Au cinéma avec les enfants!
Mis à jour: Juil. 17, 2021
Le film Luca, d’Enrico Casarosa… et 9 autres bonnes raisons (et autant de films) d’aller passer un moment dans les salles de cinéma.
Les salles de cinéma rouvrent (enfin!) alors que s’amorce l’été… donc, avec leur «cargaison» de longs métrages destinés aux familles. Produit par Disney et Pixar, Luca d’Enrico Casarosa sera un incontournable de la saison: eh, il y est question d’amitié, de persévérance, de cette petite voix qui nous retient vers l’arrière et nous empêche d’avancer, d’intimidation, de famille et même de monstres marins. Tout ça, sous le soleil de la Riviera italienne – oui, pasta et gelato sont aussi au menu! Ça devrait plaire. Mais voici quand même 9 autres raisons (et autant de films) d’aller passer un moment dans les salles noires.
Jacob Tremblay prête sa voix au personnage de Luca: retour sur ses autres rôles au cinéma dans cette entrevue.
Spirit: L’indomptable
D’Elaine Bogan et Ennio Torresan. (Déjà en salle)
Malgré son prénom. Lucky Prescott n’est pas chanceuse: sa mère est morte dans un accident équestre 10 ans avant que le commence le film.
Lucky avait alors deux ans. Une décennie plus tard, la pré-adolescente, qui a grandi avec son grand-père sévère et strict, va visiter son père au Texas. Un monde à mille lieues de celui qu’elle connait et… qui lui ressemble bien plus qu’elle l’imagine, elle qui n’aime pas les règles. Pas pour rien si elle se reconnaît en Spirit, étalon aussi sauvage et rebelle qu’elle. Qui sera en danger.
Qu’elle voudra (et pourra?) sauver. Pour amoureux des chevaux et ceux qui suivent Spirit dans ses multiples aventures diffusées sur Netflix!
Pierre Lapin 2: Le fugueur
De Will Gluck. Avec Rose Byrne et Domhall Gleeson. (Déjà en salle)
Une nouvelle incursion dans le monde bucolique de Beatrix Potter (dont les livres, au charme maintenant suranné, ont bercé des générations d’enfants et méritent d’être (re)découverts)! Suite, ici, du film sorti en 2018… dont une scène, rappelons-le, avait fait scandale: des parents d’enfants allergiques étaient montés aux barricades, car les lapins s’étaient mis à sauter de joie quand un vilain jardinier avait perdu conscience après que Pierre et ses amis lui aient fait avaler un fruit nocif pour lui. Humour douteux, on en conviendra.
Tournons la page et retrouvons, ici, la «famille» formée des humains Béa et Thomas… et de leurs lapins. Parmi lesquels se trouve Pierre, pour qui il est hors de question de rentrer dans le rang. Ça tombe bien, la grande ville est à portée de main (ou de patte de lapin) et lui offre une opportunité qu’il ne peut refuser. Il verra là s’il est vraiment une graine de voyou…
Connaissez-vous Flora et Ulysse? Apprenez-en plus sur la romancière Kate DiCamillo, qui a signé le roman à l’origine du long métrage.
Pinocchio
De Matteo Garrone. Avec Roberto Benigni, Federico Ielapi et Rocco Papaleo. (Déjà en salle)
Attention, chef-d’œuvre. Mais attention, bis: pas destiné aux jeunes enfants. Tel le conte original de Carlo Collodi (et non la version sortie en 1940 des studios Disney, que «tout le monde» a vu), ce long métrage est sombre, dur… et totalement magique pour qui est prêt (en âge) de le recevoir.
Quiconque connaît le travail du cinéaste Matteo Garrone (Gomorra mais aussi Le conte des contes… qui, lui, est un joyau destiné aux adultes, point) se doutera qu’on ne donne pas ici dans la légèreté : rappelons que, dans le conte original, le pantin de bois se fait pendre haut et court, qu’il se fait brûler vif (les pieds seulement, mais quand même) et que sa conscience/criquet n’a pas un sort enviable. Mais visuellement, ce film est une merveille dans laquelle brille un Roberto Benigni dont le Geppetto est attachant et émouvant comme ce n’est pas possible.
Le Bébé Boss: Une affaire de famille
De Tom McGrath. (Sortie: 2 juillet)
L’été en famille au cinéma, c’est aussi, souvent, affaire de «suites». Et il y en a une kyrielle cette année. Le bébé boss est donc, comme Pierre Lapin, lui aussi de retour. Histoire de traiter Une affaire de famille, quatre ans après avoir fait sa première apparition au grand écran… et une décennie après être né dans le livre illustré de Marla Frazee.
Tim et Ted (le premier bébé boss, c’était lui) sont maintenant adultes et ils se sont éloignés. Qui de mieux pour la rapprocher qu’un nouveau bébé boss? Arrivée de la nouvelle génération: Tabitha, 7 ans, fille de Tim, qui idolâtre (à distance) son oncle Ted; et sa bébé-sœur Tina qui… hum, n’est pas un bébé comme les autres. Dans cette famille, à quoi s’attendre d’autre?!
