10 messages cachés dans les chefs-d’œuvre de la peinture
Mis à jour: Fév. 27, 2023
Il semble que Michel-Ange, Léonard de Vinci et Vincent Van Gogh étaient encore plus géniaux que nous le pensions: voici les chefs-d’œuvre de la peinture revisités.
Des tableaux qui laissent perplexes
Ce n’est pas pour rien que les chefs-d’œuvre de la peinture ont inspiré des dizaines de théories du complot et d’histoires mystérieuses. Ils sont si anciens qu’il est impossible de demander aux artistes à quoi ils pensaient lorsqu’ils les ont réalisés – c’est probablement pourquoi notre imagination tente d’y trouver des messages et des symboles cachés. Vous êtes en manque d’inspiration? Essayez ces 8 façons toutes simples de retrouver votre créativité.
Et même si ces détails astucieux – et parfois subversifs – dans des œuvres d’art bien connues ne sont pas du niveau du Code Da Vinci, ils peuvent ouvrir de nouvelles perspectives sur ces tableaux.
L’environnement «cérébral» de Dieu
Un secret scientifique se cacherait dans l’un des peintures les plus célèbres de tous les temps. Il se trouve sur le plafond de la chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange, où l’on voit Dieu donner à Adam l’étincelle de vie. Le manteau rouge-brun qui se déploie derrière Dieu et les anges a exactement la même forme qu’un cerveau humain. Les chercheurs ont même réussi à distinguer certaines parties comme l’artère vertébrale – représentée par l’ange juste sous Dieu et son foulard vert – et l’hypophyse.
Il existe de multiples théories sur les raisons pour lesquelles Michel-Ange aurait fait cela. L’une d’entre elles suggère que ce cerveau représente Dieu transmettant la connaissance divine à Adam. Une théorie plus populaire, cependant, suggère que Michel-Ange a peint le cerveau dans une protestation à peine voilé du rejet de la science par l’église.
Pas très angélique!
On peut également apercevoir un ange franchement grossier sur le plafond de la chapelle Sixtine. Le pape qui a commandé cette œuvre, Jules II, n’était pas apprécié de tous, y compris de Michel-Ange. L’artiste a décidé de s’en prendre subtilement à son impopulaire mécène en dépeignant le prophète Zacharie sous les traits du pape. L’un des anges derrière Zacharie/Julius fait un geste de main hargneux très ancien, appelé «faire la figue» (Far la ficca en italien), dans sa direction. Chez nous, on pourrait comparer ça à un doigt d’honneur.
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L’homme dans le miroir
Jan van Eyck, grand peintre néerlandais du XVe siècle, n’a pas pu résister à la tentation de se glisser dans son célèbre portrait des Époux Arnolfini. Dans un acte d’autopromotion pas si discret que ça, van Eyck a écrit en latin «Jan van Eyck était ici en 1434» sur le mur derrière les deux personnages. Mais les deux autres personnages de ce tableau sont beaucoup moins visibles.
Si vous regardez de près le miroir sur le mur, vous pourrez repérer deux personnes qui semblent se tenir à peu près là où se trouveraient des «spectateurs» de cette scène. On admet généralement que van Eyck est celui avec la main levée.
La compagne cachée de La Joconde
Le Code Da Vinci, très populaire suspense, est pour le moins spéculatif, ce qui n’empêche pas pour autant Léonard de Vinci d’avoir bel et bien caché quelques secrets dans la plus fameuse de ses œuvres: La Joconde. Véritable star de la peinture, c’est l’œuvre la plus visitée du Musée du Louvre.
Cette dame énigmatique porte par exemple les initiales de l’artiste, LV, peintes dans son œil droit, mais elles sont microscopiques. Plus surprenant encore, en 2015, un scientifique français utilisant la «méthode des couches augmentées» (Layer Amplificator Method – LAM), aurait trouvé un autre portrait de femme sous l’image que nous voyons aujourd’hui. On pense maintenant que c’était une «première ébauche» que Léonard de Vinci a recouverte en peignant dessus son chef-d’œuvre.
