Barbie
De Greta Gerwig. Avec Margot Robbie, Ryan Gosling, America Fererra, Michael Cera. En salle.
Plus récente en liste, la méga production Barbie de Greta Gerwig. Un succès par sa forme et par son fond, qui a fait exploser le box-office. Avec raison. C’est coloré, c’est pétillant, c’est intelligent et c’est féministe. Tout ça, avec le sourire. Sourire éclatant, confiant et un peu naïf pour un temps de Margot Robbie. Elle campe le rôle-titre, celui de Barbie « stéréotypée », qui vit à Barbieland avec ses copines (Barbie présidente, Barbie juge, Barbie journaliste, etc.) et avec les Ken… qui ne sont que des Ken. À leur tête, le Ken joué avec superbe par Ryan Gosling. Le paradis pour elle. Le paradis avec un cœur meurtri pour lui. Jusqu’au jour où ils se retrouvent dans le vrai monde, où tout est loin d’être rose. Surtout pour elle. À voir, à revoir.
Consultez d’ailleurs notre critique sur le film Barbie.
Le Film LEGO
De Phil Lord et Christopher Miller. Sur Crave.
Plus de 15 millions de petites briques colorées et quelques 180 figurines ont permis à ces deux électrons libres que sont Phil Lord et Christopher Miller de mettre en images le scénario déjanté et brillant du Film LEGO. À travers une aventure enlevante qui ravira les jeunes, ce sont carrément deux façons de voir le monde qui se heurtent ici. Ramené au niveau LEGO, il y a ceux qui suivent les instructions à la lettre et ne perdent jamais de vue les feuilles d’instructions; et ceux qui préfèrent créer de toutes pièces, laissant libre cours à leur imagination. Deux façons de jouer. Deux manières de vivre. Ce que dit ce film entre ses lignes (et ses briquettes) est important. On comprend son succès, tant populaire que critique. Ce qu’on comprend moins, c’est que l’année de sa sortie, il ait été ignoré aux Oscars.
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Transformers : Le réveil des bêtes
De Steven Caple Jr. Avec Anthony Ramos, Peter Cullen, Dominique Fishback. Sur Club Illico et VSD.
Autre succès, mais populaire seulement celui-là: la franchise Transformers forte d’effets spéciaux et de big-bang-boum qui, depuis 2007, porte la signature de Michael Bay. L’histoire importe peu… du moins semble-t-il en aller ainsi pour ceux qui sont peu familiers avec l’univers des robots venus de la planète Cyberton. Arrivés sur Terre, ils peuvent se transformer à volonté en véhicules et en objets divers manufacturés par les humains. Ils pourraient ainsi passer incognito, mais non: gentils Autobots et méchants Decepticons s’affrontent allègrement sur notre planète. Le réveil des bêtes de Steven Caple Jr. est le sixième titre de la série, le septième si l’on y intègre Bumblebee de Travis Knight. Le mot d’ordre: ça en met plein la vue et plein les oreilles. En cela, c’est réussi.
Snake Eyes
De Robert Schwentke. Avec Henry Golding, Andrew Koji, Samara Weaving. En VSD.
Outre les Transformers, l’écurie Hasbro compte aussi J.I. Joe dans ses « jouets de guerre ». Le succès du premier Transformers explique sûrement l’arrivée, deux ans plus tard, d’un premier G.I. Joe. Disons que les critiques ont encore moins embarqué dans ce nouveau débarquement. On était toujours dans les affrontements, mais à échelle (plus) humaine, sans robots pour en épater visuellement la galerie. Le vide du scénario n’en était que plus évident. Sauf que le bide n’a pas été complet et que G.I. Joe : Le réveil du cobra de Stephen Sommers a rapporté plus de 300 millions au box-office. Il y a donc eu deux suites, dont Snake Eyes de Robert Schwentke qui retourne aux sources du personnage-titre… et est étonnement réussi dans ce contexte-là. Ce qui est moins étonnant, c’est la suite des choses: un long métrage dans lequel se croiseraient Transformers et G.I. Joe. Oui, c’est sur les tables à dessin et les écrans d’ordinateur.
Découvrez ensuite des superhéros, super-héroïques…et comiques!
Histoire de jouets 4
De Josh Cooley. Sur Disney +.
Enfin, tant qu’à parler des origines d’un G.I. Joe, pourquoi ne pas revenir aux quasi-origines du «film de jouet»… avec Histoire de jouets! Le premier grand coup de Pixar, véhiculant ce combo action, humour et émotions qui a longtemps été la marque de commerce du studio. Les jouets conçus sur mesure pour le long métrage (Woody et Buzz Lighyear) y évoluent parmi ces joujoux familiers que sont Monsieur Patate et sa famille, le chien slinky, les petits soldats verts et même… Barbie! Tout est dans tout, dirait l’autre. Succès tel qu’il y a eu trois suites, une quatrième est en préparation. Il y a aussi eu ce film dérivé, Lightyear, centré sur Buzz. Et là, autre proverbe: trop, c’est comme pas assez. La qualité est désormais à géométrie variable dans la franchise. Mais la qualité demeure. Alors, la production continue.
Bientôt, du coffre à jouets à l’écran
S’il y en a qui regardent le box-office de Barbie avec attention, ce sont les bonzes de Mattel, la société derrière la poupée. Mattel Films (eh oui, ça existe!) aurait quelque 45 longs métrages en développement, basés sur les gammes de jouets de l’entreprise. Puisque succès il y a, gageons que plusieurs entreront en préproduction… dès que la grève des scénaristes et des acteurs seront derrière nous. Parmi les projets les plus sûrs, une douzaine ont déjà été annoncés, dont un Hot Wheels qui réaliserait J.J. Abrams et un Barney le dinosaure qui mettrait en vedette Daniel Kaluuya. On parle aussi d’un Magic 8 Ball, d’un Maîtres de l’univers, d’un View-Master. Name it! comme on dit chez nos voisins, en particulier à Hollywood.
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