2010: Cache-cache – Maxime Landry
Cache-Cache est le premier extrait présenté par Maxime Landry – grand gagnant de la 4e édition de Star Académie – de son album Vox Pop. Écrite par Lynda Lemay, la chanson fait allusion au suicide de son père avec délicatesse et maturité.
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