Poly
De Nicolas Vanier. Avec Elisa de Lambert, François Cluzet et Julie Gayet. (Déjà en salle)
Le poney Poly a fait le bonheur de milliers d’enfants qui ont grandi dans les années 60 et ont rêvé au rythme du feuilleton de Cécile Aubry, que Nicolas Vanier revisite ici en mode contemporain.
Cette fois, c’est une fillette, Cécile (le choix du prénom n’est sûrement pas un hasard), qui se lie d’amitié avec le petit cheval maltraité dans le cirque ambulant qui s’arrête dans la ville du sud de la France où l’enfant et sa mère viennent de s’installer. Un déménagement difficile pour Cécile, qui ne parvient pas à se faire de nouveaux amis. Arrivée de Poly. Et début d’une grande aventure. De même que d’une amitié incomparable.
Basket Spatial: Une nouvelle ère
De Malcolm D. Lee. Avec LeBron James et Sonequa Martin-James. (Sortie: 16 juillet)
Jamais deux sans trois, donc une autre suite (on n’en sort pas!). Cette fois, dans un film mêlant animation et prises de vues réelles dans lequel LeBron James prend la relève de Michael Jordan (il aurait refusé de retourner devant ce genre de caméras) pour jouer au basketball avec Bugs Bunny et les autres personnages des Looney Tunes. Cette fois, le fils de cette version fictive de lui-même que joue LeBron James rêve de développer des jeux vidéo au lieu de sauter dans les souliers de son père. Ils sont, ensemble, coincés dans le dans un espace virtuel d’où ils ne pourront sortir que s’ils remportent un match avec leur équipe aux joueurs des plus indisciplinés (bonjour Bugs, Daffy, Porky et cie). Père et fils auront besoin de leurs atouts respectifs pour gagner – et se comprendre.
(Cinéphile, retrouvez les 92 films qui ont reçu l’Oscars du meilleur film.)
Croisière dans la jungle
De Jaume Collet-Serra. Avec Dwayne Johnson, Emily Blunt et Edgar Ramirez. (Sortie: 30 juillet)
Ceux qui ont déjà fréquenté Disneyland et Walt Disney World sont déjà montés à bord des embarcations flottantes du Jungle Cruise, croisant hippopotames et crocodiles – des personnages en animatronics qui paraissent aujourd’hui délicieusement surannés. Comme ceux de Pirates des Caraïbes, d’ailleurs, qui ont donné lieu à la méga franchise que l’on sait. Le même procédé d’adaptation a donné naissance au film Croisière dans la jungle – probablement avec l’idée que le long métrage ne voguera pas longtemps seul.
Avec Dwayne Johnson à la barre (l’un de ces sportifs qui font carrière au cinéma) le succès en termes d’entrées est déjà assuré. Reste à découvrir cette histoire d’un capitaine appelé à guider un groupe de touristes à travers une jungle peuplée d’animaux sauvages. Oh, et où le surnaturel ajoute plus qu’une touche de danger! Action et comédie au programme.
La Pat’ Patrouille
De Cal Brunker. (Sortie: le 20 août)
Pour terminer l’été sur un feu d’artifice destiné aux petits qui ne jurent que par La Pat’ Patrouille (que bien des parents, eux, endurent au petit écran…), un long métrage qui pourrait être l’initiation de bien des bouts d’choux au cinéma.
Mené par Ryder, les chiots de la Patrouille sont appelés à Adventure City pour sauver la ville du méchant M. Hellinger (leur ennemi juré) qui en est maintenant le maire! Sur place, ils trouveront un nouvel allié, un teckel débrouillard appelé Liberté. Avec des gadgets plus excitants les uns que les autres (oh, ce potentiel de produits dérivés!), ils sont prêts pour plonger dans l’action. Et les enfants, à les suivre jusqu’au bout.
Hôtel Transylvanie: Changements monstres
De Jennifer Kluska et Derek Drymon. (Sortie: 1er octobre)
Dernière minute: prévu pour cet été, ce film est reporté à l’automne… ce qui est à la fois dommage (il était très attendu) mais en même temps pas une mauvaise idée, car un passage à l’hôtel Transylvanie rime bien avec Halloween.
Sortie automnale, donc, pour ce qui sera le quatrième et dernier volet de la franchise de Genndy Tartakovsky, créateur de la mythique série animée Samouraï Jack. Maintenant à la production, il a, cette fois, passé les rênes côté réalisation, mais le design des personnages et l’univers dans lequel ils évoluent portent sa signature. C’est une des raisons du succès de ces longs métrages qui suivent le quotidien bien particulier de monstres bien connus: Dracula (et sa famille), l’homme invisible, le loup-garou, etc. Propriétaire de l’hôtel Transylvanie où descendent régulièrement ses monstrueux amis, Dracula est victime d’une horrible invention… qui les transforme en humains, ses copains et lui; alors que Johnny, le mari humain de sa fille, devient, lui, un monstre! Le compte à rebours est amorcé avant que ces changements ne deviennent permanents…
(Il est certain que vous trouverez d’autres idées de films à regarder en consultant notre rubrique cinéma.)