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Botticelli le botaniste
Surtout célèbre pour sa Naissance de Vénus, Botticelli avait de grandes connaissances en botanique. Dans un autre de ses célèbres tableaux, Primavera, les chercheurs ont trouvé jusqu’à 500 espèces de plantes différentes, toutes peintes avec suffisamment de précision scientifique pour pouvoir être identifiées.
Les pains musicaux de La Cène
On dit que l’autre chef-d’œuvre mondialement reconnu de Léonard de Vinci, La Cène, donnerait des indices de tout ce qui allait se passer depuis les derniers jours du Christ jusqu’à la fin des temps. Mais il existe une autre théorie qui, sans être aussi ambitieuse, pourrait bien avoir un certain mérite.
Le musicien italien Giovanni Maria Pala a découvert ce qui pourrait très bien être une petite mélodie musicale écrite dans le tableau. Si vous tracez les cinq lignes d’une portée sur le tableau, que vous considérez les mains des apôtres et les pains sur la table comme des notes de musique, et que pour finir vous les lisez de droite à gauche (comme le faisait Léonard de Vinci), ces notes de musique forment une mini mélodie d’une quarantaine de secondes.
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Cachez cette épaule que nous ne saurions voir…
Cette femme vêtue d’une belle robe de satin noir, immortalisée sous le nom de Madame X, est en fait Virginie Amélie Avegno Gautreau, une mondaine parisienne. Jon Singer Sargent, un peintre du XIXe siècle, aurait décidé d’en faire le portrait dans l’espoir de se faire connaître.
Le tableau l’a effectivement rendu célèbre… mais pas dans le bon sens du terme. Dans le portrait original, la bretelle droite de la robe de Madame Gautreau pend sur son épaule, ce que les spectateurs de l’époque ont trouvé absolument scandaleux. Sargent a eu beau repeindre la bretelle à sa place, le mal était fait et il a dû se résoudre à quitter Paris. Il a finalement vendu sa toile au Metropolitan Museum of Art de New York, et les choses se sont donc bien passées pour lui.
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Un crâne rôde dans la pièce
Réussirez-vous à trouver le crâne caché par Hans Holbein le Jeune dans son célèbre tableau, Les Ambassadeurs? Pas besoin d’une loupe pour trouver celui-ci – il est en fait assez grand. Vous ne me croyez pas? Cette tache diagonale beige et noire au bas du tableau devient un crâne si vous regardez le tableau de la bonne façon. Regardez, en bas à droite ou à gauche de l’image, et vous verrez le crâne se détacher nettement.
La Cène revue et corrigée par Van Gogh?
Vincent Van Gogh, l’artiste à l’origine de ces chefs-d’œuvre que sont La nuit étoilée et Autoportrait, a aussi peint la très colorée Terrasse de café le soir. En réalité, il s’agit peut-être de bien plus qu’une simple représentation de clients attablés à une terrasse. De nombreux indices laissent penser que cette peinture serait une relecture moderne de La Cène de Léonard de Vinci.
Van Gogh était en effet très religieux, et son père était pasteur. Comme La Cène, l’image montre exactement 12 personnages attablés. Ils en entourent un autre, aux cheveux longs, qui se tient debout devant une fenêtre dont les montants forment une croix.
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Noyer votre chagrin dans l’alcool n’aura jamais été aussi artistique
Le Bacchus (dieu romain du vin) du Caravage cache une autre œuvre d’art: un autoportrait miniature de l’artiste.
En 1922, un restaurateur d’art nettoyait cette œuvre datant de 1595 lorsque, la saleté accumulée dans la toile pendant des siècles ayant disparu, il a vu apparaître un portrait caché de l’artiste. À l’intérieur de la cruche à vin, dans le coin inférieur gauche, un tout petit Caravage est assis dans le minuscule reflet de lumière à la surface du vin.
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