Elle a changé la manière de nommer ses petits-enfants
En 2012, Élizabeth II a émis des lettres patentes décrétant que tous les enfants du Prince William auraient le statut d’«Altesse Royale» et de «prince/princesse». Avant son décret, seul le prince George, fils aîné de William, aurait pu se faire appeler «Son Altesse Royale, le prince [prénom]», alors que les plus jeunes enfants, Charlotte et Louis, auraient dû se contenter de «lady» et «lord».
À l’inverse, voyez ces règles d’étiquette que la famille royale continue de respecter.
Elle a ouvert la voie à la «primogéniture absolue»
Pendant plus de mille ans, la succession royale a suivi la loi de la «primogéniture masculine», ce qui signifie que le fils aîné du monarque héritait de la couronne, indépendamment de l’existence d’une sœur aînée. Par exemple, le successeur de la reine Victoria était son deuxième enfant, le roi Édouard VII, plutôt que son aînée, la princesse Victoria, qui sans aucun doute méritait davantage d’accéder au trône.
C’est peut-être ce que la reine avait en tête lorsqu’elle a collaboré avec le Parlement pour l’adoption de l’Acte de succession à la couronne de 2013, mettant fin à la primogéniture masculine et assurant ainsi à la princesse Charlotte sa place d’héritière du trône.
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Elle a réduit les formalités administratives pour le mariage de la princesse Eugénie
L’Acte de succession à la couronne de 2013 a également modifié une loi ancienne voulant que tous les descendants du roi George II aient besoin du consentement du souverain régnant pour se marier. Avec quatre enfants, huit petits-enfants et sept arrière-petits-enfants, sans parler de tous les descendants éloignés du roi George II et du bébé du prince Harry qui s’en vient, c’est beaucoup de paperasserie pour pas grand-chose, selon la reine Élizabeth.
En vertu de la loi de 2013, seuls les six premiers aspirants au trône ont désormais besoin du consentement du monarque. La princesse Eugénie est septième.
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Elle a ouvert la voie aux mariages royaux avec des catholiques romains
Depuis 1701, un membre de la famille royale ne peut marier un membre de l’Église catholique romaine sans perdre sa place dans la succession. Cela a conduit à d’innombrables problèmes au cours des siècles, comme lorsque le mariage du prince de Galles, le futur roi George IV, avec Maria Fitzherbert, catholique romaine, a été invalidé (il faut dire qu’il l’avait en plus épousée sans le consentement du roi).
La loi de 2013 a changé cela: les membres de la famille royale ont désormais le droit d’épouser des catholiques romains sans perdre leur place dans la lignée de la succession. Cela dit, des rois catholiques ne peuvent toujours pas monter sur le trône.
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Elle a fait entre la monarchie dans l’ère télévisuelle
Bien sûr, la reine Elizabeth II aimait de temps en temps regarder la télévision. Toutefois, c’est sa détermination à ce que son couronnement de 1953 soit retransmis à la télé qui a fait entrer la monarchie dans l’ère télévisuelle, bien qu’elle fût un peu timide.
Bien décidée à sortir de sa zone de confort en entrant dans les salons de tous ses sujets et malgré l’avis contraire de ses conseillers, la reine Elizabeth a permis aux caméras de pénétrer dans l’abbaye de Westminster, ouvrant la voie à une monarchie qui a contribué à façonner son image publique.
La reine Elisabeth II a accompli beaucoup de choses. Pourtant, elle n’a jamais posé ces 6 gestes simples du quotidien.
Elle a accepté que le mariage de sa jeune sœur soit télévisé
Le mariage, en 1960, de la princesse Margaret et de son ancien mari, Antony Armstrong-Jones, a marqué une étape importante pour les mariages royaux. En effet, ce fut les premières noces royales à être télévisées. Les noces de l’abbaye de Westminster ont été vues par plus de 300 millions de téléspectateurs à travers le monde.
Elle a instauré les bains de foule royaux
Lorsqu’Élizabeth II est montée sur le trône, la monarchie respectait toujours cette tradition séculaire de tenir le public à distance. La télévision a été le premier outil dont s’est servie la Reine pour rendre la monarchie accessible à ses sujets.
Mais cela n’a d’abord eu pour effet que de transformer ses sujets en «voyeurs». Les choses ont changé pour toujours en 1970, lorsque la reine a pris son premier bain de foule royal et qu’elle a salué personnellement ses sujets.
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Elle a permis à son fils d’épouser une divorcée
Avant 2002, l’Église d’Angleterre dont la reine est le gouverneur suprême, interdisait à une personne divorcée de se remarier si le conjoint était encore en vie.
En 2002, l’Église d’Angleterre a commencé à permettre aux divorcés de se remarier, même lorsque leur ex-conjoint était encore en vie. Cela a permis au prince Charles d’épouser l’amour de sa vie, Camilla Parker Bowles, dont l’ancien conjoint, Andrew Parker Bowles, était encore en vie.
Elle a permis au Prince Harry de marier une divorcée à l’église
Ce qui distingue le mariage du prince Charles avec Camilla, c’est qu’il n’a pas eu lieu dans une église et que la reine n’y a pas assisté. Selon USA TODAY, l’Église a estimé que, compte tenu de la nature de la relation unissant le prince Charles à Camilla, un mariage religieux serait «mal avisé».
Pour ce qui est du prince Harry, la reine a non seulement consenti à ce qu’il épouse une divorcée, Meghan Markle, mais l’Église a aussi permis au couple de se marier lors d’une cérémonie religieuse à l’abbaye de Westminster, ce qui constitue une rupture majeure du protocole.
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Elle a accueilli Meghan aux fêtes de Noël… avant le mariage royal
Cela ne s’était jamais produit avant 2017. Jusque là, à Noël, la reine n’était entourée que des membres de sa famille. Même Kate Middleton a été exclue de la liste alors qu’elle était déjà fiancée au Prince William.
Devinez quelle roturière célibataire a pu fêter Noël avec la reine? Eh oui, c’est Meghan Markle, qui a passé Noël 2017 avec la reine et la famille royale, malgré le fait qu’elle était seulement fiancée au prince Harry (et depuis peu).
Elle a signé un autographe
C’est une règle absolue: la famille royale ne donne pas d’autographe! Vraiment? Apparemment, cette règle avait une excellente raison d’être: décourager les faussaires potentiels. Il existe des exceptions à cette règle, lorsqu’il s’agit par exemple de signer un livre d’or officiel ou un document soulignant un événement. Cependant, la reine a enfreint la règle en 1998 en Malaisie: elle a signé un ballon de soccer pour un enfant lors d’un bain de foule.
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Elle a permis qu’on la touche
Lorsque Sa Majesté a visité la Maison du Canada à Londres pour célébrer le 150e anniversaire du Canada, le gouverneur général David Johnston lui a touché le bras en passant. La raison? Il voulait s’assurer que la reine garde l’équilibre sur le tapis, qui était un peu «glissant», a-t-il dit.
Le câlin qui a fait le tour du monde
La reine Elizabeth II est même allée jusqu’à rendre un petit câlin à la première dame des États-Unis, Michelle Obama, en 2009. Michelle Obama a écrit dans son autobiographie, Devenir, qu’elle n’était pas au courant du protocole.
La raison de l’accolade selon elle? Nous étions juste «deux dames fatiguées aux orteils écrasés dans nos chaussures».
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